Hey, je m'ennuie durant ces vacances alors j'ai décidé de me lancer dans une petite fiction, qui j'espère vous plaira:)

Le récit prend place durant la 5eme ère tour simplement pour éviter les incohérences avec le lore des autres jeux, donc ça me laisse plus de libertés mais n'hésitez pas à corriger une incohérence quelconque.

Bonne lecture j'espère et si ça vous plait laissez un commentaire que je le sache

Ère pas tour, bref c'est parti :

15 Mi-l'An 568 / environ 14h

Je me réveille, avec une armure de maille couverte d'un tissu bleu en lambeaux, qui possède un symbole devenu méconnaissable a cause de la poussière et du sang. En essayant de me relever je manque de m évanouir, je reste donc a terre et j'en profite pour regarder autour de moi.
Ce que je vois n'est qu'un triste spectacle de désolation : un champ de bataille, des morts, énormément, mais aussi des cadavres de chevaux nombreux, certains hommes portaient une armure similaire à la mienne, et je remarque que le symbole précédemment méconnaissable représente un lion blanc. D'autres armures sont elles couvertes d un tissu rouge et or, avec une forme qui semble simplement être un losange.

J ai chaud, j'ai soif, et je me rend compte que je souffre énormément au niveau de ma jambe droite. En effet, une flèche brisée y est logée. Le soleil brille. Pourquoi suis-je encore en vie et qu'est ce que je fais la ? Je n'en ai aucune idée.
Je me rappelle, ou j'imagine je ne sais pas, des cris, du sang, et soudain cette douleur dans la jambe. Cette douleur, il faut que je retire cette flèche mais impossible.

15 Mi-l'An 568 / plus tard

Je me suis endormi ? Je.. je n'ai aucune idée du temps qu'il s'est écoulé, mais le soleil est toujours présent, brûlant. J'ai soif, et j'ai mal. Une lance brisée se trouve à proximité, non sans mal je réussi à la saisir. Je remarque le même lion que sur le tissu qui couvre mon armure mais plus petit cette fois, qui est incrusté dans le bois de la lance. Prenant mon courage à deux mains, je me lance et malgré la douleur qui se répand depuis le bas de mon pied droit jusqu'à mes hanches, je réussi à me mettre debout.

Après un rapide coup d'oeil, je me trouve dans une grande plaine, et le nombre de corps est plus important que je ne l'avais cru. Au loin j'aperçois de la fumée, et j'ai bon espoir de trouver la bas de l'aide, ou a défaut une mort rapide.

Tandis que j'avance, je réalise que les corps, malgré les coups reçus, semblent en bon état, la bataille a certainement pris place il y a peu. La marche est longue, je suis lent, j'ai soif, j'ai chaud.

Sympa

Merci:)

Je poste la suite, ça attirera peut être des lecteurs et j'en profite pour demander si vous préférez un post régulier mais court ou moins souvent mais plus conséquent, car j'ai un peu d'avance mais je vais épuiser les stocks bientôt ^^

15 Mi-l'An 568 / derniers rayons du soleil

J'ai manqué de tomber plusieurs fois sur le trajet et la jambe me fait souffrir énormément, la flèche y est toujours logée. Je vois la lumière du feu maintenant, et un groupe d'individus se promene autour, ils vont bientôt me voir maintenant, je .. oui, un d'entre eux vient par ici, je vais.. Je parviens à prononcer quelques mots, un chuchotement, j'ai la gorge sèche: - A l'aide..
Puis le néant.

17 Mi-l'An 568 / 7h45

De l'air. C'est la première chose que je sens, un courant d'air qui caresse mon visage. Des voix aussi, des voix différentes, un accent que je ne connais pas. J'ouvre les yeux, et je vois le ciel, bleu, a travers de nombreuses branches. Je ne sais pas où je suis, j'arrive à articuler quelques mots: - Qui êtes..? Oú..?

- Tiens donc. Ton protègé s'est réveillé M'isha.

- Qui êtes vous ? Que me.. Ouch !?
Une douleur irradie dans mes cottes, aussi inattendue que douloureuse.

- Silence, personne ne t'a demandé de parler, et si ça ne tenait qu'à moi tu serais mort, et tu pourrirais avec tes camarades sur ce champ de bataille.

L'homme est un rougegarde, imposant, une cicatrice sur le front et des cheveux tressés. Je réalise que je suis totalement attaché, impossible de faire le moindre mouvement. Dans cette position, je décide de me taire, et d'écouter.

- ...

- Bien, tu n'es pas idiot. M'isha ! Ces poils ont fini par te rendre sourde ou bien !

- Tais toi donc abruti, et laisse moi.

