CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : La génération Z et les millennials

DébutPage précedente
123456
Page suivanteFin
PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 15:09:26

Le 06 mars 2021 à 15:04:17 rufus___ a écrit :

Et c'est pour ça aussi que l'histoire de négation de Rufus est complètement aux fraises, parce qu'il n'y a aucune logique cohérente derrière

Faut savoir : tu ne peux pas reprocher à ce genre de gens de "vouloir détruire systématiquement l'occident" et en même temps de n'être pas cohérents.

Ils sont cohérents dans leur projet (ce qui est un abus de langage, ce qui est un abus de langage, mais passons), pas dans leur réflexion
Rien dans leur argumentation ou dans tout ce qu'ils produisent intellectuellement n'a de sens logique

Et le fait que tu t'abaisses à donner une réponse aussi nulle est inquiétant
T'as pas pu dire ça sans savoir que ça n'avait aucun sens

Message édité le 06 mars 2021 à 15:14:02 par PIeinair
Pseudo supprimé
Niveau 10
06 mars 2021 à 15:14:10

Ils sont cohérents dans leur projet, pas dans leur réflexion

Rien dans leur argumentation ou dans tout ce qu'ils produisent intellectuellement n'a de sens logique

J'avais compris. Et je n'ai pas dit le contraire.

Le fait qu'ils se posent comme négation n'implique pas qu'ils soient logiques : ils nient ce qui est au moment où ils sont, c'est à dire qu'ils essaient de le détruire, comme c'est le cas à chaque fois que les choses changent. C'est tout.

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 15:19:46

Je comprends pas comment vous arrivez pas à voir pourquoi tes biais et ceux de Toto transpirent à chaque message
C'est pas tant une question de contenu du message que de direction systématique de ce dernier

Tu peux trouver des négations Hégeliennes, des machineries Platoniciennes ou des bidulages Sartriens pour relativiser quoi que ce soit, mais vous relativisez (et donnez du pouvoir à) toujours la même chose

Quant à expliquer que pour les besoins d'une théorie particulière de la négation leur action serait nécessaire, va au bout et dis que la destruction de ces négationnistes est également nécessaire.

Message édité le 06 mars 2021 à 15:21:16 par PIeinair
BALAVO716 BALAVO716
MP
Niveau 2
06 mars 2021 à 15:25:02

Le 06 mars 2021 à 15:02:55 PIeinair a écrit :
Pour citer Hafsa Haskar, les gens aujourd'hui dont l'émotion exacerbée veut cancel Eminem parce qu'il est raciste ou sexiste, c'est les mêmes qui veulent "gazer les blancs cette sous-race"

Mécanisme classique de projection, on projette sur l'autre les vices qu'on porte en soi même
Ils soupçonnent donc les blancs d'êtres aussi racistes et malveillants qu'eux, se voyant ainsi dans une lutte des races, qu'ils veulent par conséquent gagner

SoldatGaulois66 SoldatGaulois66
MP
Niveau 6
06 mars 2021 à 15:26:52

va au bout et dis que la destruction de ces négationnistes est également nécessaire.

Post avant " il ne faut pas les détruire car c'est en s'établissant contre eux que tu affirmes la vérité de ton idéologie"

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/45/1/1509961055-photo-83857426-1.jpg

BALAVO716 BALAVO716
MP
Niveau 2
06 mars 2021 à 15:30:07

Le plus drôle dans tout ça c'est qu'ils disent que le racisme anti blanc n'existe pas car les blancs sont les seuls à avoir théorisé le racisme alors qu'eux mêmes appellent les blancs "leucodermes" et disent qu'ils sont inférieurs car ont moins de mélanine et mélatonine :hap:

Ils sont dans le biais permanent, tout ce qu'ils veulent c'est légitimer une vengeance par victimisation

Pseudo supprimé
Niveau 10
06 mars 2021 à 15:31:41

Quant à expliquer que pour les besoins d'une théorie particulière de la négation leur action serait nécessaire, va au bout et dis que la destruction de ces négationnistes est également nécessaire.

C'est le principe du changement : si je veux changer de voiture, je dois me débarrasser de l'ancienne d'abord. Mais maintenant, je suis attaché à l'ancienne, donc ce moment par lequel je m'en débarrasse - c'est à dire la négation - m'est pénible. Mais demain j'en aurai une autre, et je serai content.

