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Sujet : [Visual novel] Le psychiatre de l'Enfer

News culture
La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume - la révolution simienne est en marche !
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grosmoto grosmoto
MP
Niveau 10
27 juin 2018 à 04:59:04

Petit info, je ne sais pas trop si c'est permis ici mais j'ai posté les scenes egalement sur Wattpad avec comme nom "Un psychiatre en Enfer" sous l'utilisateur Stardustmayor. Donc si quelque le voit, ne criez pas au vol, c'est juste moi :noel:

grosmoto grosmoto
MP
Niveau 10
30 juin 2018 à 14:49:10

Et de 4 :noel: J'aimerai savoir comment vous trouvez le personnage principal jusqu'à présent. J'aurais vraiment besoin de ce retour.

L'une après l'autre les dernières lumières s'éteignaient, fuyant toutes la noirceur menaçante qui s'épaississait dans l'air comme si elles déclaraient en secret que plus rien de bon ne traverseraient ces rues à ces heures impures.

Malgré tout, Alexandre, imperturbable, et Trevor, muet de peur, fendaient ces ténèbres d'un pas alerte.

Ils avaient décidé d'emprunter les chemins les plus étroits et sombres de manière à ne pas tomber par malchance sur un agent de l'ordre trop curieux.

Voyant le visage déformé par la peur du petit Trevor, si jeune pour avoir pareil expression, Alexandre recourut à son manège habituel de jouer à l'enfant.

ALEXANDRE : Booouhhhhh !!!!! Cria-il en montrant faussement les crocs.

TREVOR: Ahhhhhhhhhh! Fit-il animé d'une véritable de terreur.

ALEXANDRE : Bahahaha, mille excuses mais c'était vraiment, vraiment trop tentant et je dois dire que la réaction en valait la peine. S'il te plait pardonne sa grimace a un vieux singe.

Visiblement heurté dans son honneur d'homme de 14 ans, Trevor lui lança d'un ton qu'il voulut glacial :

TREVOR : Tskkk ! Tu veux qu'on recommence ce qu'on faisait tout a l'heure enfoiré ?!!

ALEXANDRE : Tu veux peut-être aller jouer au Dodge Ball avec le fusil de chasse de Forester ?

TREVOR : Vous êtes un véritable môme !

ALEXANDRE : Et fière de l'être, par Dieu que je ne vieillisse jamais ! Je t'assure tout ce qui vient après l'enfance est clairement surcoté.

Alexandre regarda une nouvelle fois Trevor qui désormais bougonnait de colère envers lui, c'était déjà bien mieux qu'il y a un instant pensa t'il.

Du côté de Trevor, il se sentait aussi aller mieux, certes il avait sacrement envie de se confondre en insulte sur son nouvel ami, ce qu'il fit, mais il se sentait mieux.

Quelque part au loin, des musiques bâtaient toujours fort signalant que la nuit serait encore une fois longue et criante. Le voilà le rap d'aujourd'hui qu'il détestait pensa Alexandre. La plus grande dégénérescence de l'âge moderne a ses yeux, devait sans doute être attribuée au hip hop et au rap qui avaient pourtant bercer l'enfance de ce dernier. L'apogée des choses viles que ces dernières faisaient, virilité, violence et vanité, les trois choses pour lesquelles Alexandre éprouvait une haine des plus noires. Qu'il y ait une quelconque variété parmi cette « soupe moderne », que certaines de ces œuvres eurent encore des mots d'espoir et de juste rébellion, cela Cutings s'en moquait profondément. Toutes les mêmes disait-il, s'il existait quelque chose à en sauver, le cœur d'Alexandre lui ne pouvait plus le voir.

Afin de masquer le dégout qui menaçait d'apparaitre sur son visage, Alexandre entreprit de poursuivre la conversation avec son jeune compagnon.

ALEXANDRE : Dis Trevor, que veux-tu faire plus tard ?

