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Sujet : Le journal du forum pour etre au courant

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Niveau 10
25 mai 2002 à 10:10:37

c clair
!p

[esqaud] [esqaud]
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Niveau 10
27 mai 2002 à 20:52:57

Edition du Lundi 27 Mai 2002
======================
Le 77éme Journaux!

Les titres du Lundi 27 Mai 2002
=======================
Au Sommaire
E3
Actualité

E3 2002
=======
L´E3 2002 vient de se terminer, et voici d´ores et déjà la première partie de notre dossier complet consacré au jeux PC et PS2!

Comme chaque année se tenait la semaine dernière à Los Angeles la grand-messe du jeu vidéo. Un E3 que nous n´aurions manqué sous aucun prétexte, d´autant que c´est tout simplement une foule de jeux surprenants qu´il nous a été donné d´y découvrir. Si l´on peut reprocher un certain manque d´originalité et de créativité en dehors de certaines exceptions, force est en revanche de constater que beaucoup de titres réalisaient de véritables prouesses techniques ce qui nous valait bien souvent de nous retrouver face à des développeurs la bave aux lèvres qui en auraient presque oublié de nous parler du gameplay ou encore de la trame de leurs jeux. Quoi qu´il en soit c´est un salon plutôt sérieux qui se déroulait à Los Angeles avec par ailleurs une tendance fortement orientée vers les consoles de salon, ce que personne n´aura de difficulté à comprendre au vu du récent boum qu´a connu le secteur avec l´arrivée des machines dites de nouvelle génération.

Le PC n´était toutefois pas en reste avec de superbes réalisations et bien entendu la présence croissante des MMORPG et autres jeux online au sujet desquels nous ne manquerons pas de vous en apprendre un peu plus dans ce dossier spécial E3 2002. Concernant la partie bonus cachés ou encore cheat-mode ( disponible dès demain !), les petits malins qui auront eu la patience de nous lire jusqu´ici et qui auront l´audace d´aller jusqu´en bas de cette page pourront apprécier comme chaque année la « foultitude » d´hôtesses que nous avons rencontré sur place. De plantureuses jeunes femmes qui nous en auraient presque fait oublié qu´on était là pour les jeux... Heureusement Romendil veillait ! Bref, pour résumer on a joué à des tas de jeux, on a vu des tas de jolies filles et maintenant on est bien crevés mais on vous livre tout ça dès à présent pour que vous ne ratiez rien des faits et des jeux marquants de cet E3 2002 !

PC
Age Of Mythology
American Conquest
Asheron´s Call 2
Civilization 3 : Play The World
Colin Mc Rae Rally 3
Gothic 2
Hannibal
Harry Potter Et La Chambre Des Secrets
Hitman 2
Lionheart
Neverwinter Nights
New World Order
No One Lives Forever 2
Platoon
Robin Hood
Shadowbane
Sim City 4
Star Wars Galaxies
Tron 2.0
Unreal Tournament 2003
World Of Warcraft

Playstation 2
007 Nightfire
Alter Echo
Contra Shattered Soldier
Dark Cloud 2
Devil May Cry 2
Final Fantasy 11
Grandia Xtreme
Gungrave
Indiana Jones And The Emperor´s Tomb
Kingdom Hearts
Need For Speed Hot Pursuit 2
Project Zero
Rally Fusion : Race Of Champions
Ratchet Et Clank
Rayman 3
Red Faction 2
Shinobi
Silent Hill 3
Sly Cooper
Star Wars : Bounty Hunter
Stuntman
Suikoden III
Tekken 4
Tenchu 3
The Lord Of The Rings : The Fellowship Of The Ring
The Lord Of The Rings : The Two Towers
Timesplitters 2
Tomb Raider : The angel Of darkness
Tony Hawk´s Pro Skater 4
Tribes Aerial Assault
Wild Arms 3
Yu-Gi-Oh! Duelists Of The Roses
Zone Of The Enders : The 2nd Runner

Actualité

E3 : The Gladiators
Avec the Gladiators, Arxel Tribe tente le pari de mélanger de la Stratégie Temps Réel et de l´action tactique. Le jeu voit s´affronter trois races de combattants pour la succession de l´empereur (les marines, les démons et les cybers). Chaque clan dispose de pouvoirs qui leur sont propres et qu´il faudra utiliser à bon escient pour prendre l´avantage. La particularité du titre vient du fait que les niveaux se déroulent dans d´immenses arènes de combat. Vous serez donc entourés de spectateurs dans vos exploits et tout en combattant il faudra tenter de les impressionner. Si le public ne vous trouve pas à la hauteur, il le fera savoir et des gardes viendront vous compliquer la tâche. Pour progresser dans les 21 missions du jeu, il faudra collecter des sorts magiques ainsi que divers objets aux pouvoirs spécifiques. Au programme également, des parties multijoueurs avec des deathmatches et des parties rapides qui feront la part belle à l´action pure et dure. Techniquement, le jeu promet d´être très abouti avec notamment des graphismes très détaillés comme le prouvent ces photos. Enfin, l´intelligence artificielle a semble-t-il été particulièrement soignée, d´après ce que nous a mnotré l´équipe d´Arxel Tribe sur son stand de l´E3.

E3 : La Xbox passe au Live
C´est au cours du salon de l´E3 que Microsoft a choisi de dévoiler ses plans concernant le XboxLive, c´est-à-dire concernant les possibilités online de la console. On a ainsi appris que logiquement tout serait prêt dès l´automne prochain aux Etats-Unis, au Japon mais aussi en Europe ! 5 titres seront alors compatibles avec cette technologie (Unreal Championship, Mech Assault, Whacked !, NFL Fever 2003 et Midtown Madness 3) et plus d´une cinquantaine devraient suivre dans le courant de l´année prochaine. Microsoft base toutes ses espérances sur la communication vocale entre les joueurs. Ainsi il commercialisera un micro qui se fixera directement sur la manette. Le prix de tout l´équipement nécessaire n´a pas été indiqué pour l´Europe mais on sait qu´un joueur américain devra débourser environ 50 dollars pour en profiter (environ 55 Euros).

Enfin les chiffres de ventes. XBOX
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Microsoft a donc annoncé, par l´intermédiaire de l´agence Reuters, avoir vendu 2 000 000 de consoles sur le territoire américain et 500 000 sur le vieux continent, même si les dirigeants de Seattle concède que le gros des ventes a été réalisé après la baisse de prix. Mais la question du Japon semble encore tabou chez Microsoft.

Mais ce ne sont pas seulement les chiffres de vente de la console qui sont bons. Ainsi, 5 jeux ont dépassé la barre des 500 000 exemplaires vendus, dont 2 qui ont atteint le million, Halo en tête. De plus, 20 jeux ont passé le cap des 100 000 exemplaires, ce qui est de bonne augure.

Maintenant, il reste à voir si ces résultats, dans l´ensemble plutôt bons, seront confirmés sans les mois et les années à venir.

La soeur de link existe? NGC
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On ne le savait pas mais Link a une soeur qui repond au doux nom de Arill. j´ai d´autres infos sur le nouveau Zelda sur NGc, enfin plus précisement une date de sortie. Le Japon devrait être servit en premier(sans blague.)Les USA devront attendre jusqu´a février.

E3: Tomb Raider: The Angel of Darkness PS2
======================================
L
ara Croft n’a pas fini de nous surprendre ! Et c’est la petite Jill De Jong (le nouveau model à l’effigie de l’héroïne) qui nous présentait le trailer de Tomb Raider: The Angel of Darkness sur le stand des éditeurs. Comme vous pourrez le remarquer, la modélisation de Lara est plus sombre… Ceux qui rêveraient d’en savoir plus sur l’aventurière, allez lire le dossier consacré aux Tomb Raider dans la section Ps2 puis Dossier.

Toutes plates-formes Les créateurs de GTA3 changent encore de nom !

Le développeur de GTA 3 sur PS2 mais aussi de Lemmings sur Amiga, change une deuxième fois de nom
Le 10 mars dernier, Sam Houser, le directeur de Rockstar Games, filiale de Take 2 Interactive, déclarait que « le changement de nom de DMA Design pour Rockstar Studios était la touche finale d’une fusion interne… » Apparemment, il se trompait, puisque Rockstar Studios, vient d’annoncer qu’il changeait à nouveau de nom, pour devenir Rockstar North. Ceci peut-être afin d’éviter les confusions avec d’autres studios anglais… Rockstar North, anciennement connu sous le nom DMA Design, est situé en Écosse, au nord de l’Angleterre. Rockstar Games et Take 2 Interactive sont des sociétés américaines. Peut-être ses dirigeants ont-ils quelques lacunes avec la géographie européenne ?

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
28 mai 2002 à 20:01:08

Edition du Mardi 28 Mai 2002
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Le 78éme Journaux!

Les titres du Mardi 28 Mai 2002
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Au Sommaire
TOP5
Test ( pas de test aujourd´hui)
Actualité

TOP5

1. Forum Grand Theft Auto 3
2. Forum Harry Potter
3. Forum Final Fantasy 8
4. Forum L´entraineur Saison 01/02
5. Forum Final Fantasy 10

Actualité

Bruce Lee attaque la Xbox
Les arts martiaux arrivent en force sur Xbox avec leur représentant le plus charismatique : Bruce Lee. Dans Quest Of The Dragon, notre champion sera aux prises avec les ravisseurs de son père qu´il devra affronter dans des décors inspirés de Los Angeles et Hong Kong. En plus de secourir son père, Bruce Lee devra aussi tenter de retrouver un mystérieux artefact qui pourrait lui révéler de nouvelles techniques martiales secrètes. Présenté à l´E3, le soft, nous a paru un peu pauvre graphiquement malgré une bonne modélisation du héros. La jouabilité nous a aussi semblé mal dosé. Les coups mettaient par exemple trop longtemps à se déclencher. Mais ne nous emballons pas et attendons la sortie du jeu au lieu de faire des jugements trop hâtifs. Espérons simplement qu´il ne s´agisse pas là d´un simple beat´em all...

Top 10 des ventes US NGC
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Ca fait toujours plaisir de pouvoir jeté un coup d´œil sur le top des ventes des États-Unis, mais quand il n´y a pas trop de surprise, et bien ça gache un peu le plaisir voilà tout ! En effet, Sony et sa Playstation 2 ne placent pas moins de 6 jeux dans ce top 10 ! Enfin, regardez par vous même :

1 : GTA 3 (Rockstar / Playstation 2)
2 : Super Mario Advance 2 (Nintendo / Game Boy Advance)
3 : Final Fantasy X (Square / Playstation 2)
4 : State of Emergency (Rockstar / Playstation 2)
5 : Sonic Advance (THQ / Game Boy Advance)
6 : NBA 2K2 (Sega / Playstation 2)
7 : Max Payne (Rockstar / Playstation 2)
8 : Sonic Adventure 2 (Sega / Gamecube)
9 : Halo (Microsoft / Xbox)
10 : Madden NFL 2002 (EA / Playstation 2)

Shinobi se venge sur GBA
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Le célèbre ninja revient sur Game Boy Advance. Une nouvelle aventure développée par 3D6 Games, un studio américain.

