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Sujet : Résumez moi l'histoire du cinéma en 10 films

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AllSunny AllSunny
MP
Niveau 34
19 juin 2016 à 15:05:16

Enfin, en top sérieux, je pensais grosso modo à ses titres qui reviennent souvent :

1) L'arroseur arrosé
2) Arrivée à la gare de ciotat
3) Voyage sur la Lune
4) Naissance d'une Nation
5) Le Cabinet du docteur Caligari
6) Le Cuirassé Potemkine
7) Le Dictateur (je ne connais pas assez le passage du muet au parlant, alors je me contente en attendant de citer ce film juste pour le fait Chapin parle et tout ce qui tourne autour du personnage dans ce film)
8) Scarface (Le Hawks)
9) La chevauchée fantastique

A partir de là, je bloque déjà parce qu'il reste qu'une place pour encore 80 ans de cinéma et d'autre part parce que je n'ai vraiment pas d'idée sur un grand film qui semble avoir plus d'influence que d'autre de 1930 à 1950 à part les deux derniers cités dont je ne suis vraiment pas sûr (tout comme le reste de la liste). Et dans mes vieux souvenirs, je ne vois pas ce que Citizen Kane apporte de si fondamental pour être nommé.

Melaine Melaine
MP
Niveau 10
19 juin 2016 à 15:13:27

Le passage du muet au parlant j'aurais plutôt mis M le Maudit moi, parce que l'utilisation du son y est remarquable et très importante pour l'histoire. Venant d'un maître du muet et réalisé au tout début du cinéma parlant, ça me semble être le meilleur choix !

Sinon pourquoi Scarface ?

Et Citizen Kane a quand même beaucoup apporté en terme de mise en scène et de façon de raconter une histoire. Sinon pour le manquant pourquoi pas un film de la Nouvelle Vague ?

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 juin 2016 à 15:16:54

Scarface? :(

Moi je ne me risque pas a une liste, je m'y connais bien trop mal, ce serait surtout américain et y aurait pas de muet a part Méliès.

Pseudo supprimé
Niveau 10
19 juin 2016 à 15:18:05

Je suis d'accord avec M pour le passage au parlant, auquel je rajouterais Hallelujah en option :hap:

AllSunny AllSunny
MP
Niveau 34
19 juin 2016 à 15:30:43

Ah oui, bien vu, j'avais complètement oublié M le maudit.
Pour la nouvelle vague, si c'est dans son sens premier (genre premiers films de newbies changeant les codes pour vulgariser le phénomène de base) bof, je trouve ça extrêmement réducteur et bien prétentieux. Et surtout ce seraient des films interchangeables, on pourrait tout autant mettre les 400 coups qu'A bout de souffle, ça n'a pas grand chose à voir avec le film en lui-même. Et puis ce serait un gros doigt d'honneur aux Italiens dans la même période... (enfin après, choisir un film parmi d'autre sur une aussi grande période, c'est cracher sur tout ce qui n'a pas été choisi)

Pour le Scarface, j'ai comme une impression que c'est un genre de "premier" type de traitement de gangsters, un écartement de la loi et des moeurs, ainsi que d'ascension puis rechute d'un personnage, des choses qui ont laissé des traces. Bien que dans le fond , ça c'est aussi fait avant (Les Nibelungen), mais on ne parle pas de films qui font la course mais aussi d'influence et visibilité. Mais après, j'ai bien dit que je n'étais pas sûr non plus. Mais pour l'instant j'ose considérer ça de plus grande influence que n'importe quel film noir (même si c'est peut-être une bêtise).

Quand à Citizen Kane, est-ce que cette décomposition de schéma narratif a tant révolutionné et marqué ? J'en doute encore.

Message édité le 19 juin 2016 à 15:34:15 par AllSunny
EugeneVarlin EugeneVarlin
MP
Niveau 10
19 juin 2016 à 17:32:48

Le 19 juin 2016 à 14:15:44 StjepanVuleta a écrit :

Le 19 juin 2016 à 04:19:13 EugeneVarlin a écrit :

Le 19 juin 2016 à 01:08:26 StjepanVuleta a écrit :
1) Les Temps Modernes - Charlie Chaplin
La critique sociale :
Le cinéma est pour moi avant tout un moyen d'expression des colères de la societé et le premier qui a sublimé ce sujet est pour moi, le grand maître, Charlie Chaplin. Les temps Moderne, ce n'est pas qu'une comédie. C'est avant tout un film visionnaire, subversif et inoubliable. L'axant vu enfant, j'ai eu du mal à comprendre tout ses enjeux mais lorsque je l'ai revu plus âgé, j'ai compris l'enjeu qu'il y avait derrière. Un compte humaniste qui ne pourra jamais mal vieillir tant les thèmes resteront toujours d'actualité.