TREVOR : Ah ? Pourquoi tu dmandes ?

ALEXANDRE : Voir ce que les générations futures nous réservent. C'est important car je laisserai l'avenir en partie entre vos mains. Finit par dire Alexandre d'un air exagérément songeur.

TREVOR : Essaye pas de faire le vieux maintenant !

A cette réplique Alexandre éclata de rire et Trevor eut l'espace d'un moment un rictus sur sa bouche.

TREVOR : Tu vas te foutre de ma gueule... Un dessinateur de comics. Murmura t'il entre deux bouffés d'air.

Trevor se retourna prêt à voir son interlocuteur s'esclaffer de rire une nouvelle fois. A son grand étonnement, rien de cela. Alexandre croisa la bras l'air pensif, secoua la tête légèrement et dit enfin :

ALEXANDRE : C'est merveilleux comme rêve, des motivations particulières ?

TREVOR : Vous êtes vraiment curieux vous... Je crois qu'on aurait fichtrement besoin d'héros comme ça dans notre monde. J'ai certainement l'air con ... mais ... je suis une bille en combat donc je deviendrai jamais un Batman. Le seul truc dans lequel je suis bon c'est le dessin donc, pour moi, c'est comme si j'étais le héros pendant que je dessine.

ALEXANDRE : Ne lâche jamais cela tu entends. Bien sûr c'est si t'es cap ? Fit-il d'un clin d'œil coquin.

Alexandre eut peut-être une opinion très mitigée sur le monde des superhéros, mais il n'en dit rien, ces opinions personnelles ne regardaient que lui et quel Diable serait-il de critiquer le rêve d'un gamin.

TREVOR : Bah bien sûr que oui idiot ! Retorqua t'il en tirant la langue.

Il ne pouvait exactement l'expliquer mais il se sentait déjà familier avec Alexandre, Trevor pensa longuement à quoi cet être étrange lui faisait penser et la réponse a laquelle il parvint lui fit s'esclaffer de rire. Ses taquineries fines et inoffensives, son rire chantant et modulé accompagné d'une aura lumineuse, rassurante mais quelque part vulnérable

---- une grande sœur ! Oui ! Alexandre lui faisait penser à une grande sœur !

Alexandre a l'exception de sa coupe de mauvais garçon, avait dans sa voix et sa disposition plus de délicatesse qu'aucun homme qu'avait jamais rencontré Trevor, pire, qu'aucune fille du quartier. Une occasion rêvée pour une insulte gratuite se présenta à Trevor mais ce dernier ne releva point. En voyant le sourire doux et fier qu'Alexandre portait durant toute la traversée des ténèbres, quelque chose le retint.

Trevor et Alexandre au terme d'une marche de plusieurs minutes arrivèrent dans une zone industrielle visiblement abandonnée. A quelques mètres devant s'opposait un grand hangar d'un gris délavé qui s'élevait en hauteur menaçant le ciel.

L'air défiant de Trevor s'estompa nette.

TREVOR : On... on est arrivés. C'est là qu'ils trainent. Ok... donc je te le répète gars, ces mecs sont tares. Je sais pas ce que t'as en tête mais—

Alexandre a ces moment mots, posa un genou a terre et fit face au jeune Trevor. Après quelques minutes de silence, il lui dit enfin :

ALEXANDRE : Trevor, je... Une fois que je serai à l'intérieure, je ferai peut-être des choses ou dirai des choses que tu ne comprendras pas maintenant et j'espère jamais. Des choses qui t'effrayeront peut-être. Mais sois sur d'une chose Trevor, je ne laisserai plus jamais ces betes te toucher toi ou ta famille.

J'aurais seulement souhaité que ton souvenir de moi s'arrête ici même

... Dit-il d'une voix trop basse pour que Trevor puisse entendre.

TREVOR : Vous êtes sûr que vous voulez pas vous tirer de la ? Il est encore temps.