3D6 Games, qui travaille actuellement sur Rocket Dog, développe en parallèle The Revenge of Shinobi sur Game Boy Advance. Le ninja est de retour et doit délivrer son peuple d´une terrible malédiction. Ce jeu d´action / plate-forme contient une vingtaine de niveaux (dont quelques-uns uns cachés). Graphiquement, ce nouveau Shinobi n´a plus rien à voir avec l´épisode Megadrive. Le costume du héros est maintenant bleu et les décors semblent être différents (légèrement plus colorés). The Revenge of Shinobi sort à la fin de l´année aux USA.

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
29 mai 2002 à 19:34:22

Edition du Mercredi 29 Mai 2002
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Le 79éme Journaux!

Les titres du Mercredi 29 Mai 2002
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Au Sommaire
TOP5
Test
Actualité

TOP5

1. Forum Grand Theft Auto 3
2. Forum Harry Potter
3. Forum Final Fantasy
8
4. Forum L´entraineur Saison 01/02
5. Forum Final Fantasy 7

TEST DE Test Spider-Man : The Movie PS2
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N
ous retrouvons donc l´ami Parker pour une aventure qui reprendra certains éléments du film et nous proposera de suivre le tisseur à ses débuts de super-héros. On nous rappelle donc la genèse de ce justicier mythique avec des passages clés pour les fans de la BD comme le meurtre de son oncle Ben ( qui lui, à la différence de Spidey ne colle jamais... désolé ! ). Bref, notre ami débute son aventure en tenue de catcheur pour rapidement revêtir sa célèbre combinaison rouge. Passé le didacticiel plutôt utile permettant de se familiariser avec la foule de mouvements disponibles. La suite c´est de l´action comme on l´aime avec des méchants à tabasser, ficeler, encoller, narguer ou tout ce à quoi nous a habitués Spider-Man. Notre héros reste donc fidèle à lui-même avec en plus son humour légendaire et ses traditionnelles petites phrases ironiques puisque Parker,
en dehors de son sens d´araignée, a également le sens de la répartie. Pour les amoureux de l´univers du tisseur, sachez que vous retrouverez quelques figures emblématiques comme
le Shocker, le Vautour, le Scorpion et une tripotée d´autres super-vilains dont notamment l´infâme Bouffon Vert.

C´est donc à un gameplay aussi riche que varié auquel on a droit et qui reposera à la fois sur les nombreuses possibilités accordées à Spidey et aux différentes phases de jeu qui seront proposées. Sauvetage de
civils qu´il faudra transporter en lieux sûrs, arrestation
de malfaiteurs, combat contre
les différents super-vilains ou encore tricks aériens pour épater la galerie avec de jolies photos. Une chose est sûre on ne s´ennuie pas, sauf quand on recommence chaque niveau dix fois à cause du niveau de difficulté sans doute beaucoup
trop élevé. N´est pas un super-héros qui veut et bon nombre de joueurs devraient s´arracher les cheveux en tentant d´éviter les grenades du Vautour, les impulsions du Shocker dans le métro ou autres petites
surprises que réserve le titre. En dehors de cette relative
prise de tête c´est en revanche du pur bonheur avec des sauts impressionnants, des coups
en grand nombre grâce aux combos à découvrir au fil des niveaux ou encore des nombreuses possibilités offertes par les toiles de notre Webmaster ( je
parle de Parker, pas de Stoub
! ).

On se balance de filin en filin, on tire dans tous
les sens pour se scotcher aux
murs, on se fait des gants de
boxe, on attache les ennemis,
on se fait des boucliers de protection... C´est dingue tout ce qu´on peut faire avec quelques cartouches de toile synthétique... On l´aura compris
les possibilités sont tout bonnement impressionnantes et ceci permettra d´aborder le jeu
de différentes manières. Les joueurs auront donc le choix entre une progression à la bourrin ou au contraire plus stylée, avec l´utilisation de toutes les capacités du tisseur, comme les attaques furtives depuis le plafond plutôt que de débarquer et tout fracasser sans se poser de question.

La
prise en main de ce Spider-Man est assez agréable même si la bonne exécution de l´ensemble des mouvements demandera un
peu d´entraînement. Mais de l´entraînement on en a de toutes façons compte tenu du nombre de fois où l´on doit se retaper les niveaux à cause de la difficulté trop importante. Seul élément gênant au niveau de la maniabilité, des angles de caméras pas franchement très adaptés et ceci quel que soit le support.

Côté graphismes, cette version PS2 se veut
légèrement inférieure à celle
sortie également sur PC même si elle reste toutefois plus que satisfaisante. Les animations sont fluides et détaillées,
les environnements vastes mais surtout variés et la modélisation des personnages se veut assez convaincante. Signalons par ailleurs des cinématiques de toute beauté venant ponctuer l´action de ce titre et nous en dévoiler un peu plus sur la trame de cette aventure.

En clair les fans de Spider-Man peuvent se ruer sans crainte sur ce nouveau titre, ils ne devraient pas être déçus tant par son gameplay riche et varié que par sa réalisation presque sans faille. On regrettera uniquement un niveau de difficulté beaucoup trop élevé augmentant au passage la durée de
vie de ce soft d´une manière
qui n´est pas forcément la meilleure.

Graphismes 16/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 15/20
Bande son 16/20
Scénario 15/20
Note générale 16/20
(Même note sur X-BOX)

Test Final Fantasy 10 PS2
=====================
Consciente de l´importance acquise au fil des ans par la série Final Fantasy, l´équipe de Square a très clairement souhaité faire
de ce premier épisode PS2 un titre susceptible de franchir un nouveau cap dans le monde du RPG sur consoles. FFX est donc avant tout synonyme de bouleversements majeurs par rapport à des règles de gameplay précieusement conservées tout au long de la série. Le jeu apporte ainsi un vent de fraîcheur dont certaines composantes ne seront peut-être pas du goût de tous, ce qui n´empêche pas ce titre d´être une incontestable réussite, un voyage que l´on a plaisir à entreprendre de bout en bout, à condition d´accepter de laisser sa propre sensibilité nous guider jusqu´au terme de cette quête onirique.

L´histoire narrée dans FFX mêlera le destin de sept personnages que tout semble opposer, et qui pourtant sauront faire preuve d´une complémentarité surprenante pour mener à bien leur quête. Tous ont leur propre histoire et dissimulent un charisme qui se dévoilera peu à peu au fil du jeu
tandis qu´ils évolueront vers un but commun : permettre à Yuna d´accomplir son voyage initiatique pour maîtriser l´invocation de l´ultime chimère, et sauver leur monde de l´emprise maléfique de Sin. Une quête passionnante qui implique
le joueur dès les premières secondes, et dont les moments forts tout comme les instants tragiques seront illustrés par un florilège de cut-scenes et de séquences cinématiques en images de synthèse. Sur ce point, on peut dire que FFX est sujet à ce que j´appellerais le
syndrôme MGS2 ; à savoir un soft qui comporte énormément de
phases de jeu passives pour le joueur. Une caractéristique synonyme de lourdeur pour certains, un gage de richesse scénaristique pour d´autres...

En ce qui concerne la version PAL, les responsables de la localisation ont fait le choix
discutable de conserver le doublage anglais au lieu des voix japonaises, tandis que les textes sont intégralement traduits en français. Quoi que l´on ait à lui reprocher de ce côté-là, FFX constitue tout de même le premier FF à proposer un doublage vocal, et le résultat est tout à fait appréciable. Reste que le principal reproche que l´on pourrait faire à
cette version PAL est son absence d´option 60 Hz, une véritable aberration due à la négligence de personnes n´ayant visiblement pas conscience de l´envergure de ce titre. Le jeu souffre donc de grosses lacunes techniques dues au mode 50
Hz (les bandes noires envahissantes, l´image écrasée, les cut-scenes saccadées et aliasées, les animations moins fluides, etc...). C´est aussi déplorable que scandaleux, mais cela ne doit en aucun cas constituer un obstacle suffisant pour vous empêcher de découvrir ce monument du jeu vidéo.

En faisant abstraction de ces quelques handicaps, on découvre
en contrepartie toute la richesse de Final Fantasy X, notamment au niveau du gameplay. Comme je l´ai dit plus haut, ce
dixième opus introduit un certain nombre de changements majeurs par rapport aux précédents volets. Sans être complètement exhaustif, certains points méritent d´être détaillés ici
pour mieux comprendre les implications de ces bouleversements. Le plus étonnant, sans doute, est l´absence de points et de niveau d´expérience pour
les personnages. Si ces derniers évoluent au fil de leur quête, toutes les compétences qu´ils acquièrent dépendent des
choix que fait le joueur dans
un sous-menu appelé sphérier.
Ce système, à la fois simple et efficace, permet d´upgrader les capacités de ses personnages de façon très libre, à l´aide de sphères obtenues durant les combats.

La gestion
des combats, justement, se trouve considérablement renouvelée dans ce nouveau chapitre. Si l´on retrouve toujours au niveau de l´interface les commandes d´attaques, de sorts ou
de techniques, on peut désormais remplacer n´importe quel personnage en jeu par un autre
mieux adapté à la situation. Ce système se complète avec d´autres subtilités, comme la fenêtre d´ordre des tours, le système d´Overdrive (un coup dévastateur que l´on peut déclencher après avoir encaissé un certain nombre de coups), ou
encore d´Overkill (lorsqu´une attaque provoque des points
de dégâts largement supérieurs à l´endurance de la cible. Les invocations sont ici réservées à Yuna et prennent la forme de chimères qui s´obtiennent en réussissant les épreuves
dans des temples, et que l´on peut contrôler en combat. Il
faut alors jouer subtilement des commandes guard et stock en anticipant les attaques de l´adversaire pour tenter de provoquer plus rapidement l´Overdrive de la chimère, afin de déclencher un coup spécial dévastateur et visuellement très impressionnant.

La place manque ici pour détailler toutes les subtilités du jeu, c´est pourquoi je terminerais rapidement en disant quelques mots
sur le Blitzball. Sport de prédilection de Tidus et Wakka, le Blitzball est une discipline aquatique d´une grande importance dans le jeu. En plus des matches que vous devrez jouer, vous pourrez recruter des joueurs n´importe où dans le jeu en parlant à différents personnages, et même vous entraîner à partir des points de sauvegarde. Sans être réellement passionnant, le Blitzball se traduit dans le jeu de façon assez stratégique via un système de statistiques plutôt original. Si l´on ajoute à tout cela
une durée de vie particulièrement longue, une progression pleine de rebondissements, et la présence d´un DVD bonus avec des interviews, des avant-premières, des musiques, ou même
des galeries de portraits, difficile de trouver un argument
suffisant pour ne pas se procurer ce titre incontournable. Le jeu n´est sans doute pas parfait et les défauts de localisation gâchent forcément le plaisir, mais les inconditionnels tout comme les novices y trouveront certainement leur compte.

