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Sujet : Fic : Commencement 4 " The Old Republic"

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VinckRevan VinckRevan
MP
Niveau 4
13 avril 2014 à 11:43:39

Et moi donc !

Surtout que Tamene s'est grandement depuis Commencement 3 : meilleure orthographe, grammaire plus fluide, tout comme les phrases qui s'enchainent mieux. Même si l'histoire en elle-même n'a pas besoin de ça, tout cela rend la lecture plus plaisante.

tamene tamene
MP
Niveau 10
13 avril 2014 à 13:42:54

A peine son ordre donné, tout les vaisseaux de la république avancèrent ensemble et se mirent a tirer sur les trois croiseurs Sith. Revan regarda son écran sidéré. Au lieu d’adopter la formation en rectangles requise, la flotte donnait l’impression de venir grossir encore, précipitamment, l’extrémité la plus épaisse du cône, celle qui faisait face à la base Sith.

Que diable se passe-t-il ? Revan élargit le champ de son écran pour voir si, en s’appesantissant sur les détails, il ne ratait pas quelque chose hors cadre. Non. Ça restait absurde. Seules les unités les plus lentes, comme l’Orion, semblaient gagner la position qui leur était affectée. Et l’Orion, blessé, n’avait d’ailleurs pas le choix ; il traversait lentement le système dans le sillage des bâtiments les plus rapides. Revan ne prit que graduellement conscience du fait que l’Orion était douloureusement isolé.

- Où sont passés les bâtiments qui sont censés servir à l’Orion de protection rapprochée ? Aboya Revan froidement.

Il élargit encore le champ.

- Tous les vaisseaux de soutien qui accompagnent la flotte sont privés de leur escorte. Où sont les escorteurs des auxiliaires ? Ajoute-t-il d’une voix menaçante.

Nul, sur la passerelle du Gardien, ne lui répondit. Revan regagna aussitôt son calme. Il s’interdit d’incendier de nouveau les vaisseaux les plus lents. Mais, pour les escorteurs désignés, reprendre la formation aurait dû, normalement, être une manoeuvre aussi simple que rapide. S’ils avaient effectivement piqué vers leur position, ils devraient dès à présent l’occuper. De la négligence pure et simple… Négligence ? Ou bien tout a fait autre chose ? Il jeta un dernier regard à l’étirement de sa flotte dans l’espace puis élargit encore le champ pour placer les deux corvettes Sith dans le cadre.

En regardant son écran attentivement, il leva les yeux vers Zolt et la regarda un moment, puis sonda les esprits avec la force, et là, tout lui parut clair, cette fois plus de self contrôle qui tienne, il laissa la colère lui brûler les poumons.

- Ces… imbéciles… refusent d’adopter la formation parce qu’ils aspirent tous à participer au carnage quand nous opérerons le contact avec les corvettes.

Maintenant qu’il en avait pris conscience, la raison réelle de l’étirement de sa flotte et de l’arc qu’elle dessinait vers le point où elle intercepterait les corvettes du Syndic crevait les yeux. La majeure partie des vaisseaux de Revan avaient renoncé à assumer la position qui leur avait été assignée ou avaient ignoré les ordres, en même temps que le rôle qu’ils devraient jouer dans le tableau d’ensemble, tout ça, peut être, pour faire le coup de poing lorsque les corvettes seraient anéanties par une armada à la supériorité numérique si écrasante qu’elle en était ridicule.

Zolt donna quelques secondes avant de répondre.

- L’agressivité est la première… balbutia-t-elle finalement.

- Je vous demande pardon ? S’exclama Revan en la fusillant du regard.

- C’est la première règle qu’on nous enseigne quand on s’engage dans la flotte de la république, déclara-t-elle, l’oeil brillant. Soyez agressifs. N’hésitez jamais, ne tergiversez pas. Toujours plus près de l’ennemi.

- Bande d’idiots que vous êtes tous ! Rugit Revan. Ce n’est pas la panacée à toutes les situations tactiques ! Ce n’est même pas très futé la plupart du temps ! La discipline prime sur l’agressivité ! Quelques frégates suffiront à venir à bout de ces corvettes. J’allais envoyer un simple escadron s’en charger.

- Ils savent qu’ils se battent sous les yeux de Revan, commandant ! Ils veulent vous montrer à quel point ils sont valeureux !

- Ils ne le sont pas ! Ils se conduisent comme une bande de bleus ! Ils ignorent mes ordres !

Zolt et tous ceux de la passerelle le dévisageaient comme s’il venait de gifler leur capitaine. Revan ferma les yeux et secoua la tête puis reprit la parole sur un ton calme.

- l’agressivité est belle et bonne quand elle est nécessaire, mais elle n’a pas sa place dans les tactiques réfléchies et coordonnées, ni dans les manoeuvres disciplinées. C’est même le meilleur moyen de courir à la catastrophe.

La fierté de Zolt avait viré à l’entêtement.

- Elle nous a bien servi jusque-là, capitaine. La flotte de la République est fière de son esprit combatif.

« Ouais elle vous a bien servis, Pas étonnant que la flotte ait mordu si facilement à l’hameçon que lui tendait les Sith et frôlé ce faisant l’extermination. Il faudra du temps pour changer tout cela. Je ne peux pas me contenter de leur dire qu’ils se trompent. S’ils en acceptent l’augure, leur moral en sera anéanti. Sinon, ils ne changeront jamais et mon autorité se fera de plus en plus mouvante. »

- L’esprit combatif est d’une immense importance, capitaine. À ce que j’ai pu voir, la flotte peut en être fière. Dit Revan en douceur.

Elle sourit, visiblement soulagée par ces paroles. En regardant autour de lui, Revan constata que les autres visages de la passerelle trahissaient des sentiments similaires. Il ajouta rapidement :

- Mais il faut l’utiliser à bon escient, en veillant à infliger… (Quels sont les bons termes ?) Un maximum de dommages à l’ennemi. Un peu comme de braquer une arme sur une cible en s’assurant qu’elle la touchera de plein fouet.

Il montra son écran.

- Pour l’instant, la flotte n’est pas braquée comme il le faudrait. Nous allons y remédier.

Mais, alors même qu’il prononçait ces derniers mots, Revan constata que les vaisseaux de tête accéléraient à plus de 0,1 c, renonçant à toute velléité de formation pour se poursuivre l’un l’autre, atteindre les corvettes Sith et collaborer à leur destruction. Les éléments de tête continuaient d’accélérer, voire de dépasser la vitesse qui leur permettrait de viser efficacement les vaisseaux ennemis.

« C’est bon. Il est largement temps de reprendre cette longe en main. »

Il écrasa du pouce la commande des communications.

- Ici le commandant Revan. À toutes les unités de la flotte: reprenez votre place dans la formation. Réduisez tous la vitesse de manière à ce qu’elle ne dépasse pas 0,1 c.

Il répugnait certes à donner cet ordre au moment de livrer bataille, alors même que chaque commandant aurait dû jouir de la liberté de modifier la vélocité de son vaisseau durant le combat, mais il voyait mal comment, autrement, il aurait pu ralentir les bâtiments qui fonçaient en masse vers les corvettes Sith.

