Bonjour à vous tous.

Je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas: Je suis Necromancien57, Necro pour les intimes. Je suis un passionné de Star Wars et je vous présente ma deuxième fiction.

Pour ceux qui ne connaitrait pas elle se nomme fanfic: kotor et se trouve sur ce Forum. Je vous conseille de la lire pour une meilleure compréhension de celle-ci.

Pour me faire part d'idée ou bien discuter avec moi sur msn (quand j'y suis... lol) voici mon mail: necromancien1982@hotmail.com

PS: Envoyez moi un mail si vous voulez que je vous accepte en contact.

Sana plus attendre voici l'histoire...

Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine...

STAR WARS: Knight Of The Old Republic

La relève Tome 1: "Thérèsa"

Prologue

La paix était finalement revenue dans la galaxie. Revan et son frère Den étaient parvenus à détruire la plus grande menace qui avait jamais pesé sur toutes vie. Hélas, le grand héro des guerres mandaloriennes et de la grande guerre civile donna sa vie lors de l’ultime affrontement. Bastila, sa compagne, ne pouvait plus vivre en tant que jedi, trop d’amertume subsistait dans son cœur. Elle partit pour Déralia, la planète qui avait vu naître son seul amour. Là bas, elle mit au monde une fille, l’enfant unique de Revan. Elle l’appela Thérèsa, c’était en effet le dernier souhait de son défunt amant. Loin et isoler de tous, elle cultivait la terre et vivait avec son enfant du fruit de son labeur. Un couple de jeune fermier s’installa pas très loin de chez elle, ils avaient un garçon, leur unique enfant. En effet Déria, la mère du petit Yuan ne pouvait plus en avoir. Elle le chérissait plus que tout. Son père, qui se prénommait Josh, était un ancien soldat de l’armée Déralienne, il enseignait à son fils le maniement des vibro-lames, du combat à main nu. Thérèsa aimait les regarder s’entraîner et reproduisait les gestes avec une synchronisation parfaite. Evidemment cela ne plaisait pas à sa mère. Malgré ces quelques problèmes elles vécurent heureuse pendant quelques années. Un jour, pour une raison inconnue un vaisseau officiel se posa sur la piste de la capitale. Un être totalement vêtu d’une cape en sortit. Son visage était caché sous sa capuche et seul ses lèvres étonnamment pâles étaient visibles. A sa ceinture se trouvait le manche d’un sabre laser. Etait-il un jedi ? Oui, mais pourquoi venait-il sur une planète aussi éloignée de la capitale ? Cela était un secret absolu, ce jedi tenait ses ordres du plus puissant jedi, Den Orion…
Bastila était dans son champ, elle récoltait des légumes pour en faire une soupe. Les soirées étaient froides en cette période de l’année. Elle levait la tête de temps en temps pour regarder si Thérèsa ne faisait pas de bêtise comme elle en avait pris l’habitude. Elle n’avait que six ans et pourtant elle se comportait comme une adolescente. Dans les villages aux alentours, les parents interdisaient à leurs enfants de jouer avec cette étrangère. Ils avaient peur, c’était compréhensible. Thérèsa arrivait à faire léviter un speeder sans aucune difficulté. Sa mère avait beau lui dire de ne pas le faire mais elle n’écoutait absolument rien, le portrait craché de son père et de sa mère bien que Bastila le niait. Il était vrai qu’elle lui ressemblait beaucoup, les mêmes yeux vert émeraude, les cheveux noirs mais son visage ressemblait plus à celui de l’ancienne jedi. En ce moment la petite jouait un peu plus loin avec Yuan, le fils des voisins.
-Tu veux un coup de main ? Demanda une femme près de la clôture.
Elle avait les cheveux noirs, le teint mâte. Son visage portait les traces du dur labeur du travail des champs. Déria aimait aider sa voisine, elles étaient devenues très proches et à chaque occasion elles s’invitaient… pour l’anniversaire d’un des enfants, la nouvelle année…
-Ça serait sympa Déria, répondit Bastila en nage malgré le froid qui régnait.
-Je prends quoi ?
-Commence par les pommes de terres à tes pieds.
-Maman !!! Maman, elle m’embête !!! Cria Yuan.
-Et alors ? Tu es un homme, non ? Lui répondit sa mère.
-Oui mais elle utilise sa magie !
-Tu n’as cas te défendre, répliqua sèchement Déria. Qu’est ce que ton père t’as appris ?
-Maman…
-Laisse Déria, cette petite exagère ! THERESA !!!
La petite fille regarda sa mère qui était manifestement très en colère et choisi la fuite.
-Ah non ma petite ! Grogna Bastila. Tu ne t’en sortiras pas aussi facilement ! Désolé, je la rattrape et je reviens !
-Fait comme tu veux, je m’occupe des derniers légumes.