Graphismes 17/20
Jouabilité 18/20
Durée de vie 16/20
Bande son 16/20
Scénario
16/20
Note générale 17/20

Test The Simpsons : Road Rage
NGC
=============================
Contrairement, à leurs apparitions télé, les Simpsons
n´ont jamais connu un énorme
succès en jeu vidéo. A part peut-être Bart VS The Space Mutant et la borne d´arcade où on pouvait jouer à quatre au tout début des années 90 (ça ne nous rajeunit pas tout ça), leur carrière vidéoludique n´est jamais parvenue à faire honneur à la série animée si populaire. La famille s´est déjà essayée à peu près à tous les styles de jeu mais n´avait pour l´instant jamais fait dans les jeux de bagnoles. Le mal est maintenant rattrapé avec ce
Road Rage.

Le point de départ du scénario est assez fidèle à l´esprit du dessin animé. Le richissime Montgomery Burns a décidé de racheter la compagnie de bus de la ville et de modifier les véhicules pour
les faire fonctionner au nucléaire. En plus, l´ignoble personnage en à profité pour augmenter le tarif des tickets ! C´en est trop pour les habitants de Springfield et plus particulièrement pour les Simpsons
qui décident de créer leur propre société de Taxi. Choisissez donc le membre de la famille que vous voulez contrôler et
partez dans les rues de la ville à la recherche de clients potentiels.

Ca ne vous rappelle rien ? Et oui, c´est bien une repompe totale du concept de Crazy Taxi. Tout y est similaire et a été revue à la sauce simpsonesque. Les clients
sont tous des personnages bien connus de la série. On retrouve Apu, le principal Skinner,
Milhouse, Krusty le clown, Otto, Moe, Flanders et j´en passe. En tout, il sont une bonne
trentaine à avoir répondu présent. Pour les besoins du jeu,
tous ont été gonflé à la 3D. Mais même si c´est plutôt réussi et que l´on reconnaît très facilement chacun d´entre eux au premier coup d´œil, je préfère les voir en bonne vieille 2D, comme à la télé. Enfin, ça n´engage que moi...

Tout comme dans Crazy Taxi, les clients sont repérables par des zones circulaires. Tout comme dans Crazy Taxi, il faut les conduire à différents endroits de la ville. Tout comme dans Crazy Taxi, un pointeur vous indique la bonne direction. Tout comme dans Crazy Taxi, plus vous irez vite, plus vous gagnerez de l´argent. Tout comme dans Crazy Taxi, plusieurs raccourcis permettent de gagner du temps. C´est lassant, hein ? Attendez de jouer au jeu et vous comprendrez ce que lassant veut dire ! La conduite n´a aucune subtilité. Pas de botte secrète genre Crazy Dash ou Crazy Jump. Ici il suffit de jongler entre l´accélérateur, le frein et le frein à main
pour se débrouiller. Vraiment
pas stimulant...

Le seul challenge consiste donc à se faire le maximum de fric, le but ultime étant d´obtenir 1 000 000 de dollars afin de racheter la compagnie de bus à Burns. Assez régulièrement, vous aurez la possibilité de débloquer un nouveau personnage (17 sont jouables) ou une des 5 nouvelles zones de jeu. Ca peut paraître beaucoup, surtout face
aux deux villes de Crazy Taxi
et à ses quatre chauffeurs, mais croyez moi, on en a vite fait le tour.

Un mode deux joueurs permet d´affronter un
ami dans une épreuve de rapidité qui consiste à transporter
plus de clients que lui. Mouais, bof... Il y a aussi dix petites missions très répétitives qui vous attendent. La plupart d´entre elles vous demanderont de renverser un certain nombre d´objets sur votre passage sans dépasser le temps imparti. Ces épreuves se bouclent
en très peu de temps et ne permettent pas d´augmenter la faible durée de vie du soft.

Le tableau n´est donc pas très flatteur pour ce nouveau jeu des Simpsons et ce n´est pas la réalisation très moyenne
qui pourrait y changer quelque chose. Les graphismes restent très sommaires et les musiques sans aucune originalité (à part bien sûr celle du générique :) sont très répétitives. En plus, les voix sont restées en anglais ! Bref, on est bien
loin de ce que la console peut faire et si les Simpsons ne m´inspiraient pas autant de sympathie, ça fait longtemps que j´aurais rangé le titre au fin fond du placard. A réserver aux fans. Et encore...

Graphismes 12/20
Jouabilité 14/20
Durée de vie 12/20
Bande son 14/20
Scénario 12/20
Note générale 11/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
29 mai 2002 à 19:57:51

Actualité

Yamauchi quitte ses fonctions
Il en parlait déjà depuis longtemps et c´est chose faite. Hiroshi Yamauchi a quitté ses fonctions de President de Nintendo, un poste qu´il occupait depuis tout de même 52 ans. Satoru Iwata qui a
rejoint Nintendo depuis maintenant 2 ans remplacera Yamauchi à la tête de la société et sera aidé dans sa tâche par six
membres de la firme niponne. L´ancien Président ne quittera pas totalement Nintendo puisqu´il remplira un rôle consultatif, Yamauchi détient encore
10 pour cent des parts de la société.

Pikmin 2: 2003/2004 [NGC]
===================
Dantik nous propose une Interview avec Jun Tsutimoto, un designer chez Nintendo qui nous dévoile plusieurs informations intéressantes. En effet, Pikmin 2 serait actuellement en développement et serait prévu pour fin 2003 / début 2004. Jun Tsutimoto confirme également qu´un deuxième Zelda sortira prochainement sur GameCube. Pas de GameCube 2 en préparation.

- Jin Suzuki: Bonjour Tsutimoto-san, merci de nous accorder un peu de votre temps.

- Jun Tsutimoto: Pas de problèmes.

[...]

- Jin Suzuki: Avez-vous de nouvelles informations concernant le prochain Zelda ?

- Jun Tsutimoto: Non, pas pour le moment. Je pense que [Shigeru] Miyamoto fera un autre (Zelda) après celui là. Aucune console ne peut se contenter d´un seul Zelda.

- Jin Suzuki: Est-ce que Pikmin 2 est en développement ?

- Jun Tsutimoto: Oui, mais le développement est encore
à son début. Nous prévoyons de sortir le jeu vers fin 2003 / début 2004.

[...]

- Jin Suzuki: Est-ce que la GameCube 2 est en développement ?

- Jun Tsutimoto: Bien sûr que non. Nous sommes actuellement en train de nous concentrer sur la GameCube, et même si nous avions une autre console en développement, son nom ne serait certainement pas GameCube 2 (Rires).

- Jin Suzuki:
Quel nom choisiriez vous alors ?

- Jun Tsutimoto: Je l´aurais appelé "Tsutimoto" mais ça c´est mon nom ! (Rires).
Je pense que Miyamoto aurait créé un nouveau nom.

- Jin Suzuki: Hello, Tsutimoto-san, thank you for taking your time out for us.

- Jun Tsutimoto: It was no problem, really.

[...]

- Jin Suzuki: Do you have any news on the next Zelda ?

- Jun Tsutimoto: No, not right now. I think
[Shigeru] Miyamoto will make another one after this. No Nintendo console can be great with just one Zelda game.

- Jin Suzuki: Is Pikmin 2 on the way ?

- Jun Tsutimoto: Yes, but in early stages. We are expecting a late 2003/early 2004 release.

[...]

- Jin Suzuki: Is GameCube 2 on the
way ?

- Jun Tsutimoto: Of
course not. We are focused on
GameCube right now, and if we
did have another one coming, we would most certainly not call it GameCube 2 *laughs*.

- Jin Suzuki: What would you call it ?

- Jun Tsutimoto:
I would call it ´Tsutimoto´
but that´s just me ! *laughs* I think Miyamoto would just take a creative name and put it on there.

Classement GBA
des Ventes Semaine du 19 au 25 Mai GBA
===========================================
Clas
sement Européen des Ventes GBA
(Semaine du 19 au 25 mai 2002)

Etabli par l´ELSPA (Association Européenne des éditeurs de Jeux).

1-Sonic Advance
2-Super Mario Advance 2
3-Crash Bandicoot: Xs
4-Mario Kart: Super Circuit
5-Harry Potter - Philosopher´s Stone
6-Monsters, Inc.
7-X-Men: Reign of Apocalypse
8-Shrek: Swamp Kart Speedway
9-Golden Sun
10-Super Mario Advance

Aucun rentrée cette semaine.
Les 6 premiers du classement de bougent pas (!).
Rien à signaler pour le moment.

Classement GAMECUBE des Ventes Semaine du 19 au 25 Mai
=========================
=================
Classement Européen des Ventes GameCube (Semaine du 19 au 25 mai 2002)

Etabli par l´ELSPA (Association Européenne des éditeurs
de Jeux).

1-Super Smash
Bros: Melee
2-Star Wars: Rogue Leader
3-Luigi´s Mansion
4-Sonic Adventure 2: Battle
5-Super Monkey Ball
6-2002 FIFA World Cup
7-International Superstar Soccer 2
8-Waverace: Blue Storm
9-Burnout
10-Virtua Striker 3: 2002

Smash Bros écrase tout. 1ere place direct (tout comme Final X sur PS2). On avait bien prédit!
Du coup Rogue Leader
passe à la 2eme place.
Les jeux de plateforme sont toujours présents en masse avec Luigi´s Mansion et Sonic 2 respectivement à la 3eme et 4eme place.
Effet foot: ISS2 et Fifa
remontent et Virtua Striker 3
entre en 10eme position.
A mon avis Smash Bros est installé pour pas mal de temps, au moins jusqu´à l´arrivé de Pikmin le 14 Juin.

Classement
XBOX des Ventes Semaine du 19
au 25 Mai
==========================================
Clas
sement Européen des Ventes X Box (Semaine du 19 au 25 mai 2002)

Etabli par l´ELSPA (Association Européenne des éditeurs de Jeux).

1-Halo: Combat Evolved
2-Project Gotham
Racing
3-2002 FIFA World Cup
4-Moto GP
5-International Superstar Soccer 2
6-Dead Or Alive 3
7-Max Payne
8-Championship Manager: Saison 01/02
9-Star Wars: Obi Wan
10-Rallisport Challenge

Halo est toujours 1er.
Moto Gp rentre directement à la 4eme
place.
Rallisport revient dans le top 10 après une courte
disparition.
L´effet coupe
du monde est là aussi sur Xbox avec 3 jeux de foot dans le top 3. Il manque un Pro Evolution Soccer XBox pour ballayer tout çà (hein Mr. Konami)!

Classement PS2 des Ventes Semaine du 19 au 25 Mai
=====================================
===
Classement Européen des Ventes PS2 (Semaine du 19 au 25
mai 2002)

Etabli par l´ELSPA (Association Européenne des éditeurs de Jeux).

