Bonjour à vous,

On vous souhaite la bienvenue sur La Destinée de Nirn : Morilatta, prolongation du précédent jdr : https://www.jeuxvideo.com/forums/42-3014351-65909423-1-0-1-0-rpg-nirn-s-destiny.htm

Sans plus attendre, voici le résumé - très synthétique - des événements survenus au cours de cette partie.

Synopsis :

Le second siècle de la 4e s’ouvre en Tamriel sous des auspices très favorables aux Mers. Après avoir contraint l’Empire à reculer en 4e 29 à Val-Boisé puis en 4e 115 en Elsweyr, scellant l’intégration de ces provinces prospères dans un Troisième Domaine Aldmeri devenu une sombre monarchie autoritaire – et colonialiste, Alinor fait figure d’étoile montante dans un paysage politique de plus en plus polarisé au sein duquel l’ancienne Cyrodiil a laissé place après une série de catastrophes géopolitiques à la Régence du Nibenay et son antagoniste, l’Archiduché de Colovie, protectorats d’un Méridion circonspect.

• Ultime figure héroïque d’une humanité décimée par les conséquences du Baiser d’Havreglace (en Martelfell) et des projets de restauration alessienne impulsés par le tristement célèbre Pélinal Blancserpent, Ulfric Sombrage mène un combat acharné face à la Ligue de Mzark fraîchement constituée sous la férule de Kroz-Gûr, le Roi falmer des Profondeurs de FalZhardum’Din, laquelle se situe, quant à elle, en première ligne face aux forces du Seigneur de la Domination qui logent au Château de Griselande.

• L’ancienne province d’Hauteroche, sous l’autorité d’Alicine Sylvépine, goûte à une indépendance douce-amère, car lui incombe le fardeau de son corollat : la définition de son identité en tant que réalité historique. Ni vraiment humaine, ni vraiment elfique, en raison de la singularité de son histoire, si elle se situe à la croisée des chemins, elle doit néanmoins river des yeux vigilants vers l’inquiétant sultanat isrertide.

• Quant à Martelfell, l’unique Royaume d’Hégathe persiste à maintenir vivante l’âme des Combattants des lointains rivages de Yokuda, malmenée par l’essor d’une Orsinium rondement mené par le redoutable Urag gro-Shugarz.

• Et enfin, dans les lointaines contrées de Morrowind, les pouvoirs acquis par un certain Vattolia Véréthi, chef du mouvement partagiste, ne font pas l'unanimité, tandis qu'une partie de la population des Grandes Maisons Rédoran et Telvanni entament une exode similaire à celle de la Grande Maison Indoril d'alors, quittant leurs terres ancestrales, lesquelles s'apprêtent bientôt à sombrer - une fois encore ! - dans une guerre sanglante avec le voisin argonien.

Ainsi débute la seconde décennie du deuxième siècle de la Quatrième ère en Tamriel.

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Les joueurs ayant dirigé des Etats auront ici l'occasion de publier leurs décrets quadriennaux, poursuivre les trames qu'ils ont lancées ou poursuivre d'éventuels démarchages diplomatiques.

Sur ce, à vos claviers !

Lien du discord pour d'éventuels curieux ou futurs initiés ( ) :
https://discord.gg/d7jUSgkqg8

Royaume de Bordeciel

Décret quadriennal

Titre : Entraînements hebdomadaires et chasses rituelles annuelles à l'arbalète

Date : 4e207-210 (priorité militaire)

Domaine(s) concerné(s) :

• Militaire
• Social
• Religieux
• Industriel
• Technologique

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) :

• Communautés agricoles de Bordeciel
• Clergé de Talos (surtout moines guerriers)
• Clergé de Kyne
• Industries de l'armement de Bordeciel
• Groupe de recherche de Sorine Jurard

Objectif(s) :

• Répandre massivement l'usage de l'arbalète dans les campagnes de Bordeciel.
• Ce faisant, pourvoir les campagnes de Bordeciel en hommes capables de s'organiser de façon efficace en guérilla face à d'éventuels envahisseurs.
• Ce faisant également, pourvoir les armées de Bordeciel d'un grand nombre potentiel de tireurs embusqués entraînés.
• Asseoir les autorités du Clergé de Talos et du pouvoir royal dans les campagnes du pays.
• Favoriser l'assimilation des notions de droits et de devoirs par rapport à la nation parmi les paysans libres de Bordeciel.
• Permettre au groupe de recherche de Sorine Jurard de mener de grandes expérimentations dans la production et l'utilisation des arbalètes afin de pourvoir les forces de Bordeciel en nouvelles armes.
• Sur le long terme, favoriser la figure du citoyen-soldat.

Budget consacré :

400 000 septims (dépense dédiée à la mise en place du décret)
200 000 septims (dépense permanente dédiée à l'entretien de l'application du décret)
50 000 septims (dépense permanente dédiée aux subsides supplémentaires versés au groupe de recherche de Sorine Jurard)

Description :

Les guerres récentes qu'ont dû mener le Royaume de Bordeciel nous ont montré une réalité simple : il est presque impossible de venir à bout d'un peuple uni et déterminé. Les Impériaux l'apprirent amèrement face à nous, puis nous recevions une leçon similaire de la part des Véréthiens.

Il n'est pas un secret que Bordeciel est entourée de menaces existentielles et qu'il est probable qu'une nouvelle guerre d'envergure y prenne place d'ici plusieurs années, la menace de Molag Bal sur Tamriel et particulièrement au sein de la la Terre-Mère se faisant de plus en sentir.

L'arbalète est l'arme parfaite pour le citoyen en arme : son maniement requiert moins d'entraînement et de force brute que celui des arcs, elle peut être utilisée dans plusieurs positions et détient une puissante force de frappe à distance. Elle constitue ainsi une bonne arme pour des forces dont l'efficacité réside dans le fait de frapper puis de fuir, que cela soit en tant que force de guérilla ou en tant que tireurs embusqués enrôlés massivement dans des affrontements plus conventionnels. Qui plus est, arme phare des chasseurs de vampire de la Garde de l'Aube, sa prolifération peut augmenter le sentiment de sécurité des masses par rapport à la menace vampirique ainsi que le consentement des populations par rapport à l'instauration des mesures du décret.

Le Roi Ulfric annonce ainsi son ambition d'armer massivement les habitants des campagnes du pays sous l'autorité du Clergé de Talos et au nom de la cause nationale. Pour ce faire, des événements réguliers seront organisés parmi des entraînements au tir hebdomadaire et des grandes chasses annuelles. Basés sur les communautés agricoles, ils auront pour but d'entraîner les paysans libres du pays au maniement des arbalètes ainsi qu'à la cohésion d'équipe en situation réelle tout en renforçant la cohésion nationale dans leur esprit. Ces évènements constitueront autant d'opportunités d'enrichissement et d'expériences pour les fabricants d'armes et autres théoriciens militaires du pays. Plus officieusement, le Roi cherche à se créer un soutien de taille quant à ses futurs projets dans les campagnes, territoires où il détient déjà une certaine popularité grâce à la propagande des Daervingers.

Conditions et déroulement des entraînements obligatoires

1) Le paysan libre : droits et devoirs

L'obligation de participer aux événements est conditionnée par un postulat simple : un homme a le droit et le devoir de défendre sa terre et, ce faisant, c'est la prospérité et la stabilité de sa nation qui reposent entre ses mains en tant que citoyen, prospérité et stabilité qui, défendues par chacun des autres citoyens, lui garantissent à son tour son droit de propriété ainsi que sa liberté de culte et d'être à travers la souveraineté de Bordeciel.

Cela est vrai pour le paysan libre appartenant à une communauté agricole solidaire au centre et à l'ouest du pays comme pour le seigneur de guerre récemment anobli à l'est du pays. En dehors de quelques exceptions, chaque homme de plus de 15 ans détenant un titre de propriété agricole direct doit participer aux entraînements hebdomadaires. Les exceptions sont les suivantes :

- Les hommes du temple.
- Les nobles ayant déjà accompli leur service militaire dans l'Armée Sombrage par le passé.
- Les hommes exerçant un métier dans la représentation du pouvoir en Bordeciel.
- Les hommes invalides ou de plus de 50 ans (dans ce cas, c'est leur héritier qui doit se présenter aux entraînements hebdomadaires).
- Evidemment, les hommes détenant un casier judiciaire dans leur châtellerie.

Les "jeux" obligatoires de tir à l'arbalète seront organisés tous les Sundas après le traditionnel rassemblement religieux matinal au sein des communes. De grandes chasses rituelles dédiées à la Déesse Kyne et concernant les mêmes personnes seront quant à elles organisées trois fois par ans et leur déroulement chronologique sera à déterminer selon les modalités des saisons de chasse locales. Tout homme concerné ne se présentant pas aux évènements sera sanctionné d'une amende légère mais largement dommageable si cumulée. Les évènements étant présentés comme une chance et un devoir moral par les relais de propagande du gouvernement parmi le Clergé de Talos et les Daervingers, les hommes concernés seront de toute façon vivement encouragés à y participer de bon cœur.

2) Equipements

Chaque homme sélectionné se verra conférer une arbalète en bois de qualité moyenne payée aux frais de l'Etat. Cela dit, la responsabilité de leur entretien va à leur propriétaire et celui-ci devra repayer la moitié du prix de l'arme en cas de dégradation causée par négligence.