Bastila usa de la force et fonça droit sur la petite chipie qui allait très vite pour son age. Thérèsa détourna un instant son attention de la route pour voir sa mère la rattraper. De peur, elle ferma les yeux et fit tout son possible pour aller plus vite. Soudain…
-OUF !!!
Elle se retrouva le cul par terre, en ouvrant les yeux elle vit une personne avec un habit étrange. Elle regarda vite en arrière et… trop tard, sa mère était arrivée à son niveau.
-Alors ? Excuse toi ! Cria elle.
-Euh… Je suis désolé, balbutia t-elle.
- Energique cette petite, répondit la personne. Comment tu t’appelles ?
-Thérèsa…Thérèsa Régana !
-Régana, hein ?
-Oui, mon père était…
-le célèbre Revan, poursuivi l’inconnue.
-Ouais, répondit fièrement la petite. Et voilà ma maman, poursuivit elle en pointant Bastila du doigt.
-Qu’est ce que je t’ai appris ? Gronda t-elle.
-De ne pas montrer du doigt, maman.
-Bien, encore désolé pour l’incident. Allez viens on rentre !
-Attendez, dit l’inconnue. C’est justement elle que je suis venu voir.
Bastila lança un regard froid à la personne qui ôta sa capuche. Elle révéla un visage et des cheveux aussi blanc que la neige et des yeux bleu azur. Il n’y avait pas de doute, c’était Yuya Andorra, maître jedi siégeant au conseil de Coruscant.
-Maître Andorra, salua poliment Bastila.
-Appelle moi Yuya, Bastila. J’ai à te parler.
-Ma réponse est non ! Je sais pourquoi tu es ici, je ne laisserai personne me prendre ma fille ! Elle ne rejoindra pas l’ordre !
-L’ordre ? S’interrogea Thérèsa. Les jedis ?
-Oui, je suis là sur ordre de maître Orion pour qu’elle vienne nous rejoindre. Bastila, tu dois sentir la force peu commune qui émane d’elle. Nous l’avons senti depuis la grande salle aux milles fontaines !
-JAMAIS !!! Allez viens on rentre !
-Mais maman…
-Il n’y a pas de mais !
Bastila prit sa fille par le poigné et l’entraîna vers leur maison. Yuya resta sur place, elle ne risquait pas de la faire changer d’avis de sitôt. De toute façon il n’y avait pas que cette petite qui était intéressante. L’aura de l’autre enfant était certes plus faible que celui de la petite Thérèsa mais il ferait un bon jedi. La nuit tomba, la petite fille n’ouvrit pas la bouche jusqu’au souper. Pour la remercier de l’avoir aidée, Bastila invita Déria ainsi que Josh et Yuan à partager leur repas. Ils discutèrent de tout et de rien, Déria voulu en savoir plus sur le père de la petite Thérèsa et à la surprise de la gamine, elle en parle. Une larme lui vint à l’œil quand elle en parlait. Yuan écoutait avec avidité l’histoire du héros. Il était si absorbé qu’il ne remarqua pas qu’il venait de faire tomber ses légumes sur son pantalon, ce qui provoqua l’hilarité de son amie assise à côté de lui. Vers la fin, on frappa à la porte, sans même l’ouvrir l’ancienne jedi reconnu la personne.
-Elle ne renoncera pas aussi facilement ! Dit elle entre ses dents.
Bastila ouvrit la porte au maître jedi et l’invita à entrer par pure courtoisie, sinon elle l’aurait laissé dehors. Le maître retira sa cape laissant sa longue chevelure tomber dans le dos. Elle suivit ensuite Bastila jusque dans la salle à manger. Elle salua les personnes présentes et s’assit près des deux enfants.
-Ohhh, s’exclama Déria, une jedi ? C’est un honneur de vous voir. Mais il est un peu tard pour une visite de courtoisie, non ?
-Bien tard en effet. Je suis venu sur l’ordre du conseil. Nous avons senti une grande perturbation dans la force. Après plusieurs jours nous avons réussi à en déterminer la provenance. Elle vient de Déralia !
-HEIN ? S’emporta Josh. Ca ne va recommencer ? On en a assez de la guerre !
-Calme toi, dit Bastila sans adresser un seul regard à Yuya. Elle parle de Thérèsa !
-Oui et non. Ce garçon aussi !
-Yuan ? Dit Josh en ouvrant grand les yeux. Mais il…
-Si, il a une bonne affinité avec la force. Il est moins avancé que Thérèsa mais il à un bon potentiel.
-En clair tu veux les prendre ! Trancha Bastila.
-Effectivement, ils doivent entrer dans l’ordre pour apprendre à canaliser leurs pouvoirs.
-Je t’ai déjà dit qu’il était hors de question ! Répliqua Bastila.

rien a dire...c sublime,genial,tout ce que tu veux.
Vivement la suite.
Par contre un petit detail me chagrine: Revan mort? j'espere que ce n'est que parce qu'il a disparu...*suspens*

C'est vraiment excellent, une histoire trés rafraichissante, une galaxie renouvelée, un nouveau pouvoir, au final beaucoup d'inconnu. La petite fille de Revan est telle qu'on l'attendrait, tout comme son père.