Revan examina a nouveau son écran, puis toucha son menton en scrutant la flotte. L’une des deux corvettes rapides changea brusquement de position, mais qu’est ce qu’il fabrique ? Une masse plus importante de vaisseaux continuait de piquer vers les corvettes et la base, et, vers l’arrière, où les unités retardataires commençaient enfin d’assumer la position qui leur avait été assignée, s’amassait une nuée de vaisseaux en expansion. Le croiseur léger avait fait le tour de la quatrième lune et semblait encore accélérer, mû par son puissant système de propulsion, comme s’il se proposait de frôler le fond de la masse de la flotte.

« Pourquoi ? S’il cherche à fuir, pourquoi traverser notre flotte ? Mais comment compte-t-il engager le combat avec nous ? Si proche et à cette vitesse, il passera à toute allure devant nos vaisseaux sans mieux connaître leur position qu’ils ne connaîtront la sienne. Même avec ce système de propulsion, le temps de ralentir suffisamment pour combattre, il sera… »

Revan foudroya du regard son écran.

« J’aurais dû m’en douter bien avant. Un vaisseau doté d’une telle capacité de propulsion est nécessairement conçu pour une procédure particulière. »

- Capitaine Zolt ! Il fonce sur l’Orion. Fit Revan d’une voix crispée.

tamene tamene
MP
Niveau 10
13 avril 2014 à 13:47:17

le mérite en reviens a une amie qui corrige toutes mes fautes, de plus pour l'histoire je me suis inspiré de la "retraite des dix milles" de Xénophon. une armée spartiate en déroute poursuivie par l'armée perse en territoire hostile. seul l'esprit stratège de Xénophon réussit a sauver les spartiates des perses. a noter que Xénophon est Athénien, vous imaginez cela ? Un Athénien qui conduit une armée de Sparte hors de perse ? Bon je m'égare, la suite est pour demain.

devilground devilground
MP
Niveau 9
13 avril 2014 à 15:04:35

Rien à dire. De mieux en mieux, C'est magique :) ! Je bois l'histoire comme un verre de Coca bien frais par une canicule bien rude !

tamene tamene
MP
Niveau 10
14 avril 2014 à 13:42:33

Zolt en entendant Revan s’exclama bouche bée.

- Quoi ? Mais comment le pourrait-il ? À cette vitesse, il serait bien incapable de déterminer la position exacte de l’Orion.

Revan traça de l’index un arc qui traversait le front de la flotte et pour au final s’achever a l’Orion.

- Capacité de propulsion maximale, de manière à pouvoir accélérer si vite et atteindre de si hautes vélocités, que les visées automatiques des tourelles ne puissent le prendre pour cible. Une fois qu’il aura esquivé toutes nos unités défensives, bien incapables de le coucher en joue, il se retournera et se servira de la même puissance de propulsion pour freiner, assez rudement pour décélérer à une vitesse lui permettant d’attaquer les cibles faciles protégées par les vaisseaux de guerre.

Zolt poussa un grognement en étudiant l’écran.

- Il va atteindre sa vélocité maximale en traversant les lignes de nos unités de tête. Nos chances de le toucher sont des plus réduites, à moins de déterminer sa trajectoire avec précision…

- Nous ne le pouvons pas.

Zolt secoua la tête et Revan réfléchit rapidement puis :

- En revanche nous savons parfaitement ou il va.

- L’Orion ?

Les mains de Zolt pianotaient déjà sur ses commandes. Un cône démesurément allongé, dont l’extrémité la plus large était braqué sur la position actuelle du croiseur léger Sith, s’inscrivit sur l’écran.

- Là. S’il se dirige bien vers l’orion et doit freiner pour décélérer, assez pour obtenir des données fiables en passant à portée de tir, il devra commencer à le faire là, de sorte qu’il croisera la trajectoire de l’Orion ici !

Elle montrait du doigt le point où le cône s’était rétréci pour ne plus former qu’une aiguille étroite.

- Très bien. Opina Revan du chef.

« Il n’y a strictement rien sur place pour l’arrêter. Les escorteurs de l’Orion sont encore trop loin, retour de leur traque après ces foutues corvettes, les escadrons de réserve éparpillés un peu partout, et l’Orion a pris encore plus de retard depuis que la flotte s’en est éloignée en accélérant. »
Et le commandant du croiseur léger Sith avait eu la présence d’esprit de comprendre que l’Orion était le talon d’Achille de la flotte de la République. Un excellent officier. Dommage que je doive faire mon possible pour le tuer ou la tuer. La première mesure à prendre était de s’assurer que le croiseur léger eût d’autres chats à fouetter.

- À tous les vaisseaux des huitième et onzième escadrons de croiseurs : pourchassez ce croiseur léger Sith.

Plus de vaisseaux qu’il n’en fallait, sans doute, mais il n’aurait su dire combien d’unités de ces deux escadrons se trouvaient assez proches du croiseur du Syndic pour l’inquiéter. Il se pouvait fort bien qu’aucun ne fût en mesure de l’éliminer avant qu’il n’atteignît le Titan, mais, si Revan parvenait à le ralentir, ils pourraient toujours jouer un rôle.

- À toutes les autres unités : engagez le combat avec le croiseur léger s’il passe à distance de tir.

Il consacra quelques instants à observer les corvettes. Après avoir protégé le lancement du vaisseau rapide, elles avaient pivoté pour prendre la fuite. Revan secoua la tête. Elles sont trop lentes et elles ont attendu trop longtemps. Des vaisseaux de la république arrivaient déjà sur elles, à moins d’une demi-heure, et elles étaient totalement incapables d’accélérer.

- Capitaine Zolt, veuillez informer ces deux corvettes que, si elles refusent de se rendre immédiatement, elles seront certainement anéanties.

- Oui, capitaine Revan. Zolt, cette fois, garda ses commentaires pour elle.

En haut de l’hologramme et un peu de côté, le vaisseau rapide Sith avait d’abord compté sur sa vitesse et l’incertitude relativiste pour passer sous le nez des vaisseaux de la République qui lui fonçaient dessus, mais un destroyer de la flotte avait profité de l’aubaine que lui offrait sa position pour surgir par en dessous et réaliser une parfaite interception. Revan ne bénéficia que d’une brève seconde pour se rendre compte qu’il n’avait laissé au rapide aucune chance de se rendre avant que le destroyer n’ouvrît le feu et ne fit danser ses tourelles lourdes le long de la trajectoire qu’il décrivait. Le rapide fonça tête baissée dans ce tir de barrage, qui transperça sans merci ses faibles défenses. Ses moteurs explosèrent et le vaisseau disparut, réduit en miettes. Dommage. Belle interception, toutefois. Quel est ce destroyer ? Le Téméraire, un des vaisseaux de classe centurion. Il faudra qu’il s’en souvienne.

- Une des corvettes vient d’annoncer qu’elle se rendait », rapporta la vigie du Gardien.

- Dites à l’Audacieux de l’arraisonner, de l’aborder et prélever à son bord tout ce dont nous pourrions avoir besoin. Réplique Revan en regardant son écran.

Il s’interrompit, réfléchit à la piètre façon dont on avait suivi ses ordres jusque-là et pressa ses commandes.

- À toutes les unités de la flotte de la République, ici le commandant Revan. Je viens d’accepter personnellement la reddition de la corvette Sith PC-13668.