2) Le Magicien D'Oz - Victor Fleming
Le Voyage Féerique :
Le cinéma est pour moi, un moyen d'adapter en images ses rêves, de quitter la vie réelle durant une projection. e magicien d?oz en est le meilleur exemple. Dorothy qui vit dans la vie rude des exploitations agricoles et qui s'envole dans un monde merveilleux ou accomplir ses rêves est possible.
Le Magicien d'Oz a apporté quelque chose de magnifique : L'espoir
l'espoir d'une vie meilleure, l'espoir de voir ses rêves réalisés, l'espoir de trouver le vrai bonheur et le sens de sa vie

3) Le Jour ou la Terre s'arrêta - Robert Wise
La métaphore du monde actuelle :
Les artistes aiment réinventer le monde dans lequel ils vivent. Le cinéma est donc un moyen d'aborder les peurs du monde mais pas de manière frontale afin d'éviter que les spectateurs ne détournent la tête de la réalité. Souvent mal compris, le film de Rober Wise est un film anti bombe atomique, pacifiste dans une époque Mc Carthiste ou la censure était rude. A-t'il fonctionné ? A-t'il permit un monde meilleur ? Si rien que 10 personnes ont pu changer leur avis sur un monde clivé entre est et ouest, pour moi le cinéma a tenu son rôle.

4) Les 400 Coups : François Truffaut
Exposer les problèmes générationnels :
Il n'est pas facile de se comprendre entre adultes et enfants. On différencie deux stades de la vie. L'enfance et le passage au monde adulte. Malheuresusement, le passage est souvent difficile et c'est encore plus dur de comprendre les malheurs qui peuvent ronger les autres générations.
Les 400 Coups, l'ayant vu la première fois enfant, est une oeuvre qui m'a littéralement boulversé. Du haut de mes 8-10 (je sais plus), je me suis dit : Comment est-ce possible de voir une enfance aussi chaotique. Alors c'est ça l'insouciance ? Ou ça va me mener. Littéralement, ça a provoqué un choc dont je ne me suis toujours pas remis aujourd'hui malgré un nouveau visionnage

5) Psychose - Alfred Hitchcock
Les peurs les plus malsaines :
Alfred Hitchcock est non seulement un sacré cinéaste mais également un pionnier dans sa vision du cinéma.
Psychose comporte pour moi tous les ingrédients principal du cinéma d'horreur qui va suivre. Mais peu sauront amener une telle inventivité dans la mise en scène.
Psychose est un film malsain, paranoïaque. Qui aurait penser qu'on prendrait autant de plaisir à trembler dans une salle de cinéma.

6) Faster Pussycat ! Kill ! Kill ! - Russ Meyer
Un art provoquant et transgressif :
Rapidement les producteurs et les réalisateurs ont senti ce qui pouvait attirer le monde en salle. Ce qui n'avait jamais été montré jusqu'à maintenant. Des beaux décolletés plongeants et de la violence en-veut-tu-en-voila pour faire réagir une salle qui ne demande que ça.
Mis à part son côté de film d'exploitation, le film de Russ Meyer est bien plus que ça. C'est un film carrêemnt féministe à une époque ou le protagoniste du cinéma américain est plus souvent un cow-boy un peu macho qu'une femme maniant le couteau à cran d'arrêt au volant d'une voiture de sport. Faster[...] est une sublimation de la violence, un pied de nez aux instances de censure, une claque qui ne vient de nulle part dans le cinéma qui annonce une période riche en excès en tout genre : sexe, drogue, gore :bienvenue dans les 70s.

7) 2001. l'Odyssée de l'espace
L'art qui devient art à part entière :
Que dire de Stanley Kubrick `Un perfectionniste, un génie, un des plus grand. Il y a un avant et un après 2001. 2001, c'est la Science Fiction moderne, c'est une manière de se projecter directement dans des mondes qui nous sont inconnu . L'avenir mais pas seulement l'avenir sur terre. L'avenir dans des contrées jusqu'à alors impossible d'accès. Il paraîtrait même que Kubrick soit le caméraman qui a film Neil Armstrong mais ça c'est une autre histoire.