1-Final Fantasy X
2-2002 FIFA World Cup
3-Grand Theft Auto
3
4-Gran Turismo 3
5-LMA Manager 2002
6-Metal Gear Solid 2
7-Virtua Fighter 4
8-International Superstar Soccer 2
9-Pro Evolution Soccer
10-Tekken Tag Tournament

Final Fantasy déboule en 1er position, dérobant cette place à Fifa World Cup.
GTA3 s´accroche mais perd 1 place par rapport à la semaine dernière. ISS 2 remonte.
Mention spéciale pour Tekken Tag qui après 72 semaines de présence se situe à la 10eme place.

Classement Européen des Ventes Semaine du 19 au 25 Mai
========================================
==
Voici le classement hebdomadaire européen des meilleures
ventes établi par l´ELSPA (Association Européenne des éditeurs de Jeux)

Semaine du 19 au 25 Mai 2002

Tous Formats.

1-Final Fantasy X
2-2002 FIFA World Cup
3-Super
Smash Bros: Melee
4-Grand Theft Auto 3
5-Harry Potter -
Philosopher´s Stone
6-Star
Wars: Rogue Leader
7-Halo: Combat Evolved
8-The Sims: On Holiday
9-International Superstar Soccer 2
10-Gran Turismo 3
11-LMA Manager 2002
12-Luigi´s Mansion
13-Tony
Hawk´s Pro Skater 3
14-Final Fantasy: Anthology
15-Star Wars: Jedi Knight 2 - Jedi Outcast
16-Max Payne
17-Pro
Evolution Soccer
18-Metal Gear Solid 2
19-Sonic Adventure 2: Battle
20-Monsters, Inc

Final Fantasy X fait une fracassante entrée en 1ere position comme on pouvait s´y
attendre. Tout comme Super Smash Bros. Melee, entré en 3eme
position.
GTA3 ne pouge pas
(4eme place et 31 semaines de
présence).
Pro Evolution Soccer sur PS2 refait une montée
dans le top 20 (effet coupe du monde). Fifa World Cup lui a
laissé sa place de 1er pour une belle 2eme place.

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
30 mai 2002 à 18:49:43

Edition du Jeudi 30 Mai 2002
======================
Le 80éme Journaux!

Les titres du Jeudi 30 Mai 2002
=======================
Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5

1. Forum Grand Theft
Auto 3
2. Forum Harry Potter

3. Forum Final Fantasy 8
4. Forum L´entraineur Saison 01/02
5. Forum Final Fantasy 9

Test de Test Nightcaster XBOX
========================

C´est donc sur un scénario pas franchement original que s´appuie Nightcaster. Arran qui traîne ses guêtres non loin de son village et découvre une
grotte dont il ne connaissait
pas l´existence jusque-là. Une étrange lumière l´amène rapidement à s´y enfoncer plus profondément, c´est là que les forces de la Lumière lui apprendront qu´il est l´élu chargé de combattre le terrible Nightcaster, un type vachement méchant bien décidé à coller un sérieux boxon dans tout le pays. Mais qu´est-ce qui fait courir Arran ? C´est l´orbe magique ! Oui parce que dans leur grande mansuétude, les forces de la Lumière ont décidé d´éclairer le jeune homme de leurs lanternes et de le faire accompagner par une orbe qui lui conférera des pouvoirs magiques. Whoua quelle histoire ! Notre petit gars pourra donc faire appel à différentes écoles de magies pour venir à bout de ses ennemis, invoquant la lumière, l´obscurité, le feu ou l´eau. Et pourquoi toutes ces écoles ? Tout simplement parce qu´un sort de feu ne sert
à rien contre un monstre de feu et que donc, si on est pas totalement stupide, on comprend rapidement que c´est à la lance à incendie magique que l´on va devoir recourir !

Une fois passé le premier chapitre faisant office de didacticiel, on se retrouve très vite plongé dans le vif du sujet et
c´est à ce moment que l´on se rend compte que la poésie du scénario dissimule un jeu plutôt bourrin. Notre héros pourra se servir du bâton accueillant l´orbe pour donner des coups, mais comme Arran semble affublé de deux mains gauches, ceci n´aura aucune efficacité. Une touche de la manette se trouve du coup quasiment libérée et c´est principalement sur les sorts qu´il faudra compter pour venir à bout des innombrables ennemis qui pullulent
dans les niveaux. Ceux-ci sortent d´ailleurs de termitières ou autres nids qui devront être rapidement détruits afin que les blobs visqueux et autres bestioles qui en sortent nous lâchent un peu les baskets. Au fil de la progression, Arran gagne de nouveaux sorts ou encore de l´énergie magique qui lui permettra de les invoquer un plus grand nombre de fois. Le héros passera au fil du jeu par quatre stades, enfant, jeune homme, adulte et vieillard, pour voir ses compétences magiques augmenter à l´inverse de ses capacités physiques.

Les combats se déroulent de façon assez brutale puisque les monstres du Nightcaster déboulent sur Arran en très grand nombre ce qui obligera le joueur à rapidement choisir l´école de magie adaptée à ses assaillants pour en venir le plus rapidement à bout. Notre héros est d´ailleurs le genre de
type à être doté de 10 points
vie, imposant à celui qui tient la manette de réagir assez vite. Le principe semble clair
et dans la pratique tout ceci
ne semble pas insurmontable, mais seulement voilà, le Nightcaster est un vicelard. Il mixe les monstres l´ordure, ou encore, il planque les champignons de sauvegarde ! Du coup on
se retrouve à la fois avec des bestiolles de lumière, d´autres de feu plus des loups des
ténèbres qui s´en mêlent et là c´est la panique. On switche les sorts de manière frénétique, on défouraille tant qu´on peut, on se vide de mana et
« poupouf » on se retrouve raide mort avec l´orbe qui vous
susurre d´une voix douce « Ohé machin, tu m´entends ? T´es mort ? Réveille-toi ! ».

On l´aura donc compris, Nightcaster est un jeu assez difficile, qui exige pas mal de sang froid et surtout une certaine promptitude à sélectionner les bons sorts. Deux types de vue sont par ailleurs disponibles pour tenter de nous aider,
une assez classique à la troisième personne ainsi qu´une autre, vue de dessus qui permettra de faire évoluer l´orbe et Arran indépendamment pour mieux viser ou encore délimiter un espace sécurisé par la force du blast entre le héros et les bestioles qui lui en veulent. Autre difficulté, les cercles de champignons permettant de sauvegarder ne servent qu´une fois, alors pas de boulette. Point positif en revanche, on sauvegarde, on quitte le jeu, on charge la partie à l´endroit où on vient de sauver et paf ! Full-life ! Au niveau de
la prise en main pas de souci
majeur, les coups de bâton ne
servent à rien ou presque et le plus dur sera finalement de
ne pas s´embrouiller dans les sorts.

Au niveau des graphismes c´est mi-figue mi-raisin. L´ensemble ne semble pas
révolutionnaire visuellement compte-tenu des capacités de la machine et ce sont principalement les effets de sorts qui en mettront plein la vue. Les environnements sont corrects, vastes et colorés mais à l´architecture classique. Les animations sont... animées, voire même assez fluides et en somme
Nightcaster tient la route au
niveau de cet aspect de sa réalisation.

Au final Nightcaster est un jeu sympathique à
défaut d´être original mais qui risque de lasser rapidement le joueur en raison d´un gameplay répétitif à souhait et peu savoureux sans la durée. Les combats sont assez bourrins
tout en imposant un zeste de stratégie dans le choix des sorts, ce qui deviendra vite gonflant quand les monstres sont de différentes sortes. Le niveau de difficulté est assez élevé, voire décourageant pour une progression qui n´est pas nécessairement très gratifiante.

Graphismes 13/20
Jouabilité 13/20
Durée de vie 14/20
Bande son 13/20
Scénario 11/20
Note générale 13/20

Test Super Smash Bros Melee NGC
===========================
A
utant le préciser d´emblée pour éviter que l´on me soupçonne de manque d´objectivité en
ce qui concerne ce test : j´avoue que je n´avais pas vraiment accroché lors de la sortie de Smash Bros sur N64, et que jusqu´à très récemment ce titre ne comptait pas du tout parmi les softs que j´attendais le plus sur GameCube. Et pourtant, l´aura de nostalgie qui se dégage de ce nouvel opus aura suffi à me faire changer d´avis en l´espace de quelques jours sur un titre que l´on condamne bien souvent pour son gameplay un peu confus et son image incontestablement naïve. N´empêche que Super Smash
Bros Melee possède un charisme suffisant pour séduire une grande majorité des possesseurs
de GameCube, et pas seulement
les plus jeunes.

Tout le monde connaît le principe de Smash Bros : vous choisissez un
combattant parmi une vingtaine de personnages issus de l´univers Nintendo, et c´est parti pour un pugilat à quatre joueurs dans des arènes ouvertes
et bourrées de pièges. Le but
du jeu : affaiblir suffisamment ses adversaires pour pouvoir les sortir de l´arène à l´aide d´un coup bien placé, tout en évitant de subir le même
sort. Difficile d´imaginer un tel spectacle si l´on a pas
eu sous les yeux l´une de ces scènes d´anthologie qui réunissent dans un vacarme assourdissant des personnages appartenant à des jeux radicalement différents, et qui pourtant participent avec la même volonté
de grand spectacle à ces bastons sans équivalent.

Ce sont d´ailleurs plus de 24 personnages qui participent à ce nouvel opus, et les adeptes de la version 64 bits admettront facilement qu´un pas de géant
a été franchi en terme de réalisation. Tous modélisés dans leur design d´origine, les personnages affichent des couleurs et un niveau de détails réellement impressionnant, comme on pourra s´en rendre compte en mettant le jeu en pause pour faire un zoom sur l´écran afin d´admirer la qualité de l´animation et des expressions
faciales. Plus que jamais, le
jeu semble vivant, et l´on peut même se permettre quelques
subtilités en utilisant par exemple la croix directionnelle
pour provoquer une attitude de moquerie de la part de son personnage (celle de Mario est d´ailleurs assez surprenante).

Mais la principale caractéristique de ce nouvel opus est sa quantité phénoménale de modes de jeux, de challenges de mini-games, qui confèrent au
jeu une durée de vie gigantesque pour qui veut découvrir tous les secrets de ce titre. 14
nouveaux personnages, des arènes inédites, des trophées et des records à battre qui vous donneront bien du fil à retordre pour peu que jouiez sur un niveau de difficulté respectable. On retrouve bien sûr le mode Classic qui propose toute une succession de batailles seul contre tous ou en équipes, mais le véritable intérêt, à mon avis, réside quand-même dans
le mode Adventure. Inédit par
rapport à l´épisode N64, ce mode de jeu rendra fou n´importe quel nostalgique de la marque, puisqu´il permettra d´évoluer dans des niveaux inspirés des jeux les plus mythiques
de Nintendo.