Évidemment, cela suppose - et c'est tout le problème - que j'aurai effectivement une voiture demain et que celle-ci sera mieux que la précédente. En d'autres termes, cela suppose une confiance dans le cheminement intellectuel de l'humanité. Ce qui effectivement représente un saut de la foi que tout le monde ne peut pas partager.

J'ai précisé dans mon premier post que telle était une des seules possibilités existantes si on voulait trouver une "utilité" à la cancel culture. C'est tout.

Message édité le 06 mars 2021 à 15:32:55 par
BALAVO716 BALAVO716
MP
Niveau 2
06 mars 2021 à 15:35:20

Le 06 mars 2021 à 15:31:41 rufus___ a écrit :

Quant à expliquer que pour les besoins d'une théorie particulière de la négation leur action serait nécessaire, va au bout et dis que la destruction de ces négationnistes est également nécessaire.

C'est le principe du changement : si je veux changer de voiture, je dois me débarrasser de l'ancienne d'abord. Mais maintenant, je suis attaché à l'ancienne, donc ce moment par lequel je m'en débarrasse - c'est à dire la négation - m'est pénible. Mais demain j'en aurai une autre, et je serai content.

Évidemment, cela suppose - et c'est tout le problème - que j'aurai effectivement une voiture demain et que celle-ci sera mieux que la précédente. En d'autres termes, cela suppose une confiance dans le cheminement intellectuel de l'humanité. Ce qui effectivement représente un saut de la foi que tout le monde ne peut pas partager.

J'ai précisé dans mon premier post que telle était une des seules possibilités existantes si on voulait trouver une "utilité" à la cancel culture. C'est tout.

Eux n'en sont pas à penser à la vente de voiture, ni même son envoi à la fourrière, ils se contentent de piétiner les pares brises de voitures qui ne leur appartiennent même pas

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 15:37:16

Évidemment, cela suppose - et c'est tout le problème - que j'aurai effectivement une voiture demain et que celle-ci sera mieux que la précédente. En d'autres termes, cela suppose une confiance dans le cheminement intellectuel de l'humanité. Ce qui effectivement représente un saut de la foi que tout le monde ne peut pas partager.

J'ai précisé dans mon premier post que telle était une des seules possibilités existantes si on voulait trouver une "utilité" à la cancel culture. C'est tout.

Qu'est-ce que tu tiens pour vrai parmi ;
1) il faut chercher à obtenir demain une voiture mieux que la précédente, grâce à un bon cheminement intellectuel de l'humanité
2) La cancel culture est utile à cette fin
3) La cancel culture se contredit intellectuellement en permanence

Pseudo supprimé
Niveau 10
06 mars 2021 à 15:44:04

Le moment où j'amène ma voiture et la détruis intégralement est proprement une négation. Ce qui est et que j'ai alors, je le réduis à néant. De sorte que si on prend ce moment-là de manière isolé, c'est à dire comme valant pour soi, et qu'on le montre à un tiers, celui-là dirait "mais qu'est-ce qu'il fait ? C'est absurde : il a détruit sa voiture, maintenant il n'en a plus".

La cancel culture c'est ce moment-là. Partant de là, je peux considérer que ce moment est le prélude à une amélioration qualitative (je vais maintenant pouvoir avoir une nouvelle voiture), soit je peux considérer que c'est le début de ma ruine (je ne vais rien avoir, c'est moi qui me suis fait avoir et je n'ai plus dans les mains que le porte-clefs de mon ancienne voiture).

Message édité le 06 mars 2021 à 15:47:36 par
PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 15:51:51

La cancel culture c'est ce moment-là. Partant de là, je peux considérer que ce moment est le prélude à une amélioration qualitative (je vais maintenant pouvoir avoir une nouvelle voiture), soit je peux considérer que c'est le début de ma ruine (je ne vais rien avoir, c'est moi qui me suis fait avoir).

Oui mais ça c'est pas la question, c'est une fuite. La question c'est "est-ce le début de la ruine ou une amélioration qualitative ?"
La question c'est "le début d'une ruine qui durera des siècles avant la moindre amélioration qualitative, considères-tu ça comme une amélioration qualitative ?"
La question c'est "si toute destruction de ce qui est, passant par les nécessaires vices, mensonges, manipulations, déshumanisations et destructions systématiques d'autrui, peut à tes yeux être le critère du bien, quel est ton critère du mal ?"
La question c'est "si tu laisses un poivrot te détruire ta bagnole à coups de pied-de-biche, est-ce que c'est pour le bien sous prétexte que ça remplit un critère de la négation ?"