En attendant, je perpétue la tradition qui est "la suite !"

enorme debut, qu'un seul mot a dire :

LA SUITE!!

Ravi d'assister enfin à la vie de Thérèsa! Bon début, bien que je trouve que la jeune fille montre un peu trop de maturité pour une enfant de six ans, mais ce n'est qu'un avis. Toujours en espérant pouvoir rencontrer à nouveau Revan... La suite!

c'est dommage que Revan sois mort

mais bon il me faut respecter les tradition :

LA
SUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIITTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT
TTTTTTTTTTTTTTTTTTTEEEEEEEEEEEEEEEEEE

enfin une autre suite.

je sens comme une aura de tristesse dans cette fic, c'est diffrands de la fic de kotor mais posséde un charme original.

mais il faut attendre la suite pour avoir une plus grande opinion, et je l'attends avec impatience

Revan est mort!
ta fic est parfaite!Pour suivre les autres et la tradition: la suite!

Je vais dire comme les autres je suis triste de la mort de Revan mais attends ta prochaine suite avec impatience.

Et bien, Necromancien, bon boulot, en tout cas. En effet, y'a des changements par rapport à ta précédente fiction. Ce n'est en point un mal, le style est simplement différent.
Je te souhaite bon courage pour la suite.

imperator : je détiens le savoir de lza tradition en moi

mais pour la mort de Revan j'ai un doute et une idée la dessus

ha mais Revan est mort enfaite... sa me décoit vraiment... le personnage que je trouvai fascinant plus que tout les autres

Nous regrettons tous la mort de Revan

c'était la chose qui me racrochait le plus au ic

bonne fic comme toujours ,cela me rend vraiment triste de voir que revan est mort !!!!snifff la Suite !!!

bastila a dit que revan etait mort, mais a la fin de la premiere fic, elle ne le voit pas mourir... qui sais la quete de theresa sera peut etre de retrouver son pere...

Coucou ! Ca fait un bye que je n'avais pas trouvé un peu de temps pour lire (ouf j'ai fini par rattraper les chapitres qui s'étaient accumulé ! )

Toujours aussi bien !

Je constate que tu as un peu changer des trucs (Eh ? J'avais gagné un bout de brouillon à un moment...) comme Lisa / Carth qui disparaissent au départ (Faut que je finisse de lire la fic à Tamene et que je rattrape mon retard...)

Donc j'ai eu tout de meme le temps de me faire quelques impressions / hypothèses qui peuvent etre juste ou totalement fausses...

Mais d'après moi, Revan ne serait peut etre pas mort ! (Eh ? Un aussi grand Jedi mourir ?) et est peut etre en train de surveiller au loin... (ceci dit, c'est juste une hypothèse)

Bon va falloir que je rattrape tout le retard que j'ai accumulé dans la fic à Tamene maintenant...

je me pose une question depuis quelque temps...

anakin skywalker serait peut étre un descendant de Revan?

ona une fic avec sa fille et une autre avec son fils ^^

je n'ai qu'une chose a dire

LA SUITE!!!!!

Bien le bonjour en ce superbe jour ensoleillé.

Sans plus attendre voici le 1er chapitre au complet! et oui cela faisait longtemps masi j'ai eu pas mal de temps pour ecrire.

Bonne lecture à tous!