Des arbalètes de meilleur qualité en acier voir en matériaux dwemers pourront être conférées à certains hommes selon des critères qui seront spécifiés plus bas.

Les munitions distribuées aux frais de l'Etat dépendront de la situation :

- Des munitions d'entraînement de moindre qualité distribuées en petit nombre et vouées à être économisées.
- Des munitions moins perforantes adaptées à la chasse distribuées en grand nombre lors des chasses rituelles annuelles.
- Des munitions de qualité en grand nombre à ne distribuer qu'en cas de force majeure.

En dehors de cela, un possesseur d'arbalète peut acheter des munitions de tous types à ses frais.

3) Personnel encadrant

De par leur nature, les entraînements hebdomadaires et les chasses rituelles nécessiteront un encadrement solide pour être mis en place. Divers acteurs de la vie en Bordeciel seront donc appelés et payés pour accomplir cette tâche :

- Des moines-guerriers de Talos venant des nombreux monastères martiaux dédiés à la divinité dans les campagnes, faisant à la fois figure d'autorité en tant qu'hommes du temple parmi les populace et guerriers habitués à la discipline et aux entraînements martiaux.
- Des représentants des officiers royaux présents dans toutes les châtelleries, étant là pour contrôler l'assiduité des entraînements et pour consigner toute information utile à leur égard.
- Plus rarement (une fois par mois), des artisans présents pour contrôler l'état des arbalètes et pour conseiller leurs propriétaires en terme d'entretien des armes.
- De façon ponctuelle, des fabricants d'arme et/ou membres du groupe de recherche de Sorine Jurard pour faire tester leurs nouveaux modèles d'arbalète aux meilleurs tireurs du Royaume.
- Au cours des chasses rituelles, des membres du clergé de Kyne pour dispenser les bénédictions de la Déesse et conseiller les groupes sur la nature pour que leur chasse soit fructueuse.

4) Déroulement des événements

Les jeux de tir hebdomadaires feront essentiellement office d'entraînements et de compétitions là où les chasses rituelles auront pour objectif de familiariser les groupes de paysans libre avec leur environnement proche ainsi que de renforcer leur cohésion d'équipe en situation réelle.

Les jeux de tir hebdomadaires se dérouleront sur 3 heures selon ces termes :

- La première sera dédiée aux contrôles hebdomadaires ( contrôle aux objets de lumière solaire, appel des convoqués), mensuels (contrôle d'entretien des arbalètes) et aux échauffements (simples entraînements au tir sur cible).
- Les deux autres heures seront dédiées à des compétitions de tir organisées en tournois et dont l'objectif sera d'être le dernier à rater sa cible, celle-ci requérant toujours plus de précision à chaque manche.
- Un homme ayant remporté 30 tournois (cumulable par séances) sera récompensé d'une arbalète de qualité supérieure et sera privilégié pour tester les nouveaux modèles.
- Un homme ne respectant pas les règles et se montrant défiant envers l'autorité de son entraîneur sera exclu de la séance et devra payer l'amende compensatoire relative à son absence. Si répétées trop souvent (à déterminer au cas par cas), les effractions vaudront une exclusion définitive aux événements et la saisie de l'arbalète conférée par l'Etat à son propriétaire.

Pour ce qui est des chasses rituels, le modèle de la chasse collective en traque-affût sera privilégié. Celui-ci consiste à établir des postes de tirs éloignés et discrets pour éliminer du grand gibier fuyant des rabatteurs dans des points précis. Elle nécessite donc une organisation et des rôles (rabatteurs, postes de tireurs) à définir au préalable, initiant ses participants au travail et à la planification en équipe, à la communication codée à distance, à la traque de proie, à l'étude de leur environnement, au camouflage et au tir sur cible en mouvement, compétences qui augmenteraient assurément leur autonomie et leur efficacité en cas de situation de guérilla. Les modalités des chasses seront les suivantes :

- Celles-ci se dérouleront trois fois par ans (jours à déterminer selon les spécificités locales), chaque séance durant un jour entier.
- Les lieux de chasse à proximité des villages seront choisis en rotation afin de permettre aux équipes d'explorer un maximum d'environnements à proximité de leurs habitations.
- Les rôles seront attribués au tirage au sort à chaque séance afin que tous les participants puissent connaître un rôle différent.
- Les mêmes sanctions que celles des jeux hebdomadaires seront appliquées aux participants ne respectant pas la discipline étant de mise pour les chasses.
- Afin d'encourager la convivialité entre les participants, un grand banquet en l'honneur de Kyne, où le gibier chassé sera consommé, sera organisé au sein de leur village après la chasse.

Opportunité technologiques

Nul doute que la prolifération des arbalètes et de leur utilisation dans les campagne de Bordeciel représente une opportunité technologique : celle de créer de nouveaux modèles de cette arme à fort potentiel, toujours plus dévastateurs.

Le groupe de recherche de Sorine Jurard, qui fut justement recruté par les Sombrages pour sa capacité à copier en partie les prouesses d'ingénierie des Dwemers pour créer de nouveaux types d'armement, obtiendra donc des subsides supplémentaires pour ses recherches à la hauteur de 50 000 septims par ans tout en ayant des contacts privilégiés avec les manufactures de guerre de Solitude, les meilleurs tireurs du pays et le Conglomérat Ashibael, le tout en ayant de nombreuses occasions de faire tester ses nouveaux modèles au cours des jeux hebdomadaires et des chasses rituelles annuelles.

Le gouvernement Sombrage nourrit des espoirs en sa capacité à pallier au plus grand défaut de l'arbalète : sa lente vitesse de rechargement, tout en ne bridant pas sa force de frappe.

Les fabricants d'arme du pays souhaitant tenter leur chance seront également invités à faire tester leurs modèles au cours des événements organisés : il y a après tout un grand marché à gagner.

Conclusion

Par cette mesure, le gouvernement Sombrage affirme sa volonté de faire de Bordeciel une nation de citoyens en armes soudés par leur foi inébranlable en Talos et prêts à combattre l'adversité qui se dresse devant le peuple Nordique, que ce dernier puisse entrevoir la possibilité d'un monde où tous les hommes se battraient d'un souffle commun pour la liberté sacrée qui leur est due et non pour de tierces intérêts et privilèges individuels.

Il affirme également son espoir en la technologie, celui que la compréhension du monde matériel légué et protégé par Talos est la clé vers la transcendance de l'Humanité.

Nombre de mots : 1824

En passant, voici la carte datée de l'an 207 de la 4e du monde :

Haute-Royauté du Méridion - Reinaume de Val-Boisé

Titre : Fondation de la Confédération nationale des Griffonnières d’Aeptygê

Date : 4E 210 (Priorité commerciale)

Domaine(s) concerné(s) : Transports / Logistique / Communication

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) :
(1) L’Administration générale du Domaine Aldmeri et des ministères réginaux (Travaux Publics, des Finances et de la Comptabilité nationale) ;
(2) Banques centrales alinoroises ;
(3) Le Temple d’Y’ffre ;
(4) Collège des Sapiarques de Lillandril.

Objectif(s) :
(1) Endiguer l’isolationnisme des tribus intérieures relativement écartées de la prospérité urbaine ;
(2) Intensifier les échanges économiques entre les cités susdites ;
(3) Renforcer de fait la solidité du pouvoir royal sur lesdites cités, sa portée réelle (et effective…) et maintenir une maintenance informationnelle plus efficace.

Budget consacré :
- 200 000 Aldmers injectés dans la construction des aérodromes griffonniers.
- 140 000 Aldmers injectés dans le financement de cette compagnie nationale durant cinq ans.
- 140 000 Aldmers versés annuellement dans le financement de l'Université de Landaewen.
- 135 000 Aldmers versés annuellement dans le financement des bourses d'étude.

Description :
En quoi consiste la Confédération nationale des Griffonnières d’Aeptygê ? Tout de suite, les explications !
À partir du troisième jour du mois de Vifazur de l’an de grâce 208, il sera créé une Confédération nationale des Griffonnières, régie par le Code du commerce aldmer et par les lois en vigueur concernant les grandes compagnies anonymes. Elle aura pour principale activité (i) la construction d’aérodromes griffonniers s’il est nécessaire et (ii) leur entretien.

Ce décret vise spécifiquement à fournir aux zoomagiciens bosmers une véritable opportunité dorée de mettre à profit leurs talents de dompteurs transmis par leur sang, par leurs qualités intrinsèques. La domestication d’espèces aussi hargneuses que les Griffons intégrant naturellement le champs de leurs compétences ! Au surplus, les Sappimagiciens embauchés recevront la tâche d’aménager des aérodromes dans les villes décrites ci-dessous, ce qui permettra de développer un nouveau vivier d’emplois qualifiés.

Ainsi, avec l’autorisation des ministres compétents en matière de Travaux Publics, d’Aménagement sappiformagicien et de Finances, la Confédération peut établir des concessions à des particuliers, des affermages, par extension : elle dispose du droit de réaliser toute participation dans toutes opérations quelconques se rattachant à l'activité décrite ci-dessus, par voie de création de sociétés secondaires nouvelles, la captation d'apports financiers additionnels (sous la forme de prêts bancaires), souscriptions ou achats de titres de propriété.

