Aux dernières nouvelles on ne parle plus d'Ukraine, ni d'Ukrainiens, mais de peuple Ukrainien. Le terme de peuple apposé devant la nationalité, est le symbole d'une sacralité existante depuis la fin de la seconde guerre mondiale, depuis qu'on ne dit plus les juifs mais le peuple juif, comme s'il était question d'une entité noble dont on ne pouvait jamais parler sans une forme de respect à demi humilié ; comme si la génuflexion des Français, de mise dans l'esprit de nos dirigeants, devait s'exprimer jusque dans le langage, donc fatalement dans la pensée.

Avec ça nous noterons que dans la hiérarchie des espèces protégées par la République, ou dans la hiérarchie céleste du ciel républicain, les Ukrainiens sont désormais hissés en seconde position, juste derrière les juifs, ces éternels Séraphins, et devant les noirs, ces enfants merveilleux qu'on voudrait à l'image du Premier Homme.

Ceci étant, je constate toute la puissance de ces éléments de langage dans l'esprit des gens. Dans mon entourage, c'est avec ce respect humilié, dont j'ai fait part, qu'on évoque le peuple Ukrainien. Et c'est en évoquant celui-ci qu'on torpille sur sa propre nation en ressortant les pires mythes des mouvances anti-fascistes : « Les Russes nous auraient attaqués, comme avec l'Allemagne en 40, les Français n'auraient pas eu les couilles de lutter. On est à des années lumières du peuple Ukrainien ». C'est d'autant plus drôle craché par des femmes modernes, ces petites oies qui n'ont jamais pris un coup dans la gueule et ignorent le sens du sacrifice : elles inciteraient leurs hommes à s'armer de cocktails molotov contre des chars d'assauts pour ensuite "volager" avec l'envahisseur, en témoigne les deux-cent-mille français nés de pères allemands à l'issue de la seconde guerre mondiale .

Ma misogynie n'est pas prête de s'éteindre : par essence les femmes, dans le contexte de guerre, sont à l'image de ces pintades d'anglaises, bourgeoises, qui, aux premiers temps de la guerre contre les Allemands, allaient humilier en bande les jeunes hommes, tout juste des garçons, qui ne s'étaient pas encore enrôlés, et qui ne pouvaient se défendre de leurs attaques sans être expressément jugé de mauvais patriote, et mis au ban de la sociabilité du village, ou du quartier. Elles sont à l'image de nos dirigeants qui paradent, jouent au brave, aboient, parlent de sacrifice et envoient à la mort sans jamais s'exposer d'un cheveu.

Heureusement que les femmes ne vont pas à la guerre, même celles qui n'ont pas d'enfants, car déjà que c'est une situation insupportable pour les hommes, tout homme sait qu'une femme doit être préservée le plus possible de la violence dont les hommes sont capables.

Ouais ou alors on dit peuple parce qu'on désigne un peuple et pas parce qu'on veut sacraliser la génuflexion catatonique de je-ne-sais-quoi

Des fois faut pas chercher trop loin sinon ça mène à du non-sens. Tout ton développement ne rime à rien parce que la prémisse est pétée, aux dernières nouvelles on parle toujours bel et bien d'Ukraine ou d'Ukrainiens autant que de peuple, donc ce que tu racontes (et tout ce qui en découle) est factuellement faux.

Le 25 février 2023 à 15:33:21 :
Ouais ou alors on dit peuple parce qu'on désigne un peuple et pas parce qu'on veut sacraliser la génuflexion catatonique de je-ne-sais-quoi

Des fois faut pas chercher trop loin sinon ça mène à du non-sens. Tout ton développement ne rime à rien parce que la prémisse est pétée, aux dernières nouvelles on parle toujours bel et bien d'Ukraine ou d'Ukrainiens autant que de peuple, donc ce que tu racontes (et tout ce qui en découle) est factuellement faux.

Je n'en suis vraiment pas sûr, on sait très bien que les journalistes se passent les éléments de langage dans les journaux télévisés de grande écoute notamment, et j'ai observé personnellement une récurrence de "peuple ukrainien" plus importante à mesure que le conflit s'enlisait (et on a eu la même pour la récurrence du "peuple juif", pour désigner les juifs, à mesure qu'on a évolué dans le temps depuis 45) . Alors bien sûr ce n'est pas certain et tu peux avoir tout à fait raison, mais c'est ce que je crois de mes simples observations qui ne sont évidemment pas exhaustives.

Le 25 février 2023 à 13:55:33 :
Heureusement que les femmes ne vont pas à la guerre, même celles qui n'ont pas d'enfants, car déjà que c'est une situation insupportable pour les hommes, tout homme sait qu'une femme doit être préservée le plus possible de la violence dont les hommes sont capables.

Ce n'est pas mon problème, bien sûr qu'une femme ne fait pas la guerre, cela dit j'aimerais bien qu'en tant que personnes plus éloignées de toute réalité de conflit par leur nature, elles soient particulièrement plus modérées sur ces questions-la.