Chapitre I : La grotte

Comme tous les jours de la semaine, les cours commençaient par une leçon de droit galactique. Déralia était entrée dans la république et comme toutes nouvelles planètes adhérente, elle préparait les jeunes à un nouveau mode de vie. Il y avait peu de monde dans la salle de classe, cette section était réservée uniquement aux meilleurs élèves, l’élite de la nation déralienne. Ils suivaient de nombreux autres courts, comme la science générale, le droit national, le droit local, la science politique, des cours de langues… La salle dans laquelle ils se trouvaient était la plus petite mais aussi la plus luxueuse. Le tableau était le dernier cri en matière d’électronique, il était capable de se connecter aux informations du net, de produire des hologrammes plus vrais que nature… un véritable bijou de technologie. Sur son pupitre, le professeur pouvait accéder aux données de n’importe quel élève, son curriculum mais il pouvait aussi inscrire toutes les remarques utiles pour le conseil d’administration et scolaires. Les tables étaient toutes équipées d’ordinateurs performants, d’où les élèves réalisait leurs devoirs et exercices. Les chaises avaient fait l’objet de nombreuses études pour un confort optimal. L’état avait déboursé des sommes pharaoniques pour leur élite. Bien entendu, il fallait rentabiliser l’investissement et pour s’en assurer ils mirent en place un concours d’entrée, le plus dur qu’il soit, la moyenne d’âge atteignait les vingt-deux ans.
-Le code galactique a été fondé il y a de nombreux siècles par quelques planètes que formait la république. On y trouvait Coruscant, Corélia… et bien d’autres… Aujourd’hui on les nomme mondes du noyau. La république s’est ensuite étendue et par conséquent du changer son code pour un code galactique. Lorsque le nombre de planète est devenu beaucoup trop important il a fallu trouver une autre solution. Quelqu’un pourrait me dire qu’elle solution ils ont trouvé ? Oui, Mademoiselle Regana ?
L’enseignante fit apparaître sur son écran la fiche de Thérèsa Régana. Une jeune adolescente de 16 ans. Le physique athlétique, un regard pénétrant et une intelligence hors du commun. Dommage que ce génie passait son temps à bayer en classe ou à discuter avec sa voisine.
-Le code ne pouvait intégrer tous les changements à effectuer, donc ils ont laissé chaque planète être dirigée par leur propre loi mais qu’en cas de litige se serait la loi républicaine, c’est à dire le code intergalactique, qui primerait.
-Très bonne réponse mademoiselle. Poursuivons, les cultures que constituaient…
-J’en ai marre de ces cours… murmura l’adolescente. J’ai envi de me casser…
-Hé fais gaffe, la vieille t’a dans le collimateur ! Lui dit sa voisine.
-Tu crois que j’ai peur d’elle ?
-Mesdemoiselles ! Intervint le professeur en haussant le ton. Je ne tolèrerais plus aucune perturbation avant la fin du cours !
-Excusez-nous, dirent elles en chœur.
Le cours continua jusqu’à l’heure du déjeuner. La sonnerie retenti et tous fourrèrent leurs affaires dans leur sac et quittèrent la pièce.
-Mademoiselle Régana, j’ai à vous parler.
-Qu’est ce qu’elle me veut encore !!! Souffla Thérèsa. Oui madame ?
-Je suis consciente que vous êtes très intelligente bien qu’en étant si jeune. Mais à l’avenir je vous demanderai de rester calme sinon je ferais en sorte que vous soyez recalée !
-Quoi ??? Vous n’avez pas…
-Nous avons tous les droits ! Vous représentez l’élite de Déralia ! La nation tout entière vous regarde et fondent leur espoir sur vous. Dans un avenir proche je ne doute pas que vous deveniez sénatrice de Déralia, si tout du moins vous envisagez une carrière politique voir même chancelier suprême si vous le vouliez. Mais avant d’y arriver vous devrez apprendre l’humilité, le respect…
-Oui, madame. Je comprends.
-Bien, sage décision. Vous pouvez sortir à présent.
Thérèsa sortit de la salle très en colère. Dehors sa camarade de classe l’attendait avec deux garçons.
-Encore une engueulade ? Demanda celui qui avait des cheveux blonds, des yeux bleu et un physique de sprinter.
-A ton avis Razs? Cette vieille peau…
-Chut ! Coupa Eloïse. La voila qui sort !
L’enseignante sortit de la salle et passa devant eux sans leur adresser le moindre regard. Dès qu’elle eut tourné le dos, Thérèsa lui fit une grimace qui provoqua l’hilarité générale. Elle tourna ensuite les talons et se dirigea vers la cantine de l’école. En chemin, pas un garçon ne restait indifférent. Les filles par contre ne l’aimaient pas du tout. La jeune adolescente laissait ces pipelettes raconter ce qu’elles voulaient sur elle, très vite elle avait compris qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle désirait des personnes du sexe opposé, absolument tout. Tout ce dont elle avait eu besoin de retenir était que les hommes, et ce quelque soit leur age, ne réfléchissaient jamais avec leur cerveau en présence d’une personne de la gente féminine qui avait des formes généreuse aux bons endroits. Mais l’école l’ennuyait, elle regrettait parfois que le niveau soit si bas… Bien qu’elle soit dans la section la plus difficile d’accès. Au moins elle pouvait se motivait en pensant à sa carrière politique, elle se voyait déjà chancelière suprême et aider les personnes qui en avaient vraiment besoin.