Rien ne te permet, dans ton propre raisonnement, de discriminer une ruine d'une amélioration, alors pourquoi ne pas diriger activement l'humanité vers ce que l'intellect permet d'identifier comme une amélioration, et loin de ce qu'il permet d'identifier comme une ruine (c'est-à-dire tout ce que tu présentes comme un bien ultérieur ici ?)

Parce que ça semble très clair que l'intellect lui-même est capable d'opérer de la destruction quand elle est nécessaire, il n'y a pas besoin de recours à la cécité ou à la haine qui caractérisent le gauchisme

Message édité le 06 mars 2021 à 15:56:29 par PIeinair
PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 15:54:01

Ton raisonnement ça ressemble beaucoup à "le viol c'est bien parce qu'il y a une chance qu'à l'avenir ça empêche le viol"

BALAVO716 BALAVO716
MP
Niveau 2
06 mars 2021 à 16:10:02

Le 06 mars 2021 à 15:44:04 rufus___ a écrit :
Le moment où j'amène ma voiture et la détruis intégralement est proprement une négation. Ce qui est et que j'ai alors, je le réduis à néant. De sorte que si on prend ce moment-là de manière isolé, c'est à dire comme valant pour soi, et qu'on le montre à un tiers, celui-là dirait "mais qu'est-ce qu'il fait ? C'est absurde : il a détruit sa voiture, maintenant il n'en a plus".

La cancel culture c'est ce moment-là. Partant de là, je peux considérer que ce moment est le prélude à une amélioration qualitative (je vais maintenant pouvoir avoir une nouvelle voiture), soit je peux considérer que c'est le début de ma ruine (je ne vais rien avoir, c'est moi qui me suis fait avoir et je n'ai plus dans les mains que le porte-clefs de mon ancienne voiture).

Quand la destruction précède la construction, la construction n'est que destruction

BALAVO716 BALAVO716
MP
Niveau 2
06 mars 2021 à 16:16:55

L'acteur principal du Wakanda est mort d'un cancer du colon à 40 ans :)

L'univers qui troll et métaphorise ce rêve/cauchemar

xxxtentazola xxxtentazola
MP
Niveau 9
06 mars 2021 à 16:17:55

Le 06 mars 2021 à 15:54:01 PIeinair a écrit :
Ton raisonnement ça ressemble beaucoup à "le viol c'est bien parce qu'il y a une chance qu'à l'avenir ça empêche le viol"

aussi fou que ca puisse paraitre , ca fait sens

Pseudo supprimé
Niveau 10
06 mars 2021 à 16:38:22

Oui mais ça c'est pas la question, c'est une fuite. La question c'est "est-ce le début de la ruine ou une amélioration qualitative ?"

Oui, c'est précisément la question. Mais y répondre est difficile, de sorte que la réponse que l'on va donner dépend beaucoup en fait du degré de confiance que nous avons dans le cheminement intellectuel de l'humanité. Confiance que nous pouvons toutefois susciter quand nous regardons le chemin déjà parcouru.

Rien ne te permet, dans ton propre raisonnement, de discriminer une ruine d'une amélioration, alors pourquoi ne pas diriger activement l'humanité vers ce que l'intellect permet d'identifier comme une amélioration, et loin de ce qu'il permet d'identifier comme une ruine (c'est-à-dire tout ce que tu présentes comme un bien ultérieur ici ?)

A l'époque des Lumières, la plupart de ceux qui rejetaient le mouvement, arguaient que celui-ci ne faisait que nier, et donc détruire la civilisation, ce en quoi ils n'avaient pas tout à fait tort : les Lumières ont effectivement détruit la société classique. De sorte qu'il semble illusoire d'imaginer un "progrès" qui ne soit pas en même temps une destruction de l'ancien.

Je ne sais pas si cette perspective hégélienne est la plus à même de rendre compte de ce qui se passe, mais elle a au moins le mérite de s'épargner le tragique de la position réactionnaire qui, pour reprendre notre métaphore, en vient à vouloir sortir la vieille voiture de son broyeur, déjà à moitié concassée, et dire "en fait je vais me contenter de ça - et j'en rage -, car j'ai peur de me faire avoir quand elle sera entièrement détruite".