ALEXANDRE : Nop ! Trevor on fait comme on a dit d'accord !

TREVOR : D'accord !

ALEXANDRE : 3...2...1...

A l'entrée du hangar se postaient deux hommes corpulents portant tous les deux des armes visibles a leur taille. Ayant encore été choisis ce soir, une fois de trop, pour faire le guet, les deux gaillards prenaient visiblement leur tache moins au sérieux que d'habitude, la preuve étant que l'un d'eux somnolait. A l'arrive des deux ombres inconnues, celui qui combattait encore le sommeil leur cria :

« He, vous foutez quoi ici, venez là qu'on cause ! »

A cette injonction, les deux ombres se rapprochèrent enfin et le bandit fut témoin d'une vision étrange. Devant lui se tenaient, un mioche qui lui était familier et un total inconnu, lui qui pourtant connaissait tout le monde par ici. Cependant ce qui rendait cette vision étrange est que Trevor enfonçait son revolver dans le dos de l'inconnu qui chancelait en marchant visiblement complètement ivre.

TREVOR : Je... je voudrais voir le Chef si c'est possible, je devais du blé comme tu le sais. Bah par chance, j'ai pu tomber sur cet abruti, il se trainait comme un zombie dans les rues. Je sais pas ce qui lui est arrivé à ce gars mais il a l'argent suffisant sur lui. Tu peux le voir avec ses fringues, un vrai salop de riche.

« Pourquoi tu l'as pas juste dépouillé tout seul ? »

TREVOR : Il m'a menacé d'aller vous répéter ça, oh oui ! Grand pote du boss, il se dit ! J'me suis dit que ce serait drôle de le voir essayer, on se tapera de bonnes bars.

« Haha j'ai jamais vu ce con-là, oh non il va morfler, oh non ! Le boss va le sauter hahaha ! »

Trevor était habitué a ce qu'on ait une attitude un peu désabusée, un peu légère face à la mort, c'était ca être un homme après tout, on le lui avait tant dit. Néanmoins, la manière dont ces mecs la parlaient du meurtre comme s'il ne s'agissaient que d'un jeu, ça lui glaçait toujours autant le sang.

« Allez vas-y cousin, rentre haha ! »

grosmoto grosmoto
MP
Niveau 10
09 juillet 2018 à 22:10:48

Je bide mais je continue :snif: Chapitre 5 :-p

Une musique abominable, une lumière d'un jaune malade et repoussant comme tout ce qu'elle éclairait. Des détritus venant de mille provenances frétillaient comme des vers dans toute la crasse recouvrant la pièce, des restes de nourriture et assiettes en carton usées se mêlaient sur le sol a des capotes dans un pareil état. Quelques livres d'école dont toutes les pages ont été déchirées et souillées méthodiquement, sur les murs une dizaine de photos d'individus importants dont le commissaire de police et le directeur du lycée municipal sont recouvertes d'insultes toutes les plus effroyables les unes que les autres.

On voyait la haine, tellement de haine déchirant l'espace, gravissant ces murs de ses longues pattes visqueuses s'accouplant au désespoir qui dégoulinaient du sol noir. Au centre de la corruption même, affalés sur les canapés et les lits ternis se trouvaient des corps- pardon de jeunes hommes dont la vue était tout simplement épouvantable.

Tout, absolument tout dans cette pièce, était une attaque aux yeux délicats d'Alexandre, non pensa-t-il, une attaque envers tout ce qu'il y a de sain et de juste en ce monde. Malgré tout, comme toujours, ni mépris, ni colère ne paraissaient sur son visage qui à ce moment était plus occupé à feindre le plus grand état d'ébriété.

Dans la grande salle putride, Alexandre se trouvait à genoux, le revolver de Trevor pointé vers sa tête. En les entendant arriver, les créatures sur leurs trônes d'ordures se levèrent d'un bond, furieuses d'être déranger dans leur moment de détente. Elles étaient au nombre de huit à l'intérieur et en comptant ceux du dehors on avait l'ensemble des SnakyDrake.