L’après midi fut tout aussi somnolant que la matinée, les cours de sciences politiques n’avaient rien de bien excitants. L’adolescente laissa vagabondé son regard à travers les vitres de la salle. Dans le ciel bleu volait des oiseaux, leur synchronisation étaient parfaite, le mouvement collectif était aussi gracieux qu’un cygne, ils dessinaient des formes diverses, se rapprochant très vite les uns des autres, se croisant sans se toucher et repartaient. Thérèsa les observa jusqu’au couché du soleil. Lorsque le dernier rayon de lumière mourut à l’horizon, les oiseaux partirent se réfugier, les ouvriers de nuits s’affairaient pour aller au travail, les réverbères s’allumaient lentement, illuminant les ténèbres. La cloche sonna, l’adolescente jeta son sac sur l’épaule. Elle ne l’avait même pas ouvert pour les cours. Et descendit avec ses amis.
-Tchuss Résa ! Dit Razs après avoir passé le portail. A demain !
-Attends moi Razs ! Cria Eloïse. Tchô vous deux ! Razs attends !!!
-A demain, dit Féonix. Tu veux que je te raccompagne Résa ?
La fille se mit à le dévisager comme pour le noter. Il était un petit plus petit qu’elle, les yeux marron. Son visage n’était pas particulièrement attirant mais la petite mèche de cheveux qui retombait juste entre ses deux yeux le rendait craquant.
-Pourquoi pas !
Ils marchèrent le long de la route embouteillée. Le jeune adolescent était visiblement content qu’elle ait accepté, il fut d’autant plus surpris quand elle se colla à lui et prit son bras. Sa démarche devint soudainement triomphale. Il jetait des regards supérieur aux passants, comme s’il accompagné une star de renommé intergalactique.
-On va prendre un verre ? Demanda Thérèsa en passant devant un bar de jeune.
-Pas de problème, je t’invite même !
-Ouh, c’est ton jour de bonté !
-Méchante ! Je ne suis pas aussi radin qu’on le dit !
-Je te taquine mon gros !
Tous deux éclatèrent de rire et pénétrèrent dans le bar. La jeune Régana alla s’installer dans un coin à l’abri des regards indiscret. Là, ils roucoulèrent jusqu’à une heure avancé de la nuit. Il était presque dix heures quand ils se séparèrent. Thérèsa déposa un baiser furtif sur le bout de ces lèvres et couru vers le transport qui la déposerait chez elle. Lorsqu’elle arriva, Bastila l’attendait devant la porte le visage sévère. Thérèsa allait passer un sale quart d’heure. Le regard assassin de sa mère la dissuada de sortir quelconques excuses. Elle baissa la tête en passant devant elle.
-C’est à cette heure ci que tu rentres ?
-J’étais…
-Je ne tolèrerais aucune excuse ! Tu devais rentrer pour poursuivre ton entraînement !
-Mais m’man !
-Pas de mais qui tienne ! Tu as hérité d’un dont et si tu ne fais pas gaffe tu pourras blesser des innocents voir même les tuer !
-Oui, je sais, demain je rentrerais après les cours.
-Bien, ton repas t’attend sur la table de la cuisine. Et n’oublie pas de nettoyer avant d’aller dans ta chambre !
-Oui maman.
Thérèsa se dirigea vers la cuisine et mangea son potage de légume avec un steak de suubatars. Elle alla ensuite dans sa chambre et commença sa méditation. Cet exercice devait être fait tous les soirs, comme sa mère aimait le dire, cela lui permettra de faire un avec la force. Voilà dix ans déjà qu’elle le faisait mais n’avait senti aucun changement. Pourquoi serait-ce différent cette nuit ? Mais elle devait s’y plier, sa mère savait toujours quand elle ne le faisait pas. Alors Thérèsa se mit assis par terre et ferma les yeux. Tout d’abord elle fit le vide dans sa tête, puis communia avec la nature. Une heure passa, puis deux… toujours aucun changement, l’horloge du salon sonna minuit. Il était l’heure de se coucher.
-Thérèsa… murmura une voix. Thérèsa…
L’adolescente ouvrit les yeux et regarda tout autour d’elle. Elle sortit de sa chambre et gagna le salon… sa mère était profondément endormi sur le sofa. Alors qui pouvait l’appeler ? Elle sortit à l’extérieure, la nuit était claire, pas un seul nuage. Chez la famille Nitori les lumières étaient éteintes. Elle était seule à des lieux à la ronde. Puis la voix se fit de nouveau entendre, elle l’appelait dans une longue complainte. Thérèsa se boucha les oreilles pour ne plus l’entendre mais elle resta toujours aussi forte. Elle comprit alors que cette voix résonnait dans sa tête et que personne d’autre ne pouvait l’entendre. Thérèsa rentra en courant et fonça dans sa chambre pour s’y enfermer à double tour. Elle resta aux aguets jusqu’aux aurores. La voix ne s’était plus manifestée. Elle s’allongea pour dormir un peu mais Bastila frappa à la porte pour les exercices matinaux.
-Génial ! Une nuit blanche ! Bon, je dormirais en cours ! Se résigna t-elle.
Manque de chance, elle eu droit à un contrôle surprise dès la première heure, un devoir sur le droit républicain.
-Première question, lut elle. Citer le paragraphe correspondant aux mariages entre espèces d’après le code républicain et le comparer à celui de Déralia. La seconde… encore pire… D’après les institutions républicaines qu’elles sont les possibilités d’héritages et que se passerait-il si personne ne correspond aux critères.
Elle se souvenait vaguement d’une loi voté il y avait une quarantaine d’années, l’héritage devait revenir aux descendants de première génération ensuite au second… dans le cas où aucun héritier ne pourrait être trouvé, les biens du défunt reviendrait à l’institution politique d’origine du mort à hauteur de cinquante pour cent et l’autre partie à l’état républicain.

