-Je pense toujours pour tout ce que j’ai dis que c’est une mauvaise idée, illogique et une perte de temps. Et que croyez-vous ? Fidèle au séparatiste ou non, c’est un petit village d’autochtone. Qu’on tombe sur des tuskens ou des jawa, un individu Chiss, Bith ou humain sera immédiatement remarqué. Et moi aussi je veux partir d’ici en vie senateur et je veux a tout pris que vous partiez en vie, nous sommes deux Jedi et deux soldats chargés de vous protégez. Je ne prendrai jamais de risque inutile avec vous.

- Je suis d'accord avec Sirius. Autant y aller et voir ce qu'il en est. N'ayez crainte sénateur, nous ne laisserons rien vous arriver.

        ─ Le sénateur a raison de se méfier, on s'est déjà fait avoir une fois par des Séparatistes aujourd'hui. Mais l'idée de partir seul ne m'enchante pas pour autant. D'autant que nos comlink ne sont toujours pas au meilleur de leur forme, donc on va éviter de se séparer et surtout de rester dans les parages. Je préfère mille fois me confronter à des Séparatistes que de rester si près d'un ver géant.

-Avant d’y aller, cachez vos armes dans vos vêtements. Dit Sirius avant de dissimuler son sabre
Elles pourraient inquiéter les autochtones et même nous faire passer pour êtres menaçants.
Ils pourraient également vouloir qu’on les leurs confie en échange de leur hospitalité et on tomberait alors dans un piège.

- Très bien... Je n'allais pas vous forcer à y aller si vous ne le vouliez pas de toute façon.

- Avec un peu de chance moi ou le sénateur corélien parlerons la langue de ces villageois. Certaines races d’autochtone ont des rites et coutumes très singulières, un simple mot peut vous envoyer dans leur marmite. Il serait donc mieux que le sénateur corélien et moi même soyons les seuls à parler.

Vous vous dirigez donc vers ce petit village. En vous approchant, vous distinguez plusieurs personnes en train de travailler dans des champs réduits. Les maisons sont de taille moyenne, regroupées autour d'une serre dotée d'un garage.

-N’entrez pas dans la serre, attendons devant qu’ils nous remarquent et qu’ils nous accueillent.

Vous patientez 2 min avant que quelqu'un lève la tête dans votre direction et vous remarque. Alors que l'individu se rapproche de vous, vous remarquez que ce sont des fermiers Rodiens, dont certains paraissent plus jeunes que d'autres. La femme qui est venu vers vous vous lance un regard intrigué...

Sirius se pencha et fit un mouvement qui était dans la quasi totalité des cultures, une salutation respectueuse. Il dit alors à la fermière en s’attendant déjà à une reponse négative :

-Enchanté, mes plus sincères salutations, parlez-vous le basique ?

- Salutation. Mes compagnons et moi même nous sommes perdu sur cette planète et nous cherchons un moyen de gagner une grande ville. Nos intentions sont purement pacifiques et je vous assure que nous ne vous voulons aucun mal.

La Rodienne ne vous comprends pas mais vous fait signe de la suivre dans la plus grande bâtisse. Vous y trouvez dedans deux jeunes Rodiens, qui vous saluent.

        Ziggie ne parlait pas le rodien, et l'autochtone ne semblait pas comprendre grand chose non plus. Cependant et contre toute attente, elle fit entrer sept inconnus dans sa demeure, où des enfants semblaient vivre leur vie. Sans mouvement brusque et toujours en guettant la réaction de la mère, le Chiss s'approcha des jeunes Rodiens. Il n'avait aucune idée de comment il pourrait montrer son pacifisme, il décida donc de faire la première chose qui lui passait par la tête. Il sortit de sa poche son appareil à musique et le tendit à l'un des enfants, en lui mimant de mettre un des dispositif dans son oreille.

Sirius suivi la Rodienne, ne cessant d’adresser des sourires sincères à tous ceux qu’il croisait, notamment deux jeune Rodian qu’il salua chaleureusement de la main comme si il saluait deux jeunes cousins. Mais quelque chose étonna fort le chevalier, quelque chose qui le surprit agréablement. Ziggie était en train d’instinctivement sympathiser avec les jeunes. Sirius appréciait vraiment cette action emphatique et bienveillante et cela fit fort monter le contrebandier Chiss qu’il ne connaissait pas encore très bien dans son estime.