Ces hommes, n'en déplaise à Alexandre, étaient pour la plupart grands et massifs dont trois d'entre eux voisinaient aisément les deux mètres de hauteur. Toutefois au second regard, on remarquait facilement que ces criminels sanguinaires ne devaient avoir pas plus que les dix-huit ans. Ils avaient le torse nu et portaient des chaines brisées autour du cou.

A ce qu'on raconte, c'est au cliquetis de ces chaines que s'éteignait le quartier, que les mères là-bas savaient qu'il faudrait barricader la porte de leur maison. Jusque-là, point de raison de trouver l'apparence de ces jeunes garçons abominable dites-vous ?

Malheur à eux, ce qui distinguait ultimement les SnakyDrakes de tout le reste de notre genre était leurs corps. Deux membres des SnakyDrakes partageaient le même corps, trois autres dont on soupçonnait la parente avaient le visage et l'abdomen boursoufles par une multitude de boutons rouges et noires, il y avait aussi un brûlé à qu'il manquait un œil et un autre mécréant dont les muscles faciaux s'étaient de toute évidence mal développés lui donnant un visage « dégoulinant » comparable à celui d'un blob Fish. Aux afflictions que la Vie leur avait déjà si gracieusement infligés s'ajoutaient des meurtrissures au bras et aux jambes, elles qui eurent été gagnés fièrement au combat de rue.

La majorité des SnakyDrakes semblaient donc souffrir de quelque chose, ce qui laissait présager que pour le reste d'entre eux, si le Mal n'était pas immédiatement visible, il devait être intérieure.

Sans tarder, le plus imposant d'entre eux hurla d'une voix rocailleuse :

Homme1 : He ! Vous foutez quoi ici ?!! Toi le môme, tu nous charies? Ta salope de mère n'a pas ramené un keuf j'espère, hein fils de pute ?!!!!

A ces mots vomis à l'égard de la mère qu'il chérissait plus que tout, Trevor eut envie de voir ce misérable frire au laser, carboniser jusqu'à la moelle par le regard rouge qu'il voulait tellement lui lancer, seulement, il devait revenir à la réalité. La triste et sombre réalité ou les méchants n'étaient pas carbonisés au laser...Après cette escapade mentale fort séduisante, Trevor se contenta de baisser la tête un moment.

Pour chaque nouveau mot ordurier qui sortait de la bouche de cette « bête vulgaire », un observateur attentif pourrait voir une légère tension se former sur le poing d'Alexandre, oh pauvre Alexandre, dont l'esprit quant à lui, se déchirait entre le bonheur de réduire à néant et sur le champ cette perversion de langue ou de se retenir et savourer plus longtemps son petit jeu.

Il l'avait déjà supporté avec Trevor ce langage hostile, mais ce dernier avait le mérite d'être un enfant adorable, ce que cette créature, dont manifestement il reniait toute humanité, ne l'était pas. Enfin, attendons encore un peu pensa-t-il, le visage à terre, la langue pendante et le regard vitreux.

TREVOR : N..n..non chef jamais de la vie !J'oserais jamais, jamais, jamais, chui pas un traitre, j'vous le jure !! Vous... m'aviez demandé, non je vous devais 1000 balles. Donc voilà, je vais... je vais... vous les rendre maintenant...

Et après ? Trevor n'avait déjà plu de voix, il savait qu'il fallait qu'il continue à expliquer mais les mots ne venaient plus, ils l'étranglaient désormais. A chaque mot, Trevor avait pris soin de toujours jeter un œil furtif pour doser l'expression parfois changeante du chef, quel prochain mot utiliser ? Lequel ne le ferait pas tuer ?