Le choc risque d´être brutal pour les plus nostalgiques qui s´émerveilleront de chaque détail emprunté à des jeux qui ont rythmé leur jeunesse. Ce sont donc des
niveaux particulièrement réussis que l´on découvre, et qui
pourront consister par exemple à retrouver la Triforce dans
les souterrains d´un temple de Zelda en éliminant un à un les différents Link du donjon,
à s´évader du complexe de Metroid avant la fin du compte-à-rebours, à traverser les tableaux classiques des premiers épisodes de Mario, ou encore à survivre au grand prix de F-Zero en esquivant les bolides qui arrivent par dizaines pour vous faucher. Cerise sur le gâteau, la bande-son reprend tous
les thèmes d´origine de ces titres d´anthologie, dont le thème musical des palais de Zelda 2 sur NES, le rap de Donkey Kong 64, et les musiques speedées de F-Zero X. Si l´on y ajoute les cris des personnages et des nombreux Pokémon qui surgissent par surprise à la moindre ouverture d´une Pokéball, vous comprendrez que Super
Smash Bros Melee est avant-tout placé sous le signe de la démence et de la convivialité.

Le gameplay en lui-même est toujours aussi particulier, mais de nouvelles capacités ont été rajoutées par rapport à l´épisode précédent. Evidemment, si vous n´adhérez pas du tout à l´univers Nintendo, et
que tout comme notre ami Pilou, la simple vue d´un Yoshi poussant des cris vous rend malade, passez votre chemin sans hésiter. Super Smash Bros Melee s´adresse donc d´une part aux plus jeunes, qui prendront
plaisir à jouer avec les personnages de la marque Nintendo,
mais aussi et surtout aux joueurs nostalgiques de l´époque
8 et 16 bits, qui retrouveront avec ce titre tout un tas de
souvenirs enfouis dans leur coeur depuis l´époque où ils jouaient sur NES. Un titre particulier, donc, mais sans équivalent et diablement prenant.

Graphismes 16/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 18/20
Bande son 19/20
Note générale 15/20

Test Super Trucks PS2
=================
Visibleme
nt très inspiré sur ce coup-là, Pilou a su m´illuminer de toute sa sagesse afin de m´aider dans l´écriture de ce test. Il m´a ouvert les yeux et m´a permis de me rendre compte
que les camions ne se prêtent
effectivement pas toujours très bien à l´exercice de la course. Et pourtant les courses de camions, ça existe ! Il y a
même un championnat d´Europe
réunissant plusieurs nations et se disputant sur différents
circuits internationaux. C´est d´ailleurs ce même championnat qui a inspiré Jester Interactive (MTV Music Generator 2) pour Super Trucks. Mais alors, une course de camions, c´est pareil qu´une course de voitures ? A peu près oui. Si ce
n´est le style de conduite à
adopter d´un véhicule à l´autre, c´est en gros la même chose. Car c´est bien de pilotage dont il s´agit ici. De par leurs puissances et leurs tailles, il est impensable de conduire un truck à la manière d´une voiture. Vous pensez bien qu´une fois lancée à pleine
vitesse, une machine de 1400 chevaux pesant plus de 5 tonnes ne braque pas comme une F1 !
Il va donc falloir changer vos habitudes de joueurs avant de monter dans la cabine de ces
camions.

Le programme se décompose en courses simples, contre la montre, arcade, multijoueur ou championnat. Quelle
que soit l´option choisie on
ne remarque malheureusement pas de grandes différences au niveau du pilotage. Malgré une bonne gestion de la transmission de masses, les camions ont un peu trop tendance à se prendre pour des savonnettes, et leur arrière train a par exemple beaucoup de mal à se stabiliser dans l´axe. C´est d´autant plus délicat pour prendre les virages à grande vitesse. Ce qui nous ramène à la pensée
du jour de l´ami Pilou, soit
dit en passant...

Habituellement, les pilotes de ce genre de courses ne se font aucun
cadeau. On retrouve cette caractéristique ici avec des concurrents soit très vicieux soit
très stupides (c´est au choix :). Ils ne se gênent nullement pour vous rentrer dedans et
vous dévier de votre trajectoire. C´est très énervant surtout qu´il n´est pas facile de rattraper une erreur de pilotage. Une fois dans le décor, c´est un véritable parcours du combattant pour remonter en tête de course. Lors des chocs
et des collisions, il est possible de perdre différents éléments du véhicule (comme le pare-chocs) mais ces dégradations ne sont pas très impressionnantes et ne modifient guère le
pilotage. C´est dommage...

On retrouve dans ce titre quatorze grandes écuries issues
du championnat européen (CAT,
MAN, Tatra, Mercedes...). Toutes disposent de leurs propres
camions et si l´envie vous en prend, vous pourrez soulever
le capot de chacun d´eux pour jouer à l´apprenti mécanicien. Plusieurs réglages peuvent
ainsi être effectués comme vérifier la pression des pneus, la flexibilité des ressorts avant et arrière ou l´inclinaison du frein avant... A propos des freins justement, il faudra penser à les refroidir en pleine course pour éviter qu´il
ne s´usent trop vite. La gâchette L2 est spécialement dédiée à cette fonction.

Techniquement, Super Trucks ne s´en tire malheureusement pas aussi bien. Les décors débordent d´aliasing de toutes parts. Et même si le jeu tente de le dissimuler sous un effet de flou mal adapté, on ne peut s´empêcher de voir des lignes brisées et des petits escaliers partout. Les camions sont par contre plus soignés mais ne rivalisent pas en termes de modélisation avec les véhicules d´un GT3. Côté son, on reste aussi sur sa faim avec des bruitages quelconques et des musiques
franchement gonflantes.

Au final, on se dit que Super Trucks aurait donc pu être un jeu tout à fait intéressant pour les passionnés de gros camions si sa réalisation pâlichonne n´était pas venu ternir le tableau.

Graphismes 13/20
Jouabilité 14/20
Durée de vie
15/20
Bande son 14/20
Note générale 14/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
30 mai 2002 à 18:53:17

Actualité

Version Xbox pour
Doom 3 ?
Si Doom 3 n´était annoncé que sur PC au cours du
récent salon de l´E3 qui se tenait à Los Angeles, une version console du shooter ne serait toutefois pas totalement exclue Todd Hollenshead, Président d´Id Software aurait en effet laissé entendre qu´une adaptation console pourrait être
réalisée une fois la version PC sortie. Pré-sentie pour recevoir Doom 3, la Xbox qui toujours selon Hollenshead semble être la plus apte à ce portage
du PC vers une console de salon. Il faut dire que le jeu attendu pour le courant de l´année 2003 risque de secouer pas
mal de configurations même parmi les plus grosses. Aucune annonce n´a pour l´instant été faite mais gageons que si cette version Xbox de Doom 3 est
confirmée, nous ne tarderons pas à le savoir.

Des suites
pour FFX !
Il semblerait que ce soit en effet de projet de Square qui aurait été confirmé par le président de la société devant ses actionnaires. Deux titres devraient donc voir le jour, tournant autour des
personnages de Yuna et Rikku,
deux héroïnes de FFX avec deux nouveaux scénarios inédits. Le moteur de jeu restera identique et l´on apprend que les idées de ces titres auraient germé au moment du développement de FFX et mises de côté en attendant de terminer d´autres
projets. Ces «sequels» de l´excellent RPG pourraient sortir cet hiver au japon, leur titres restent encore totalement inconnus.

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
31 mai 2002 à 19:54:37

Edition du Vendredi 31 Mai 2002
======================
Le 81éme Journaux!

Les titres du Vendredi 31 Mai 2002
=======================
Au Sommaire
TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Grand Theft Auto 3
2. Forum Harry Potter
3. Forum Final Fantasy 9
4. Forum Final Fantasy 8
5. Forum Super Smash Bros Melee

TEST DE Team Factor PC
===================
Team Factor, le CS-like de Codemasters, arrive sur PC pour des parties multijoueurs endiablées. Ca va fragger dans les chaumières !

Team Factor se veut donc un shooter multijoueur en apparence plutôt classique. Pourtant,
passé quelques parties on se rend compte rapidement que ce n´est pas tout à fait le cas et qu´il comporte finalement quelques originalités. Tout d´abord on retrouve trois équipes distinctes qui chercheront chacune à remplir différents objectifs au fil des différentes maps auxquelles correspondent chaque fois des objectifs précis. Selon le camp choisi on se retrouve donc en tant qu´attaquant, défenseur ou même trouble-fête. Mais si certains s´attendent à un shoot brutal et sans finesse, il devront rapidement faire des concessions
pour espérer terminer une mission. Team Factor se distingue
en effet par une dimension stratégique importante qui reposera entre autres sur une coopération efficace entres joueurs
d´une même équipe et le respect de leurs différentes fonctions. On retrouve en effet différentes classes de personnages comme le spécialiste, le soldat, le sniper ou encore éclaireur. A chaque fois correspondent des compétences différentes et un armement spécifique de
base. Inutile donc de se la jouer à la John Rambo avec le sniper, c´est en restant en arrière et en réalisant quelques
jolis head-shots que l´on servira au mieux les intérêts de
son équipe.

Si Team Factor est résolument orienté multijoueur, les développeurs n´ont toutefois pas oubliés les Lonesome Cowboys qui auront recours à toute une armada de bots
susceptibles de remplacer des
joueurs humains, mais en moins bien évidemment. De même on dispose de nombreuses options permettant de personnaliser le
jeu que l´on soit seul ou à plusieurs. Il sera donc possible de disputer des parties arcade, ou encore plus réalistes.
On active ou désactive les tirs amicaux, l´identification des joueurs et autres petites surprises. Il va de soit que le titre n´est pas très passionnant pour le joueur solitaire, de toutes manières ce n´est
pas sa vocation. C´est à plusieurs que l´on se régal que ce soit en coopératif ou non d´ailleurs, sniper Jihem qui pense se faire oublier de tous en rampant sur la moitié d´une map est un vrai régal.

Pour parvenir à remplir ses objectifs on dispose de nombreuses armes ( environ 40 ) que l´on pourra par ailleurs acquérir en cours de partie. Le reste
du gameplay se veut assez classique et l´on notera cependant la dimension RPG dont est doté le jeu. En fonction de votre réussite, vos personnages développent leurs caractéristiques, des données qui seront ensuite disponibles en ligne par
exemple.

Mais si ce Team Factor semble pour le moins alléchant en offrant un peu d´originalité ainsi gameplay solide, c´est en revanche au niveau de sa réalisation que le bas blesse. Les graphismes sont décevants avec des environnements variés mais au niveau de détail limité. Les animations des personnages sont peu convaincantes tout comme leur modélisation. Signalons des bugs plutôt gênants comme les bots qui
parviennent à se bloquer entre certains éléments du décor alors qu´on notera par ailleurs un pathfinding pour les personnages contrôlés par l´I.A qui frise le comique.

En clair les amateurs de shoot multijoueur à la sauce Counter-Strike devraient voir débarquer ce petit nouveau d´un assez bon oeil. Il témoigne de quelques originalités plutôt sympathiques et d´un gameplay qui rompt un peu avec le bourrinage classique pour un peu plus de stratégie. On regrettera seulement une réalisation décevante et pas tout à fait à la hauteur de nos attentes, pour le reste, Team Factor devrait sans aucun doute trouver son public.