Après les deux premières questions qui ne faisaient appel qu’aux connaissances du cours, les suivantes furent des mises en situations.
« Un corélien se marri avec une femme d’origine d’Alderande sur Chandrilla. » La question demandait s’ils pouvaient divorcer ? Thérèsa savait très bien que sur Chandrilla le divorce était interdit mais autorisé sur Corelia et Alderande. Alors quelle loi primait sur l’autre ? Par contre ça elle était incapable de répondre, en cas de conflit impliquant plusieurs planètes, la loi républicaine avait le dessus dans des conditions très particulière… La jeune adolescente était trop crevé pour réfléchir et décida d’user de la force pour compléter son questionnaire. Elle lu les pensée de la seconde de la classe et recopia les réponses en les modifiants quelque peu. Elle rendit sa copie juste avant la sonnerie et pria pour pouvoir se reposer lors du prochain cour. Il fut du même gabarit, un test sur les sciences.
Les questions par contre n’étaient pas aussi difficiles, la première demandait de démontrer que la vitesse de la lumière était de 300 000 kilomètres par secondes. La seconde fut tout aussi simple, Thérèsa devait expliquer précisément le mode opératoire utilisé pour la fabrication du carburant pour les navettes spatiales. La dernière cependant fut un peu plus ardue, en quelques lignes elle devait démontrer la loi de gravitation universelle permettant de maintenir l’équilibre entre les différentes planètes.
La dernière sonnerie de la matinée retentit, Thérèsa s’étira longuement sur sa chaise. Elle resta un moment la tête penchée vers le fond de la salle jusqu’à ce qu’une main tiède lui caressa la joue.
-Salut toi ! Dit le propriétaire de la main.
-Salut, lui répondit gentiment Thérèsa.
-Dure matinée à ce que je vois !
-Deux contrôles et une nuit blanche !
-Tu ne pouvais pas dormir parce que je te manquais je parie !
-Ca te ferait plaisir, hein ? Détrompe toi joli cœur, un mauvais rêve !
-Dommage pour moi, répondit Féonix. Tu viens sinon il ne restera plus rien à la cantine.
-J’arrive, je range… mes affaires, termina Thérèsa en voyant que ses affaires avaient disparues.
-Je l’ai fait.
-Trop choux ! Alors allons-y !
Elle se leva, prit la main de Féonix et se rendirent eu réfectoire. Après mangé, ils allèrent s’allonger sous un arbre de la cour avec leurs amis. Eloïse était toute contente de voir les deux célibataires ne plus l’être. Féonix proposa à tout le monde d’aller boire un verre après les cours mais Thérèsa refusa. Elle leur expliqua sans dire vraiment la raison, la réprimande qu’elle avait eu droit en rentrant la veille.
-Pas de chance, dit Eloïse. Ta mère est trop stricte ! On est jeune, il faut en profiter avant qu’on ne soit vieux !
-T’as trop raison, renchérit Razs. Allez viens t’amuser avec nous !
-Non sincèrement je ne peux pas ! Ma mère est une ancienne jedi… elle sait tout de suite quand je lui mens !
-Je pourrais te raccompagner ?
-Non ! Mais bien sûr gros benné! J’ai le droit de sortir avec des garçons, pour l’instant…
-Elle n’irait pas jusque là quand même ? Lui demanda avidement Eloïse.
-Non… elle n’ira pas jusque là.
La sonnerie retentie, les cours de l’après-midi allaient reprendre. Thérèsa embrassa Féonix et rejoignit Eloïse en courant. Cette fois-ci elle pu enfin dormir tranquillement au fond de la classe. Son amie due faire preuve d’insistance pour la tirer de son sommeil lorsque la fin des cours arriva.
Les deux garçons attendaient leurs copines devant la grille d’entrée. Chacun prit la main d’une des deux, se saluèrent et partirent chacun dans leurs coins. Marcus attendit avec Thérèsa le bus qui la ramènerait chez elle.
-Qu’est-ce que t’as ? Demanda Thérèsa.
-Je réfléchissais, ça te dirait de venir dîner chez moi ce week-end ?
-On verra, je dois en parler avec ma mère…
-Tu es assez grande pour choisir !
-Féonix… si tu veux qu’entre nous ça dure… il va falloir t’habituer à ma façon d’agir. D’accord ?