Pire, s'il paraissait avoir trop peur, s'il restait en silence trop longtemps, il pourrait être tué pour être une mauviette. Oh non pensa Trevor, il réfléchissait trop, il devait continuer son discours ! Il regarda une nouvelle fois Alexandre qui avait le regard éteint, ivre mort. Le regarder lui donna un soulagement maigre et mitigé, bon Dieu, savait-il ce qu'il faisait ? Il ne pouvait que l'espérer.

TREVOR : J'ai... croisé ce type alors que je bossais pour vous remettre la tune. Il était complètement bourré sur le trottoir. Quand j'ai vu comment il était sapé, j'me suis dis que je ferais du bon blé sur lui et en vrai j'ai trouvé pas mal de trucs. J'pense quand pognant ces fringues et ses bouquins de merde, vous aurez assez de tune pour excuser la... la connerie de ma daronne et peut être beaucoup plus. Humm... vous êtes d'accord ?

Homme1 : Voilà !!! Tu vois le môme, c'était pas si complique que ça ! Lâcha-t-il d'un ton dont émanait presque une certaine bonhommie. Le « Chef », comme l'avaient toujours désigné ses frères d'armes, était connu et surtout redouté pour son humeur de girouette. Un moment affable et idéaliste mais l'instant d'après... terrible et sauvage.

CHEF : L'argent pour nous on s'en fout, c'était une question de loyauté envers un de nos ptits gars. Depuis que quelqu'un traine avec nous, c'te personne est sous notre protection et c'est à nous de régler les ptits problèmes de ses personnes, c'est ça la loyauté. Tu comprends cla gamin ?

Trevor : Oui Chef !

CHEF: Au monde, tous les gens mentent, y'a qu' les bêtes qui sont loyales, on est les bêtes, pas vrai les autres ?

« Ouais !! » vociférèrent les autres.

Homme2: Regardez-moi ce gringalet, il est censé être plus vieux que nous, un adulte ? Pas possible ! Qu'est-ce qu'un jeune riche est venu faire dans c'trou ?

Homme3: Voyez sa belle gueule ? On aurait dit une poupée... Dites les gars, cela ne vous donne pas envie de lui arranger un peu le portrait. Il a d' ses gueules blanches qui vous donnent une de ses envies d'cogner dessus, je peux a peine me r'tenir !

Homme4: Il est plus mignon que pratiquement toutes les pucelles qu'on rencontre, ce serait du gâchis d'l'abimer comme ça. Non laissez le moi, je m'occuperai bien de lui...

Homme2:La ferme les deux blaireaux, c'est pas vous qui décidez !

Homme3:Tsk !!

Homme4: On ne peut jamais rien te dire Borry tu t'énerves trop. Pourquoi l'a-t-on mis sous-chef déjà ?

Homme3 : La question qu' je pose tout l'temps.

Homme2: Vous avez dit quelque chose, j'ai pas entendu ?

Homme 3,4: Non rien !!

CHEF: Bon, ptit on va faire comme t'as dit, montre-moi donc ta marchandise , Derick pourra évaluer et voir si le compte est bon. Derick, viens la !

DERICK: Chef... me demander ?

CHEF: Enlève lui ses vêtements, vous autres venez l'aider et prenez aussi son sac.

DERICK :Tousuite.

Quatre hommes s'avancèrent au côté du dénommé Derick pour le déshabillement de la proie.

Trevor restait là, dans l'attente. À tout moment, Alexandre devrait faire quelque chose... n'est-ce pas ? Il savait que ces personnes-là ne s'arrêteraient pas à la restitution de sa dette. Même si sa mère et lui-même étaient en apparence hors de danger... il venait de condamner un innocent a l'abattoir.

Son estomac se noua rien qu'à l'idée de l'horreur qui allait suivre. Deux des SnakyDrakes avaient déjà fait comprendre que la vue d'Alexandre les excitait. Beauté, richesse, faiblesse, morale, tels étaient les concepts et les traits que les SnakyDrakes réprimaient le plus et en voyant Alexandre, Trevor était convaincu que ce dernier en incarnait au moins deux.

