Bon passage avec la découverte d'un nouveau personnage teigneux mais qui semble avoir bon coeur.
J'espère ne pas dire de bêtise en disant qu'on découvre LA femme qui est censé rendre Den Orion heureux

Donc la suite!!!

la ont est quitte Nécro, tu nous torture avec un jolie pasage qu'il faudra attendre presque une semaine pour voir sa suite.

encore une chose, j'aime beaucoup téramis.

pas mal ...

La suite est bien avec l'entrée d'un nouveau personnage.

Toujours aussi bien vivement la suite.

Excellent passage necro, Téramis est une femme bien intrigante

joli passage nécro! j'adore téramis aussi.

Bonjour à vous!

Donc après une semaine d'attente voici la suite et fin du chapitre!

Bonne lecture!

Une année entière s’écoula…
Durant ce temps, quelques informations avaient filtré dans la presse Déralienne au sujet de l’attentat qui avait été évité de justesse et sur l’implication d’une jeune fille courageuse. Le nom de Thérèsa ne fut mentionné nulle part mais toute son école pensait que c’était elle. Son programme d’étude « personnalisé » ne lui laissa que peu de temps pour sortir avec ses amis mais de leur côté ils l’encourageaient à exceller.
Le reste de la galaxie était en paix, en apparence du moins. Les jedi étaient restés en alerte maximum sans qu’il ne se produise quoi que se soit. Den était très inquiet, à son retour de Dérallia Brianna lui avait annoncée que toutes ses recherches aussi bien dans les archives jedi que républicaine n’avaient pu aboutir. Le maître avait peur… pour lui un ennemi aussi patient était un adversaire redoutable.
Avan avait demandé à Lisa de l’entraîner au corps à corps. Il avait prétexté vouloir s’améliorer pour faire honneur à son père. Sa belle-mère ne vit que du feu à ce mensonge et lui montra ses techniques de combat qui lui avait values d’être tant crainte. Le jeune homme s’exerça jour après jour, semaine après semaine. Il voulait aider.
La semaine fatidique était enfin arrivée pour Thérèsa, celle des examens. L’adolescente arriva dans la salle de classe deux minutes avant le début de la première épreuve. Le professeur chargé de les surveiller regarda l’étudiante avec un œil mauvais tout en lui indiquant son siège. Les énoncés apparurent sur les écrans, le coup d’envoi était lancé. La première épreuve, qui durait la matinée entière, portait sur le droit civil. En guise d’énoncé ils eurent une proposition de loi sur le port d’arme pour certains groupes d’individus sur Déralia. Il fallut pas moins d’une demi heure aux élèves pour le lire en entier sauf pour Thérèsa qui arrivait à sa cinquième. Elle se pencha lentement en arrière et visualisa son plan et se mit à pianoter sur son clavier à une vitesse foudroyante. L’après-midi, se fut une épreuve de droit constitutionnel.
« De manière cohérente et précise, vous devez mettre en relation les paragraphes 5b-45 et 64c-89 de la constitution. »
Heureusement, les dits articles pouvaient être consultés sur l’ordinateur. Le premier évoquait le droit à la liberté pour chaque individu et le second portait sur les conditions requises pour qu’un individu, humain ou alien, puisse acquérir un esclave. En règle général, les résultats de cette épreuve étaient catastrophique, peu d’étudiants parvenaient à faire le lien et à homogénéiser les deux propos qui n’avaient à première vu aucun point commun. La première journée se termina à 18 heures, les étudiants soufflèrent. Ils venaient de finir les deux plus dures épreuves. Le lendemain ils avaient des épreuves de cultures générales, chimie-physique des corps pur et méthode d’analyse.
Ainsi en arrivant le lendemain ils eurent droit à l’Enemat 451 en guise de corps pur. Les questions étaient simples. Comment fabriquer se corps ? Quelles sont les conditions optimales pour le conserver ? Ses dangers ? Son utilisation ? Propriétés particulières ? et ainsi de suite pendant toute la matinée.
L’après-midi fut nettement plus simple, ils devaient énumérer les différentes méthodes d’analyses existantes ainsi que leurs utilisations. Tous sans exception décrivirent la résonance magnétique par électrophotoluminescence, la chromatographie en phase inverse dans un champ dipolaire magnétique… peu en revanche évoquèrent la spectrométrie par absorption de radiation thermonucléaire, méthode très récente et encore à l’état expérimentale. Dans plusieurs tests, les scientifiques d’un laboratoire de Coruscant avaient pu mettre en évidence l’existence de Fortonium 501 durant une fraction de nanoseconde. Ils n’en avaient aucune utilités mais un jour cela pourrait changer l’histoire.
Les étudiants eurent ensuite deux jours pour se reposer et préparer les épreuves de droit républicain, droit pénal, droit administratif et une dernière de culture générale.
Ils n’eurent aucune surprise en découvrant le sujet de droit républicain, leur enseignant les avait prévenu que l’examen tomberait sur les institutions de la république sur une mise en situation. Elle portait sur un conflit économique entre deux mondes. Le droit pénal fut tout aussi complexe. Ils durent commenter une décision de justice concernant un meurtrier en série. Le sujet évoquait que les preuves matérielles ainsi que les témoignages n’incriminaient pas directement l’accusé mais que le procureur de la république en était convaincu.
