swweeeeet

Sweet raclure de biday:noel:

la décadence...

Sweet mon bon khey

Je up pour l'effort mais je m'en fous des infirmiers

sweet

Suite mon khey + rentre plus vite dans le sujet tu auras + de fan

Sweet, je tente le concours d'aide soignant en fin d'année

Sweet

Le 10 septembre 2017 à 21:16:41 Yakomaru a écrit :
Le métier d'aide-soignant

Je respecte énormément ceux qui font ça. J'ai travaillé avec eux quand j'ai fait mes stages hospitaliers, ce qu'ils font est absolument éprouvant, sans la moindre reconnaissance, financière ou sociale derrière.

Tous les inconvénients de l'infirmier (contact du patient sale, changer les bassins, torcher des culs, être "la bonniche" intermédiaire entre le médecin et le patient) sans les avantages

T'oublies les Agents de services hospitaliers, j'en suis une ( j'ai déjà fait fonction aide soignante mais là c'est le bordel dans mon hopital je fais vraiment ASH)
On est vraiment en bas de l'échelle, on se fait chier dessus partout, par les as, les ide, les patients et leur familles....
Vivement que je sois vraiment aide soignante (j'ai l'XP mais pas le diplôme)

suite

Sweet

Une petite parenthèse avant de commencer. Je réponds d'abord à un commentaire : je n'inventerai rien dans ce que je raconterai, à aucun moment, peut-être juste que tous les détails ne seront pas retranscrits avec exactitude, ma mémoire n'est pas encore infaillible malheureusement.
Ensuite, je précise que ce Risitas sera court (de l'ordre d'une semaine je pense), la formation ne durant qu'un an. Je vais raconter mes stages, essayer de préciser leurs spécificités, ce qui s'y est passé de marquant et je finirai sans doute sur ce que j'ai fait après la formation.
Maitenant, place à la sweet.

Le début des cours

Quelques mois plus tard, tu as obtenu ton Bac avec la mention bien, la formation va enfin pouvoir commencer, youpi.
Dans ta tête, tu as l'image d'un personnel soignant jeune, comme on peut le voir dans les films, les séries et même dans les reportages, tu vas vite redescendre en voyant ta promotion et ton groupe, ici la plupart des gens ont au moins 30 ans et même la cinquantaine pour certains.
Tu as 18 ans à l'époque et il n'y a qu'une seule autre personne (un garçon) à être né la même année que toi et globalement vous n'êtes qu'une toute petite partie de ton groupe à être autour de la vingtaine (environ cinq personnes sur une trentaine d'élèves). Parmi tout ces grands élèves on trouve des gens qui viennent de milieu qui n'ont rien à voir avec la santé mais aussi quelques ambulanciers, auxiliaires de vie ou encore d'autres avec une expérience de secouriste. Le peu de personnes qui ont autour de la vingtaine comme toi semblent aussi être des infirmiers refoulés, certains ont raté le concours plusieurs fois, d'autres ont besoin de vite travailler donc se tournent vers cette formation, plus courte.
Au lycée déjà, tu ne fréquentais pas grand monde, ici, bien que tu sois en bon terme avec tout le monde, tu ne t'imagines pas tisser le moindre lien. Tu as cette désagréable sensation qu'on a quand on est entouré de gens plus grands que soi, comme en entrant au collège, ou dans une moindre mesure, au lycée
Parmi les gens de ta tranche âge, tu remarques quand même une fille qui te plaît, tu n'es pas fou d'elle mais lui parler (et plus si affinité ) ne serait pas pour te déplaire. En plus, le hasard fait qu'elle est la seule personne de ta classe que tu croises sur ton trajet. Malheureusement, la nature de Célestin est tenace, et puis de toute façon elle doit déjà être en couple, comme toutes les filles, c'est bien connu.
Tu n'oseras à peu près jamais lui adresser la parole sauf à l'occasion d'un travail en groupe et pendant un stage (mais ça, j'y reviendrai plus tard ).
Entrons maintenant dans le vif du sujet, la formation est organisée en 8 modules, certains sont évalués à l'écrit, d'autres portent sur la pratique, ou un mélange des deux, et la formation comporte 6 stages. Dans les cours qui te sont donnés, les formateurs cherchent à mettre la pression avec des « j'insiste particulièrement là-dessus » « Vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas le jour du validant (validant = évaluation écrite) » ou encore une formatrice qui explique en parlant de notions de biologie et d'anatomie que ces notions devraient déjà être connues à l'entrée en formation.
Toi, naïvement tu les écoutes et tu te mets la pression, te disant que cette formation d'un niveau pourtant en dessous du Bac est vraiment difficile.
Finalement, l'écrit ne te posera jamais problème, tu réussiras toutes tes épreuves sans beaucoup réviser et avec des notes au-dessus de la moyenne. La pratique en revanche sera plus problématique et cela se ressentira vite lors des TP pendant lesquels on t'apprendra le lavage des mains, à faire une toilette au lit, au lavabo, à faire un lit au carré, et quelques autres choses, tout cela avec en plus une difficulté supplémentaire qui est celle d'oser se mettre en scène comme si tu étais réellement en situation de soin, devant toute ta classe.
Après environ un mois de cours vient le premier stage que tu vas devoir effectuer dans un service de médecine à l'hôpital (c'est l'école qui cherche les stages). Tu es plutôt enthousiaste et tu te crois chanceux de ne pas avoir un EHPAD (maison de retraite) comme premier lieu de stage...

