Ce film, c'est très curieux.
Je m'attendais à un film beaucoup plus absurde que ça.
Je l'ai trouvé finalement très terre à terre, et ça m'a déstabilisé.
Je crois que l'absurde dans mon cas, j'ai besoin qu'il soit au choix absent, ou poussé jusqu'au bout (comme dans "Au Poste" par exemple).
Je vais pas en garder beaucoup de souvenirs, dommage, petite déception.

PS : vu que ça parle plus haut du nb de personne dans la salle lors de nos séance, perso j'était absolument tout seul dans la salle, carrément

La scène où le manteau essaye de réveiller George sans succès est sans doute la plus absurde haha.

Ce film, j'ai adoré, je suis rentré dans le délire direct. Je suis retourné le voir avec d'autres potes d'ailleurs. Dujardin est excellent, l'image est magnifique, le délire totalement absurde, enfin bref j'ai adoré.

Je suis un peu déçu par le Daim. L'idée de départ me faisait rire rien qu'à y penser. Un type et son blouson en daim qui ont un projet... pas besoin d'en dire plus, je suis au paradis... C'est tellement absurde comme concept que l'on n'a pas même pas besoin de connaître le projet du type et de son blouson pour se marrer.

Sauf que j'ai trouvé ça un peu plat. Alors qu'on s'entende bien, j'ai souri maintes fois, mais j'en aurais voulu plus. Si j'aime bien le rythme un peu lent du film, car ça permet à l'humour de s'infuser sur la durée et aux situations d'être encore plus absurde, il manque clairement un truc, un truc qui rendrait le film réellement fou, qui ferait que tout ça décolle réellement. Parce que mine de rien le film est assez redondant et c'est pas forcément ce qui est le plus drôle qui revient.

Je veux dire que j'aurais bien repris un quart d'heure de Dujardin qui parle avec son blouson en Daim de leur projet...

Le film s'arrête aussi, sans raison (Dupieux adore ça), juste parce qu'il l'a décidé et ça a un côté frustrant, marrant, mais frustrant malgré tout. Et tout ça combiné fait qu'après 1h17 de film je n'ai pas l'impression d'avoir vu grand chose, j'ai surtout l'impression d'avoir vu une ébauche pour un projet ultérieur qui sera, on l'espère, plus aboutit.

Disons que c'est juste une farce dépressive et absurde sur la crise de la quarantaine, mais qu'on aurait pu aller plus loin, qu'on aurait pu être plus ambitieux et surtout qu'on n'était pas obligé de couper le film au moment où peut-être ça allait enfin décoller.

Bref, je suis partagé, car c'est sympa, mais quand même bien vain.

j'ai kiffé
principalement grace a dujardin
et j'aime bien haenel aussi

je suis assez récéptif a ce genre d'humour, pas le cas de tout le monde

Déçu aussi. Plus encore que Au Poste, qui m'avait déçu après le formidable Réalité. Je partage complètement l'avis de Réso.

Un peu déçu de celui-là, on dirait encore plus qu'avec Au poste, Dupieux se repose juste sur ses acquis et sa réputation sans chercher à dépasser ce qu'il fait déjà. Peut-être qu'il y a un point de vu que j'ai eu du mal à cerner mais c'était jamais vraiment totalement drôle et jamais vraiment totalement intriguant. La dernière scène semble juste être un rappel mais dans l'ensemble on aurait plus dit un film de début de carrière après Steak et Nonfilm que la suite des incroyables Rubber et Réalité

Mon premier film de Dupieux.

Je viens de le voir deux fois de suite...j'ai beaucoup aimé

Le seul défaut pour moi c'est la durée, 30min de plus ça aurait été pas mal.

Et puis j'avais imaginer une fin différente, à la fin Dujardin se serait changer en Daim...:hap: SpoilAfficherMasquer( c'est pas le cas ).

8/10

Le 08 juillet 2019 à 23:55:25 Serval94 a écrit :
Déçu aussi. Plus encore que Au Poste, qui m'avait déçu après le formidable Réalité. Je partage complètement l'avis de Réso.