« Dans une première partie vous expliquerez les raisons qui ont pu pousser le procureur à entamer une action en justice à l’encontre de monsieur Jur X, puis vous rédigerez un argumentaire pour convaincre un jury de la culpabilité de l’accusé. »
Le sujet de l’épreuve ne s’arrêtait pas là. Il racontait que le dénommé Jur fut jugé coupable puis condamné à mort. Il se trouvait que deux ans après son exécution, des preuves furent trouvées par hasard et qu’elles l’innocentaient. Dans une seconde partie donc, ils devaient en quoi le procureur avait agi précipitamment et avait manipulé les preuves pour parvenir à ses fins.
Le dernier jour des examens fut tout d’abord consacré au droit administratif. Une des épreuves les plus simple à réussir, le tout était d’apprendre par cœur le cour. Une série de terme était inscrit sur le questionnaire et ils leur suffisaient d’en donner leur définition.
« Quel était la hiérarchie républicaine ? Quelles sont les obligations d’un sénateur ? Combien de temps dure leur mandat ? Qu’est ce qu’un pourvoi en cassation ?... »
Enfin, l’ultime test porta sur l’histoire de la république et de Déralia. Les questions allaient du très simple au casse tête. Par exemple ils demandaient les dates des guerres mandaloriennes, de la guerre civile des jedi, des batailles contre Exar Kun, le ravage de Déralia par les mandaloriens… La dernière sonnerie retentit à 17 heures. Les amis de Thérèsa l’attendaient à l’extérieur de la salle d’examen. L’adolescente sortit avec un sourire triomphant sur les lèvres. Ses amis en furent soulagés. Féonix, son petit ami, la prit dans ses bras et l’embrassa fougueusement. Tous deux allaient pouvoir passer une semaine de calme et de tranquillité. Lui ainsi qu’Eloïse et Rasz avaient passer leurs examens deux semaines auparavant. Ils l’accompagnèrent devant chez elle puis partirent. Ils savaient qu’elle devait être fatigué par une telle semaine et décidèrent de revenir le lendemain pour sortir en ville.
Bastila était dans la cuisine à préparer le souper, elle ne lui demanda nullement comment c’était déroulé sa journée, d’ailleurs elle ne l’avait pas fais une seule fois durant la période des examens. L’adolescente monta dans sa chambre et se pencha sur le bloc de donnée de son père. Dorénavant, elle allait pouvoir se mettre à la recherche de son héritage, fallait-il encore qu’elle trouve le lieu exact. Elle avait relu l’histoire une bonne centaine de fois et la connaissait par cœur. Malheureusement un détail la chagrinait, l’apparition de son père avait fait mention d’un endroit où il aurait pu changer sa vie à elle mais rien n’était explicitement écrit. Thérèsa se creusa la tête, cherchant des indices, un sens caché dans certaines phrases mais rien…
Tous les membres des différents conseils jedi se réunirent à Coruscant sur la demande de Den Orion. Les trente plus puissants membres de l’ordre furent regroupés dans la salle aux milles fontaines, aménagé spécialement pour cette occasion. Lisa aussi y participait, elle resta cependant en retrait, cachée derrière le siège de son mari. Den regardait tous les jedi présents avec un air grave. Il attendit que le silence se fasse avant de se lever et d’aller au milieu de l’assemblée.
-Mes chers amis, entama t-il, l’heure est grave. Il y a de cela un an, nous perdions deux jedi, deux frères d’arme et surtout deux amis ! Après des investigations que j’ai mené personnellement sur les lieux du drame, je dois vous révéler que nous n’avons en tout et pour tout qu’un seul et unique indice. Un indice peut nous conduire vers un autre et ainsi de suite… Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer comment mener une enquête ! Il se trouve que cet indice n’a pour l’instant aucun lien direct avec cette affaire. J’ai trouvé un symbole inconnu des archives jedi et républicaine sur l’un des cercueils présent sur le lieu du drame. Il ne peut s’agir aussi que d’une coïncidence…
-Nous avons ouvert l’œil durant une année suite à vos instructions, intervint un maître twilek qui se prénommait Xares, pas un seul fait anormal n’a été répertorié et même en essayant de les lier. J’ai personnellement vérifié la légende de cette zone des âmes pleurantes. De toute évidence le côté obscur imprégnait ce lieu maudit ! San El Viz et Jugor Mens ont pu en être victime et se serraient entre tués ! Etant donné que vous n’avez pu ramener les corps nous ne savons pas qui est mort avant l’autre !
-Je connaissais bien San ! Prononça maître Bern, un Bith. Il avait été un de mes padawans et jamais il ne se serait laissé abuser par une illusion !
-Et son padawan ? Interrogea un autre maître qui venait de Dantooïne. Si ça se trouve San n’a fait que se défendre et n’a pu…
-Comment osez vous Jurt ? Coupa Bern. San surpassait de loin son padawan et aurait pu le maîtriser sans le moindre effort ! Moi je sens un piège sith !
-Mes amis ! S’imposa Den au dessus de toutes les conversations. J’ai peut être tort de m’inquiéter mais je préfère que nous soyons tous très prudent !
-Avec tous mon respect maître Orion, s’exclama Zan, un maître rodien de l’académie de Bélsavis. Votre pouvoir est immense, tout autant que vos connaissance et pourtant vous n’avez pu localiser une quelconque menace, si du moins elle existe !
-Zan… Laissez moi vous rappeler que mon frère, Revan, était capable de masquer son aura et passer inaperçu. Il aurait pu se retrouver au milieu d’une telle assemblée sans qu’aucun de vous ne puisse le sentir !
-Votre frère était spécial ! Cria Xares.