8) L'Armée des Ombres - Jean-Pierre Melville
Le récit du passé :
L'armée des Ombres... que dire à part qu'il s'agit d'un de mes films préférés...
L'Armée des Ombres, c'est une bonne manière de mettre en récit des évènements qui se sont passés ultérieurement afin de mieux frapper les esprits que des phrases dans un manuel d'histoire ou, pire, des films glorifiant un passés pas si glorieux. L'Armée des Ombres, c'est un film qui nous fait questionner son environnement proche, qui nous fait retomber sur terre, qui détruit nos à priori et qui montre que le cinéma, ce n'est pas que ce que que Hollywood veut bien nous montrer.

9) La Montagne Sacrée - Alejandro Jodorowsky
L'Image au service de l'art contemporain :
la Montagne Sacrée est un chef d’œuvre visuelle qui questionne beaucoup de chose mais qui surtout, est un voyage hypnotique, sonore et visuelle à travers diverses fresques animées. Qui aurait pensé que le cinéma atteindrait un telle degré de folie. Renier tout ce qui avait amené le cinéma à son "âge d'or" est une pur folie et donc un pur coup de génie. Alejandro Jodorowsky restera à jamais comme l'un des plus grands.

10) Le Temps des Gitans - Emir Kusturica
Un regard sur le monde :

Parce que malgré ma liste très américanisée en raison d'une conaissance cinéphilique encore limitée, le cinéma a besoin d'être utilisé à travers le mponde afin d'offrir un regard différent sur la planète. Ce film d'Emir Kusturica nous montre que loin des studios d'Hollywood, la vie n'est pas toujours ce que la culture populaire veut nous vendre. Il nous questionne sur notre manière de penser. Qui sommes-nous pour juger du monde ? Que savons-nous du monde ? Nous devons continuer éternellenent à en apprendre plus pour nous enrichir culturellement.

Mentions honorables (10 choix que je ne développerait pas)
L'Homme qui rétrécit - Jack Arnold
Le Château Dans le Ciel - Hayao Miyazaki
Aguirre, la Colère des Dieux - Werner Herzog
Total Recall - Paul Vernohrven
Dracula - Fracis Ford Coppola
Pusher - Nicolas Winding Refn
Gummo - Harmony Korine
Las Vegas Parano - Terry Gilliam
Les Harmonies Werckmeister - Bela Tarr
Mulholland Drive - David Lynch
Gambling, God & LSD - Peter Mettler

C'est assez amusant, tu précises dans ton premier post qu'il ne faut pas choisir 10 films que l'on aime bien mais j'ai l'impression que c'est exactement ce que tu fais, en répondant non pas à la problématique de base, celle du titre, mais plutôt à une question du genre "Quelles peuvent être les fonctions du cinéma ?". En faisant au passage des raccourcis assez grossiers (pour dire à quel point L'Armée des Ombres est un immense film c'était pas forcément nécessaire de tirer à boulets rouges sur Hollywood) et en émettant toute une série de platitudes...

Moi lorsqu'on me dit "résume-moi l'Histoire du cinéma en 10 films", j'ai plutôt tendance à le prendre comme une invitation à trouver une dizaine de films qui ont eu un impact tellement significatif que ceux réalisés par la suite sont énormément influencés par celui-ci (ou alors des films importants, représentatifs d'une période). Ça peut être d'ordre technique (le son, la couleur, l'écran large, le passage au numérique), stylistique (et là il faudrait caractériser grossièrement ce qu'est le classicisme, le cinéma dit de la modernité, et tout un spectre de courants et mouvements qui s'entrecroisent les uns les autres), et ça pourrait également concerner ce qui n'est pas visible à l'écran, la dimension financière et juridique, de même que l'évolution des modes de diffusion (de l'exploitation classique en salle jusqu'à la VOD qu'on regarde chez soi sous la couette avec un bol de lait chaud dans lequel on a ajouté des céréales au dernier moment pour qu'elles soient croquantes et non toutes ramollies :ok: ).