En meme temps Réalité est son chef-d'oeuvre. Au Poste, Le Daim et Wrong sont brièvement amusant, mais globalement vain. Rubber a quelque chose entre les qualités de Réalité et le défauts de ses autres films. A partir du moment on tu as vu Réalité, j'ai l'impression de vivre constamment la meme chose avec Dupieux : des synopsis accrocheurs, des films généralement bien pensés, puis qui fini rapidement par sonner creux. Mandibules me chauffe encore énormément, mais je sais déjà que je verrais quelque chose plus proche d'Au Poste ou du Daim, que d'un film qui va réellement en imposer comme l'avait fait le Réalité.

J’avais complètement oublié de poster mon avis :
Un peu comme « Au Poste ! », je trouve que le film s’arrête au moment où il devient vraiment intéressant, j’aurais bien aimé 10 ou 15 minutes supplémentaires (la fin est vraiment abrupte).
Je pense que Dupieux aurait pu aller encore plus loin avec la folie de Georges, dans l’ensemble ça reste relativement « sage » comparé à Réalité par exemple.
Après ça reste vraiment sympa à suivre, avec un Dujardin vraiment convaincant et une Adèle Haenel très naturelle.
On retrouve toujours l’absurde propre au réalisateur mais avec une ambiance un peu plus sombre et mélancolique à mon sens (difficile de ne pas voir un miroir de Quentin dans le personnage de Georges d’ailleurs...). L’esthétique du film volontairement assez ringarde est réussie, comme d’habitude chez Dupieux on est toujours un peu perdu avec l’impression d’être dans notre monde mais pas complètement non plus.
Bref, Le Daim c’est plutôt cool mais j’en voulais encore plus...

C'est mon premier film de Quentin Dupieux et... j'ai aimé ! Genre, vraiment. J'ai apprécié le film, du début à la fin. Il me fait beaucoup penser à ces obscurs films d'art et d'essai que mes parents me forçaient à aller voir en famille il y a fort longtemps de cela. Qui autrefois m'ennuyaient un peu mais qui, aujourd'hui, me procurent une jouissance hautement satisfaisante.

Déjà, j'ai bien aimé la temporalité relativement flou du début. Peut-être ai-je été le seul dans ce cas, mais j'étais persuadé que le film se passait avant les années 2000, notamment à cause des vêtements et de la voiture de Jean Dujardin, ou encore lorsque le vieux compte la somme qu'il touche pour la vente de son blouson... 6 500... 7 000. Pour moi, c'était forcément des francs.

Puis on voit le téléphone portable, abjecte objet de modernité, pendant une courte scène, indiquant alors que Le Daim se passe à notre époque.

Et le reste du film se déroule ainsi, sans que l'on sache ce qui se passe réellement dans la tête de Georges (incarné par Jean Dujardin donc), sans que l'on sache également où le film veut aller. Un type avec une vieille caméra, c'est assez obscur comme concept. Mais il parle avec son blouson, comme Gollum avec Sméagol. Forcément, ça attise la curiosité, ça donne envie d'en savoir plus. Alors, on reste devant son écran, comme hypnotisé, la comédie laissant presque place à une sorte de slasher, ou de snuff movie. Le burlesque de Georges nous fait hésiter entre l'effroi et le rire (même si j'ai davantage penché pour le rire, personnellement).

Une expérience particulière, plaisante au possible, qui " pète la classe ", pour reprendre les mots de Georges.

Ce réalisateur est vraiment une escroquerie sans nom. 3ème film de lui et 3ème bouse.

Style de malade nonobstant

Si c'est un style qui se veut ressembler à un premier film, effectivement.

[00:16:56] <EmileHirsch>
Style de malade nonobstant

Le Daim est un de mes films préférés, un jour j'espère pouvoir m'acheter un manteau en daim

J'aurais bien aimé voir le résultat du film que le personnage de Dujardin a filmé

Le 10 juillet 2022 à 00:16:56 :
Style de malade nonobstant

j'ai adorer, j'avais vu au poste, et son tout dernier,

Et j'ai aussi adorer je crois que j'aime dupieux

Je te conseil rubber, c'est mon préféré de Dupieux car trop de bonnes idées. Et plusieurs degrés de lecture.

Dispo sur Arte.