Zolt le fixait, les yeux écarquillés. Revan évitait son regard et gardait le sien obstinément rivé sur son écran. Il venait de leur annoncer à tous que la corvette arraisonnée était désormais sous sa protection. C’était une mesure extrême, mais il avait l’horrible impression qu’aucun vaisseau ennemi, se fût-il rendu, n’était à l’abri d’une attaque menée par un de ses commandants un peu trop exaltés. Et il a sauvé l’Orion avec de la chance, ce qui le rendait encore plus furieux.

Le commandant Sith a repéré leur point le plus faible. Si ils perdaient l’Orion, leurs chances de rentrer sont réduites à néant. Mais il n’a même pas besoin de le détruire. L’Orion n’est jamais qu’un de leurs points faibles. L’autre étant l’indiscipline qui a conduit ses escorteurs à renoncer à leurs responsabilités. Revan ne peut strictement rien faire pour amoindrir leur besoin de l’Orion, mais il peut au moins essayer de rétablir la discipline dans cette flotte. Si on lui laisse l’occasion.

Revan se rendit brusquement compte que la passerelle du Gardien résonnait de vivats. Il inspira profondément, sans quitter des yeux les débris du croiseur Sith qui s’éloignaient dans le vide en culbutant cul pardessus tête, puis arracha son regard à ce spectacle et vit que le capitaine Zolt le regardait, un grand sourire de triomphe aux lèvres.

- Vous n’applaudissez pas aussi, commandant Revan ?

Revan garda le silence un moment, puis répondit d’une voix détachée.

- Je n’ai jamais envie d’applaudir à la mort d’un brave, capitaine Zolt. Il fallait certes arrêter ces Sith, mais ils se battaient bien.

Elle haussa les épaules sans cesser de sourire.

- Eux auraient applaudit dans le cas contraire.

- Je ne prends pas modèle sur eux. J’aimerais envoyer une équipe de sauvetage sur cette épave.

- Nous aurions du mal à l’intercepter et, après ce qu’on vient de faire, il ne doit plus rester grand-chose à récupérer.

- Peut-être des rescapés, capitaine.

Elle garda un instant le silence puis :

- Je vais voir ce qu’on peut faire.

Il perçut de nouveau la désapprobation dans sa voix, mais il n’en avait cure. Il se leva de son siége sous le regard du docteur Moxla qui continuait de l’observer derrière ses lunettes. Puis quitta la passerelle, il voulait méditer et si possible, dormir a poing fermé.

tamene tamene
MP
Niveau 10
14 avril 2014 à 13:43:09

Pour Revan, la nuit avait été longue et sans sommeil, car son esprit était hanté par de douloureux souvenirs, et chargé de la culpabilité de toute une vie. Les souvenirs refaisaient surface et Revan abandonna sa méditation. Il enleva ses vêtements et exécuta le répertoire d’étirements et d’équilibre. Enfin, il se lança dans une série de mouvements rapides et soudains, ses mains fendant l’air, bondissant et sautant, les pieds frappant haut. Trempé de sueur, il remit ses vêtements et activa les sabres lasers. Puis commença a enchaîner les coups tranchants en faisant des pirouette et des petits sauts, ensuite il affronta des ennemis imaginaires et Revan les tua tous sans sommation.

Un carillon se fit entendre. Revan désactiva ses sabres en les tournoyant puis regarda la porte de ses appartements, en poussant un soupir il invita sa visiteuse a entrer.

- Commandant Revan. Le docteur Moxla, le visage toujours aussi impavide, s’était exprimée sur un ton officiel. « Je vous dérange ? »

- Non.

Il lui indiqua un siège de la main, mais Moxla se contenta d’avancer de quelques pas pour se planter devant le diorama du paysage spatial accroché aux cimaises d’une cloison.

- En tout premier lieu, commandant, j’espère que mes interventions sur la passerelle n’ont pas entravé votre travail.

- En aucun cas. J’ai apprécié votre avis.

Un sourire fugace retroussa les lèvres de Moxla.

- Plus que le capitaine Zolt, je présume.

- C’est le commandant du Gardien, souligna Revan d’une voix soigneusement neutre. La passerelle est sa salle du trône, si l’on peut dire. Le lieu où s’exerce son autorité. Tout commandant de vaisseau verrait sans doute d’un mauvais oeil qu’un tiers fît mine d’y substituer la sienne.

Moxla tourna la tête pour lui jeter un regard inquisiteur.

- Réagit-elle de la même manière en ce qui vous concerne ?

- Non. Je connais le protocole et j’y joue un rôle bien établi. Je la laisse gérer son vaisseau pendant que je m’efforce de diriger la flotte. Tout cela se conçoit aisément. Mais aucun protocole ne régit la présence d’un civil sur la passerelle. Les frictions sont donc prévisibles. Le capitaine Zolt, néanmoins, est un très bon officier. Elle s’habituera à vos apparitions et ne se conduira pas irrespectueusement envers vous.

- Merci commandant Revan. Mais il serait temps que je vous soumette la raison qui m’amène ici.

Revan patienta pendant qu’elle regardait le panorama céleste.

- En vous observant j’ai analyser votre comportement, durant la bataille, la façon dont vous donnez les ordres, votre capacité a diriger la flotte et sans oublier vos talents de stratèges, sur ce dernier point permettez moi de vous félicitez. J’ai travaillé avec beaucoup d’amiraux et de capitaines de corvettes, mais aucun ne vous égale. Vous avez un don, et nous avons de la chance de vous avoir avec nous. Néanmoins ! Ajoute-t-elle avec gravité. J’ai découvert la cause de cette capacité, de votre besoin de contrôler ce qui vous tombe sur la main, cette obsession du détail, cette façon géométrique d’appréhender les coups a l’avance, de réfléchir à long terme. En grattant la surface j’ai perçu les signes d’un stresse postromantique causé par un événement qui met en jeu votre intégrité physique ou psychique, je devine aussi qu’inconsciemment vous évitez toute source potentielle de remémoration de l’événement traumatique.

- Je vous demande pardon ? Dit Revan sidéré.

- Et vous essayez de cacher votre traumatisme, cela va déborder les mécanismes de défense du moi et perturber vos capacités de liaison psychique.

Revan avança vers Moxla et se pencha sur elle avec des yeux meurtriers, mais bizarrement le bon docteur ne semblait pas le craindre, elle affronta son regard sans faillir.

- Vous êtes entrain de me disséquer, docteur. Je n’aime pas ça.

- Vous êtes mon patient, il est de mon devoir de vous suivre dans votre intérêt, et dans l’intérêt de la flotte de la république.

- Je sais comment évacuer mes tensions, j’ai une formation qui règle ce problème sans passer chez un psy.

- Malheureusement ce n’est pas aussi simple, combien de rôle avez-vous endosser, commandant ? Jedi, Sith, conquérant, sauveur. Le quel vous êtes vraiment ? Tout événement violent ne provoque pas nécessairement le développement d’un SSPT. Pour établir un tel diagnostic, il est donc nécessaire de s’appuyer sur des critères précis, basés sur le vécu personnel de la victime.