Graphismes 13/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 16/20
Bande son 14/20
Note générale
14/20

Test No One Lives Forever PS2
=========================
Nous avons fait connaissance avec l´héroïne de No One Lives Forever il y a déjà quelques années. C´était sur PC et à sa sortie, le jeu a su apporter une véritable vague de fraîcheur dans le monde si masculin du FPS. Fini les gros bras ou les agents secrets machos, place à Cate Archer, une pure figure emblématique des années soixante. Tenues moulantes aux couleurs très flashies,
bottes de cuir, féministe jusqu´au bout des ongles, Cate a
très vite remporté l´adhésion de beaucoup de joueurs et pas seulement grâce à sa plastique irréprochable mais aussi parce que le jeu lui-même était très bon, voire excellent ! Près de trois ans après, on retrouve Cate Archer pour une adaptation quasi conforme du jeu que l´on connaît déjà par cœur.

Après un passé trouble de voleuse, Miss Archer fait maintenant partie de l´UNITY, une agence internationale qui met un point d´honneur à combattre le terrorisme. Victime de
la misogynie de ses supérieurs, elle se voit habituellement
relégué aux missions les moins gratifiantes. Cette fois-ci,
Cate est pourtant mise en première ligne pour enquêter sur le CRIME, une organisation secrète qui comme son nom l´indique ne passe pas toutes ses après-midi à jouer aux dominos, mais plutôt à poser des bombes
et à terroriser la population. Depuis peu, plusieurs agents
de l´UNITY ont été liquidés par le CRIME et des soupçons qu´il y ait une taupe au sein de l´agence se font de plus en plus persistants...

No One Lives Forever est donc un jeu de shoot à la première personne (prononcez FPS) qui tire sa plus grande originalité dans l´ambiance qu´il dégage. L´action se passe à la fin des
années soixante dans une ambiance rétro et décalée qui prend un malin plaisir à parodier les films et les séries de cette époque. Ainsi, si la première impression est celle d´un James Bond au féminin, on pense aussi à Emma Peal de Chapeau
Melon et Bottes de Cuir, ainsi qu´à d´autres inspirations
encore moins sérieuses comme Max la Menace ou Austin Powers. L´univers est en effet très
parodique et l´humour occupe
une grande place tout au long
de l´aventure. Les dialogues, s´ils ne sont pas d´une très bonne qualité, sont très drôles et présentent des personnages très caricaturés. Le scénario réserve tout de même quelques surprises avec de nombreux retournements de situation...

Comme tout bon agent secret, Cate dispose de multiples
gadgets. Pour accentuer le côté parodique de l´ambiance, ses accessoires sont tous extrêmement ridicules à l´image de
son rouge à lèvres explosif, de sa broche à cheveux passe partout et de son robot caniche
espion. La prise en main est assez instinctive et convient plutôt bien à ce style de jeu.
Comme pour Half-Life, on se retrouve à utiliser les deux sticks pour avancer et viser. On
oublie alors rapidement que le titre n´est pas compatible avec les souris USB car tout est parfaitement jouable au pad. Et que les novices en FPS se
rassurent, une aide à la visée permet même de corriger le manque de précision que l´on aurait pu redouter ! NOLF nous laisse aussi le choix dans la manière d´aborder chaque situation. Que l´on soit grosse brute sans finesse ou au contraire sale fourbe qui préfère la
discrétion, on trouvera à coup sûr son bonheur avec ce titre.

Avec ses nombreux niveaux, son ambiance très kitsch et l´IA de ses ennemis particulièrement développée (ils réagissent bien sûr à la vue, mais
aussi aux bruits), No One Lives Forever aurait très bien pu
renouveler son succès de la version PC. Mais voilà, si dans
sa grande bonté Sierra nous livre quatre niveaux inédits, on se demande pourquoi il n´a pas pris soin d´améliorer la réalisation graphique de son jeu. Tous les environnements sont cubiques et très anguleux. Et je ne vous parle même pas des couleurs et des textures qui se permettent de baver à l´écran... Quand on voit la qualité d´un Red Faction, on se demande sérieusement si on joue
sur la même machine ! En plus, NOLF accuse plusieurs baisses de frame rate (ralentissements de l´animation) qui alourdissent vraiment la progression, déjà hachée par de trop nombreux chargements. Dommage donc
de finir sur un tel constat, mais il faut se rendre à l´évidence : No One Lives Forever a vieilli et il faudra probablement attendre les secondes aventures de Cate pour renouer totalement avec le charme initial. Un bon titre quand même.

Graphismes 13/20
Jouabilité
16/20
Durée de vie 15/20
Bande son 15/20
Scénario 15/20
Note générale 14/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
31 mai 2002 à 19:58:50

Actualité

La Xbox reliée au
PC ?
C´est en effet ce qui pourrait arriver si l´on en croit nos confrères de la presse U.S selon qui un partenaire de Microsoft aurait fait mener
une étude auprès de possesseurs de Xbox laissant transparaître ce projet. Le géant américain pourrait proposer un kit de connexion permettant de consulter différents types de fichiers importés du PC sur la console de jeu. Fichiers musicaux
ou encore vidéo pourraient alors êtres consultés sur la Xbox, en tous les cas le projet pourrait être assez sérieux puisque l´on parle d´une commercialisation éventuelle d´ici un an à un prix qui pourrait être de 29 Dollars. Affaire à suivre...

DirectX 9.0 en bêta
Microsoft vient de lancer la phase de bêta test de sa nouvelle version de DirectX 9.0. Une version qui devrait notamment proposer un nouveau modèle
de programmation avec entre autres des outils de création graphique plus faciles à utiliser. De nombreuses autres améliorations sont attendues, la version définitive du SDK de Microsoft est annoncée pour la fin de l´année.

La xbox bientôt Perfect ?
===================
Perfect Dark sur Xbox ? Un magazine anglais l’annonce.

Cependant, après avoir longuement discuté avec un de mes amis (travaillant très près du
monde des développeurs), aucune information n’a été révélée
aux papiers.
Les rédacteurs
de la news se seraient donc basés sur quelques rumeurs… que
nous connaissons et que nous ne pouvons discréditées pour le moment.
Plus d’information
d’ici peu…

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
03 juin 2002 à 20:09:26

Edition du Lundi 03 Mai 2002
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Le 82éme Journaux!

Les titres du Lundi 03 Mai 2002
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Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Grand Theft Auto 3
2. Forum Super Smash Bros Melee
3. Forum Final Fantasy 9
4. Forum Final Fantasy 10
5. Forum L´entraineur Saison 01/02

Test de Yippy-ki-yay ! PC
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McClane débarque sur PC et nous propose de revivre ses aventures au Nakatomi Plaza dans
un FPS intitulé Die Hard : Piège De Cristal !

« Yippy-ki-yay », nous voici donc dans la peau de John McClane pour revivre de plus près l´aventure
du premier Die Hard de la trilogie. Pour ceux qui n´auraient pas vu le film d´action avec Bruce Willis, L´ami John fait le déplacement jusqu´à L.A pour tenter de rafistoler son couple. Mais le détective de
police à une fâcheuse habitude, se trouver souvent au mauvais endroit et au mauvais moment. « John ! Viens passer Noël en famille à Los Angeles... Tu
verras... » Oui sauf qu´à peine sorti de l´avion et une fois monté au trentième étage de la tour Nakatomi les choses tournent mal. Des terroristes ont en effet décidé de piller le coffre de la sociciété japonaise et sont bien décidés à prendre des otages parmi ses cadres pour parvenir à leurs fins. John est pieds-nus, sans arme et c´est pourtant lui qui va devoir sauver tout le monde
à grand coups de flingues, d´extincteur, de hache et tout ce qu´il trouvera en chemin.

Amis des FPS bourrins calmés vos ardeurs ! J´ai dû recommencer peut-être dix fois les
premières minutes de jeu avant de comprendre que j´étais un simple flic et pas un terminator. Il faut donc savoir quand se faire discret et quand rentrer dans le tas. Hans et ses
petits copains ne sont guère plus fins que vous et des courses hasardeuses au milieu des couloirs du Nakatomi Plaza pourraient bien vous valoir un pruneau entre les deux yeux. Concernant la progression au sein
de ce jeu, elle n´innove que
très peu par rapport à la trame du film. Tagaki se fait assassiner froidement, vous vous réfugiez dans les escaliers, tuez le frère d´un terroriste qui va être ensuite drôlement énervé une fois que vous aurez
expédié le frangin en question à un autre étage en clamant haut et fort que maintenant vous avez une mitraillette. Même
les dialogues sont au rendez-vous avec les petites phrases ironiques de McClane qui viennent ponctuer le tout.

Au niveau du gameplay, là encore le tout reste assez fidèle au film. Pas d´armes exubérantes,
un zippo, une radio, quelques
flingues et zou on s´en va casser du terroriste. Comme dans Die Hard, lorsque l´on réussi cela se joue dans un mouchoir de poche, préparez-vous à sauvegarder au moment voulu et à recommencer pas mal de phases de jeu même au niveau le plus facile. La connaissance du long métrage aidera d´ailleurs
pas mal le joueur dans sa progression car il arrivera souvent que l´on fasse le tour d´un niveau en se demandant ce que l´on doit faire, ou plus simplement en se demandant comment faire ce que l´on DOIT faire... Bref, autant dire que si certains shoots vous mettent
toujours sur la voie ici, c´est en revanche moins évident et c´est sur votre ingéniosité à découvrir des éléments pourtant assez directifs que reposera une bonne progression dans cette aventure.

Aux éléments de gampelay classiques, ce Die Hard ajoute quelques éléments plus originaux. En marge
de l´habituelle jauge de santé on en retrouve une autre représentant la stamina ( endurance ) ainsi qu´un troisième représentant quant à lui le moral de John McClane. Le moral influera directement sur l´I.A
des adversaires, autant dire qu´il faudra que notre héros tente de positiver au maximum dans chacune des situations rencontrées.

Au niveau de sa
réalisation, Die Hard déçoit quelque peu. Le moteur Lithtech laisse ici transparaître quelques défauts au niveau des zones de collision alors que si l´ensemble du jeu est loin d´être laid, il n´en est pas pour autant esthétique. Même avec une configuration de tueur en collant toutes les options à fond on est encore loin de ce que l´on obtient d´ordinaire avec les shooters actuels. Les textures restent souvent assez pauvres avec un niveau de
détail pas toujours terrible mais on se félicitera toutefois de retrouver les impacts de balles sur les murs ou encore quelques tâches de sang une fois que l´on vient de venir à bout d´un terroriste. Côté sonore les voix sont bien rendues avec notamment la doublure française de Bruce Willis et des effets qui associés aux musiques confèrent une bonne ambiance à ce soft.