Je sens les pas lourds du rougegarde qui s'éloigne, mais c'est avec légèreté que la dennomee M'isha s'est approchée de moi. Une Khajhit, vêtue d'une armure de cuir. Soudain elle sort une lame et l'abaisse brutalement sur moi. Mais pas de douleur, et je sens les liens qui me retenaient se détacher.
Elle m'aide à m'asseoir sur un vieux tronc et me demande:

- Qui es tu étranger ?

Qui suis-je? Si seulement je le savais moi même.

- Alors ? Je t'ai entendu tout à l'heure pourtant quand Ralor t'as frappé, peut être que je devrais faire de même pour que tu commences à..

- Je ne sais pas.

- ...

- C est la vérité, je ne sais pas, aucun souvenir.

- Tu n'es certainement qu'un simple soldat.. me dit elle d'un ton presque déçu, avant d'ajouter en s'éloignant, aucune valeur..

- Qui êtes vous?

- Tu as entendu mon nom je suppose.

- M'isha.

- Nous sommes un groupe, nous sommes venus ici pour récupérer ce qui est récupérable sur le champ de bataille, et ..

- Vous êtes des pillards, des charognards. Dis-je d'un ton insolent.

Elle me jaugea un instant, avant de me dire :

- Je ne sais pas qui tu es pourtant je t'ai gardé en vie, j'espérais que tu aurais un intérêt quelconque, apparemment pas.

Elle me rattacha, assis cette fois ci, la corde attachée à un tronc, et s'éloigna sans un mot.

Si vous lisez laissez un petit message svp

J'ai pas assez de forfait pour te donner un avis détaillé, ca arrivera demain soir quand je serai chez moi

Merci

Pour les intéressés, suite demain en fin de matinée ou début d'aprem ( désolé je n'arrive pas à edit je suis sur portable c'est galère:hap: )

Sympa je suivrai ta fic

Merci Golgoth

Voilà la suite n'oubliez pas le commentaire, ça me fait plaisir de savoir que vous suivez la lecture si c'est le cas

18 Mi-l'An 568 / soirée

Depuis hier, je suis resté attaché à cet arbre, mais je ne suis pas resté à rien faire et à force de va et vient, je sens que j'ai réussi à entamer la corde qui me retient. Malgré tout, je n'ai pas à me plaindre puisque j'ai été nourri a chaque repas, et j'ai eu quelques discussions, notamment avec M'isha. J'ai pu apprendre que la bataille qui a eu lieu opposait les Brétons a l'Empire, et que d'après l'armure que je portais je me battais pour les premiers. Notre armée a subi une cuisante défaite, et tandis que les imperiaux arrivaient au village le plus proche, le groupe de M'isha est parti pour cet endroit.
Ma tenue de combat en piteux état m'avait été retirée, et je portais maintenant des vêtements fins de mauvaise qualité, mais plus confortable qu'une armure cabossée.

Mais je fus vite tiré de mes pensées.

Soudain un sifflement, et un des bandits s'effondre sous mes yeux. J'entend Ralor le rougegarde pester, puis crier. Et soudain le chaos, le fracas des armes se fait entendre dans la clairière précédemment si calme, et des cris retentissent. Sous les effets de l'adrénaline certainement je me secoue et la corde qui me retenait cede. Je réussi à me lever, et à faire quelques pas. Les combats semblent prendre place un peu plus loin, ce qui me laisse le champ libre pour fuir. Dans le noir, je cours aussi vite que je le peux malgré les blessures, et je m'entrave sur quelque chose .. non quelqu'un. M'isha la khajhit, morte, une flèche dans la gorge. Je récupère sa dague, sa bourse, et je cours, je m'enfonce dans la forêt, ne pensant qu'à fuir quand un puissant cri retentit :

- OU EST IL ?!

14 Soirétoile 570 / 2h

- OU EST IL ?!

Je me réveille en sursaut, encore ce cauchemar.. C'était il y a plus de deux ans maintenant, cette nuit ou j'ai fui cette clairière, et rejoint Chorrol. Là j'ai pu trouver du repos, me faisant passer pour un voyageur breton, même si de mon identité, ou de celle du propre roi de ma patrie je ne savais rien. Les jours qui suivirent, la nouvelle se repandait : des prisonniers Bretons allaient se faire exécuter sur la place principale de la capitale.
Après quelques jours je suis parti, errant dans cyrodil tout en evitant la capitale et c'est a Bruma que j'ai décidé de m'installer, dans le calme des montagnes, pour essayer de me remémorer quelque chose, mais le seul résultat fut mon prénom, Beran.