- Je ne suis pas une victime ! Fit Revan froidement.
- Si vous l’êtes. Insiste Moxla vivement, le SSPT, qui fait partie de la famille des troubles anxieux, il se caractérise par plusieurs réactions : des intrusions récurrentes sous formes de souvenirs obsédants et de cauchemars, qui provoquent une grande angoisse ; un état d’hyperexcitation ; l’évitement de tout élément (personnes, lieux, pensées) susceptible de réactiver le traumatisme.

Revan détourna les yeux mais Moxla donna le coup de grâce.

- Qui avez-vous perdu pour vous cachez du monde ?

- CELA NE VOUS REGARDE PAS !

Il avait hurlé, et Moxla ferma les yeux et détourna la tête. Revan regarda autour de lui, en hurlant il projeta une onde de force qui propulsa tout les objets. Sa fureur s’évanouit, cédant la place à la lassitude.

- Bon sang, Rayla Moxla, personne n’avait encore réussi à me faire perdre mon sang-froid. Pas depuis Bastila.

- C’est elle que vous avez perdue ? Demande Moxla d’une voix plus douce.

- Oui. Bastila était celle que j’aimais plus que la vie et elle me manque.

- Laissez vous revivre, commandant Revan !

- C’est plus facile a dire qu’a faire. Dit en faisant une grimace.

Moxla observa un moment de silence puis retira ses lunettes et l’obligea a la regarder dans les yeux

- Un homme que j’aimais aussi plus que la vie est mort, commandant Revan, une victime de plus de cette horrible et interminable guerre ! C’est arrivé voilà plus d’une décennie, mais, en fermant les yeux, je le revois encore très nettement. Il m’a fallu choisir entre me laisser mourir et m’efforcer de revivre. Je savais ce qu’il aurait souhaité. Je ne nierai pas que ç’a été dur, mais j’ai recommencé à vivre.

- J’en suis navré sincèrement.

- Seriez-vous le seul à avoir perdu tous ceux que vous aimiez ? Ou tous ceux qui vous aimaient ? Demande-t-elle froidement, redressez la barre et vivez a nouveau.

Elle s’apprêtait a partir mais Revan bloqua la porte avec la force, l’obligeant a le regarder a nouveau

- Que vous importe ? demanda-t-il, un peu éberlué. Pourquoi vous souciez-vous de ce que je pense ? De ce qui m’arrive.

Elle se mordit la lèvre avant de répondre.

- Je m’en soucie. Vous êtes un homme remarquable, commandant Revan. Même quand vous vous montrez formidablement exaspérant.

- Vous me détestez.

- Je ne vous ai jamais détesté ! Riposta-t-elle du tac au tac avant de faire la grimace. Ce n’est pas entièrement vrai. Quelque part vous me rappelez mon mari. J’ai effectivement détesté les intentions que je vous prêtais.

Puis elle sourit et leva les mains d’un air désolé.

- Vous voyez ? Vous n’êtes pas le seul a souffrir d’un SSPT. Je nous vous dissèque pas, j’ai juste reconnu une douleur semblable a la mienne, si nous faisons notre travail aussi bien c’est pour cacher une grosse blessure, maintenant laissez moi sortir d’ici, commandant Revan.

Revan laissa la porte s’ouvrir et Moxla se retira presque en fuyant. Recommencer a vivre, personne ne lui y a donner ce conseil de toute sa vie, jusqu'à maintenant.

tamene tamene
MP
Niveau 10
14 avril 2014 à 13:45:34

Voila, maintenant je vais me reposer un peu, la suite se fera dans quelques jours, soutenir un rythme comme ça c'est plus que fatiguant, n'hésitez pas a me donner vos avis en attendant.

devilground devilground
MP
Niveau 9
15 avril 2014 à 10:15:26

Prends ton temps, tu as démarrer sur les chapeaux de roues comme on dit. Juste quelques mots: Incroyable. En si peu de temps, pondre une si grande quantité d'écrits est juste impressionnant. Le pire c'est que la qualité est omniprésente, tu n'as rien négligé et ça, c'est encore plus fort. Aucune de tes fics/commencements jusqu'ici n'a aussi bien démarré que celle-ci. Revan prend de plus en plus d'assurance et on voit à quel point il est meurtrit par la perte de ses proches (300 ans dans le coltard ça aide pas). Les personnages commencent à se mettre en place, en particulier Moxla et Sheva (que j'adore de plus en plus). ELle me fait d'ailleur légèrement penser à Bastila, jamais d'accord avec Revan et bornée ! J'adore !

Moxla j'adore !

tamene tamene
MP
Niveau 10
15 avril 2014 à 13:35:15

en attendant voici le colonel Holan, chef des trooper de la flotte de la république.

http://kinoamator.ru/uploads/moviesCatalog/peoples/2194/photos/146203.jpg

http://s3.sidereel.com/cms/posts/228226/large/strike-Back-season-2-finale-2-550x366.jpg

tamene tamene
MP
Niveau 10
15 avril 2014 à 13:49:54

j'ai choisi cet acteur pour incarner Jace Malcolm,

http://ilarge.listal.com/image/1117485/936full-jeffrey-dean-morgan.jpg

tamene tamene
MP
Niveau 10
20 avril 2014 à 13:39:32

L’image du colonel Holan salua Revan.

- Mes troupes sont prêts à sécuriser la base Sith, commandant Revan »

- Veillez à ce qu’ils sachent que nous voulons le moins de casse possible quand elle sera prise. Quand nous y aurons récupéré tout ce qui pourrait nous être utile, nous détruirons ce qu’il reste de potentiel militaire, mais je tiens beaucoup à ce qu’on ne perce pas de trous ce que nous souhaiterions embarquer.

- On leur demandera d’éviter les dommages collatéraux dans la mesure du possible, commandant Revan.

- Très bien, débarquez vos hommes. L’Arrogant, l’Exemplaire et le Courageux ont déjà disposé les défenses anti-spatiales près de la base et garderont leur position au-dessus de vous au cas où vous auriez besoin de leur puissance de feu.

- Merci, commandant. Mes soldats remettront sous peu cette base entre vos mains. Intacte, ajouta-t-elle avec un bref rictus qui pouvait passer pour un sourire.

Holan coupa la transmission puis se tourna vers ses hommes et ordonna un déploiement rapide. Un capitaine la regarda et sourit amusé.

- Avouez que vous aviez hâte de détruire cette base et buter tout ceux qui s’y trouvent, colonel.

- Exacte, mais j’obéis aux ordres du commandant de la flotte.

- Le colonel Jace Malcom aurait refusé de se plier aux ordres d’un gradé de la flotte.

- Contrairement a lui je fais mon boulot, réplique-t-elle froidement.

- Je sais, mais, sacré nom d'une pipe, Andrea, on n'applique plus les réglementations de la flotte depuis... Merde, je crois bien qu'on ne les a jamais appliquées ! Olmek lui-même n’a jamais marché dans les plates bandes du général Vesos.

- Je sais. Réplique-t-elle avec gravité.

Le capitaine Jalak regarda Holan, et cette dernière en faisant signe a deux soldats de sécuriser un périmètre, puis continua sur le même ton.

