J'en ai entendu parler dans une émission radio, ça parle de 120 000 mort

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%25C3%25A9publique_parth%25C3%25A9nop%25C3%25A9enne&ved=2ahUKEwjnj6G7wOPpAhVLPBoKHfWwCYMQFjAAegQIAxAC&usg=AOvVaw3MNS1wYw51ThNCDDo58gI2&cshid=1591113767881

Vous connaissez ?

Absolument pas.

Les 120 000 morts sont pas directement sourcés, est-ce que ce nombre vient des bouquins en biblio ? Il me paraît un peu excessif au vu de la population estimée à l'époque et de celle que je donnerais à la ville de Naples.

Re, c'est en 1800 en pleine fin de la seconde Coalition :

Thierry lentz "Le Grand Consulat" pages 405 :

"Au moment où s'engageait la campagne de l'hiver 1800, 10 000 Napolitains, sous les ordres du comte de Damas, un émigré français, envahirent les Etat pontificaux et remontèrent vers la Toscane. Appuyés par un petit contingent anglais débarqué à Livourne, ils bousculérent les troupes du général Miollis et prirent Sienne. La contre-attaque immédiate des Français, renforcés par des "Cisalpine", permit de reconquérir le terrain perdu, tandis que Murat, descendu du Nord avec plusieurs division, poussa cet avantage jusqu'à pénétrer dans le royaume de Naples.

Le sort de Ferdinand IV aurait sans doute été scellé sans les interventions du Tsar en faveur de son ancien allié. Soucieux de poursuivre sa politique de rapprochement avec la Russie, Bonaparte donna des instructions de modération : "Quand à Naples, [Murat] doit faire connaître que l'intention du gouvernement n'est pas d'inquiéter le roi de Naples dans ses États, pourvu qu'il évacue sur-le-champ l'État romain et laisse le pape maître de ses États. Le beau-frère du Premier consul ne poussa pas plus son avantage et, le 6 février 1801, signa l'armistice de Foligno par lequel les hostilités furent suspendues pour trente jours, les ports du royaume fermés aux vaisseaux anglais et les "jacobins" napolitain - contre lesquels les souverains avaient déclenché une impitoyable répression - épargnés."

L'auteur parle clairement d'une "répression impitoyable"