Autant dresser une liste d'avancées techniques c'est assez aisé, Blanche-Neige pour le Technicolor Trichrome et Vidocq ( :hap: ) pour le numérique personne peut contester, c'est factuel (encore qu'on peut chipoter en disant que c'est plus le procédé que le film qui est important), autant pour tout le reste c'est juste un casse-tête incroyable. J'vais prendre un exemple concret:

L'année dernière j'ai eu un cours sur le cinéma classique américain donné par l'un des plus fins connaisseurs francophones de la période (Pierre Berthomieu, les vrais savent :cool: ), 36 heures au total. De son propre aveu, un tel cours ce n'est qu'une esquisse, c'est impossible d'aborder en profondeur chaque aspect de cette période du cinéma, étant donné la diversité qui existe au sein de la syntaxe classique hollywoodienne. On a eu le temps de voir les grandes lignes, les grands canons esthétiques, le fonctionnement d'un studio, mais il faudrait bien plus de temps pour être véritablement précis (je parle même pas d'exhaustivité). Y'a certains genres et certains studios qu'on a tout simplement dû laisser de côté, par manque de temps. Sur l'étude du western auquel il a consacré 5 heures de cours (un cours plus ou moins facultatif qu'il a décidé de rajouter à la fin du semestre en tant que dernière séance "bonus", qui devait durer que 3 heures à la base mais pour laquelle il a fait durer le plaisir :noel: ), on a presque eu que du John Ford au menu. Lors d'une pause je lui ai demandé s'il comptait aborder les westerns d'Anthony Mann et de Budd Boetticher, il m'a répondu que pour bien faire les choses il faudrait qu'on lui accorde un cours d'un semestre entier sur le western classique hollywoodien...

Donc bon, déjà que c'est compliqué de résumer, de condenser une époque ou un genre en quelques heures, à quoi peut-on arriver en quelques lignes ? Comment peut-on rendre compte de manière nette et précise de toutes les subtilités de chaque époque ? Prendre le cinéma dans sa globalité et tenter de le résumer en 10 films-clés ça peut effectivement être un exercice plutôt amusant oui, mais à mes yeux c'est un peu comme demander à un pilier de comptoir déjà bien entamé ce qu'il ferait s'il était élu président de la république: c'est marrant mais rarement intéressant. D'ailleurs si de nos jours on ose plus écrire d'Histoire du cinéma à la sauce Sadoul ou Bardèche-Brasillach (ou alors ça se présente sous la forme de listes insipides du style "les 1001 films à voir avant de mourir") c'est bien parce qu'il y a une raison: le cinéma c'est tellement vaste qu'il faut toute une armée de spécialistes pour s'y attaquer. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de l'avis du premier quidam du forum lorsque je peux lire ces gens-là (entre autres) :d) https://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Historien_du_cin%C3%A9ma

Je voulais dire par là que les 10 films que j'ai sélectionné ne sont pour moi pas mes 10 films préférés. L'idée globale, me suis-je peut-être malheureusement mal expliqué au début est de résumer à sa manière l'histoire du cinéma en 10 films. Évidemment qu'on peut dresser une liste d'avancées techniques mais c'est peu intéressant sauf dans un livre d'histoire.

J'ai cherché, (mais libre à chacun de sélectionner comme il l'entend), 10 films qui permettrait de se faire une bonne idée sur ce qu'est le cinéma, donc il y a une obligation de choisir différentes époque, différents pays, différentes manières de le montrer.

De toute manière, on est tous conscient que si l'on veut résumer de manière objective, il est impossible de choisir 10 films.

Après voilà, je trouve ton message globalement arrogant. Le but n'est pas de montrer aux autres qui a la plus grosse mais de pouvoir partager des approches différentes de cet art et comment on le ressent.

Arf oui désolé pour le ton un peu virulent, j'avais vu le dernier NWR dans la soirée et il faut croire que j'avais envie de passer mes nerfs sur quelqu'un. Le Neon Melon je l'ai en travers de la gorge. :hap:

Mais sinon je maintiens que tu poses une question et que tu réponds à une autre, ce qu'on place derrière le terme "d'Histoire du cinéma" c'est l'étude scientifique et rigoureuse des techniques, du contexte historique et des formes stylistiques du médium, lorsque l'on commence à rentrer dans le contenu on sort un peu du domaine (du moins on se situe en périphérie). Comme je l'ai déjà dit ta propre réponse en 10 films répond plutôt à la question de savoir quelles seraient les fonctions que l'on attribue au cinéma.

Après comprends moi bien, je n'ai rien contre ta réflexion sur ce que permet le médium cinéma (même si ça prête un peu à sourire parfois), mais force est de constater que l'ensemble de ceux qui ont laissé un message sur le topic ont répondu au premier post, à la problématique de base.

Autant refaire un topic à mon avis, car là ça manque cruellement de clarté.