- Depuis mon engagement, je me rends compte qu'un tas de trucs réglementaires n'ont jamais été faits. Et le commandant compte bien nous les rappeler a coup de pied aux fesses.
- J’ai comme l’impression que notre commandant va provoquer pas mal de monde une fois de retour dans la république, je veux dire… il applique des principes démodés, et ça va faire du boucan.

- Peut-être, mais j'obéis à ses ordres, et je peux vous dire un truc sur le commandant Revan, Jalak : quand il donne un ordre, on l'exécute, point final.

- Il n'a pas l'air commode, grommela Jalak.

- Ça, c'est sûr, fit Holan avec un sourire, je commence tout juste à me rendre compte à quel point il n'est pas commode. Et vous voulez que je vous dise, Jalak ? Ça me plaît. »

Revan pendant ce temps, examina les dernières données fournies par Zolt. Puis opina du chef, la base avait effectivement stocké des provisions et des fournitures pour les vaisseaux qui transitaient par le système. Présumer qu’elles seraient toujours là, même en cas d’abandon de la base, restait assez peu risqué, dans la mesure où les réexporter aurait entraîné des frais supérieurs à leur valeur, tandis que conserver des vivres congelés et à l’abri des intempéries posait rarement un problème sur des planètes habituellement trop éloignées de leur étoile pour jouir d’une atmosphère digne de ce nom.

« Ces stocks sont censément réservés aux vaisseaux de guerre Sith, bien sûr, mais je n’ai nullement l’intention de me montrer pointilleux. J’espère que leur tambouille est meilleure que celle qu’on sert à bord des vaisseaux de la République, mais j’en doute. »

Revan sourit amusé, le voila entrain de faire de l’humour, peut être qu’il commence enfin a reprendre vie, il regarda Zolt et déclara :

- Maintenant que nous avons éliminé les forces spatiales Sith dans ce système, je vais, par la force, exiger de cette planète habitée qu’elle nous fasse parvenir des cargos remplis à ras bord de tout ce qu’il nous faut. De vivres, principalement. Et peut-être aussi quelques batteries d’énergie, du moins si nous pouvons adapter au nôtre le matériel Sith.

Un officier aux cheveux striés de gris secoua la tête à côté de lui.

- Impossible, commandant. Il est délibérément conçu pour rester incompatible. Tout comme leurs armes. Mais, si nous parvenons à leur extorquer les matériaux bruts requis, l’Orion et le Résolu pourront usiner d’autres armes. L’Orion peut également fabriquer d’autres batteries. Le Rebel aussi.

- Merci, fit Revan en souriant à l’officier. Ces vaisseaux peuvent-ils me faire part de leurs besoins ?
- Nous détenons toutes les informations nécessaires à bord de du Gardien, commandant. Pourvu, bien sûr, que les dernières actualisations soient fiables.

- Vous êtes aux Fournitures ?

L’officier grisonnant salua maladroitement, comme si ce geste lui était inhabituel.

- Au Génie, commandant.

- Vérifiez que nous sommes bien informés des besoins prioritaires de chacun de ces vaisseaux.

- À vos ordres, commandant ! L’officier rayonnait, visiblement honoré de se voir confier une mission par Revan. Ce dernier se tourna vers Zolt. Au moins aurai je la certitude d’exiger des Sith de ce système un tribut approprié.

Zolt réfléchit un moment puis se tourna vers Revan.

- Commandant en faisant de telles réquisitions, nous informons les Sith de nos plus graves lacunes.

Revan fronça les sourcilles, Zolt avait marqué un bon point.

- Que proposez vous ?

Zolt réfléchit un moment.

- Incluons quelques fausses pistes dans nos requêtes. Les Sith ne sauront pas distinguer celles de nos exigences qui correspondent à nos besoins réels de celles qui ne seront qu’un “luxe”.

- Bonne idée.

Le Génie sourit comme un enfant.

- Je m’en occupe, commandant.

- les Troopers signalent qu’ils ont investi la base Sith et se livrent à présent aux opérations de nettoyage… annonce une vigie.

Revan reporta le regard sur son écran et bascula l’image de la flotte a celle de la base. Quand un coin de la base explosa, Revan regarda Zolt qui resta bouche bée.

- Qu’est ce qui se passe ?
- Commandant… l’un de nos vaisseaux bombarde une zone avec de la grosse artillerie.

- Qui en a donné l’ordre ? Rugit Revan

- L’Arrogant canonne un secteur proche de la base, commandant. J’ignore quelle est sa cible.

« Cet imbécile risque de tuer nos propres soldats, mais qu’est ce qui se passe dans cette foutue flotte ? Moxla avait raison, cette flotte est dangereusement friable, a un point mortel. »

VinckRevan VinckRevan
MP
Niveau 4
20 avril 2014 à 19:42:32

Tous les commandants de vaisseaux sont siphonnés dans cette flotte ! À la place de Revan, j'en aurais relevé de leurs postes (par la force si besoin) un certain nombre pour placer de meilleurs car là, ça part à volo...

nagaross nagaross
MP
Niveau 2
21 avril 2014 à 00:30:02

C'est tellement propre est soigné et quand on croit que tous vas reprendre son cours habituel slash un autre problème arrive et avec une solution inovante. Vraiment bravo et merci pour le travail que tu nous offres.
La SUITTTEEEE.^^

tamene tamene
MP
Niveau 10
21 avril 2014 à 13:30:46

Le capitaine Niathal prit la parole, d’une voix à laquelle elle avait sans doute instillé, croyait-elle, toute la condescendance dont elle était capable.

- Devons-nous comprendre que le commandant d’un vaisseau de la République regarde l’agressivité comme une tare ?

Revan la regarda dans les yeux.

- Non. Vous devez seulement comprendre que l’agressivité irréfléchie en est une. C’est en tout cas mon opinion, capitaine Niathal.

Niathal plissa les yeux, en même temps qu’elle ouvrait la bouche pour répondre puis restait figée dans cette position. Revan la regardait sans laisser transparaître son amusement. « Elle comprend que la stratégie n’a aucun secret pour moi, et elle ne trouve aucun argument à soumettre. »

- Il est de notoriété publique qu’un sommeil prolongé en hibernation affecte les gens », déclara d’une voix précipitée un capitaine assis un peu plus loin à la table. Il s’interrompit, maintenant qu’il était le centre de l’attention générale, puis reprit à la même vitesse :

- Cet officier n’est pas celui qui a inspiré la flotte depuis les guerres Mandaloriennes et civiles. Ce n’est plus le même.

Tous les regards se braquèrent sur Revan, qui se rendit compte que ce commandant venait de dire à voix haute ce que ses ennemis devaient chuchoter depuis qu’il avait pris le commandement. À en juger par l’expression des officiers assis à la table, la plupart désapprouvaient cette dernière déclaration. Ça crevait les yeux. Visiblement, nombre d’entre eux vénéraient toujours Revan la légende. D’autres donnaient l’impression de ne guère apprécier le manque de professionnalisme de ce commentaire. Revan espérait que quelques-uns au moins lui accordaient leur confiance pour les décisions qu’il avait prises jusque-là. Il regarda son adversaire dans les yeux, Une « plaque d’identification » portant le nom de l’homme et celui de son vaisseau se matérialisa aussitôt : capitaine Merton de l’Arrogant. Ben voyons ! Revan lui fit don de son sourire de chacal, et Zolt retint son souffle, de même que les autres, la répartie allait être bonne.