Cinq compagnies seront fondées :
- FALINESTI ;
- FOYERAIE ;
- VERCORS ;
- POINTE-SUD.

Carte :

Seront établies des Assemblées générales d’actionnaires afférentes aux Compagnies régionales ci-dessus. Deux fois par ans, leurs membres vont délibérer sur la gestion et les comptes de la Confédération. Lesdites délibérations concernant la gestion des comptes devront néanmoins être précédées d’un rapport d'une Commission réginale des comptes dont (a) la composition, (b) les pouvoirs et (c) le droit de communication seront définis par des arrêtés administratifs sanctionnés par la double-administration du Domaine Aldmeri et du Reinaume de Val-Boisé.

Cette commission devra inclure, en nombre égal, des membres désignés d’une part par les actionnaires autres et des membres représentant l'Etat réginal, d'autre part.

Le Conseil d'administration de la Confédération peut (i) fixer, chaque année, un budget d'exploitation et un budget d'investissement et (ii) procéder à des révisions budgétaires en cours d'année. Le budget d'exploitation sera accompagné d'un compte répartissant les recettes et les dépenses entre les grandes catégories d'activités de la confédération, notamment les suivantes :

- Transports de voyageurs (Rapides et express) ;
- Services routiers de substitution (transports de personnes) ;
- Transports de marchandises (détails et colis).

Pour finir, la Confédération des Griffonnières recevra du Reinaume :

1) une contribution compensatoire à ses dépenses d'entretien et d'exploitation ;
2) une exonération de taxes au prorata de ses charges financières et d'amortissement concernant ses infrastructures aériennes ;
3) une suspension à 25% des taxes imposant les Grands Haras de Griffons signant des contrats d’approvisionnement avec la Confédération.

Tout ceci en vue de lui accorder les meilleures conditions de développement possibles.

Cette contribution sera déterminée tous les cinq ans par un arrêté conjoint du ministère des Transports aériens et du ministère des Finances et de la Comptabilité nationale. Ledit arrêté fixera (i) le montant de la contribution due pour la première de ces cinq années et (ii) la formule de révision qui sera appliquée à ce montant pour calculer les sommes dues pour chacune des quatre années suivantes. Si au cours d'une période quinquennale, la situation d’une Compagnie en matière d'infrastructure venait à connaître des difficultés financières, la contribution sera ajustée en conséquence et fixée par un nouvel arrêté réginal.

Fondation de la Cité universitaire de Landaewen

ADDENDUM :

Auteur du décret : Ethos Aelsoniath Aldmeri, Roi-consort du Reinaume de Val-Boisé.

Ah, le rp revient à la maison finalement.

➤ 4 E 215-220 – Modération du décret altmeri "L’accélérationnisme tant prisé par le Griffon"

Présenté dans la continuité de l'esprit altmeri de la rationalisation à outrance des choses, la classe patronale se montre globalement réceptive aux expériences que veut tenter la couronne d'Alinor et nombre de propriétaires de manufactures acceptent les subsides royaux en échange de leur coopération à cet égard. Si les plus grandes manufactures du pays, qui pratiquent de fait déjà la rationalisation de l'organisation du travail, gardent jalousement leurs méthodes, un grand nombre de techniques diverses se répand dans tout le tissu proto-industriel du pays. A mesure que les années avancent et que les théories sur l'optimisation de la productivité elfique fusent, les ouvriers se trouvent dépossédés de leur savoir-faire au profit de directions de manufactures toujours plus exigeantes. Formés de plus en plus nombreux et avec de plus en plus d'efficacité à manier de nouveaux appareils de production magiques, les ouvriers de l'Île s'en retrouvent plus aisément interchangeables et donc plus dépendants du bon-vouloir de leurs patrons : la main-d'œuvre étrangère ou servile s'en retrouve moins sollicitée.

Les progrès sociaux, également censés être promus par ces expériences, se retrouvent limités par les biais de la classe patronale, qui, de plus en plus exigeante à l'égard de ses employés, a du mal à concevoir que le fait de travailler moins puisse impacter positivement la productivité des ouvriers : bien trop en deca des normes contemporaines, la limite des huit heures par jours n'est que très peu appliquée et respectée, bien que le nombre d'heures de travail moyen dans les manufactures soit en baisse. L'idéal de la démocratie économique, au lieu d'apaiser les relations entre patrons et travailleurs, créer d'avantage de polémiques et de tensions.

Plus préoccupant : les faits que les opportunités économiques dues à la reconstruction de Cyrodiil s'estompent avec le temps, que la pression démographique des zones rurales sur les zones urbaines est de plus en plus forte et que la rationalisation de la méthode de travail limite le besoin en main d'œuvre des manufactures font que le chômage augmente dans les cités du pays, créant un nouveau pôle de mécontentement parmi des ouvriers dépossédés de leur savoir-faire et soumis à une misère croissante. La politisation de ces masses s'accroissant avec le temps, elles s'acoquinent avec une partie de la bourgeoisie insatisfaite des privilèges conservés de la noblesse et sont séduites par des discours réformistes promouvant une version d'avantage utopiste de l'idéal de l'Île-Paradis, où tous les Altmers seraient égaux en tous points de vue. Paradoxalement, ces groupes de contestataires font un appel au recouvrement de la pureté ethnique de l'Archipel, particulièrement au sein de la capitale de plus en plus cosmopolite d'Alinor, où une intense diaspora en provenance d'Elsweyr et du Val-Boisé s'est formée dans ses faux-bourgs au cours des dernières années. Vues comme voleuses de travail et créatrices de délinquance (avec statistiques biaisées à l'appuie), ces populations sont progressivement conspuées par les franges les plus extrémistes du prolétariat altmeri.

Un phénomène heureusement marginalisé par la politique des Loredas du Griffon, continuité de la réforme sociétale d'une aristocratie en crise de légitimité. Portée avec enthousiasme par les nouveaux cadres altmeris, l'idéologie du Thalmor se démocratise parmi les ouvriers (surtout parmi les plus jeunes, qui n'ont pas connu de dépossession de savoir-faire). Elle encourage la productivité et la ferveur au travail au nom du salue de la race elfique et le paternalisme des patrons quant à leurs ouvriers. Impliquant toutes sortes d'aides et d'activités financées par le patronnant, il s'agit d'une pratique vue comme un bon compromis entre les droits et devoirs mutuels que se doivent travailleurs et propriétaires. Certains ouvriers exemplaires ont pu rejoindre l'organisation du Thalmor : si cela reste un phénomène marginal, le Royaume d'Alinor peut espérer une meilleure représentativité du prolétariat dans son appareil politique à l'avenir.

Si ces réformes et expériences augmentent la productivité générale du pays et revalorisent le travail manufacturier dans les esprits, elles ne manquent pas de créer d'avantage de tensions sociales dans un idéal de politisation des masses ouvrières. Les patrons paternalistes et les conseillers les moins scrupuleux du Roi Isendil lui suggèrent une réponse simple : la fermeture des lieux de rassemblement des contestataires puis leur répression, voir leur purge, avant qu'ils ne prennent trop d'importance politique.

➤ [4 E 205 - 210] - Modération du décret nordique portant sur les "Entraînements hebdomadaires et chasses rituelles annuelles à l'arbalète"

Lien du décret modéré : https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1162010903

(i) Ce décret atteint-il tout ou partie des objectifs qu’il s’est fixés ?

Ce décret constitue une réussite appréciable.

(ii) Pouvez-vous dresser l’éventail des conséquences directes du décret, peu importe s’il constitue une réussite ou un échec ? En cas d’externalités négatives ou positives, décrivez-les.

L’annonce faite par Sa Majesté suscite les vives approbations des différentes couches sociales nordiques, tant dans les masures que dans les castels, du plus petit perdreau jusqu’au plus illustre des aristocrates. Dans l’ensemble, il existe en effet une nécessité à organiser au mieux la défense de Bordeciel en raison de la double-menace que font peser (i) Havreglace et (ii) FalZhardum’Din. La démocratisation des usages de l’arbalète tombe à cette fin à point nommé en raison des bénéfices décrits : une telle arme requiert assurément moins de pratiques d’entraînement pour être maîtrisée et moins d’énergie physique que l’arc, par exemple, ce qui augmente son accessibilité. Petite digression : n’en demeure pas moins que l’arbalète ne peut décemment pas remplacer le Grand Arc nordique en raison des facilités de ce dernier à être rechargé et à effectuer des tirs de suppression - tirs de suppression dont l’arbalète est pour ainsi dire incompétente.

Globalement, les Nordiques se révèlent enthousiastes. La définition des droits et des devoirs du propriétaire terrien âgé de quinze ans est satisfaisante dans la mesure où elle s’intègre facilement au paysage psychique et religieux du milieu rural, ce qui imprime une nouvelle vigueur au culte de Kyne. Cette vivification du Temple de Kyne ne rencontre pas tellement d’entraves et bien peu de Nordiques se refusent à se présenter aux Trois chasses annuelles pour des motifs privés, par crainte que s’abatte sur eux le courroux de l’indignité publique. Une externalité positive se cache derrière ce nouveau rite : celui-ci déclenche un intérêt collectif grandissant pour la pratique de la chasse, poussant de nombreux citoyens nordiques à étudier leurs terroirs et la faune locale, ce qui améliore leurs connaissances de leurs régions natales.