-Je crains qu’il ait laissé des écrits sur son savoir, avoua finalement Den. Si tel est le cas, prions pour que nos ennemis ne s’en soient pas emparés. Durant ses voyages, mon frère a amassé nombre de connaissance sur le côté obscur et la Force dans son ensemble. Notre adversaire sait se cacher et faire preuve de patience en attendant son heure. Ils ne laisseront rien au hasard et frapperons fort !
De nombreux maîtres se levèrent, indignés par de telles paroles. Le mécontentement monta crescendo dans la salle aux milles fontaines. Brianna, aidée par Atton, Yuya et Bao-Dur, tenta de les calmer mais c’était peine perdue. Ne pouvant faire autrement Den suspendit la séance. Il les pria de sortir d’une voix puissante, même les maîtres de Coruscant durent sortir. L’ancien exilé resta seul, jusqu’à ce qu’une superbe créature vienne contre lui. Elle lui massa tendrement les épaules puis descendit vers son torse. Il se retourna et plongea son regard dans celui de cette femme qu’il aimait éperdument. Il voyait la rage qu’elle tentait de lui cacher. Quelques années en arrière elle n’aurait pas hésité à les faire taire. C’était ce qu’il aimait en elle, sa force, son courage, sa passion. Il l’embrassa et la serra contre lui.
Le grand jour arriva, Thérèsa s’était levée de bonne heure pour aller voir les résultats. Ses amis l’attendaient devant la porte et à peine fut elle sortit qu’ils partirent prendre le premier transport en commun pour la ville. Le groupe arriva une heure avant l’affichage des résultats sur écran holographique. Des centaines d’étudiants se pressaient devant en attendant l’instant fatidique. Certains allaient pleurer, d’autres allaient faire la fête et quelques uns ne seraient pas content de leur place dans le classement. A dix heures précise les écrans affichèrent les résultats, comme d’habitude les larmes coulèrent à flots, certaines de joie, d’autres de tristesse. En haut était indiqué le taux de réussite, cette année avait été particulièrement difficile, seulement 22% des postulants avaient obtenu leur diplôme. Thérèsa se fraya un chemin parmi la foule et commença à chercher son nom à partir de la fin, elle pensait avoir totalement raté l’épreuve sur le droit constitutionnel. Elle arriva au dixième et son nom n’était toujours pas apparu. L’adolescente commençait à redouter le pire. Le cinquième était un certain Marl Obs avec 850 points, la quatrième s’appelait Naerv Nerae et elle avait 852 points. Vint le troisième ensuite avec 869 points. La seconde se nommait Rae Kilm et elle avait obtenu 875 points et en première position… Thérèsa en resta bouche bé. C’était elle avec 899 points. Elle laissa exploser sa joie. Féonix attendit qu’elle revienne. En voyant son visage il sourit et l’embrassa. Ses deux autres amis la félicitèrent également et décidèrent de l’inviter dans un endroit branché pour fêter ça. La jeune diplômée téléphona à sa mère pour lui demander l’autorisation. Ils commencèrent par un bar faisant karaoké puis allèrent danser jusqu’au petit matin.
En rentrant, Thérèsa eut juste le temps de prendre une douche et d’enfiler l’uniforme de cérémonie de son établissement. C’était une tunique à manche longue de couleur bleu turquoise parcourue de lignes noires qui s’entrecoupaient. Elle mit ensuite le béret de la même couleur puis descendit au rez-de-chaussée. Contre toute attente, Bastila avait revêtu sa plus belle robe et la félicita chaleureusement. Toutes les deux sortirent, la famille Nitori les attendait, eux aussi voulaient assister au triomphe de l’adolescente. Yuan cependant n’était pas là, Déria dit à Thérèsa qu’il avait été mis au courant mais qu’il n’avait pu se libérer. Evidemment, elle ressentit de la peine mais elle se rassura en se disant qu’il pensait à elle en ce jour spécial. La cours de l’établissement était noire de monde. Non seulement les familles des diplômés étaient venues mais aussi un nombre impressionnant de journaliste avaient fait le déplacement. Une rumeur racontait que le président de la république Dérallienne en personne allait remettre les récompenses. Une estrade avait été montée en une nuit, il y avait dessus plusieurs sièges vides. Un homme arriva, il était petit, bien en chair et possédait une petite moustache fine, c’était le directeur. A sa suite il y avait tout le corps enseignant de la prestigieuse école. Dès qu’ils furent tous assis, les spectateurs virent qu’une chaise était vide au premier rang. Le directeur alla au devant de la scène.