En clair si
ce Die Hard est loin d´être le FPS ultime il n´en demeure
pas un titre sympathique et amusant. Les amateurs du film apprécieront certainement d´en
retrouver la trame et de la vivre de l´intérieur glissés dans le peau du charismatique inspecteur de Police. Die Hard reste toutefois un jeu classique et par ailleurs limité dans
sa longévité puisqu´il propose une aventure qui en dépit de sa difficulté aura peu d´intérêt à être parcourue à nouveau.

Graphismes 14/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 13/20
Bande son 15/20
Scénario 14/20
Note générale 14/20

Test Dino Island PC
================
Dans la grande tradition des jeux Monte Cristo, Dino Island se présente comme un soft de gestion tout public, emprunt d´une touche d´humour
qui caractérise ces titres faussement naïfs et pourvus d´une rare profondeur de jeu. Car
si le jeu ne brille pas par son esthétique un peu dépassée,
il s´avère beaucoup plus convaincant dans son contenu. Le gameplay reste évidemment très
conventionnel et les habitués
du genre ne seront pas dépaysés, mais l´idée du parc de dinos permet de renouveler un peu le concept en s´appuyant sur un thème plutôt en vogue ces
dernières années.

Le premier contact avec le soft n´est pourtant pas des plus enthousiasmant, car la réalisation fait bien pâle figure à côté des dernières productions PC du moment. La vue 3D est certes assez pratique, mais le résultat à l´écran est loin d´être superbe, aussi bien en ce qui concerne les textures que la modélisation des dinos. C´est clair, Dino Island ne brille pas par son aspect graphique, quant au concept du parc de dinos, il a lui-même été déjà exploité sur GBA dans un jeu de gestion bénéficiant de la licence Jurassic Park. Comme ce dernier, le soft s´inspire directement de l´idée de départ du
film et profite de l´engouement du grand public pour ces mastodontes de la préhistoire pour tenter d´attirer l´attention des plus jeunes avec un soft accessible et axé avant tout sur le fun.

Cela se traduit à l´écran par des dinos caricaturés à l´extrême, et des animations assez drôles lorsqu´un raptor se jette en hurlant sur une autruche servie dans une gamelle en guise de déjeuner. Voir toute cette faune
d´un autre âge évoluer à son
gré sous le regard curieux des touristes procure un réel plaisir, d´autant que le jeu est à la fois simple et suffisamment complet pour que l´on se
prenne au jeu pendant quelques dizaines d´heures. Pourtant, le tableau n´est pas tout rose et l´on peste souvent contre la présence de bugs et les
plantages intempestifs, provoqués notamment par la fonction
Pause ou même parfois sans raison. Passé ce petit handicap,
on découvre une interface à la fois simple et efficace, qui
permet de consulter rapidement toutes les infos nécessaires
concernant les besoins de ses
pensionnaires, leur régime alimentaire ainsi que toutes les
données utiles concernant le coût des infrastructures, le fonctionnement du labo de recherche, les tâches quotidiennes de vos employés, et tout l´aspect gestion des visiteurs.

On commence d´abord par installer quelques enclos, des fermes et toutes les infrastructures nécessaires, puis on achète quelques spécimens de départ, des moins volumineux aux plus impressionnants et aux plus
chers, comme le T-Rex ou le Diplodocus. Si l´on ne trouve seulement qu´une petite vingtaine d´espèces proposées au départ, le clonage et les croisements d´espèces hybrides permettent de créer une infinité d´individus différents dont on peut soi-même déterminer les
attributs en influant sur le choix des gènes. Il devient ainsi possible de déterminer non
seulement les caractéristiques physiques de ses dinos, mais
aussi leur niveau d´intelligence, d´agressivité ou encore
de perception. L´interface permet des croisements complètement improbables entre des espèces diamétralement opposées. L´écran de mutation permet même de modifier le code génétique d´un dino déjà existant.

A cela s´ajoute bien sûr tout l´aspect parc à thèmes, avec l´installation des stands, des magasins, des attractions et tout l´attirail classique d´embellissement d´un parc. Mais on en fait malheureusement vite le tour, d´autant que les challenges proposés ne sont guère nombreux : 7 campagnes et 10 maps différentes en jeu libre avec plusieurs niveaux de difficulté différents. La
vraie originalité résidera donc surtout dans la possibilité
de monter des spectacles avec
les dinos présents dans son propre parc, livrés à eux-même dans des épreuves assez originales. Dino Island est donc un titre fort sympathique, au contenu certes un peu léger mais suffisant pour un jeu qui n´a
finalement pas d´autre prétention que de divertir un très large public.

Graphismes 12/20
Jouabilité 14/20
Durée de vie 12/20
Bande son 13/20
Note générale 14/20

Test Legends Of Wrestling XBOX
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Je sais
pas, y doit y avoir un truc avec le catch, une certaine réputation qui le rend d´emblée impopulaire à mon esprit franchouillard ou de mauvaises ondes qui font que tous les pores de ma peau se dilatent convulsivement à l´idée de tester une simulation de ce bel exemple
de l´esprit artistique des américains. Enfin en tout cas je vous jure que j´ai tout fait pour laisser mes à priori au
vestiaire, pour rester « aware » et rechercher tant que faire se peut la moindre trace de
plaisirs potentiels, seulement voilà, cela ne suffit pas (loin de là) à faire de ce titre
un enchantement.

Alors par quoi je commence ? Par le début ? Oui c´est une idée comme une autre. Alors parlons des
premières impressions du jeu : beurk ! Bah oui, c´est moche, très moche et même carrément honteux de voir un désatre pareil. Honnêtement au début on
se dit que l´on pourrait très bien se croire sur une PS2, après on se dit qu´on est drôlement méchant avec la Dame Noire et on pense à un croisement entre une PSX et une N64 mal
programmée. Enfin on baisse les yeux et on se souvient qu´on est sur Xbox. Une revue de détail ? Oui si vous y tenez.

Les catcheurs en premier lieu, passons sur les tronches et les fringues ridicules, puisqu´après tout, c´est de catch dont il s´agit, alors à la
rigueur, ça serait presque un
bon point. Non le problème c´est la modélisation, qui est à mourir de rire, j´ai déjà vu des GI-Joe plus réalistes, les persos ont l´air d´être en plastique mal moulé. On pourrait aussi dire qu´ils ressemblent à un assemblage de ballons de baudruches vernis (eh oui, en plus ils brillent), mais
nous ne sommes pas là pour dire du mal, quoique... Est-il utile que je parle en détail des animations grotesques et d´une fluidité qui rappellerait celle du professeur Foldingue au mieux de sa forme après qu´il se soit lancé dans la politique ? Un conseil, possesseurs de Xbox, si vous voulez éviter la dépression ne portez pas
le regard sur l´arrière-plan...Ah ! Je vous avais prévenus, bah oui, le public, c´est pas la joie non plus. Je parle de la gestion des collisions ?
Non, vaut mieux pas.

« Bon mais alors sinon, quand on joue, il est bien le jeu ? » vous demanderez-vous peut-être et vous aurez bien raison. Eh bien non, il n´est pas bien. Tout d´abord les commandes sont lourdes -comme un catcheur- et répondent un peu n´importe
comment, vous passerez le plus clair de votre temps à sortir les mêmes coups avec de temps en temps et sans trop savoir
pourquoi, une nouvelle projection détonnante. Bon allez passons au rang des éléments « neutres » du titre d´Acclaim. Les modes de jeu d´abord. Ici que du classique, tournoi, carrière, exhibition. Chacun de ces modes vous offrant différents styles de joutes. Ainsi au cours du mode carrière vous passerez par des match en 1/1, aussi bien qu´en 2/2 ou en survival à 4 (et là attention au bordel sur l´écran) et vous enchaînerez les affrontements à
travers les States. Dans ce mode, une jauge « match excitement » mesurera la joie du public et fera monter votre cote de popularité. Un éditeur de persos est aussi présent dans le
menu principal mais il est horriblement rébarbatif, enfin bon, il a le mérite d´exister.
La présence d´arènes parfois
assez fantaisistes pourra rompre la monotonie des matches en exhibition

Durant vos subtils et délicats combats vous
aurez bien sûr la possibilité
d´effectuer quantité de coups classiques du catch et d´incarner les grandes figures de la WWF (récemment rebaptisée le saviez-vous ?) comme Hulk Hogan. On dénombre d´ailleurs plus d´une trentaine de persos
dont certains cachés.

Chapitre « les bons points qui ne
sauvent pas les meubles ». On
notera quelques petits détails amusants qui vont de la simple descente du ring à l´utilisation d´objets aussi divers qu´une chaise ou qu´une... guitare ! Il est aussi possible
de faire des bras d´honneur.
Quand je vous parle de subtilité.

Pour vous dresser un tableau d´ensemble je dirais que nous sommes face à un jeu à la réalisation honteuse, à la jouabilité assez minable, au
gameplay plutôt pauvre (X,X,X, et encore X, et paf Y pour une projection) qui ne ravira sûrement pas les fans du genre,
même les plus bourrins, on se
marre un peu au début (il y a
de quoi) mais on est vite lassé. Une partie de Legends of Wrestling à l´air encore plus chiquée qu´un vrai match, c´est dire ! A vous de voir, enfin si vous avez 70 euros qui ne vous servent à rien vous feriez mieux de me les donner à moi plutôt qu´à Acclaim.

Graphismes 10/20
Jouabilité 10/20
Durée de vie 12/20
Bande
son 13/20
Note générale 9/20

Nayrue Nayrue
MP
Niveau 10
03 juin 2002 à 20:11:38

On a pas besoin de toi pour lire les news...

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
04 juin 2002 à 19:37:32

Edition du Mardi 04 Mai 2002
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Le 83éme Journaux!

Les titres du Mardi 04 Mai 2002
=======================
Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Grand Theft Auto 3
2. Forum Final Fantasy 10
3. Forum Super Smash Bros Melee
4. Forum Final Fantasy 9
5. Forum L´entraineur Saison 01/02

Test de Sonic Adventure 2 NGC
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Avec Sonic Adventure 2 Battle et Super Monkey Ball, Sega dote la GameCube de deux titres de qualité.

Fini les vieilles rancunes et les rivalités d´antan ; pour marquer avec force son entrée en scène sur les consoles de Nintendo, Sega n´hésite pas à sortir les grands moyens en nous proposant des titres prestigieux. Fort de son succès sur Dreamcast, le hérisson bleu fait un
détour par la case GameCube pour faire découvrir au plus grand nombre le sens du mot supersonique. Rapide, drôle et varié, Sonic Adventure 2 Battle s´offre même le luxe de résoudre en partie les quelques problèmes techniques de la version
Dreamcast. Le jeu se révèle ici plus soigné, ne souffre d´aucun ralentissement, profite d´une réalisation affinée, et
les problèmes de caméra ont même quasiment disparus. Tout n´est pas parfait non plus et les plus exigeants regretteront que ces différences techniques ne soient pas plus flagrantes. Reste un jeu particulièrement divertissant, qui vient combler brillamment un manque qui faisait défaut à la console cubique.