En revanche, il semble impensable que les finances du Royaume de Bordeciel soient capables de supporter les coûts liés à l’équipement d’arbalètes qui se chiffrent en plusieurs centaines de milliers de propriétaires potentiels, une arbalète étant un instrument de guerre particulièrement coûteux… Une des pistes que formule l’Etat-major consisterait à libérer des fonds aux Manufactures de Sorine Jurard afin de faciliter la production de masse desdites arbalètes en coordination avec les industries du Conglomérat Ashibael. Les petits producteurs locaux s’efforcent de produire des arbalètes, mais cela coûte du temps si bien que certaines séances sont parfois ajournées.

Conclusion de la modération :

- Des réductions seront établies pour les unités d’arbalétriers bordecélestes.

- Au regard des investissements massifs réalisés par le pouvoir royal, l’enthousiasme des propriétaires terriens nordiques et la veille technique du personnel encadrant, la création d’une nouvelle unité exclusive au Royaume de Bordeciel est prévue pour la seconde saison de La Destinée de Nirn.

- Autre bénéfice : une diminution de la criminalité, de la délinquance et du banditisme - petit et grand - est également à prévoir, rendant les axes de communication en Bordeciel plus sûrs et i.e plus propices au commerce.

(iii) Pouvez-vous formuler un ensemble de remarques tant sur le fond que sur la forme du décret ? Ne pas hésiter à présenter des pistes d’améliorations.

La modération estime qu’il aurait été préférable de rabattre une partie de la réflexion des pouvoirs dirigeants sur les capacités productives des manufactures de Sorine Jurard.

Un tel décret présage néanmoins d'une augmentation considérable de l'autonomie réelle des petites et grandes communautés paysannes d'ici les dix prochaines années.

[4 E 205 - 210] - Modération du décret aldmeri sur la fondation de la Confédération nationale des Griffonnières d’Aeptygê

(i) Ce décret atteint-il tout ou partie des objectifs qu’il s’est fixés ?

Ce décret constitue une réussite modérée.

(ii) Pouvez-vous dresser l’éventail des conséquences directes du décret, peu importe s’il constitue une réussite ou un échec ? En cas d’externalités négatives ou positives, décrivez-les.

- La création de la Confrérie des Griffonnières donne lieu à un souffle nouveau pour le marché de l’emploi bosmer, encourageant désormais fortement l’apprentissage de la zoomagie et sappimagies pour les non-qualifiés ainsi qu’offrant un nouveau vivier employeur pour les citoyens Bosmer d’ores-et-déjà qualifiés en la matière.
- De même, la Confrérie, de par son développement méticuleux et la stabilité de son système de finance, permet de faire prospérer l’économie du Val-boisé - et celle du Domaine par extension - un peu plus encore.
- Un import de griffons en provenance d’Alinor a été nécessaire pour les installations de la Confrérie à Falinesti en raison du nombre insuffisant de bêtes employées pour les quatres compagnies, ralentissant les bénéfices économiques effectifs de la Confrérie pour le moment.
- Rares sont pour l’instant les groupes bosmer ruraux employant l’aide de la Confrérie des Griffonnières. En effet, celle-ci rencontre en large majorité un succès auprès des Bosmer citadins déjà en faveur de l’influence culturelle altmeri au sein du Val-boisé.
- L’association à la cité universitaire de Landaewen permet à la fois une plus large part de postulant à l’université pour les temps présents, mais également un approvisionnement supérieur potentiel pour la Confrérie une fois la remise effective des diplômes reconnus par l’État du Domaine Aldmeri dans les temps futurs.

(iii) Pouvez-vous formuler un ensemble de remarques tant sur le fond que sur la forme du décret ? Ne pas hésiter à présenter des pistes d’améliorations.

- Les contributions financières s’adaptant le plus possible à l’évolution de la Confrérie sur le plan économique lui permet de faire face aux imprévus divers lors de son implémentation et lui assure un développement sain dans le paysage économique bosmer ainsi qu’altmer.
- Un manque cruel de communication envers les tribus intérieures de la province, dont seules les plus proches des côtes citadines ont daigné s’intéresser aux services de la Confrérie, s’est fait ressentir, ne permettant pas au Domaine Aldmeri l’entrée de la majorité des tribus matriarcales dans l’économie et l’échange culturel aldmeri globaux.

[4 E 205 - 210] - Modération du décret aldmeri sur la fondation de la cité universitaire de Landaewen

(i) Ce décret atteint-il tout ou partie des objectifs qu’il s’est fixés ?

Ce décret constitue une réussite appréciable.

(ii) Pouvez-vous dresser l’éventail des conséquences directes du décret, peu importe s’il constitue une réussite ou un échec ? En cas d’externalités négatives ou positives, décrivez-les.

- La création de cette cité universitaire basée sur la côte du Val-boisé, à Foyeraie, attire bien évidemment son lot de jeunes Bosmer citadins attirés par les arts des arcanes, mais accueille également une poignée d’étudiants issus de milieux ruraux davantage traditionalistes et proches du matriarcat bosmeri.
- Des étudiants altmer dans des proportions similaires à celles des Bosmer ruraux ont été également enregistrés, mais il n’y a pour l’instant aucun étudiant khajiit au sein de l’université.
- La fondation s’est déroulée sans aucun imprévu, et l’université agrémente désormais le paysage de Foyeraie.
- Les rares bourses ayant été attribuées pour le moment correspondent aux Bosmer ruraux susmentionnées, mais sont toutes proches du plafonnement de ces aides boursières. Aucune bourse en provenance d’étudiants bosmer citadins n’ont été enregistrées pour le moment.
- Un dénommé Alvenor, mage reconnu pour sa maîtrise remarquable de l’école de guérison et faisant précédemment partie du département de zoomagie de l’université, a été nommé archimage de Landaewen.

(iii) Pouvez-vous formuler un ensemble de remarques tant sur le fond que sur la forme du décret ? Ne pas hésiter à présenter des pistes d’améliorations.

- Le Conseil des Erudits signale à S.M. Ethos Aelsionath Aldmeri que le nombre d’instructeurs sélectionnés pour l’enseignement dans le département de la zoomagie est en nombre tout juste suffisant, et qu’un renforcement - ne serait-ce que léger - des effectifs sera nécessaire dans les années qui suivront. Le département de sappimagie n’a, lui, besoin d’aucun renforcement ultérieur à l’heure actuelle.
- Un certain nombre d’étudiants bosmer citadins n’a pas pu être admis à l’université pour pouvoir permettre la scolarisation d’étudiants ruraux permettant de favoriser la diffusion culturelle et institutionnelle du Domaine Aldmeri parmi le cœur jusqu’ici récalcitrant du Val-boisé par décision de l’Archimage, qui est ouvert à toute recommandation de Son Altesse sur le sujet.

[4E 208] - Le manifeste de la Fraternité des Hommes Libres de Cyrodiil

Le présent manifeste émane de la direction éditoriale de la Fraternité des Hommes Libres de Cyrodiil, obscure groupuscule clandestin qui entend mener une intense guerre psychologique contre les jougs des Harmevus et des Hlaalu, et a été affiché dans bien des ruelles au sein des nombreuses localités que comptent le Nibenay et la Colovie.

TEXTE : https://textup.fr/641770lA

[4 E 208] Proclamation de l'Empire bicéphale

Là-bas loin des turpitudes cyrodiiliennes et des déboires bordecélestes, au pied des montagnes de la Queue-du-Dragon renaît le Glorieux Empire d’Alessia et Morihaus, de Réman et du Potentat Akavirois, des Septim et des Mede, sous la férule de deux princes de lignées prestigieuses : Gorgo gro-Shugarz, fils d’Urag le Grand, et Arnora Mede Shugarz, fille de Titus Mede II.

Se revendiquant à la fois de l’héritage des Empereurs des Longères, des gro-Igron, des Septim et des Mede, il faut ainsi détenir une certaine force d’imagination pour admettre une continuité crédible avec les anciennes itérations impériales… En effet, l’Empire bicéphale est un État racialiste qui ne reconnaît des droits (et devoirs) citoyens qu’à trois catégories d’individus :

• Les races vertes (Orques, ogres et gobelins) ;
• Les Fils de la Crevasse ;
• Les Impériaux de Cyrodiil.

Ce nouvel empire, fort de ses nombreuses communes fortifiées, embastille les populations rougegardes vivant sur son sol, réduisant ces dernières au statut commode de serfs taillables et corvéables à loisir. Cela lui permet de développer une puissante économie esclavagiste indispensable à la construction de ses grands ouvrages défensifs dont les Orsimers sont passés maîtres dans leur réalisation : les savoir-faire et faire-savoir des Cyrodiiliens fraîchement émigrés dans cette contrée ont également produit un étonnant coup de fouet à l’ingénierie des fils de Mauloch.

En l'an 208, on recense au total l’érection de :

- 2 citadelles orsimers ;
- 5 châteaux-forts orsimers ;
- 15 forteresses orsimers.