- Capitaine Merton, je ne prétends pas être un surhomme. Je suis toutefois l’officier qui a conduit cette flotte hors du bras de Tingel alors qu’elle était menacée d’une destruction imminente. Je sais commander une flotte. Je sais donner des ordres. Parce que j’ai appris à en recevoir, talent que tout officier devrait impérativement cultiver. Vous n’êtes pas d’accord, capitaine ?

Zolt et certains autres officiers faillirent exploser de rire. Merton blêmit à cette allusion indirecte à son bombardement de la base Sith. Mais il n’en fonça pas moins bille en tête.
- D’autres officiers auraient fait mieux. Le capitaine Reus, par exemple. À l’heure qu’il est, nous serions déjà à mi-chemin de chez nous.

- À l’heure qu’il est, il nous aurait déjà envoyés dans les camps de travail Sith, fit sèchement remarquer le capitaine Vanir. Encore qu’il ait proposé de s’enfuir seul à bord de l’Orion quand les Sith s’emploieraient à achever nos vaisseaux endommagés.

Au tour de Reus de virer a l’écarlate de fureur.

- Je ne tolérerais pas…

- Il suffit ! Coupe Revan d’une voix puissante. Je refuse que mes officiers calomnient publiquement leurs pairs.

- Je demande pardon au commandant Revan, et au capitaine Reus. Fit Vanir d’une voix douce.

Revan lui hocha la tête.

- Merci capitaine Vanir. Il est crucial que nous restions concentrés. Cette flotte traverse le système de Jaguada vers le point de saut qui conduit à Ch’hodos. Nous négocions en ce moment même avec les autorités de la deuxième planète. Nous leur avons demandé de nous fournir des provisions et des matériaux bruts pendant ce transit, faute de quoi la flotte infligerait de graves dommages à leur planète. Je reste persuadé que les Sith nous attendront en force à Khar Delba. Je vais conduire cette flotte à Ch’hodos. Et avec l’aide de la force, je la ramènerai chez nous.

Quelques officiers restaient mécontents ou sceptiques, mais la plupart donnèrent au moins leur consentement en bougonnant. Revan inspecta un instant des yeux les rangées de commandants de vaisseau, en s’efforçant de repérer ceux qui risquaient de lui poser des problèmes, puis préféra se l’interdire. Pas question pour lui d’utiliser la méthode Sith avec ces gens, mais se promit qu’une fois hors de ce système, le capitaine Merton ne commandera plus l’Arrogant. Cet homme n’est pas seulement déloyal et insubordonné. C’est un imbécile.

Le nombre des officiers installés à la table diminuait rapidement à mesure qu’ils coupaient la connexion permettant à leur image d’assister à la conférence. Le capitaine Vanir fut le dernier a se retirer non sans lui adresser un sourire.

- Peut-être auriez-vous dû confier la garde du point d’émergence à Reus et à l’Orion, dit-il.

- Pourquoi aurai-je fais cela ?

- Pour qu’une des mines le pulvérise quand il tentera de s’échapper.

Revan éclata de rire.

- Son équipage ne mérite pas un tel sort.

Vanir sourit aussi.

- C’est vrai. Il souffre déjà suffisamment comme ça, j’imagine.

- Navré d’avoir dû vous fustiger quand Reus et vous avez commencé à vous prendre le bec. Vous aurez sans doute compris pourquoi je suis intervenu.

- Effectivement, commandant. Mais je dois avouer que je ne regrette pas d’avoir fait cette observation et rappelé à mes pairs la ligne d’action que Reus avait tenté d’adopter dans le bras de Tingel. Il marqua une pause. « Vous avez mon soutien inconditionnel, sachez-le. »

- Merci.

- Pas le légendaire Revan. Vous.

- Vous avez compris que je n’étais pas ce héros ? Demande Revan surpris.

- Et vous m’en voyez ravi, répondit Vanir, il m’a toujours terrifié.

- Nous sommes deux dans ce cas.

- Le capitaine Zolt est un excellent officier. Vous pouvez vous fier a elle.

- Je le sais déjà, mais puisque nous parlons de confiance, pouviez vous me recommander un officier pour commander l’Arrogant ?

- Je peux vous citer quelques noms. Un petit conseil, commandant ?

- Je suis toujours prêt à écouter l’avis des bons officiers.

- Merci. Ne remplacez pas Merton par quelqu’un dont vous seriez persuadé que sa loyauté vous est acquise. On soupçonnerait une purge.

Revan masqua sa surprise, car Vanir venait de faire écho à la pensée qui l’avait traversé lui-même un peu plus tôt.

- Merci capitaine, je me souviendrais de votre conseil. Pouvoir me fier implicitement à des officiers tels que vous et Zolt est réconfortant.

- Vous savez commandant, je ne crois pas a la force, même si j’ai vu des Jedi en action. Je ne suis pas quelqu’un de religieux pour me souscrire au credo selon lequel le défunt Revan ressusciterait au moment où nous aurions le plus besoin de lui. Mais le fait que vous nous avez rejoints n’en demeure pas moins encourageant.

- Je ne devrais pas me plaindre d’avoir été retrouvé, j’imagine, puisque, sinon, je serais resté mort encore bien plus longtemps. Mais je ne suis pas
Persuadé que la force elle mêmes peut m’être d’un très grand secours dans cette situation.

Vanir balaya l’argument d’un geste de la main et sourit.

- Alors peut-être que la force pourra nous aider à esquiver la flotte ennemie et à piller ses fournisseurs. Par voie d’expérience, je veux dire. Il y a quelques pirates dans mon arbre généalogique.

- Vraiment ? On doit aussi trouver quelques squelettes dans les placards de ma famille. Quelques-uns de mes ancêtres étaient politiciens.

- Oh ! Toutes mes condoléances.

- Il faut apprendre à vivre avec.

Vanir recula d’un pas et salua.

- Nous sommes peut être pas nombreux a vous le dire, commandant, mais sachez que vous faites de l’excellent travail.

- Merci.

- Ce n’est que la stricte vérité, commandant.

Vanir baissa la main et son image s’évanouit.

devilground devilground
MP
Niveau 9
21 avril 2014 à 16:37:19

Eh bien, quelle suite ! Palpitant :D !

tamene tamene
MP
Niveau 10
22 avril 2014 à 13:27:29

Dans la passerelle du Gardien, Revan se tenait debout et regardait les cargos marchands venir de Jaguada. Le capitaine Zolt surveillait le trafic sur son écran et Revan sentit en elle le désir de combattre la flotte Sith qui les talonne depuis le bras de Tingel. Tout l’entraînement de Zolt la poussait à foncer tête baissée dans l’action, mais, la dernière fois qu’elle avait affronté une flotte ennemie importante, la bataille s’était soldée pour elle par une sévère rossée. Et Revan de son coté évitait toute confrontation avec les Sith. Après avoir vu sa flotte transformer en un sombre méli-mélo son dernier engagement avec une force ennemie plus réduite, il n’aspirait pas franchement à la lancer de sitôt dans une bataille plus décisive. Il était néanmoins conscient de devoir feindre la plus grande confiance. Si d’aventure le bruit courait (et ça ne manquerait pas) qu’il ne croyait pas lui-même à la capacité de ses troupes à l’emporter, leurs chances seraient réduites à néant avant même le premier tir.