Voilà plus de deux ans que je suis ici désormais. Ai-je une famille? Une femme qui m'attend quelque part ? Mes parents? Je ne sais pas où je dois aller, mais c'est décidé, je vais partir pour DagueFilante, la capitale de HauteRoche dans les prochains jours, il me faut des réponses, car ici, personne n'a su me parler des raisons de la bataille ou je me suis retrouvé, seulement des rumeurs, un roi devenu fou, et les potentielles personnes pouvant m'éclairer ont été exécutées.

pas mal, je continue à suivre

Merci Bhecil,suite ce soir

Je regarde

Cimer Jean Pierre:)

Sympa ! Court mais sympa

Merci j'espère que ça ne dérange pas, j'essaie de post régulièrement mais du coup ce sont des extraits assez courts ^^ Je vous préviens, il devrait y avoir des rebondissements pour la suite, je vais en post une partie vers 19 heures, merci encore pour vos retours

Voilà voilà, maintenant pour la suite c'est demain, j'espère que ça va vous plaire et hésitez pas à laisser un petit message

18 Soirétoile 570 / 6h

Ça y est, je m'en vais, j'ai décidé de partir tôt, et personne n'est au courant, je ne laisse que très peu de choses derrière moi, et seul Lars, l'aubergiste est au courant de mon départ. C'est un brave homme, et je lui fait confiance.
Il est encore tôt et il fait froid, mais je me suis procuré des habits chauds et un capuchon, en vérité, je ne pars qu'avec le peu d'argent que je possède, quelques provisions et la dague de M'isha que j'ai gardé, pendant tout ce temps, je ne sais pas pourquoi. Je n'ai pas de quoi m'acheter un cheval mais j'ai pu économiser un peu et c'est à dos de mulet que je quitte le village.

18 Soirétoile 570 / 7h27

Tout en avançant, je repense à mon dernier souvenir, mon réveil sur ce champ de bataille, pourquoi n'ai je plus aucun souvenir ? Et pourquoi le camp de bandits ou j'étais retenu a été attaqué ? Une question que je me pose tous les jours depuis tant de temps, je n'aurais sans doute jamais la réponse, probablement un coup de chance.
Je commence à avoir faim, je regarde donc le contenu de mon sac, Lars m'a fait don de quelques provisions de son garde manger personnel, c'est décidément quelqu'un de bien, cependant je n'aurais pas de quoi tenir très longtemps : une outre de vin, trois pommes, et principalement du boeuf séché. Je prends une tranche de boeuf séché, tout en sachant que je devrais faire attention à ma consommation a l'avenir.

18 Soirétoile 570 / 14h

Les routes ici sont petites et difficiles à emprunter, heureusement ma monture a des appuis solides. Je n'ai croisé personne excepté une orque qui semblait chasser dans les parrages, mais je n'ai eu droit qu'à un rapide regard méfiant avant qu'elle ne disparaisse.

18 Soirétoile 570 / 22h

Il fait très froid maintenant, et la neige est épaisse, je me suis installé en contrebas de la route, dans un petit renfoncement qui me permet de m'abriter, et mes habits chauds feront le reste. Il ne me reste plus que quelques jours avant d'arriver à Epervine, un village nordique ou je devrais pouvoir faire halte.
Il est temps de dormir désormais.

23 Soirétoile 570 / 16h

J'ai épuisé toutes mes réserves et la chasse est mon seul moyen de subsistance, j'ai pu fabriquer quelques collets que j'ai placé hier soir, je vais aller y jeter un oeil.
Rien dans les deux premiers, cependant alors que je marchais en direction du troisième, j'entendis des voix d'hommes et le claquement caractéristique des sabots sur les rochers.
Je m'approchais prudemment quand enfin je les vis, un groupe d'hommes en armure rouge et or, telles que je n'en avais plus vu depuis deux ans. Pris de panique, sans raison pourtant, je n'était qu'un simple voyageur n'est ce pas ? Je restai caché, et essayai de comprendre ce qu'ils disaient :

- ...enfin retrouvé ?

- Cet idiot était formel, il a quitté le village il ...

Une bourrasque m'empêcha d'entendre la suite.

- Ah ça, on l'a bien fait couiné avant de le percer ce couard ! Dit un homme en s'esclaffant.

Se pourrait il ?

- Il est parti au nord, il va être facile à trouver tant qu'il est sur cette route, nous devrions repartir.

Et les hommes repartirent aussi vite qu'ils étaient arrivés, tandis que je restai là, pétrifié d'horreur. Lars ? Non ce n'était qu'une coïncidence, pourquoi des hommes me chercheraient ils ? Mais si c'était bien moi alors Lars est mort par ma faute. Je pris la décision d'éviter la route désormais, quitte à ce que le trajet soit plus long.