Ces grands ouvrages défensifs jettent les fondations d’une puissante et inquiétante nation militariste qui posera sans doute dans les décennies suivantes un défi considérable à ses voisins. Par-delà la menace que pose le sultanat moribond d’Isrert le Maudit, les experts de la chose militaire se questionnent sur la menace à très long terme que cette nouvelle construction impériale [et orque] fait peser sur l’équilibre géopolitique dans le théâtre de la Baie d’Iliaque. S’il a fallu trente ans pour abattre les trois portes de la vieille Orsinium de Torug gro-Igron, songent les observateurs militaires bretons et nordiques, combien de temps faudra-t-il pour châtrer, évincer, exterminer cet État-caserne ?

Fiche synthétique de l’Empire bicéphale (Année de référence choisie : 208)

Les traits de l’Empire bicéphale sont les suivants :

Régence de Cyrodiil : Décret de l’An 205 de la 4e ère.

Titre : L’amour de Mara.

Domaine concerné : natalité, démographie, social, religieux.

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) :
- ATE (Adas Tur Elda, Temple d’Yffre),
-Clergé de Mara
-Maison Hlaalu
-Bureau des Recensements

Objectif visé :
-Encourager la reprise de la natalité sur le territoire Nibenais.
-Eduquer les enfants de la Régence selon les préceptes de l’aldmerisme et combattre la culture humaine du pays.
-Augmenter la présence du culte d’Yffre dans le cœur de la beauté de l’aurore.

Budget consacré :
55 000 aldmers dans la création d’une toute nouvelle institution religieuse d’utilité publique cogérée par la Maison Hlaalu, le Clergé de Mara et l’Adas Tur Elda et ses nouvelles missions.
10 000 aldmers pour le soutien du Bureau des Recensements dans son implication au projet.
70 000 aldmers (dépense permanente) pour la mise en place et le maintien des fonds de solidarité du Clergé de Mara et de l’ATE pour les « Enfants du Niben ».

Description :

Les dernières années ont été dures pour Cyrodiil, particulièrement pour le Nibenay, qui a payé le prix fort avec la perte de nombre de ses fils. Il nous faut remédier à cela si nous souhaitons nous relever de ces terribles épreuves.
C’est pourquoi il nous est nécessaire de soutenir la natalité du pays. Il semble donc opportun de créer l’Institut Sancre Mallatu, une institution cogérée par le Clergé de Mara (qui gère surtout les zones urbaines) et l’ATE (qui gère surtout les zones rurales) et supervisée par la Maison Hlaalu qui a pour but de construire et d’établir des crèches/maternités à terme dans tout le pays.

Ces crèches ont pour but de stimuler la fécondité au sein de la population tout en facilitant les rapports de celle-ci avec l’aldmerisme dès le berceau au travers de l’éducation et de la garde des enfants. La première de ces missions est également facilitée par l’institution du fonds de solidarité pour les Enfants du Niben, une caisse accordant à ceux qui le souhaitent parmi ceux qui inscrivent leurs enfants dans les crèches 500 aldmers par enfant. Néanmoins, pour éviter les fraudes, des adresses et des identités extrêmement précises doivent être enregistrées pour pouvoir en bénéficier, renseignements fournis au bureau des recensements qui peut envoyer à sa guise des agents à l’improviste évaluer si les renseignements sont justes pendant toute la durée de la présence des enfants à la crèche voire jusqu’à deux ans après. Et les fraudeurs verront la garde toquer à leur porte.

De plus, dans les crèches rurales où les préceptes d’Yffre dominent au départ, ceux de Mara seront également dispensés aux enfants de manière progressive jusqu’à égaler ceux d’Yffre et inversement en zone urbaine.
Les premières crèches urbaines sont ainsi créées à Cheydinhal et Oitarnvawel tandis que les premières crèches rurales sont installées dans les villages de l’Île de la Cité.

Nombre de mots : 471

[4 E 225] Présentation de faction : le Sultanat Isrertide

L'histoire de Tamriel est remplie de guerres sanglantes et d'intrigues politiques. Pourtant, nous pouvons dire sans hésiter que le véritable Mal est niché à Sentinel en cette année 225 de l'Ere Quatrième.

Le Sultan Isrert, maître nécromancien et possesseur des Reliques des Anseïs, veille sur ses administrateurs avec vigilance. Créatures daedriques ou sbires mortels, quiconque ne faisant pas preuve d'une loyauté sans équivoque au Sultan est destiné à connaître un sort pire que la mort. Voulant créer une nouvelle Coalescence, Isrert permet à ce que de nombreux clans daedriques s'extirpent des sinistres Ancres Noirs parsemant le ciel afin qu'ils puissent s'établir en Nirn en tant qu'oligarchie capricieuse ayant hâte d'exploiter ce plan tant convoité. La culture rougegarde a purement et simplement été annihilée au profit des motifs torturés de Havreglace, des champs de pals et des couleurs froides. La lumière et le plaisir ne subsistent que dans le palais de Sentinel, entièrement réaménagé par le Sultan qui, entre les ordres et les condamnations à mort, vit une vie de débauche dans son immense harem. A travers le Culte de Molag Bal dont il s'est lui-même nommé le plus grand chantre sur Nirn, Isrert s'érige comme le maître absolu de son Sultanat. Et tous devront le servir !

Les quelques habitants des bordures cultivables du désert Alik'r n'ayant pas pu fuir lors de la prise de pouvoir des Nécromanciens connaissent désormais la pire des existences. Menés par la force dans les villes, d'où les autorités irsrertides peuvent plus facilement les contrôler, ils sont désormais traités ni plus ni moins que comme du bétail. Logés dans des immeubles-dortoirs insalubres, ces esclaves corvéables à souhait travaillent dans les manufactures tournant au feu froid sorties d'Havreglaces, dans la construction ou dans les immenses exploitations agricoles placées dans les périphéries des cités, servant à nourrir Isrert, ses sbires mortels et, accessoirement, les esclaves pour qu'ils aient un minimum de quoi se reproduire.

Ainsi à l'est de Lenclume, il ne reste que d'immenses villes entre les dunes de sable, dont les reliefs en pics et la fumée noire en émanant ne laisse qu'un paysage bien sombre. Le fraquas des outils servant à créer des machines de guerre, des armes et des armures s'entend de bien loin... Oui, le Mal y est. Et il se prépare à déferler sur tout le continent !

Fiche synthétique du Sultanat Isretide :

Les traits du Sultanat Isrertide sont les suivants :

Régence de Cyrodiil : Décret de l’An 210 de la 4e ère.

Titre : Des héros et des martyrs.

Domaine concerné : Historique, social et idéologique

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) : Le Mallada Mallatu (Haut Temple de la Vérité, panthéon Nibenay), L’Académie des Étoiles.

Objectif visé :

-Diabolisation de l’hérésie shezzarienne.
-Mise en avant des victimes de la Grande Guerre Sainte de Pélinal et des horreurs commises par ses partisans.
-Création d’un Roman National.

Budget consacré : 30 000 aldmers uniques dans la mise en place de la propagande, 40 000 aldmers dans la construction de statues, mémoriaux, stèles.

Description : Notre patrie a souffert. Cyrodiil commence tout doucement à s’en remettre mais il lui faudra du temps. Et avec le temps, vient l’oubli. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les souffrances de notre peuple, (Si grandes et si terribles !) être oubliées, ignorées. Tout doit être fait pour s’en rappeler.

C’est pourquoi il est essentiel que nous ayons des rappels survivant au passage du temps et que nous entretenions la mémoire des âmes perdues.

Tout d’abord, il semble évident que nous devrions construire statues, mémoriaux et stèles représentant les victimes civiles malheureuses et impuissantes de la folie barbare shezzarienne. Tout particulièrement à la capitale, Oitarnvawel. Il est ainsi prévu de construire une statue représentant Arano Hlaalu à l’endroit même où la révolte éclata, mais aussi une autre statue représentant les réfugiés dunmer s’étant fait massacrer par les sauvages de Pélinal.

Néanmoins, nous ne devons pas seulement représenter nos pertes, il faut aussi montrer nos héros. Les légions de bosmers qui ont perdu la vie en tentant d’arrêter cette folie seront célébrés par des statues dans toute la ville et une statue à l’entrée représentera le Très Haut et Très Puissant Prince Kheiron Aldmeri d’Alinor en posture guerrière et digne.

Des autels et des stèles et quelques mémoriaux et statues seront aussi dispersés un peu partout dans le reste du pays pour marquer le sacrifice fait par les fils du Niben.

Mais la guerre contre les souvenirs alessiens ne doivent pas seulement être menés dans la pierre mais aussi et surtout dans les têtes, les esprits. Les prêtres du Mallada Mallatu, et notamment son Adonai Agea(Noble Sagesse, l’équivalent du grand-prêtre des huit divins), doivent prêcher dans leurs sermons contre les sauvages, les barbares, les haineux shezzariens et les massacres, crimes, vols qu’ils ont commis, expliquer que la révolte shezzarienne a prouvé que les humains se montraient autodestructeurs et peu civilisés lorsqu’ils possédaient le pouvoir, à l’image de Jagar Tharn mais qu’ils en étaient que grandis et que plus efficaces quand guidés par les elfes.