Le Jedi attendait patiemment la réaction des Rodian

        Le jeune Rodien s'empara d'une des oreillette et son frère en fit de même. Une fois ceci fait, Ziggie leva un pouce en l'air en hochant la tête et en souriant, signe universel que tout allait bien. Il chercha quelques instants une musique adéquate et trouva enfin la bonne. Il lança sans tarder une de ses chansons préférées : Here Comes The Star du groupe The Skarabs.
        Les grands yeux des petits Rodien semblèrent s'écarquiller. Nul doute qu'ils n'avaient pas encore eu l'occasion d'écouter de la vraie musique dans leur vie. Ils hochaient la tête en rythme, souriant. C'était une chanson reposante et joviale, un grand classique. Au fur et à mesure qu'ils écoutaient le morceau, et même s'ils ne comprenaient pas les paroles, les jeunes Rodiens levèrent tour à tour un pouce un l'air accompagné d'un sourire franc. Ziggie leur rendit la pareille, agréablement surpris de voir que ces deux petits êtres appréciaient la bonne musique.

Sirius observait de loin avec plaisir cette belle scène. Il ne voulait aucunement intervenir et briser cette harmonie et attendait religieusement pour parler ensuite à Ziggie. Quand il vit se dernier un peu plus en retrait, il s’avanca lentement et lui dit avec un sourire.

-Vous êtes gentil avec le eux.
La joie, la passion, le bonheur, sans rien de négatif derrière c’est ce qui est le plus important. Beaucoup l’oublient bien trop souvent, au profit de chose complètement ridicule.

        Ziggie se releva et laissa les Rodiens terminer le morceau puis se tourna vers Sirius.
        ─ C'est universel, la musique. Ça traverse les époques et ça s'affranchit des langues. On peut vraiment communiquer avec n'importe qui, juste avec quelques accords et quelques rimes. Vous, vous avez la Force, moi j'ai ça. C'est un peu ma religion à moi.
        Ziggie se surprit lui-même de cette tirade, mais il n'y avait pas à dire : quand il s'agissait de musique, il laissait son cœur parler. Cela avait beau être un passe-temps ou un hobby plus que secondaires pour certains, Ziggie pensait tout ce qu'il venait de dire.
        Ch'opev k'ir vah ran'cah ei
        ─ Et puis j'ai toujours eu un bon ran'cah avec les enfants. C'est assez facile de leur faire découvrir cet art. Ils sont jeunes, ils apprécient tout.

-C’est une belle religion que vous avez, vraiment. Mais malheureusement pour moi votre comparaison avec la force n’est pas tant véridique que cela. Sur le fond et sur ce que vous avez dit ça l’est, mais sur bien d’autre point, à cause des illusions et de la bêtise de certain ça ne l’est pas.

L’un des buts de la musique n’est-il pas de continuellement chercher à vivre la musique ? De s'améliorer, d’apprendre, de gagner en savoir et en talent. De ne se soucier que du positif. Vivre et ne se soucier que de ce qu’on aime et tendre vers le meilleur au nom de la musique ?
C’est ce que je comprend quand vous m’expliquez cela comme quelque chose de simple et complexe, d’universel, et c’est ce que devrais être la force.

Au lieu de cela nous avons des générations et des générations de Jedi qui reste figés. Bloqués par leurs peurs et leurs illusions. Je ne vois qu’hyprocrisie dans leur quête du savoir qu’ils devraient désespérément accomplir.
Le force n’est pas libre comme la musique ou comme ce qu’elle devrait être, elle est prisonnière et ceux qui la pratiquent aussi.

Sirius comprenait soudain qu’il allait trop loin, il mit sa main sur son visage et dit d’un air plus serein.

-Je suis désolé je vous embête ..... Soucions-nous du positif. Dit-il en soupirant.

La Rodienne échange quelques mots avec les deux jeunes Rodiens, qui sortent aussitôt pour revenir accompagné d'un Rodien un peu plus vieux.

- Bonjour messieurs, lança t-il. Par avance excusez-moi, j'ai quelques difficultés avec votre langage. Je me présente, je suis Dekee, un des occupants de cette vaste propriété. Voici ma mère, ainsi que mon fils Suwu. J'ai cru comprendre que vous vous étiez égaré sur notre belle planète...C'est vous qui êtes à l'origine de la fuite des rapaces ce midi ? Je vous en remercie, le bruit les as effrayé.

Il marqua une pause puis sembla appeler quelqu'un dans une autre pièce. Deux Rodiens entrèrent et s'installèrent à table. L'un était très vieux et semblait être le Patriarche. Le second ressemblait comme deux gouttes d'eau à Dekee.

- Vous voulez notre aide, c'est ça ? demanda Dekee. Mais qui êtes vous et que faites vous ici ?