Trucdire Trucdire
MP
Niveau 8
19 juin 2016 à 17:50:05

1-10) Histoire(s) du cinéma de Godard

Game over :)

EIectricWizard EIectricWizard
MP
Niveau 10
19 juin 2016 à 17:52:06

bravo untruc :)

Trucdire Trucdire
MP
Niveau 8
19 juin 2016 à 17:54:20

Le 19 juin 2016 à 17:52:06 EIectricWizard a écrit :
bravo untruc :)

https://media.giphy.com/m/media/72FGdQWgPHLwI/giphy.gif

mcleon mcleon
MP
Niveau 10
19 juin 2016 à 20:29:19

L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat
Le voyage dans la lune
La cuirassé Potemkine
La nuit du chasseur
Persona
À bout de souffle
2001
Le parrain
Blade Runner
Mulholland Drive

mcleon mcleon
MP
Niveau 10
19 juin 2016 à 20:40:30

Merde j'ai voulus modifiés mais le délai était passés putain , du coup :

L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat
Le voyage dans la lune
La cuirassé Potemkine
La nuit du chasseur
Vertigo
Un film de Tati .
400 coups
2001
Le parrain
Mulholland Drive

batflo3012 batflo3012
MP
Niveau 35
20 juin 2016 à 01:36:47

Quand à Citizen Kane, est-ce que cette décomposition de schéma narratif a tant révolutionné et marqué ? J'en doute encore.

Bah y'a pas que ça. Et même si y'avait que ça, ça a démocratisé ce style de narration.

Mais Citizen Kane c'est aussi une formidable utilisation du découpage en profondeur, de l'utilisation de l'espace du cadre, de l'utilisation intelligente du montage pour manipuler le temps ou pour générer une ambiance. C'est un formidable jeu d'échelle, de comparaison.

Prend cette scène : https://www.youtube.com/watch?v=HAHaRDlUrLw

Il y a tout ce qui fait le génie de Citizen Kane.

Utilisation pertinent de la profondeur de champ (le gamin qui s'amuse dans la neige EN MÊME TEMPS que sa mère le vend à une banque (avec au passage un sublime cadre dans le cadre)) :d) CHECK
Utilisation harmonique du cadre (chaque personnage occupe une place différente du cadre en fonction de sa position narrative, le père isolé par rapport au banquier et la mère par exemple) :d) CHECK
Plans-séquence techniquement parfaits (comment éclairer une telle scène ? Faut forcément baisser le diaph sinon la neige va être sur ex, mais alors comment éclairer les acteurs ? Où placer les projecteurs ? Comment gérer l'entrée et la sortie de la caméra du chalet ? ) :d) CHECK
Mise en scène sonore pensée et pertinente (les cris du gamin... ) :d) CHECK
Cuts bien venus, fluide et invisibles (raccords dans le son, le mouvement, l'émotion...) :d) CHECK

On est en 1941, et techniquement c'est du haut niveau. Mais ce n'est pas juste une vitrine technologique.. La technique sert plus que jamais l'émotion. La scène est déchirante : une mère vend son fils à une banque !! Et des scènes pareilles, Citizen Kane en est remplie !

Il est vrai que la narration éclatée on l'a déjà vu dans Le jour se lève, que le faux documentaire on l'a déjà vu dans Le Roman d'un tricheur, que la profondeur de champ on l'a déjà vu dans La Règle du Jeu... Mais Welles reprend vraiment tous ces procédés pour faire le film-phare du Cinéma. Citizen Kane c'est une véritable leçon de cinéma : mise en scène, découpage, acting, photographie, musique, son, montage, scénario... Il a guidé tous les films qui ont suivi !

D'ailleurs, André Bazin dans son ouvrage sur Orson Welles ou son texte sur le montage interdit met tellement bien en avant l'importance et la pertinence d'une oeuvre aussi titanesque que Citizen Kane, et juste réduire le film à une décomposition de schéma narratif c'est, à mon humble avis, être passé totalement à côté.

AllSunny AllSunny
MP
Niveau 34
20 juin 2016 à 06:49:40

C'est pourtant ce que j'ai l'impression de lire la plupart du temps sur ce film de la part de fans lambdas.
Bon, je ne suis pas vraiment convaincu par tes explications qui me semblent un peu grossières au niveau du plan formel, mais si c'est vrai que c'est du spectacle là-dessus. Surtout que j'ai l'impression que la mise en scène à l'air de perdre tout son intérêt quand en sortant la scène de son contexte. (enfin c'est généralement le cas, mais là ça semble plutôt flagrant). Donc je peux vraiment pas juger.
Toute façon, il faudra que je revois ce film et les quelques autres Welles (et poursuivre sa filmo), je l'avais maté il y a un bail sur VHS.