Des journaux de propagande devront être créés pour soutenir nos vues et les seuls autorisés, des affiches placardées partout dans la capitale prônant que les hommes embrassent l’elficité et prennent leur empereur comme modèle et se métissent, vantant ouvertement l’Ayleidoon comme l’ancêtre de tout Cyrodiil. Des pèlerinages doivent être organisés, notamment au sein de l’Académie des Étoiles, vers des lieux symboliques de la révolte, en particulier dans la capitale et à Cheydinhal.

Enfin, toute trace de shezzarisme ou de suivants d’Alessia doit être détruite ou détournée. Le temple de l’Unique appartenant à la seconde catégorie, il devient le Temple des Neufs Plus Grands.

4E 208 - Lettre de Borzu gro-Dushnal à l'adresse d'Yldra Camoran

Forteresse de Crungranosh, 12 Primétoile, 4E 208

À Sa Majesté Yldra, reine du Val-Boisé,

Je vous adresse cette lettre pour vous demander, en toute humilité, si vous auriez la grâce de nous accorder l'honneur de recevoir certains de vos formateurs militaires à notre forteresse, Crungranosh. Ils nous permettraient de former mes troupes aux tactiques et code de combat, si vous en disposez, de notre glorieux Domaine. Car cela se révèle être une nécessité au vu de l'indiscipline dont fait preuve mon armée mais également à cause de la menace nécromantique planant sur Martelfell qui grandit de jour en jour, et se retrouvera, peut-être, un jour à nos frontières, et là, la nécessité d'avoir mes troupes coordonnées aux vôtres et celles du Domaine se fera sentir,

Et comme nous le savons tous les deux, chaque demande doit être remboursée, surtout quand c'est envers son suzerain. J'ai décidé par conséquent, de me faire l'honneur de prêter hommage Sa Majesté. Car il ne serait qu'ingratitude que de ne point vous prêter hommage, vous qui nous avez offert à l'asile à moi et mes compatriotes exilés. Mais ce genre de choses se font en personne bien évidemment, pour que vous puissiez voir la sincérité dans mes yeux au moment de vous prêter fidélité ; mais la distance séparant nos demeures est grande, et par conséquent, j'estime que la date la plus adéquate pour vous prêter hommage serait le 27 Clairciel, le temps d'arriver jusqu'à Faneracine et de me reposer de ce long voyage mais également car cette date aurait une forte valeur symbolique, au vu de la fête célébrée ce jour-ci ; mais bien sûr, c'est Votre Altesse qui décide de la date, après tout qui suis-je pour vous dicter quoi que ce soit,

En toute amabilité,

Borzu gro-Dushnal, chef de la forteresse de Crungranosh.

[4 E 208] Reinaume de Val Boisé.

Les mots maladroits de son allié orc fit sourire la reine du Val. Elle avait ceci dit au moins un allié parmi les orsimers qui savait écrire, un gain de temps ainsi que d’énergie considérable.

Seigneur gro-Dushnal,

Je suis ravie que vous preniez à coeur la formation de vos soldats. Nous disposons en effet de formateurs qualifiés dans le Domaine, qui arriveront en même temps que cette lettre. N’hésitez d’ailleurs pas à donner aux officiers du Thalmor sur place vos requêtes pour gagner du temps.

Quant à votre hommage, il était question en effet d’en faire un depuis longtemps ; j’ai bien peur que cette cérémonie n’a été repoussé à cause d’évènements qui ont troublé le royaume.

Pour ce qui est de la date, celle établie par vos soins me plaît amplement, je vous enverrais donc une délégation qui vous escortera vous ainsi que vos officiers.

Précision néanmoins : vous faites partie du Domaine, ce qui veut dire qu’à moins de faire une demande colossale à l’un de vos alliés, il n’est aucunement question de remboursement, surtout si c’est dans l’intérêt de notre alliance.

Que Trinimac vous guide,

Yldra Camoran, reine du Val Boisé

4E 212 - Forteresse de Crungranosh

Titre : Réforme du système gouvernemental de la Forteresse de Crungranosh

Date : 4E 212 (priorité idéologique)

Domaines concernés : Gouvernement / Administration

Objectif : Modifier le mode de gouvernement de la forteresse de Crungranosh, pour passer d'un système de chefferie tribale à une république oligarchique (système semblable aux républiques italiennes durant la Renaissance)

Budget consacré : 25 000 Aldmers pour réformer le gouvernement, 3 000 Aldmers versés annuellement pour le maintien de l'administration

Description :
Le système de chefferie tribale était, jusqu'à ce jour, le seul mode de gouvernement que les Orsimers connaissaient. Mais ce système devient très rapidement obsolète au fur et à mesure que la population grandit et que l'administration, jusqu'ici inexistante, et là est tout le problème, soit surchargée. Et puis de toute manière, la barrière au changement que constituait le culte de Malacath n'existe plus, en raison de son abolition dans Crungranosh. Le changement est donc une priorité pour la forteresse.

N'étant pas un admirateur de la monarchie et de l'autocratie, loin de là, Borzu sépara les 3 pouvoirs (exécutif, législatif et juridique) et établit un gouvernement dirigé par un conseil, nommé la Seigneurie de Crungranosh, composé de 9 membres, appelés les Questeurs, qui détiennent le pouvoir exécutif et législatif : le Consul, chef du conseil (qui dirige les troupes armées et mène la politique étrangère), ce titre est héréditaire et donc décerné à vie, Borzu gro-Dushnal en est l'actuel détenteur ; la chamane de la forteresse, actuellement Gluggra Verte-Épine ; 5 membres tirés au sort parmi la bourgeoisie, l'armée et le clergé (sauf la chamane donc) et 2 membres tirés au sort parmi le bas peuple. À l'exception de la chamane et du consul, chaque membre est désigné pour la durée de 8 ans. Pour éviter que le consul ne prenne des mesures trop autoritaires, un deuxième conseil est élu pendant 4 ans par suffrage universel et est composé de 12 membres qui détiennent également le pouvoir législatif et fait donc office de contre pouvoir à la Seigneurie de Crungranosh. Le pouvoir juridique est quant à lui détenu par 16 (temporairement 32, le temps de réprimer totalement le culte de Malacath, profondément ancré chez les Orsimers de Crungranosh) personnes désignées par le Consul qui opèrent chacunes sur une des 16 subdivisions de Crungranosh.

Pour faciliter ce changement de gouvernement et calmer la colère de son peuple, Borzu prononça plusieurs discours où il déclara que ce changement était nécessaire pour le développement de Crungranosh mais également que cela leur permettrait d'avoir une meilleure liberté et surtout que la démocratie pourrait enfin exister, mais la plupart de son peuple ne connaissait pas, pour l'instant, le principe de démocratie, tout comme le reste de la population de Tamriel, et le peuple crut, au départ, que c'était une manœuvre pour les manipuler. Par prévention, Borzu envoya des missives à ses suzerains, Yldra Camoran et Isendil Aldmeri, pour les informer qu'il ne comptait en rien changer ses obligations voire déclarer son indépendance ; mais malgré ça, cette différence de mode de gouvernement risque de se faire ressentir dans le futur.

Parallèlement, Borzu créa (enfin !) une administration pour Crungranosh. Ces administrateurs, qu'on compte pour l'instant au nombre de 180, devront obéir aveuglément aux ordres de la Seigneurie (dans les limites du Code seigneurial, texte fondamental qui définissait les droits et interdictions de la Seigneurie, dont son contenu est encore sujet à débat), percevoir les impôts, veiller à ce que les réglementations commerciales soient appliquées etc… Cette administration permettait enfin à Borzu de souffler un peu, cela faisait depuis la création de Crungranosh qu'il devait s'occuper du moindre problème de ses 7 500 habitants.

Pour définitivement enterrer l'ère tribale, Borzu fit changer la bannière de Crungranosh l'année suivante :

Nombre de mots : 539 mots

4E 217 - Forteresse de Crungranosh

Titre : L'art de l'épée et du bouclier

Date : 4E 217 (priorité militaire)

Domaine concerné : Armée

Objectif : 1) Transformer les troupes désorganisées de la forteresse en une armée organisée et disciplinée.
2) Attirer les habitants de Crungranosh et les populations extérieures vers la voie de l'épée et de la hache.
3) Assurer un niveau de vie convenable aux soldats, même une fois leur carrière martiale terminée.
4) Instaurer un service militaire pour les jeunes de Crungranosh, ces derniers devront aider l'armée pour maintenir l'ordre.
5) Permettre une mobilisation si la forteresse est menacée lors d'une guerre.

Établissement partenaire / Institution collaboratrice : Clergé de Crungranosh.

Budget consacré : 16 000 Aldmers dédiés à la mise en place et au maintien du décret, 2 000 Aldmers versés annuellement pour le maintien du décret une fois la première somme épuisée.

Description : Cela fait des années que les formateurs aldmeris sont dans la forteresse de Crungranosh pour apprendre aux troupes de cette dernière l'art de la guerre du Domaine Aldmeri. En effet l'entraînement des troupes orsimeris devenait une priorité pour la forteresse au vu de l'indiscipline dont son armée faisait preuve jusqu'ici. La discipline dont devrait faire preuve l'armée de Crungranosh suite à ce décret devrait permettre son utilisation lors d'opérations militaires autres que la recherche et destruction de camps de bandits. Il est aussi attendu de cette formation que les troupes de la forteresse puissent parfaitement se coordonner avec les troupes Aldmers en cas de bataille. Et désormais, les hauts gradés ne seront plus choisis uniquement pour leur force mais également pour leur génie militaire et surtout pour leur loyauté envers Crungranosh et le Domaine. En l'absence de prison, les traîtres et déserteurs auront désormais la chance et l'obligation de se repentir en travaillant dans les mines du Val-Boisé, les sentences du Code de Malacath n'étant plus appliquées.