-Ouais, répondit il sans conviction.
Elle l’embrassa furtivement sur les lèvres et monta dans le bus. Bastila attendait dehors l’arrivée de sa fille. Aujourd’hui allait commencer l’entraînement au sabre. Après des mois de négociation, elle avait finalement acceptée. Thérèsa arriva et se changea immédiatement. Elle opta pour un body à même le corps puis sortit rejoindre sa mère.
-Pour ta première leçon, tu vas apprendre les principes de bases. La parade et l’un des atouts majeur, sans cela tu seras incapable de vaincre ton adversaire et ce quelque soit ta puissance.
-Oui mère.
-Attaque moi de toutes tes forces ! Ordonna Bastila.
Thérèsa courut vers sa mère et donna un grand coup de sabre vertical. L’arme ne fouetta que le vide. L’ancienne jedi était dans le dos de l’adolescente.
-Tu fais quoi là ? Même un enfant éviterait cette attaque doucereuse ! Recommence !
La jeune adolescente se remit en position d’attaque, fixant son mentor droit dans les yeux à la recherche d’une faille. Elle s’élança à nouveau et fendit l’air avec une trajectoire oblique. Sa mère ne bougea pas. Au dernier moment, Bastila bloqua parfaitement l’assaut et la repoussa avec aisance.
-C’est tout ce que tu as ? Pas terrible !
-Tu ne me dis pas comment faire !!!
-Et alors ? Crois tu que ton ennemi te dira comment il va se défendre ou attaquer ? L’art du sabre est en perpétuelle évolution, les techniques qu’on peut t’apprendre ne sont que des points de départ pour créer ton propre style. Ton père par exemple avait réussi à combiner le chant du vent à la danse de l’eau, la puissance de sa nouvelle attaque était tout bonnement incroyable !
-Je sais mère, recommençons !
Bastila disparu immédiatement du champ de vision de Thérèsa. L’adolescente chercha tout autour d’elle mais ne trouva pas sa mère. Un flash l’avertissant d’un danger lui traversa l’esprit, sans hésiter elle leva son sabre. Elle bloqua l’attaque de Bastila mais la violence du choc lui fit lâcher son arme. Par instinct, elle roula sur le côté et usa de la force pour récupérer son bien. A peine en main, elle dut bloquer un nouveau coup, cette fois-ci elle garda le manche bien en main mais elle recula d’un bon mètre. Bastila enchaîna les attaques avec une dextérité fulgurante, la pauvre enfant ne pouvait que reculer. Un nouveau flash lui traversa l’esprit, cependant il était différent, étrange. Il ressemblait au premier abord à une vision du futur mais en y regardant de plus près ce n’était pas le cas. Les mouvements qu’elle faisait dedans lui étaient totalement inconnus. La jeune adolescente se déplaçait bizarrement aussi, une danse ? Puis avec la vision, elle entendit une personne parler. Elle lui donnait des instructions. Lorsqu’elle revint à elle, la lame jaune de Bastila fonçait droit sur son cou. Thérèsa tenta l’impossible en suivant les instructions de l’inconnu. Son corps se mit à bouger d’une façon qu’elle trouva grossière, en revanche elle évita l’arme de sa mère. Bastila revint à la charge en augmentant de plus en plus sa vitesse. L’adolescente réédita son exploit, frôlant la lame jaune de son mentor à chaque fois. A mesure que l’entraînement se poursuivait ses mouvements devenaient plus gracieux et elle se permit de contre attaquer de temps à autre. Suffisamment sûr d’elle, elle partit en courant le plus vite possible vers sa mère. Ce fut la plus grosse erreur qu’elle commis. Bastila lança son sabre sur sa fille suivi d’une attraction de force sur l’arme de Thérèsa. L’adolescente plongea en avant pour éviter le sabre mais quand elle se releva, sa mère se tenant devant elle avec son sabre à lame verte pointé devant le visage. Thérèsa avait perdu en toute logique.
-Bien, je suis satisfaite de toi. Tu as suivi ton instinct… mais ton excès de confiance t’a perdu !
-Oui, je ferais plus attention la prochaine fois.