-Une nouvelle année se termine, une autre va recommencer. Pour vous, il n’y en aura pas. Vous êtes arrivés au bout d’un long parcours, souvent difficile et pour d’autre très chaotique. Mais vous voilà diplômé à présent, la vraie vie vous attend à l’extérieur de ses murs. Elle ne sera pas facile ! Ne baissez donc pas les bras ! Il n’y aura plus la possibilité de recommencer, ni de bénéficier de traitement de faveur. Que vous soyez premier ou dernier ! Vous avez réussi et c’est le principal pour nous. Je laisse donc la parole à notre invité d’honneur notre président Carl Hyls.
Un vieil homme arriva sur l’estrade sous les applaudissements de la foule. Il était le chef d’état depuis seize longues années et pourtant le peuple l’aimait comme au premier jour. Il en était arrivé à son troisième mandat, lors des deux dernières élections il les avait remporté lors du premier scrutin par une écrasante majorité. Il fut donc inutile de faire le second et encore moins de passer devant la commission politique Dérallienne. La fin de son mandat approchait, personne ne savait s’il allait encore se présenter. Les rumeurs circulaient vite, la plus intéressante évoquait le fait que l’actuel président attendait de trouver un successeur digne de lui au sein de son parti. Carl scruta la foule amassée devant lui à la recherche d’un visage. Ses lèvres s’étirèrent quand il l’aperçut puis il prit la parole.
-Mes enfants, je ne vais pas vous assommer avec un de mes fastidieux discours dont j’en ai le secret. Tout a été dit ou presque ! Je vais m’adresser à vous comme à mes amis, mes proches, mes compatriotes. Vous tous êtes nés sur Déralia. Vous avez contribué à poser une pierre à notre édifice, cette société qu’est devenue une belle et noble civilisation. Chacun à son niveau continuera de faire prospérer notre peuple. Vous allez remporter des victoires, rencontrer des moments difficiles mais aussi des échecs. Dans ses moments je n’ai qu’un conseil à vous donner : vous êtes des citoyen de Déralia ! Vos racines sont ici, votre cœur aussi ! Puiser la force nécessaire en ses liens et vous n’en ressortirez que plus fort. Maintenant passons à la remise des diplômes. Il est d’usage que le major de la promotion fasse un discours, j’appelle donc mademoiselle Thérèsa Regana à me rejoindre sur l’estrade.
Une foule d’applaudissement retentit dans la cours de l’établissement. Une jeune femme monta gracieusement sur l’estrade et rejoignit le président. Ils échangèrent une poignée de main amicale puis elle se tourna vers ses camarades.
-Merci monsieur le président pour vos paroles qui nous réchauffent le cœur et à vous aussi monsieur le directeur pour votre honnêteté et votre mise en garde. Avant d’entamer mon discours je souhaiterai porter un hommage. Un hommage à un grand homme. Sa vie fut une succession de combat, de victoire, de défaite. De tristesse et de joie, de haine et d’amour. Il fut considéré comme un héro mais aussi comme un traître. C’était un être d’exception, aujourd’hui encore notre bien aimée république porte la trace de son empreinte et il restera à jamais dans nos mémoires. Quel soit bonne ou mauvaise ! Il a combattu les mandaloriens pour ensuite déclarer la guerre à la république qu’il avait protégé. Il échoua grâce à l’intervention d’une femme, une jedi. Elle lui a montré une nouvelle voie, une autre vie. Il a vaincu le puissant Dark Malak. Sa disparition quelques temps après n’était pas un acte de lâcheté ou de honte mais de courage ! Il a sauvé des milliards de vie en allant combattre un ennemi qui nous aurait détruit. Cette guerre fut la dernière pour lui. Il y a laissé sa vie pour nous tous, abandonnant sa famille. Je ne lui en veux pas, c’est mon père après tout ! Oui je souhaite rendre hommage à mon père Revan Regana ! En sa mémoire je souhaite que nous fassions tous une minute de silence. Je suis consciente que certain d’entre vous le haïssent pour ce qu’il a fait et je ne les en blâme pas. Je leur demande juste de respecter cet instant. Ceux qui veulent lui rendre hommage, je les invite à prier la Force pour qu’elle veille sur son âme.
Thérèsa s’écarta du bord de l’estrade, ferma les yeux et pria pour son père. Dans l’assistance personne ne fit le moindre bruit et beaucoup avait les yeux fermés. Des larmes coulaient le long de la joue de Bastila. Pendant la description que sa fille avait fait de son défunt mari, elle le revoyait à bord de l’Ebon Hawk, riant, plaisantant… Une époque terminée depuis bien longtemps. La minute s’écoula mais le silence continuait de perdurer.