Revan s’assit sur son siége puis pianota pour afficher sur son écran les probabilités pour que la flotte Sith rattrape celle de la République.

- Est-ce que j’ai bien fait mon compte ? Dit-t-il à l’intention de Zolt.

Elle jeta un regard sur l’hologramme et, au bout d’une minute, hocha de nouveau la tête.

- Oui Commandant, nous serons partis dix minutes avant que la flotte Sith ne sorte d’hyperespace. Certains capitaines de la flotte se demandaient pourquoi nous n’avions pas pris plus de temps pour piller ce système. Ça devrait répondre à leur question.

Ébranlé tant par le ton confiant de Zolt, laissant clairement entendre qu’elle voyait dans ce succès la preuve de l’infaillibilité du légendaire Revan, que par l’annonce qu’elle venait de lui faire, selon laquelle quelques-uns de ses capitaines avaient assez ouvertement contesté ses décisions devant quelqu’un d’aussi manifestement loyal qu’elle, Revan eut un sourire fugitif. Puis reporta son attention sur son écran et vit vingt cargos commerciales sortir de Jaguada et se diriger vers eux, Revan sonda la force, il n’y avait pas de danger, mais préférait rester sur ses gardes, après tout ils se trouvent au cœur des territoires Sith.

- Vingt bâtiments marchands chargés des vivres et des matériaux que nous avons exigés.

- Cela devrait représenter de très convenables réserves.

- Leur identité de cargos marchands a été confirmée tant en visuel que par les senseurs à large spectre. Aucune arme en vue.

- Qu’en est-il des mesures de sécurités ?

- J’ai pris la liberté de contacter le colonel Holan. Un détachement de l’infanterie gagnera chacun des marchands à bord d’une navette de débarquement, le fouillera en quête de caches d’armes éventuelles et tiendra l’équipage à l’oeil.

- Bien, c’est très bien.

En dépit de tout, il restait sur ses gardes. « C’est toujours quand on croit tout maîtriser que ça vous explose à la gueule. Voyons un peu où ça risque de flancher. »

L’Orion ? Pour une fois, il n’a pas l’air d’avoir de problèmes. Il consultait à présent les chiffres relatifs a l’Orion et remarquait que son taux d’accélération s’était nettement amélioré. Mais demeurait lent. Non il y a forcément quelque chose qui cloche, même si il ne le sentait pas avec la force, il ferma les yeux puis inspira longuement, la force lui répondit comme toujours, après un moment. Il rouvrit les yeux et se radossa pour lentement évaluer la situation dans son ensemble et s’assurer qu’il n’avait rien raté. Il ne sentait aucune menace… étrange. Il se leva de son siége et se dirigea vers la console des senseurs, puis se pencha vers la vigie tout en regardant son écran.

- Scannez moi cette zone, s’il vous plais.

- Oui commandant.

La vigie pianota rapidement puis attendit une minute, puis fronça les sourcilles et se figea en regardant son écran.

- Mon dieu je…

- Je sais. Dit Revan avec gravité.

Zolt arriva a son tour et regarda les dernières données des senseurs, puis regarda Revan qui affichait un calme terrifiant.

- Ils sont là. Lâche-t-elle a voix basse, depuis combien de temps ils ont émerger d’hyperespace ?

- Je ne sais pas, capitaine. Ils ont émergé du point de saut en dehors du système de Jaguada, répondit la vigie.

- Ils restent a bonne distance, et ne semblent pas vouloir engager le combat. Fit-elle remarquer, et ils sont trop nombreux. Ils se contentent de nous… pourchasser.

- De nous cornaquer, rectifia Revan. Ils veulent qu’on poursuive notre route.
- Mais vers ou ?

- Khar Delba, je parierais ma vie la dessus. Il y a une grosse flotte qui nous y attend, et cette flotte cachée émergera juste derrière nous pour nous prendre en tenaille avec celle en place.

Il regarda Zolt dans les yeux.

- Combien de temps pour que les cargos marchands déchargent tout le matériel ?

- Un heure, peut être deux mon commandant.

- Faites vite. Ordonne Revan, et pas un mot de tout ça aux autres capitaines, je ne tiens pas a ce qu’un idiot aille jouer les héros, et dieu seul sait combien il y en a parmi nous. Commencez a déplacer la flotte, et annoncez qu’on va quitter le système dans trois heurs.

Elle opina du chef, puis Revan ferma a nouveau les yeux, il ne sentait pas de danger, pas dans l’immédiat, la force le lui y a bien fait savoir, et il a sut déchiffrer le message. Il rouvrit les yeux et trouva Zolt entrain d elui jeter un regard approbateur.

- J’ignore comment vous pouvez vous montrer si détendu en de pareils instants, avoua-t-elle. Mais une chose est sûre : mon équipage est impressionné.

- Il est important de garder son calme en toute circonstance. C’est bénéfique pour la flotte et pour l’équipage, cultivez cette capacité, capitaine Zolt, un jour elle vous sera bénéfique.

- J’en prend note, monsieur.

devilground devilground
MP
Niveau 9
22 avril 2014 à 14:56:46

La suite :'( T.T !

tamene tamene
MP
Niveau 10
27 avril 2014 à 13:12:21

L’image du colonel Holan apparut, Revan constata avec surprise qu’elle n’était pas en tenue de combat. Mais pourquoi le serait-elle ? Sa mission est de superviser le commandement des équipes qui monteront à bord des cargos. Elle ne peut pas les y accompagner.

- Oui, colonel ?

- Commandant, j’aimerais savoir si vous avez des instructions spéciales pour mes soldats avant le départ de leurs navettes.

- Je ne crois pas, colonel. Si j’en juge par mon expérience des troopers, ils connaissent mieux que moi leur boulot. Inutile d’ajouter que je ne me fie pas aux Sith, j’imagine ?

Holan sourit.

- Mes gars seront remontés à bloc pour le combat. Même si ces cargos sont bourrés de troupes d’assaut Sith, ils sauront s’en tirer en combattant.

- Si cela devait se produire, colonel, je vous promets que mes vaisseaux veilleront à ce qu’aucun de ces cargos n’y survive. Mais il faut espérer que ça n’ira pas jusque-là. J’aimerais assez disposer des fournitures qu’ils transportent.

- Entendu, commandant. » Elle jeta un regard de côté. Dix minutes avant le lancement. Je vous tiens informé des développements.

- Merci.

Rassuré par la compétence et la décontraction d’Holan, Revan se détendit davantage. Ça fait du bien d’avoir le soutien des forces spéciales. Il scruta l’hologramme de la flotte et prit acte des vaisseaux les mieux placés pour engager le combat avec les cargos si le besoin s’en faisait sentir.

« Il semble que nous soyons parés à toute éventualité ».

Les navettes des commandos partirent enfin à heure dite, lui offrant ainsi une diversion : la trajectoire de chacune, alors qu’elle décrivait un arc vers le cargo qui lui avait été assigné, était indiquée sur l’hologramme. En les voyant fondre sur leur proie, petites et agiles à côté des gros et patauds vaisseaux marchands. Revan, qui aspirait douloureusement à recevoir des nouvelles des commandos, pressa sur les touches. Vingt écrans se matérialisèrent près de son hologramme, affichant tous un chef d’escouade différent.