Pour attirer ses habitants, voire de potentiels immigrés, dans la voie de l'armée, la Seigneurie offrit plusieurs avantages aux soldats, pour valoriser leur métier indispensable. Les deux privilèges les plus importants sont :

• une somme d'argent versée aux vétérans, cette somme étant égale au tiers du montant total de la dernière paie du vétéran en question. Ce versement est entièrement sous la charge de la Seigneurie, du moins pour l'instant.

• une gratuité totale des soins pour les soldats blessés durant leur période de travail. Cette gratuité est en revanche appliquée uniquement chez les guérisseurs du culte du Trinimac, malgré leur faible nombre.

Un service militaire est également instauré et sera obligatoire pour tous les personnes nées à Crungranosh et ayant atteint la majorité depuis 3 ans. Ce service durera entre 1 et 2 années, selon la volonté de l'engagé. Durant leur service, les engagés suivront un entraînement militaire de base et devront assurer la sécurité et l'ordre dans la forteresse aux côtés de l'armée régulière. Les engagés qui décideront de prolonger leur service après l'année obligatoire seront exonérés de 5 à 15% de leurs impôts durant leur période de service. Sont exemptés du service militaire : les personnes jugées invalides (pour raison d'handicap permanent ou de maladie mentale), les membres du clergé, ceux travaillant dans le milieu de l'éducation et les personnes qui ont eu la chance et l'honneur de faire partie de la Seigneurie ou du Conseil des Douze.

La Seigneurie de Crungranosh et le Conseil des Douze se sont également mis d'accord sur un projet de loi permettant au Consul de décréter une mobilisation de certaines personnes si la forteresse se retrouvait menacée en cas de guerre. L'état de menace est laissé à l'interprétation du Consul. Les personnes pouvant être mobilisés sont :

• les personnes endettées ;
• les sans-emplois ;
• les personnes ayant commis des crimes considérés comme mineurs (vol, vandalisme, glandouillage etc…) ;
• les personnes ayant des facilités avec n'importe quel type de magie ;
• tous les membres des races qui ne sont pas citoyennes du Domaine.

Les mobilisés ne pourront être utilisés uniquement pour la protection des terres de Crungranosh.

Nombre de mots : 661 mots.

Royaume de Bordeciel

Décret quadriennal

Titre : Ecoles-Temples et Académie de Vendeaume

Date : 4e215 (priorité éducative)

Domaine(s) concerné(s) :

• Educatif
• Religieux
• Social
• Universitaire

Établissement(s) partenaire(s) / Institution(s) collaboratrice(s) :

• Clergé de Talos
• Universités de Bordeciel
• Manufactures-imprimeries de Bordeciel

Objectif(s) :

• Etablir le Clergé de Talos comme une possibilité d'ascension sociale afin de diversifier la classe politique.
• Promouvoir une éducation de masse centrée sur la propagande à son plus bas niveau et sur l'excellence à son plus haut.
• Repérer les individus à haut potentiel intellectuel parmi le bas-peuple de Bordeciel afin qu'ils puissent exploiter leur potentiel.
• A terme, créer une classe d'intellectuels efficaces fidèles au Royaume et dédiés à sa grandeur.
• Augmenter l'attractivité et le prestige de Vendeaume en y concentrant les plus grands érudits et cerveaux à potentiel du pays en les centralisant sous l'autorité de l'"Académie de Vendeaume".

Budget consacré :

- 200 000 septims versés annuellement à la Curie d'Ysmir afin qu'elle puisse mettre en place le système des Ecoles-Temples.
- 175 000 septims supplémentaires versés annuellement au complexe universitaire de Vendeaume en guise de financements et de distribution de bourses royales (total combiné avec Académie du Thu'um/Académie Ashibael = 300 000 septims).
- 100 000 septims versés ponctuellement afin de couvrir les constructions nécessaires à Vendeaume.

Description :

Dans l'esprit des Nordiques, Nirn revêt un caractère sacré dont le pinacle se trouve en Bordeciel. Ce monde a été laissé aux mortels il y a des temps immémoriaux pour une cause qui a été oubliée aujourd'hui, mais l'exemple de nos plus grands héros converge vers une seule et même chose : nous existons pour la transcendance. Les anciens Nordiques détenaient en leur temps des sciences redoutables et de son vivant, Talos dédia d'importantes ressources à la création d'ordres monastiques chargés de conserver les connaissances et à la remise en marche du légendaire golem dwemer : le Numidium. Le Haut-Roi De Bordeciel doit naturellement prendre exemple sur Talos et le clergé dédié au Dieu-Héro doit être son émissaire le plus glorieux. Pour atteindre la transcendance, nous devons comprendre Nirn, ce pourquoi nous existons et quels sont les rouages qui permettent la vie. l'éducation et le développement du savoir doivent donc faire partie de nos priorités.

Si la longévité des Elfes présente des avantages certains, l'aspect éphémère de la vie des Hommes n'est aucunement une faiblesse par rapport à nos ennemis de toujours : les générations se succèdent plus vite et, avec elles, leur lot de génies capables de révolutionner leur art. Mais combien de nos génies potentiels ont péri sans rien accomplir car l'ordre en place ne permettait pas le développement de leurs capacités ? A l'heure où le monde se tourne à nouveau vers la lutte totale entre les Hommes, les Elfes et les Daedras, nous devons exploiter tout notre potentiel et nous unir. C'est pour toutes ces raisons que le Haut-Roi Ulfric lance la mesure des Ecoles-Temples et qu'il instaure l'Académie de Vendeaume.

I/ Les Ecoles-Temples

Les Ecoles-Temples, formées à partir de chaque diocèses, sont au centre d'un système d'éducation de masse porté par le Clergé de Talos. Il y existe trois grades :

1) Les écoles paroissiales

Les écoles paroissiales, installées dans chaque paroisses, ont plusieurs rôles :

- Dispenser une éducation élémentaires à tous les enfants du Royaume (entre 5 et 15 ans).
- Baigner ceux-ci dans le roman national de Bordeciel dés le plus jeune âge.
- Repérer, notamment dans le bas-peuple, les enfants aux capacités cognitives hors-normes pour permettre le développement de leur potentiel.

Pour ce faire :

- Connaissant la disponibilité volatile des enfants chez les populations les moins favorisées, les cours ne sont pas obligatoires. Il est cela-dit présenté comme un devoir moral et une opportunité aux parents d'y amener leurs enfants, l'éducation étant présentée comme une chance pour les individus comme pour Bordeciel. Qui plus est, si leur enfant se révèle avoir un potentiel hors du commun, celui-ci pourra offrir un destin considérablement meilleur à sa famille et à sa descendance si ses capacités sont bien exploitées.

- Des cours élémentaires seront dispensés durant quatre heures durant la matinée de trois jours consécutifs par semaines (incluant le Sundas pour un maximum de disponibilité). Les matières enseignées sont la lecture, l'écriture, les mathématiques et l'histoire de Bordeciel. Chaque séance d'une matière dure deux heures et est indépendante l'une de l'autre pour qu'un maximum d'enfants puissent les suivre. Pour ce qui est de l'histoire de Bordeciel, y sont surtout racontés les récits mettant en avant le fait que les Nordiques détiennent une destinée manifeste qui ne peut être réalisée que si ils sont unis sous la bannière d'un chef fort tel qu'Ysgramor ou Talos.

- Des cours plus approfondis portant sur des programmes puis sophistiques seront dispensés trois heures durant l'après-midi au cours de ces mêmes jours. Ceux-ci seront réservés aux enfants repérés par leurs professeurs comme comprenant plus rapidement les cours élémentaires afin que ceux-ci puissent mieux appréhender leur potentiel. Si leurs capacités sont effectivement hors du commun, les individus concernés seront vivement encouragés à rejoindre les ordres, où ils pourront bien mieux s'épanouir.

- Les cours sont dispensés par un ou plusieurs clercs lettrés selon la densité de la paroisse. Le prêtre local peut déléguer ce rôle ou l'embrasser selon ses disponibilités ou capacités.

- Si les enseignements dispensés sont gratuits, la charité est vivement encouragée par les relais de propagande du gouvernement, notamment chez les familles les plus riches.

2) Les écoles monastiques

Ces écoles, disponibles pour les individus de tous âges et dispersées dans les campagnes et les cités des diocèses, sont destinées aux individus qui ont rejoint les ordres, c'est-à-dire qui ont juré de dédier inconditionnellement leur vie à Talos et à la grandeur de Bordeciel en échange de la garantie de leur bienêtre matériel. Des enseignements gratuits et plus approfondis y sont dispensés et elles ouvrent, à leurs élèves les plus doués, des portes parmi les universités du pays ou dans l'Ecole-Temple de la diocèse locale.