-Je vous suis infiniment reconnaissante, déclara Thérèsa. Revenons à présent à mon discours. Nous avons eu à endurer de longues années ici, apprendre, réviser nos leçons, chercher ce petit plus pour surpasser les autres. Nous étions tous à la fois rivaux mais aussi des amis. Nos liens seront éternels, jamais nous n’oublierons les agréables instants passé. J’ignore ce que vous comptez faire mais sachez que je vous souhaite de tout cœur de réussir. Mes meilleurs amis ne cessent de me harceler pour savoir ce que je ferais après être diplômé. La réponse est simple, je mettrais toute mon énergie, ma force et mon courage au service des habitants de notre monde et aussi de la république toute entière ! Comment me demanderiez vous ? En faisant de la politique ! Notre bon président arrive à la fin de son mandat et j’espère qu’il aura l’intention de se représenter. Il est l’homme dont nous avons tous besoin. Il est juste, droit et impartial ! Je n’ai pas la prétention de lui prendre sa place, au contraire mon vœu serait de travailler avec lui, qu’il m’apprenne sa sagesse, ses erreurs, ses victoires. Mais pour l’heure je suis trop jeune et inexpérimenté pour obtenir ce privilège ! J’ignore tout du monde qui nous entoure. Ma mère m’a élevé dans la douce chaleur d’un foyer, à l’écart des problèmes de notre civilisation comme l’esclavage, l’exploitation, la barbarie, le meurtre… En fait, je ne suis pas la seule à être dans cette situation. Vous tous, mes camarades et amis, ignorez ces choses. Chacun cherchera comment « grandir » de son côté, moi je vais entamer un voyage dans l’espace républicain et en dehors pour observer de mes propres yeux la réalité. Il n’y aura pas de barrière, rien qui me protégera de la barbarie mais heureusement je verrais aussi l’amour, la gentillesse, tout ce qui fait que la vie est belle. Je vous remercie.
La foule applaudit, le président, le directeur et tous les membres du personnel de l’école étaient debout et applaudissaient avec ardeur. Le vieil homme alla à la rencontre de l’adolescente et la serra dans ses bras. Les journalistes mitraillèrent la scène à coups de flash. Les deux personnes s’écartèrent. Le directeur vint avec une plaque en diamant qu’il remit au président Carl qui lui-même la tendis à Thérèsa.
-Félicitation mademoiselle, votre père aurait été fier de vous ! Quand vous reviendrez de votre périple, venez me voir pour qu’on puisse discuter de votre avenir.
-Oui monsieur le président, remercia Thérèsa.
L’adolescente descendit de l’estrade sous les applaudissements battant de la foule et partit rejoindre sa mère. La distribution des récompenses se poursuivit. Le second eût le droit à une plaque en or, le troisième en jade… à partir du dixième elles étaient toutes en verre blanc. Bastila et la famille Nitori rentrèrent chez eux après la cérémonie. Thérèsa fit un saut rapide pour se changer et repartit rejoindre ses amis pour faire la fête en compagnie des autres diplômés. Il était très tard quand ils décidèrent de rentrer. Féonix avait un peu trop forcé sur la boisson et marchait avec beaucoup de difficultés. Thérèsa l’aida pour rentrer. Elle avait son bras par-dessus ses épaules.
-Tu pars bientôt ? Demanda t-il à moitié dans le coma.
-Dès que possible, répondit elle tristement.
Elle voulait partir, trouver son héritage et aider les autres mais elle aimait bien Féonix. Au plus profond de son âme, elle savait qu’ils n’auraient plus la même relation après…
-Tu reviendras rapidement ?
-Je l’ignore, un an, deux peut être…
Le couple arriva devant une vieille maison. C’était une des rares habitations à être restée debout après les guerres mandaloriennes. Ils entrèrent, la jeune femme déposa l’homme sur un fauteuil. Les lumières étaient éteintes, la pièce uniquement dans la lueur de la lune qui pénétrait par les fenêtres. Elle approcha son visage de celui du jeune homme et commença à l’embrasser tendrement. Ce qui se passa ensuite resta gravé à jamais dans leur mémoire. Au début, il ressentit une sensation unique, comme s’il flottait dans les airs. Sans qu’aucune main ne le touche il sentit ses vêtements s’enlever doucement.
Thérèsa avait une main tendue vers Féonix et utilisait la force. Elle attira ensuite le corps de l’homme vers elle et commença à le caresser doucement. Elle pouvait ressentir la moindre contraction de ses muscles au passage de sa main. Délicatement, elle le fit atterrir sur un lit et lui grimpa dessus. La jeune femme passa l’extrémité de ses lèvres contre la peau du torse. Elle s’assit et retira lentement son chemisier, laissant à Féonix tout le loisir d’apprécier la vue et de sentir l’excitation monter.
Dès les premières lueurs de l’aube, Thérèsa s’habilla et rentra chez elle. Bastila ne lui posa aucune question. La jeune femme prépara ses affaires et programma sa première destination. Elle irait à Coruscant pour voir son oncle et peut être obtenir des renseignements sur ce lieu.