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 16:48:52

Donc t'es bel et bien partisan avec tes vieux sophismes

Désolé de te le dire mais d'une la seule raison pour laquelle il y a une voiture "à moitié broyée" c'est parce que les gens comme toi professent la destruction, de deux même une voiture à moitié broyée vaut mieux qu'une voiture réduite à l'atome quand il s'agit d'en avoir une neuve, parce qu'une voiture, comme une société, ça peut pas sortir ex nihilo

Tu racontes n'importe quoi c'est hallucinant. à aucun moment il n'est question de "peur de se faire avoir", il est bel et bien question de connaissance du vice absolu et de l'absence d'expertise des gens qui détruisent. ça n'est un problème de "peur du risque" que lorsque, comme toi, on accorde du crédit à ces crétins ; quand on sait ce qu'ils sont et ce qu'ils font advenir, c'est une question de connaissance du mal. Et bien sûr dans tes analyses claquées tu oublies peut-être le plus important ; dans ta notion de mouvement civilisationnel tu oublies les hommes, ceux qui ne vivent que temporairement, ceux qui sont trahis, tyrannisés, tués au nom de la destruction, et qui ne verront jamais, si elle vient seulement un jour, la fameuse amélioration fondée sur le crime.

Tout ton petit sophisme minable se résume à dire "tout avenir est bon parce qu'il est l'avenir", et ça ne rime à rien, parce que si tu étais cohérent dans cette vision l'avenir réactionnaire serait a minima égal à tout autre, et si on introduit de la raison il serait toujours meilleur à celui que le progressisme dessine.

Maintenant si l'extrême-droite se destinait à une posture d'action, à savoir d'annihilation de ses ennemis civilisationnels, tu la soutiendrais j'imagine ? En ce qu'elle chercherait à créer quelque chose de neuf par l'incendie de tout ce qui est pourri, sans passer par la dialectique ou l'hésitation

Message édité le 06 mars 2021 à 16:53:10 par PIeinair
[arashi] [arashi]
MP
Niveau 33
06 mars 2021 à 16:52:54

Déjà, et comme pour tout phénomène qu'on cherche à comprendre, il faut le replacer dans l'horizon qui est le sien, sinon, lorsqu'on aborde un tel phénomène avec ses catégories de réflexion sans considérer le point de ceux qui mettent en acte le phénomène, on risque de ne rien comprendre. Cela ne veut évidemment pas dire qu'il faille approuver le phénomène, que cela le justifie, mais, contrairement à ce que pense un ancien président maintenant condamné par la justice française, "expliquer ce n'est pas justifier".

La "cancel culture" ainsi est l'expression défensive de ceux qui n'ont pas de pouvoir, pas de pouvoir réel. Idéalement, la culture du bannissement a donc affaire avec les "puissants", ceux qui disposent de capitaux économiques, culturels, symboliques, etc., et dont les actes ne sont pas judiciairement condamnables, que ce soit parce qu'il n'y a effectivement eu aucune loi qui a été brisée bien que l'acte soit éthiquement condamnable, parce que la justice n'a pas condamné l'accusé (ici, l'idée de bannissement trouve, plus souvent qu'autrement, sa source dans l'idée que l'accusé n'a pas été condamné uniquement car il restait un doute raisonnable dans l'esprit du juge ou des jurées bien qu'il était manifeste pour tous, incluant les juges et jurées, que l'accusé l'était), etc. Idéalement, la culture du bannissement est donc le seul acte dont sont capables ceux qui n'ont aucune puissance politique; elle est donc, toujours, l'activité d'une foule, ce qui peut évidemment avoir comme conséquence de lancer une meute aveugle aux trousses d'une personne.
La culture du bannissement est-celle cependant quelque chose de nouveau? Pas tellement. Les honteux ont toujours été répudiés, ainsi cette femme qui n'était plus vierge, ce ministre renvoyé sans éclat, cet auteur moins invité, etc. De plus, il est communément admis qu'il est correct de "bannir" certaines personnes, certaines choses. Ainsi ce boycottage de cette entreprise, ainsi cet oncle qui n'est plus invité après que sa nièce ait parlé...La différence, c'est que la cancel culture est une activité d'une foule très nombreuse, ou du moins relativement nombreuse vis-à-vis d'une situation, car l'absence de pouvoir exige la présence du nombre, elle est une activité explicite et affichée, au contraire de la jeune fille discrètement envoyée dans un couvant.