En tout cas, dans ce que j'ai vu, il y a un truc je ne sais quoi américain de cette période qui m'énerve, de même nature que dans La nuit du chasseur et aussi un peu dans Le boulevard du crépuscule.

Message édité le 20 juin 2016 à 06:50:25 par AllSunny
batflo3012 batflo3012
MP
Niveau 35
20 juin 2016 à 11:45:00

Bon, je ne suis pas vraiment convaincu par tes explications qui me semblent un peu grossières au niveau du plan formel, mais si c'est vrai que c'est du spectacle là-dessus.

Grossières ? C'est bien facile de répondre que c'est grossier. Qu'est ce qui est grossier ?

Je ne fais pourtant qu'analyser ce que je vois, je n'explique même pas quelque chose. Je décris ce que je vois, ni plus, ni moins. Analyser le travail sur la profondeur de champ c'est grossier ? Hum, je ne te suis pas. Et je ne comprends pas le rapport au spectacle.

Surtout que j'ai l'impression que la mise en scène à l'air de perdre tout son intérêt quand en sortant la scène de son contexte.

Hum, et donc ? Ca change quelque chose au génie de la mise en scène ?

En tout cas, dans ce que j'ai vu, il y a un truc je ne sais quoi américain de cette période qui m'énerve, de même nature que dans La nuit du chasseur et aussi un peu dans Le boulevard du crépuscule.

Un truc je ne sais quoi américain ? Allons bon, qu'est-ce que c'est encore que ce délire là ? :hap:

Melaine Melaine
MP
Niveau 10
20 juin 2016 à 11:52:00

En tout cas, dans ce que j'ai vu, il y a un truc je ne sais quoi américain de cette période qui m'énerve, de même nature que dans La nuit du chasseur et aussi un peu dans Le boulevard du crépuscule.

Pourtant Welles se démarque carrément de la production americaine "classique" de l'époque (et Wilder aussi, mais différemment), je trouve ça étonnant que tu dises ça !

AllSunny AllSunny
MP
Niveau 34
20 juin 2016 à 11:56:35

Grossier dans le sens où je sens vraiment une récitation de cours vite fait. Ce n'est pas pour t offenser

Et pour le je ne sais quoi américain, si je le formule comme ça, c'est pas pour rien. Il y a quelque chose d'extrêmement désagréable que je ressens dans certaines production américaine pendant l'âge d or (du moins 1935 à 1958 environ). C'est dans le ton de l'histoire et certains choix de mise en scène. C'est dans ce que j'ai cité. C'est aussi dans par exemple le début de la maison du diable de Robert Wise ou encore Le procès. Et je n'arrive pas à bien définir àce que ça peut être pour l'instant.

AllSunny AllSunny
MP
Niveau 34
20 juin 2016 à 12:00:12

Mélaine :d) Certes ça se démarque de la production classique. Mais je parle plus d'un corps d'auteur américain précis que je n'arrive pas à définir
Ah et cette sensation, je la ressentais aussi dans le traitement de personnage de certains Hitchcock comme la vieille dans Fenêtre sur cour ou chez Tippi dans Les oiseaux quand elle parle de son emploi du temps ou encore la voix off au début de Psycho.

Enfin bref je ne cherche pas de réponse ici, mais je vous explique mon sentiment quoi..

batflo3012 batflo3012
MP
Niveau 35
20 juin 2016 à 19:49:16

Grossier dans le sens où je sens vraiment une récitation de cours vite fait. Ce n'est pas pour t offenser

Ah tu ne m'offenses pas t'inquiète, difficile de m'offenser :hap:

Maintenant que ce soit une récitation de cours ou pas, (et pour être honnête j'ai analysé cet extrait en cours, bien que j'avais conscience du génie de la scène avant) le fait est que ce dont je te parle c'est ce que je vois, ce que des experts ont vu (Bazin quoi :cool: ), et ce que de nombreux autres cinéphiles ont vu.

Et c'est une pure analyse factuelle, quand je dis "découpage en profondeur" bah y'a vraiment un découpage en profondeur, et je pense que tous les points de mise en scène que j'ai pu citer sont ce qui ont fait le génie du film ainsi que sa réputation.

EIectricWizard EIectricWizard
MP
Niveau 10
20 juin 2016 à 22:13:56

T'as pas expliqué pourquoi. [[sticker:p/1kkn]]

MegaGrunt3 MegaGrunt3
MP
Niveau 10
20 juin 2016 à 22:29:35

Comment tu veux qu'on te prenne au sérieux ?

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