Tu dois donc les appeler pour prendre des renseignements, si il y a des choses que tu dois apporter, tes horaires... Ça commence très mal, le numéro de l'hôpital est surtaxé.
Tu te demandes quel genre d'hôpital a un numéro surtaxé mais bon c'est l'hôpital, c'est pour la bonne cause m'voyez...
On met une heure à te répondre.
Après avoir parlé à une secrétaire, tu parles au cadre du service qui te met une mini PLS par téléphone : après qu'il ait fini une phrase et que tu l'ais obséquieusement remercié, il te répond séchement « je n'ai pas terminé », très bien...
Heureusement, il en faut plus pour te décourager, ne sachant pas ce qui t'y attends, tu es impatient de commencer ce stage...

Le 11 septembre 2017 à 08:44:33 Doudey a écrit :

Le 10 septembre 2017 à 21:16:41 Yakomaru a écrit :
Le métier d'aide-soignant

Je respecte énormément ceux qui font ça. J'ai travaillé avec eux quand j'ai fait mes stages hospitaliers, ce qu'ils font est absolument éprouvant, sans la moindre reconnaissance, financière ou sociale derrière.

Tous les inconvénients de l'infirmier (contact du patient sale, changer les bassins, torcher des culs, être "la bonniche" intermédiaire entre le médecin et le patient) sans les avantages

T'oublies les Agents de services hospitaliers, j'en suis une ( j'ai déjà fait fonction aide soignante mais là c'est le bordel dans mon hopital je fais vraiment ASH)
On est vraiment en bas de l'échelle, on se fait chier dessus partout, par les as, les ide, les patients et leur familles....
Vivement que je sois vraiment aide soignante (j'ai l'XP mais pas le diplôme)

C'est pas aux ASH qu'on demande de torcher des culs, d'aller frotter un anus plein de mycoses, d'aller nettoyer le vomi sur le matelas. C'est pas sur les ASH qu'on gueule si on a servi un repas normal à un diabétique. Les ASH ont un travail dégradant, certes. Mais les aides soignants ont les mains dans la souillure et sont traités comme le bas de la hiérarchie, car on les considère comme étant de la famille des soignants. PAs les ASH

Le 10 septembre 2017 à 21:16:41 Yakomaru a écrit :
Le métier d'aide-soignant

Je respecte énormément ceux qui font ça. J'ai travaillé avec eux quand j'ai fait mes stages hospitaliers, ce qu'ils font est absolument éprouvant, sans la moindre reconnaissance, financière ou sociale derrière.

Tous les inconvénients de l'infirmier (contact du patient sale, changer les bassins, torcher des culs, être "la bonniche" intermédiaire entre le médecin et le patient) sans les avantages

J'ai bossé comme aide-soignant en EHPAD pendant 2 ans en parallèle de mes études de médecine.
Là j'arrête pour la préparation des ECNs. Mais c'était une expérience... formatrice.

J'ai un respect infini pour les gens qui réussissent à faire ce métier toute leur vie. Fatigue, problèmes de santé chronique, conditions de travail catastrophiques (et oui, même en étant pas un "vrai" AS, je devais me taper les 10 toilettes, voire plus, de personnages âgées dépendantes dans la matinée, donc en gros 15-20 minutes max/personne ).
Quand je passe en stage à l'hôpital, j'essaie de pas les snober comme font certains, c'est vraiment un sacerdoce.

Sweeeeeeeet !!!

Je up, je vais tenter de poster une suite malgré le bide du topic, j'aimerais bien tout raconter jusqu'à la fin.

Je veux la suite aussi, j'ai fais plusieurs stages en EHPAD et maison de retraites

Je suis AS