- En plus d'y mener une vie monastique selon les préceptes imposés par la Curie d'Ysmir, les membres de ces écoles doivent se dédier à l'étude des ouvrages en théologie, mathématique et autres sciences érigés au rang de "classiques" par le Clergé de Talos, les éditions de ces classiques étant obtenus via les manufactures-imprimeries et étant entreposés au sein de bibliothèques locales. Le travail de l'enchantement, de l'alchimie et la pratique du Thu'um peuvent aussi y être pratiqués, ces arts étant considérés comme des outils de compréhension du Monde.

- Il y existe des maîtres, dont les capacités sont reconnues par les autorités de la diocèse locale, et des apprentis. Les maîtres alchimistes et enchanteurs des manufactures de guerre à la retraite sont encouragés à faire pérenniser leur savoir au sein des écoles monastiques, ainsi que les maîtres du Thu'um issus de l'Académie de Vendeaume.

- Les apprentis détenant les meilleurs capacités sont recommandés par leur maître à l'Ecole-Temple de leur diocèse ou à l'Académie de Vendeaume selon leurs capacités, où ils pourront devenir boursiers.

3) Les Ecoles-Temples

Situées dans les capitales des diocèses, elles sont à la tête de l'organisation des écoles paroissiales et monastiques et rassemblent les clercs érudits les plus éminents de la châtellerie.

- Le choix des matières enseignées est plutôt libre et dépend du domaine de prédilection des érudits. Selon leur prestige, ceux-ci peuvent dispenser des cours sur plusieurs mois ou se contenter de conférences limitées dans le temps. Ces cours sont disponibles pour les hommes du temple comme pour les laïques, à la différence que ceux-ci doivent payer à chaque séance.

- Ceux-ci peuvent ouvrir des débats pour décider, aux côtés d'autres érudits reconnus, si un ouvrage mérite d'être distribué dans toutes les écoles monastiques de la diocèse ou si un individu mérite la qualification de maître ou d'érudit reconnu. Peuvent également y être décidés une orientation générale des programmes enseignés dans la diocèse ou le placement d'un ou plusieurs clercs lettrés à une paroisse.

- En plus d'ouvrir des portes au sein du clergé, les maîtres ou les élèves sortant des ces Ecoles-Temples sont privilégiés par l'Etat pour être engagés en tant que fonctionnaires afin de mener à bien de complexes projets administratifs.

II/ Académie de Vendeaume et réorganisations

L'Académie de Vendeaume

L'enseignement supérieur prenant une place de plus en plus importante au sein de Bordeciel et notamment au sein de sa capitale, les différentes universités de Vendeaume sont centralisées administrativement sous le qualification d'"Académie de Vendeaume". L'administration de celle-ci est gérée par des fonctionnaires de l'Etat et a pour but de distribuer équitablement les subsides dédiés au développement des universités de la ville ainsi qu'à l'octroi de bourses royales, ces dépenses s'élevant à l'heure actuelle à 300 000 septims. Les revenus que les diverses universités obtiennent par les inscriptions privées restent totalement en leur possession. L'Académie de Vendeaume sert également de plateforme de contacts entre les différents universités de la cité afin d'encourager les coopération entre les divers secteurs étudiés : le Haut-Roi Ulfric se montre notamment curieux, auprès des théoriciens militaires de Vendeaume, de l'influence que pourraient avoir le Thu'um et les machineries dwemers sur l'art de la guerre.

Un nouveau quartier dédié à la vie universitaire est construit dans la cité. Celui-ci y comporte de nombreuses chambres simplistes pouvant être louées à bas coûts, de vastes salles à manger ainsi qu'une grande bibliothèque, fournie par la manufacture-imprimerie locale, où les élèves peuvent emprunter des livres -à la condition évidente d'en prendre soin sous peine d'amende- pour parfaire leurs connaissances. Les étudiants boursiers issus des Ecoles-Temples seront encouragés à y loger.

Détenant de vastes subsides, de bonnes infrastructures ainsi qu'un grand nombre de cerveaux reconnus, l'Académie de Vendeaume est vantée dans tout le pays par les relais de propagande du gouvernement et les individus ambitieux sont invités à y faire un tour.

Réorganisation de l'Académie du Thu'um de Vendeaume

De l'eau a coulé sous les ponts depuis la fondation de l'Académie du Thu'um de Vendeaume il y a près de 10 ans. Maintenant que les maîtres du Thu'um sont présents en quantité appréciable en Bordeciel, le corps professoral a pu augmenter au sein de l'Académie et celle-ci peut accueillir plus d'élèves et spécialiser ses formations : en effet, la politique de l'Académie privilégie maintenant la formation quantitative de Parleurs spécialisés dans un ou plusieurs cris plutôt que la formation qualitative de Maîtres du Thu'um. La Voie des Initiés et la Voie des Maîtres restent inchangées et ceux qui s'inscrivent à cette dernière peuvent, si tel est leur souhait, se concentrer sur leur maîtrise générale de la Voix.

La Voie de Kyne, qui s'adresse au plus grand nombre des inscrits, est cependant totalement remaniée. Elle est désormais divisée entre plusieurs axes de maîtrise. Un cri maîtrisé de façon "optimale" nécessite un an de formation en moyenne, un cri maîtrisé de façon "modérée" requiert quant à lui six mois. Si un concours est passé tous les ans afin de sélectionner les Parleurs les plus précoces, une formation requiert un temps moyen d'apprentissage reconnu par l'Académie de Vendeaume et c'est essentiellement ce résultat qui sera attendu. A noter que toutes les maîtrises requièrent la maîtrise plus ou moins optimale du corps éthéré : la vie d'un Parleur est précieuse et ceux-ci doivent privilégier la fuite en cas d'altercation, ce cri les aidera amplement.

- Maîtres du Choc : nécessite la maîtrise optimale des cris de déferlement et d'intimidation, ainsi qu'une maîtrise modérée du cri de corps éthéré (2,5 ans).
Servant essentiellement sur le champ de bataille, les maîtres du choc envoient valdinguer les troupes ennemis ou brise leur moral afin de préparer au mieux le choc pour les soldats alliés.

- Maîtres du Ciel : nécessite la maîtrise optimale des cris de ciel dégagé et de tourmente, maîtrise modérée de corps éthéré (2,5 ans).
Pouvant à la fois servir en situation de guerre et en situation civile, ces Parleurs peuvent commander, localement, au ciel de se dégager ou de se couvrir, permettant à nos troupes de se battre sous le climat qui leur convient le mieux ou aux agriculteurs de se tailler une météo sur-mesure pour optimiser leurs récoltes. Il va de soi que les Maîtres du Ciel auront une grande valeur dans l'économie de Bordeciel à l'avenir.

- Maîtres de la Perception : nécessite la maîtrise optimale du cri d'aura de perception et la maîtrise modérée du cri de corps éthéré (1,5 ans).
Pouvant détecter la vie de loin, ces Parleurs ont essentiellement un intérêt militaire et peuvent prévenir les troupes d'une attaque ennemie à l'avance, baissant considérablement les risques d'embuscade.

- Maîtres Eclaireurs : nécessite la maîtrise optimale des cris de ralentissement, d'aura de perception, de corps éthéré et de télékinésie (4 ans).
Ces Parleurs, grâce à leurs capacités, peuvent se faufiler dans les endroits les plus inattendus par l'ennemi et s'enfuir ou effectuer des actions à la vitesse de l'éclaire grâce à leurs capacités de modification de l'espace et du temps. Si la formation est longue, ils auront une carrière toute tracée dans les services d'espionnage de Bordeciel.

- Maîtres de la Nature : nécessite la maîtrise optimale des cris d'allégeance animale et de paix de Kyne, maîtrise modérée du corps éthéré (2,5 ans).
Ces Parleurs, ayant essentiellement une utilité dans le secteur militaire mais pouvant avoir un intérêt dans le civil, peuvent s'approprier la force de la faune locale ou calmer les ardeurs des animaux les plus féroces, de quoi surprendre les ennemis en sabotant leurs montures ou en retournant la nature contre eux.

- Maîtres des Elements : nécessite la maîtrise optimale des cris de feu, souffle glacé et de glace, maîtrise modérée du corps éthéré (3,5 ans).
Ces Parleurs peuvent, par leur voix, tout brûler ou glacer sur leur passage, inutile de vanter leur intérêt dans le secteur militaire. Ils peuvent aussi avoir leur intérêt dans certains secteurs économiques de la vie civile.

Réorganisation de l'Académie des technomanciens et des ingénieurs de Vendeaume

Cette université ayant des résultats plus que passables, le Haut-Roi Ulfric Sombrage profite de l'élan de l'Académie de Vendeaume pour y faire des remaniements :

- Les rares Nordiques ayant pu obtenir un diplôme seront invités à devenir des professeurs après avoir passé une période de tutorat auprès de leurs anciens maîtres : en plus de combler des postes vacants, leur expérience en tant qu'élèves puis en tant que professeurs permettra la création de témoignages qualitatifs afin de diagnostiquer et résoudre les problèmes pédagogiques qui sévissent au sein de l'université.

- Les professeurs ayant obtenu le plus d'élèves diplômés jusqu'ici seront chargés de prendre la tête d'une commission, rassemblant tous les professeurs et les apprentis mentionnés ci-dessus, visant à créer et appliquer un programme commun à tous les professeurs de l'université, qui aura la charge de détenir une véritable valeur pédagogique.

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