L’entraînement repris jusque tard dans la soirée. Lorsque l’intensité lumineuse devint trop basse, Bastila cessa et ordonna à sa fille de rester médité le temps qu’elle préparerait le repas. La jeune adolescente s’écroula d’un bloc par terre et chercha à reprendre son souffle. Son corps tout entier transpirait à grosse gouttes.
-Une bonne douche ne sera pas superflue ! Je dois puer autant voire plus qu’un bantha en pleine chaleur !
Elle ferma les yeux et se concentra…
-Thérèsa… murmura une voix. Thérèsa…
-Qui êtes vous ? Demanda t-elle. Qu’est ce que vous me voulez ?
-Thérèsa… fit la voix.
L’adolescente se releva et fit quelques pas, cherchant à localiser l’inconnu. Par moment elle se faisait plus forte et d’autre plus faible. Rapidement, elle prit la direction par laquelle la voix s’intensifiait. Cette mystérieuse personne continuait de l’appeler, aussi inébranlable que le cycle solaire. Elle arriva finalement devant une grotte. Un vent glacial en sortait mais il avait quelque chose d’étrange. Il n’était pas naturel, il vous glaçait les os sans pour autant geler la peau. Il ressemblait à la peur, s’insinuant au plus profond de votre être. Thérèsa tourna la tête au dessus de son épaule droite puis celle de gauche, personne dans les parages. Elle prit une grande bouffé d’air et l’expulsa longuement. Elle était déterminée, elle voulait savoir qui était ce mystérieux inconnu et surtout savoir pourquoi il l’appelait. Thérèsa entra dans les profondeurs glacées de la grotte. Bien assez vite, la température chuta, le chant mélodieux des oiseau s’étouffa laissant place au son des gouttes d’eau s’écoulant des stalactites. A mesure qu’elle progressait dans les ténèbres, une force invisible mais bien présente guidait ses pas. Elle lui indiquait un chemin précis, à chaque intersection elle n’avait pas besoin de réfléchir à la direction à prendre. Il faisait noir, personne ne pouvait voir à plus d’un mètre. Elle failli trébucher plusieurs fois sur des stalagmites. Au bout d’une dizaine de minutes à marcher dans le noir, elle perçut une lueur rouge au fond du boyau. Son rythme cardiaque s’éleva, la peur initiale avait fait place à la curiosité. Finalement elle découvrit l’origine de la lumière, une petite pyramide rouge de la taille d’un poing reposait sur un pied d’estals en plein milieu de la pièce. Cet objet possédait plusieurs gravures représentant divers motifs qui lui était inconnu. Ces symboles émettaient de la lumière rouge par intermittence. Bien que sa première idée fût de fuir à toute jambe, elle conserva son calme, la curiosité étant bien trop forte. L’écho se fit entendre une ultime fois beaucoup plus forte. Il criait son nom.
-Je suis là ! Dit elle. Que me voulez vous ?
En guise de réponse, l’holocron répéta son nom. Thérèsa n’était plus qu’à quelques centimètres et tendis sa main. A mesure qu’elle s’approchait l’intensité lumineuse devenait de plus en plus forte. Pour voir si elle en était responsable elle l’éloigna et l’intensité revint peu à peu à la normale. Son instinct lui criait de partir et de ne plus revenir… cette chose était dangereuse… Mais elle n’en fit qu’à sa tête et effleura l’objet qui se mit à s’envoler. La jeune adolescente prit au dépourvu fit un pas en arrière mais trébucha sur un cailloux. Une volute de fumée s’échappa et prit forme humaine. La forme ressemblait à un homme, jeune. Il avait un regard tendre et surtout il avait les mêmes yeux qu’elle.
-Pa… papa ? Dit elle partagé entre la peur et la joie. C’est… c’est bien toi ?
-La forme posa son regard sur la fille et lui sourit.
-C’est toi papa ! Dit elle avec assurance.
-Thérèsa ! Répondit il.
Immédiatement elle reconnue la voix, c’était celle qui ne cessait de l’appeler.
-Comment ???
-Tu dois être surprise de me voir ici. J’ai mis une partie de moi dans cet holocron. Seule une personne ayant notre sang peut l’activer. Et c’est toi ma fille qui l’a activé, avec ta force.