Et voilà!

La prochaine fois on entamera le quatrième chapitre! L'histoire commencera pour de bon!

Un conseil: Préparez vous!

Bye!

Excella suite nécro!Vivement les choses sérieuses.

Belle suite!
Sa a du être bien galère de décrire les épreuves.

Tu nous l'avais dit, pourtant je ne cesse de m'en étonner, cette fic est faite "différemment" des autres, de ton autre fic, mais également de toutes les fics qu'ont lit habituellement ici.
Bravo à toi.

un chapitre émouvant, et une suite encore plus attendus.

la suite sera encore plus intéréssante, et les événements s'accelérent d'une manière excitente. Je ressens une sombre ascension a l'horizon

Toujours aussi magnifique vivement la suite.

Très intéresseant le discours de Thérèsa. Continu comme ça.

J'ai aimé ce discours sur Revan , très bonne idée Necro ;)

mon cher Necro dis moi merci pour t'avoir trouver cette photo.

je pense que c'est la même que celle dans ton esprit

http://img233.imageshack.us/img233/7836/mjze5.jpg

Mon cher Tamene, tu lis dans ma tête!

Elle ressemble exactement à ce que je m'imaginais!!!

Un grand merci je te dois!

J'ai du mal à saisir une phrase à la fin :
"Téramis savait qu’il avait du mal à se battre à pleine puissance contre une fois, excepté Lisa"
Tu n'aurais pas oublié un mot ou 2, parce que cette phrase me semble bizarre.
Sinon... Excellent passage !

Sa va j'ai eu peur d'être le seul à ne pas tout comprendre à part sa c'est toujours magnifique à quand la suite.