Plusieurs membres s'attelèrent à la tâche et débarrassèrent Alexandre de son trop lourd accoutrement. Les SnakyDrakes auraient pu être dans un univers parallèle de simples nudistes car ils adoraient réellement se voir nus et voir les autres nus. Ils préféraient la vérité animale de la nudité au mensonge des vêtements humains ou du moins c'est ce que racontait le Chef à longueur de journée. Derick lui enleva en premier son berret ce qui découvrit entièrement ces cheveux blonds en bataille, cheveux lui arrivant jusqu'au bas du cou et qui donnaient une impression de bazarre organisée.

Puis on hotta ces lunettes noires et bien que ces paupières étaient entrouvertes, on pouvait percevoir l'éclat de ses yeux châtains dont la couleur et la profondeur faisaient penser aux yeux d'un renard. Un d'entre eux lui palpa le visage pour quant a lui, évaluer son nouveau jouet. Néanmoins en empoignant les bras et les jambes du blondinet, on sentait comme un surplus d'épaisseur que ne devait normalement donner son costar. Et quel costar, d'un jaune étincelant comme un champ de tournesols à midi !

Derick débarrassa Alexandre de sa longue veste jaune dorée, de son pantalon tout aussi doré, de ses chaussures dorées et de son écharpe...dorée. Vous l'aurez compris, l'homme en question avait une attirance toute particulière pour l'or. Toutefois, les richesses de sa parure ne s'arrêtèrent pas là, loin de la, on découvrit par exemple que sa ceinture eut été incrustée de diamants, que dans ses poches, il détenait --- un portefeuille, banal ? Banal eut-il été si celui n'était pas décoré d'un nombre effarant de pierres précieuses. Rubis, topaze, citrine, les jeunes hommes ne pouvaient peut-être pas les nommer, cependant un seul regard vers elles suffisait pour s'assurer de leur valeur incommensurable. On sortit de l'autre poche un espèce de vaporisateur, aucune marque, aucune annotation. L'un d'entre eux en tira une vapeur, juste un parfum.

A chaque poche, à chaque contour de sa veste on en trouvait d'autres tous plus radieux que les précédents ! Les quatre hommes qui s'occupaient d'Alexandre touchèrent longtemps les joyaux, puis, intrigués, en vinrent deux autres. Les gaillards soupesaient les joyaux, les palpaient, les caressaient, les mordillaient parfois pour confirmer qu'ils n'étaient pas en train de rêver ! Trevor resta là, abasourdi. Alexandre lui avait mentit, non le terme était trop faible. Pas assez sur lui pour payer les 1000 dollars ? Quel farce ! Mais Trevor n'avait rien vu venir et avait été berné sur toute la ligne. A quoi jouait-il ? Après quelques minutes, toute la joyeuse bande tâtaient les joyaux d'Alexandre ! Tous, sauf un.

Le Chef lui, resta en retrait de cet intérêt collectif et n'en toucha pas un seul. Il faut savoir que la philosophie de ce gang si l'on pouvait l'appeler ainsi, était que la richesse était le Mal absolu, à détruire, à salir. Plus qu'une philosophie, c'était la règle du gang. En y entrant, vous deviez renoncer à tout jamais à l'envie de devenir riche. Vous auriez... une nouvelle famille, vos frères d'armes, des lits et des repas, mais toujours le strict minimum pour survivre. Seconde règle, vous deviez devenir une bête.

Pour reprendre les paroles fiévreuses du Chef, il le décrivait ainsi : la société les avait traités comme des monstres à cause de leurs difformités, eux n'auraient jamais l'argent nécessaire pour traiter leur condition, vente de drogue ou pas. C'est pour cela qu'ils devraient prendre le chemin inverse. Allez au Diable la société, au diable la réussite, au diable les mœurs, la propreté, la salubrité, au diable tout... Si tous ceux qui poseraient le regard sur eux auraient pour toujours une pressente envie de vomir, ils allaient pousser cette tragédie a son zénith.