Bien que, personnellement, la plupart des cas rapportés de "cancel culture" me gênent, il me semble malgré tout que ceux qui la craignent craignent un montage médiatique. D'une part, car, plus souvent qu'autrement, ce sont des anecdotes montées en épingles que relaient les commentateurs de droite (moins il me semble car la "cancel culture" briment la liberté d'expression en général que car les valeurs de ceux qui tentent de "bannir" quequ'un s'opposent aux leurs); d'autre part, car c'est reprocher à des gens qui n'ont essentiellement aucun pouvoir, si ce n'est celui du nombre, d'élever la voix, de dire : "Cette personne, je ne veux pas la soutenir et je vais manifester mon désaccord contre ses idées". Ainsi, peut-on parler de "Cancel culture" quand des gens manifestent devant l'entrée d'une salle de conférence contre les idées de celui va bientôt parler et que l'université annule sa conférence ou lorsque des gens se plaignent à une station de radio à propos de tel chanteur accusé de pédophilie et que la radio décide de le retirer des ondes? Dans un certain sens, oui, de l'autre, il est manifeste qu'il n'est pas problématique que des gens ne fassent qu'exprimer leur désaccord et qu'une institution décide de ne pas s'aliéner ces personnes.
À mon sens, on touche là un point un peu plus important que les jérémiades habituelles contre la "cancel culture". Plus souvent qu'autrement, s'il peut y avoir "cancel culture", c'est que la vie, les institutions et les valeurs qui valent réellement sont tout entières capitalisés; c'est parce que les valeurs capitalistes, c'est-à-dire faire fructifier le capital, sont dominantes que des institutions acceptent aujourd'hui si facilement d'écouter les foules.

Bref, les hauts cris me semblent exagérés, car la "cancel culture" n'est pas une pratique généralisée, elle n'est pas une nouveauté, c'est simplement une stratégie prise pour la première fois par ceux qui ne disposent pas de capital économique, culturel et symbolique, etc., contre ceux qui en disposent. C'est également une stratégie qui n'est, théoriquement, pas condamnable : si tous les humains sur Terre décident de ne plus soutenir Emenem, ainsi soit-il, des pays en font autant avec d'autres pays, des individus aux mœurs "dévoyés" ont également été "banni" de leur milieu. On peut discuter des raisons à ce bannissement et comme beaucoup sur ce topic je juge que certaines raisons sont un peu faibles. Enfin, on peut noter que l'efficacité de cette culture est, pour le moindre, faible. Emenem ne souffrira manifestement pas de cette tentative, la forture et le capital symbolique et culturel de Michael Jackson se portent très bien, Mon oncle Antoine de Claude Jutra est toujours un classique du cinéma québécois, etc. Ironiquement, la culture du bannissement semble plutôt toucher plus durement des membres "priviligiers" de strates dominées, ainsi cette professeure qui a employé le mot "n****" en citant le titre d'un livre ("Nègres blancs d'amérique").
Comme rufus le pointe, la "cancel culture" est donc un pis-aller, c'est parce que des comportements problématiques ne peuvent pas ou n'ont pas été punis, alors qu'ils auraient dû l'être, qu'ils n'auraient pas dû être tolérés jusqu'au moment où le capital symbolique d'une personne la protège, que la foule cherche à la bannir.

Si on veut réellement aborder ce phénomène sans "sans se moquer, se lamenter ou exécrer" cette activité humaine, je ne peux que recommander cette vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=OjMPJVmXxV8) qui, tout en reconnaissant que la "cancel culture" n'est pas une vraie solution, tente de comprendre le phénomène et ses motivations.

xxxtentazola xxxtentazola
MP
Niveau 9
06 mars 2021 à 16:53:55

c'est beaucoup de texte

PIeinair PIeinair
MP
Niveau 47
06 mars 2021 à 16:57:56

C'est incroyable d'avoir autant de biais dans sa pensée. C'est quoi ce raisonnement pourri, "si la voiture est à demi-broyée, je suis fataliste, rien n'est possible, tout est tragique", "si la voiture l'est encore plus, tout va marcher, l'avenir va être bon"

Bordel mais à quel moment t'as un cerveau qui peut valider ce genre de double-pensée

DébutPage précedente
Page suivanteFin
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
La vidéo du moment