Cette fois, il n’y avait rien d’autre à regarder, de sorte qu’il assista, fasciné, à l’irruption des troupes dans les cargos, aux perquisitions qu’ils menaient et à l’affectation de sentinelles aux secteurs les plus stratégiques, tels que la passerelle et la salle des machines. Tout se passait sans encombre ni aucune résistance de la part des marchands, qui observaient un comportement aussi rigide qu’officiel mais jamais ouvertement hostile. Contrairement aux équipages nombreux requis par les vaisseaux de guerre pour assumer les tâches spécifiques du combat, de l’entretien et des réparations, ceux des cargos se réduisaient à une douzaine de membres, facilitant ainsi leur surveillance aux soldats.

Revan avait déjà vu l’intérieur de vaisseaux marchands pendant la période ou il servait comme chevalier Jedi, il avait reçu l’ordre d’inspecter ceux qui transitaient par l’espace Corelliens. Il reconnut certaines de leurs caractéristiques, ce qui l’incita à se demander si ces bâtiments eux-mêmes étaient à ce point vétustes ou si l’on avait tout simplement conservé leur conception jusque-là. Il pressentait que ces deux éventualités pouvaient s’avérer dans un système éloigné comme la bordure extérieure.

Les chefs d’escouade rendirent compte l’un après l’autre : tous les vaisseaux marchands étaient désarmés et se dirigeaient pacifiquement vers le point de rendez-vous. Mais Revan remarqua que les soldats qui surveillaient leurs équipages ne se détendaient pas et restaient au contraire sur le pied de guerre. Il ressentit de nouveau une certaine empathie pour les matelots de ces cargos, en se demandant quel effet pouvait bien leur faire la proximité des silhouettes cuirassées de ces soldats, de ces intrus qui visitaient les compartiments familiers de leur bâtiment.

« Tant qu’ils ne tenteront rien, ils ne risqueront rien. Ils doivent s’en douter, compte tenu de la façon dont nous avons traité les prisonniers de la base. Ça devrait les empêcher de faire une sottise ».

Revan balança une autre image d’un revers de la main et jeta un coup d’œil a la flotte Sith qui demeure assez loin du système. Tout ce passe comme prévu.

- Commandant Revan, ici le colonel Holan.

Une nouvelle fenêtre s’ouvrit sur le visage du colonel. Elle n’avait pas l’air de bonne humeur.

- Quelque chose me déplaît souverainement dans cette affaire, capitaine.

Revan jeta un coup d’œil vers le capitaine Zolt et attira son attention d’un geste.

- Le colonel est mécontent de je ne sais quoi.

Zolt se rembrunit et se pencha sur la conversation.
- Poursuivez, colonel. Ordonna Revan.

- Vous êtes en train de regarder la vidéo transmise depuis les bâtiments marchands, commandant ?

- Oui.

- Rien ne vous paraît étrange dans ces équipages, commandant ? En tant qu’officier de la flotte.

Revan fronça les sourcils et examina plus attentivement les images. Maintenant qu’Holan avait attiré son attention sur ces gens, quelque chose lui semblait effectivement bizarre.

- Tous les officiers supérieurs des cargos sont-ils sur leur passerelle ?

- Oui, commandant.

Zolt clapa des lèvres.

- Les Sith me font l’effet de désigner de très jeunes officiers supérieurs.

Holan opina.

- En effet. Précisément. Ils ont dû recruter des volontaires pour ces équipages, j’imagine, mais, autant qu’on puisse l’affirmer a vue d’oeil, aucun homme ni aucune femme de ces vaisseaux n’a trente ans.

- Intéressant, ce ramassis de volontaires, déclara lentement Zolt. La plupart des capitaines au long cours que je connais n’auraient jamais confié leur vaisseau à un tiers, même pour un trajet aussi court.

- J’ai interrogé mes gars. Ils m’ont signalé que nombre de soi-disant marchands de ces vaisseaux semblent bien peu familiarisés avec leur bâtiment. Selon eux, ce serait dû au recrutement de volontaires dans le vivier du personnel disponible, mais je ne suis pas certaine que ce soit la bonne raison.

- Jeunes et en bonne forme physique, hein ? commente Revan gravement.

- Observez ces regards, commandant, le pressa Holan. Ce maintien.

- Ce ne sont pas des marchands, mais des soldats.

- Je jouerais ma carrière sur leur condition de militaires, convint Holan. Et pas n’importe lesquels. Ils s’efforcent d’avoir l’air débraillés et de se conduire en civils, mais ils ne savent plus s’y prendre. Ils ont été trop bien entraînés. Ils me font plutôt penser à des commandos d’assaut.
- Des troupes d’assauts ? Intervint Zolt choquée, du genre a ceux à qui l’on confie des missions désespérées ?

- Ou des missions sans retour. Oui, capitaine.

Zolt semblait toute prête à ordonner un massacre et, pour une fois, Revan ne l’en blâmait pas.

- Très bien, colonel. Que méditent-ils, selon vous ? Une sorte d’attaque ?

Holan se mordit la lèvre inférieure.

- Pas un assaut conventionnel, en tout cas. Ils sont trop peu nombreux, ne portent pas de cuirasse et ne disposent pas d’armes aisément accessibles, sinon nous les aurions trouvées. Si certains les avaient camouflées, ils seraient peut-être en mesure de submerger les sentinelles, mais pas avec mes gars à l’affût et en cuirasse intégrale.

- C’est aussi mon avis. Quoi donc, en ce cas ? Nous avons la confirmation que ces cargos étaient désarmés.

Zolt tressaillit comme si une idée venait de lui traverser subitement l’esprit puis se pencha vers lui.

- Ils ont bel et bien une arme, capitaine. Le coeur de leur réacteur.

Revan remarqua la pâleur d’Holan, puis une image lui vint en tête. Celle du générateur de masse utilisé sur Malachor.

- Leur noyau d’énergie. Vous croyez qu’ils vont les mettre en surcharge à l’approche de nos vaisseaux ?

Holan hocha férocement la tête.

- Le capitaine Zolt a raison, monsieur. Visez-moi le regard de ces bougres. C’est une mission suicide.

- Affirmatif, déclara Zolt. Ce ne sont pas des hommes de la marchande, nous en sommes tous convenus. Ce sont des troupes d’assaut, et la seule arme dont ils disposent à bord de ces vaisseaux est leur réacteur.

- Je commence a en avoir marre des kamikazes. Dit Revan irrité, bon comment ils vont les surcharger sous les yeux de nos commandos ? Un contrôle a distance ? Ou ce genre de truc ?

Zolt prit la parole.

- Il pourrait se trouver n’importe où et ressembler à n’importe quoi.

devilground devilground
MP
Niveau 9
27 avril 2014 à 14:39:45

Vraiment bon ! Les Siths vont déguster :D !

VinckRevan VinckRevan
MP
Niveau 4
27 avril 2014 à 21:11:50

Il ne faut jamais essayer d'entuber un stratège, il a toujours 5 coups d'avances sur toi ^^

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