Ils transcenderaient leur Mal et deviendraient des rois, des rois de la crasse, des bastonnades, du sang, du sperme et de toutes vilénies qu'il eut existé. Les SnakyDrakes deviendraient de vraies bêtes et se promettaient de poursuivre leurs méfaits jusqu'à ce qu'ils commettent un acte d'une telle répugnance qu'ils ne seraient non pas enfermés mais fusillés sur place. Une vraie mort, une mort digne d'une bête.

Néanmoins ce soir-là, leur credo antitriche, adopté avec tant de véhémence et de rage était ébranlé. Le scintillement enchanteur de la parure d'Alexandre eut pour l'espace d'un instant fait voir à certains gangster la faible image d'une vie qu'ils ne connaitraient jamais...

Rien qu'un seul pensa Derick, rien que seul des articles susmentionnés aurait pu rembourser cent pareilles dettes, rembourser toutes les dettes au monde pensa-t-il enfin. Seulement voilà, après avoir enlevé la dite magnifique veste, sous cette dernière--

... il y en avait une seconde. Le même modèle exactement, personne n'y comprenait rien. "Il est zarbi ton gars" lança un d'entre eux. Puis comme s'ils avaient été transportés dans un sketch comique un poil déroutant, en enlevant la deuxième veste jaune, ils trouvèrent une troisième ... et Diable... une quatrième ! N'importe qui dirait facilement que les SnakyDrakes sont fous à lier, cependant, en cet instant, même pour eux, c'était ...étrange.

Plus étrange encore, à mesure qu'on lui enlevait ses vestes, le volume et la "corpulence apparente" déjà ridicule d'Alexandre semblait diminuer. Ils avaient désormais enlever toutes les vestes jaunes et il ne restait plus qu'un chemise à manches longues blanche et un caleçon long pour voiler le corps de « Goldy », un nom qu'on s'empressa de lui coller.

Une question pour vous lecteur, avez-vous déjà eu un ami dont vous respectiez entièrement le jugement ? Fort bien ! Mais avez-vous déjà découvert par une sombre nuit que la Raison de votre cher ami...

N'avait peut-être JAMAIS été là ? Ce sentiment d'effroi était exactement ce que ressentait le petit Trevor, lui qui dans la solitude de sa situation avait si rapidement placé une confiance quasi fraternelle en cet inconnu nomme Alexandre.

Dans l'esprit de tous ceux qui étaient dans la pièce apparaissait la même question "qu'avait-il à cacher ?". Que venait faire ce lord des temps moderne dans ces bas cotes et quel esprit dérangé habitait cet apparence de prince d'une ère lointaine ?

Un des gangsters tenta de frapper Alexandre pour lui demander des explications mais il trébucha brusquement dans son avancée, surement trop d'alcool affirma a t-il a lui-meme en silence. Dépité de sa presque cabriole, ce dernier se retint de réessayer. La curiosité avait alors pris siège dans toutes les têtes et plusieurs des membres du gang demandèrent à Derick "la muraille", Derick le "l'ours intelligent", Derick "le puissant" de retirer le dernier vêtement couvrant le torse d'Alexandre. Derick, lui ne savait plus dire non qu'importe la demande depuis qu'il avait été rescapé d'un incendie dont il se sent à ce jour responsable. Ce dernier était alors contraint de suivre encore une autre requête. Il s'exécuta et d'un revers de main, arracha la chemise d'un blanc immaculé. Ce qu'ils virent après ça... était quelque chose de réellement abominable.

Orion-Is-Back Orion-Is-Back
MP
Niveau 9
21 juillet 2018 à 22:19:31

La suite où j'envoie les mercenaires !!!

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