Dans les faits, on se retrouve toujours à parcourir tel un bolide des niveaux
semés d´embûches, mais néanmoins propices aux accélérations fulgurantes et aux acrobaties spectaculaires. En solo, le joueur choisit son camp entre les héros emblématiques de la série (Sonic, Tails et Knuckles) et les méchants désormais bien connus (Shadow, le Dr. Robotnik et Rouge la chauve-souris). De ce choix dépend la suite de l´aventure puisque le jeu se divise en deux scénarios distincts selon le camp adopté. Dans tous les cas, vous incarnerez tour à tour les trois personnages dans des niveaux qui leur sont spécialement dédiés : les courses pour Sonic et Shadow, la chasse aux trésors pour Knuckles et Rouge, et les
phases de shoot à bord d´un robot de combat pour Tails et le Dr. Robotnik.

Une variété qui renouvelle considérablement la progression, en permettant d´alterner entre des séquences de jeu très différentes
et toutes particulièrement réussies. Seul petit reproche, le jeu en solo ne se révèle pas
extrêmement long, mais l´on ne peut pourtant s´empêcher d´y retourner pour fouiller complètement chaque stage et découvrir les nombreux bonus cachés en améliorant ses scores. D´autant que le jeu comporte toujours ces fameuses créatures
nommées Chaos que l´on peut récupérer dans les niveaux pour les réunir ensuite dans le Jardin Chaos. C´est ici qu´intervient une autre caractéristique inédite à cette version GameCube, puisque le jeu est compatible avec Sonic Advance sur GBA, grâce au câble qui permet de relier la Gameboy Advance sur le port manette de la GameCube. Une option inédite qui
autorise de nouvelles possibilités sympathiques en permettant notamment d´élever ses Chaos et d´effectuer des transferts d´items entre les deux jeux.

Terminons par le fameux mode multijoueur qui permet à deux joueurs de s´affronter
dans des mini-jeux variés qui
reprennent certains niveaux du mode solo. Ainsi, aux six personnages du mode solo, viennent s´ajouter six autres persos issus de l´univers du hérisson bleu : Amy Rose, Metal Sonic, Chao Walker, Dark Chao Walker, Tikal et Chaos Zero. Vous
pourrez alors participer à des courses, des phases de shoot, des chasses aux trésors, mais aussi à des courses de karting et des épreuves dédiées aux
Chaos. Autant de bonus qui enrichissent encore plus un jeu déjà très convaincant. Sonic Adventure 2 Battle est donc une
réussite sur GameCube, un titre pas assez original toutefois pour convaincre ceux qui connaîtraient déjà la version Dreamcast, mais suffisamment divertissant pour séduire tous les
autres.

Graphismes 16/20
Jouabilité 17/20
Durée de vie 15/20
Bande son 15/20
Scénario 15/20
Note générale 15/20

TEST Super Monkey Ball NGC
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« Qu´est ce que c´est que ce jeu ? Des singes enfermés dans des boules et qu´il faut guider jusqu´à l´arrivée ! Jamais
je ne me laisserai tenter par
de telles niaiseries ! Faut pas abuser non plus ! On est quand même sur une console dite de nouvelle génération et oser
sortir un titre au concept aussi simpliste (et totalement repiqué sur un certain Marble Madness soit dit en passant) ça
frise la provocation. Toutefois, je veux bien consentir à prendre la manette cinq petites
minutes, histoire de voir... Mais c´est bien pour vous faire plaisir ! Bon, par quoi je commence, moi ? Tiens, pourquoi pas par le mode de jeu principal.

Allez hop, je prends
le premier singe qui me passe
sous la main, et me voilà enfermé dans une sphère translucide. Bon, y´a des bananes devant moi. Je suppose qu´en tant
que primate, je suis censé attraper ces fruits. Alors allons-y. Olah ! Qu´est ce qui se passe ? Au lieu d´avancer normalement, c´est tout le décor
qui se met en branle pour faire rouler ma sphère ! C´est la même chose quand je veux tourner : le plateau de jeu se penche dans la direction souhaitée. C´est moins facile que ce
que je pensais votre truc ! C´est même carrément chaud ! Mince, j´ai fait rouler mon singe en dehors du parcours... il faut que je réessaye. Argh, encore tombé ! Je vais tenter plus doucement... là, voilà, c´est bien comme ça. Oh non, maintenant c´est le chronomètre qui met son grain de sel ! J´arriverai jamais à temps ! Laissez moi encore une chance, il faut que j´y arrive. Je dois y arriver ! Comment ça, ça fait déjà une heure que je joue ? Vous êtes sûr ? Et pourtant je n´ai même pas passé la moitié des stages et il me reste encore tous les modes multijoueurs à découvrir ! Les singes ne pourront jamais se débrouiller sans moi ! Il faut que je continue. Je dois persévérer
! »

C´est un peu ça Super Monkey Ball : au début on se
dit qu´on a affaire à un jeu
très enfantin qui ne saurait nous retenir bien longtemps devant sa console, puis après avoir essayé deux ou trois niveaux, il faut bien avouer qu´on
ne peut plus lâcher la manette. Le concept est donc on ne peut plus simple : il suffit de
faire rouler son singe jusqu´à la sortie en inclinant le sol de la bonne manière. Au fil
des niveaux, on se rend rapidement compte que Sega à tout fait pour nous compliquer la tâche. Entre les nombreux trous à éviter, les chemins sinueux à longer, les tremplins à utiliser et les bananes à ramasser, on devient vite fou. Et ce qui au départ paraissait si simple se transforme bientôt en une véritable épreuve d´agilité.

90 parcours. Voilà ce qui nous attend rien qu´avec le mode principal. Répartis en trois catégories (débutant, confirmé et expert), les stages de difficulté progressive laissent libre cours à tous les délires de leurs développeurs. De la guitare qu´il faut traverser en équilibre sur les cordes aux multiples surfaces convexes, Super Monkey Ball est la
porte ouverte à toutes les fantaisies. Mais ce n´est pas tout ! Loin de là ! SMB dispose
aussi de nombreux modes multijoueurs qui relanceront incontestablement sa durée de vie. Et c´est vraiment à plusieurs qu´on s´amuse le plus. Car avouons-le, aussi difficile soit le défi en solo, on en fait rapidement le tour, à l´inverse des parties en multi qui réservent de leur côté de longues heures de fun jusqu´à quatre simultanément. On retrouve ici quelques classiques du genre avec des courses ou des batailles dans lesquelles il faut se pousser hors de l´arène. Plus originales, les épreuves Monkey Bowling, Monkey Golf ou Monkey Billard vous propulsent
au cœur de toutes ces disciplines. Vous serez alors la bille de billard, la balle de golf
ou la boule de bowling !

Techniquement, la réalisation n´est pas exceptionnelle même
si le soft gère à merveille tout un tas d´effets de déformations sympathiques. Pour l´aspect sonore, il ne faut pas vous attendre à du grandiose non plus. Les bruitages et les musiques sont très « arcade » et ne plairont donc pas à tout le monde. La maniabilité est également sujet à critique. D´un côté on apprécie la simplicité de la prise en main (seul le stick directionnel est utilisé), de l´autre, on regrette
que la caméra ne soit pas plus pertinente dans ses déplacements et qu´il soit impossible
de la contrôler nous-mêmes. Le stick C aurait été parfait pour cela... On se console cependant en se disant que ça ajoute un peu de piment au défi proposé...

Bref, Super Monkey Ball est un jeu accrocheur et attachant. Pour peu que l´on apprécie le genre, il s´impose comme un incontournable de
la GameCube. A réserver tout de même aux plus patients d´entre vous, le challenge est de
taille !

Graphismes 14/20
Jouabilité 14/20
Durée de vie 15/20
Bande son 14/20
Note générale 15/20

Test Soldier Of Fortune 2 PC
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Comment dire ? En fait, les mots me manquent et c´est presque la larme à
l´oeil que je retrouve John Mullins pour une véritable triperie... Ah, les joies des points d´impacts multiples, les armes en pagaille et les headshots qui vont bien, les ennemis que l´on démembre où leur cadavre sur lequel on s´acharne... Que de poésie ! C´est d´ailleurs pourquoi je vous demanderais quelques secondes de recueillement avant de poursuivre votre lecture...

A y est ? On peut y aller ? Bon alors clairement ce SoF 2 déchire
! A en faire tomber raide les
associations des familles françaises bien propres sur elles... On retrouve en effet l´ami Mullins qui n´a rien perdu de ses méthodes expéditives pour une campagne solo tout bonnement impressionnante et surtout particulièrement scénarisée. Après un début un peu obscur
notre employé du Magasin devra escorter un professeur et tenter de le mettre à l´abri afin que ses travaux sur des armes bactériologiques ne tombent
pas entre de mauvaises mains.
La suite se déroule dix ans plus tard et John retrouve une fois encore le scientifique qui accompagné des têtes pensantes du Magasin lui attribuera une nouvelle mission. Ce qui se
passe ensuite je vous laisse le découvrir, j´en ai presque
déjà trop dit. Concrètement c´est une action particulièrement immersive qui vous attend au tournant de ce second Soldier Of Fortune avec à votre disposition des armes variées et réalistes, de nombreux terroristes pour en faire bon usage et en somme un gameplay, pêchu,
rythmé et assez varié.

Car si le premier titre du nom se voulait plutôt brut de pomme, ce second volet se veut quant à lui plus subtil et surtout
encore plus réaliste. Les quelques phases de type infiltration sont les bienvenues avec notamment un indicateur de bruit qui vous permettra de savoir
si vous risquez d´être remarqué. En dépit de l´I.A franchement faible lors de ces phases c´est un régal. Signalons également les poursuites en camion, les tirs dans tous les sens, les virées en hélico, les promenades de santé dans le décor somptueux que constitue la
forêt colombienne. Bref, on ne s´ennuie pas, les missions et les phases de jeu sont aussi intenses que rythmées et c´est avec bonheur que l´on passe d´un niveau à l´autre avec une longueur et des enjeux toujours différents.

C´est
donc avec délectation que l´on décime des centaines d´ennemis avec des armes bien réelles. Les parents inquiets pour leurs charmantes têtes blondes
auront la joie de découvrir des paramètres permettant de diminuer les effets gores. Cela dit le jeu reste très violent dans son action et il n´est pas impossible que l´imagination des bambins supplée facilement à la frustration visuelle,
on vous aura prévenu. Et pourquoi est-ce si violent SoF 2 ?
Tout simplement parce qu´une
fois encore le FPS fait appel
à la technologie GHOUL, seconde du nom pour être précis, afin d´offrir des dommages particulièrement réalistes. Plus d´une trentaine de zones d´impacts, des effets visuels qui les accompagnent voilà à quoi il faut s´attendre. Selon l´arme dont on dispose la charcuterie prend des apparences différentes. Le couteau permettra
d´exercer quelques scarifications des plus impressionnantes, le fusil à pompe occasionnera quant à lui des explosions d´organes divers et variés, tête, jambes, bras on démembre ses ennemis dans de grandes gerbes de sang. Au niveau de l´I.A signalons que celle-ci est
assez inégale. Lors des phases d´infiltration les ennemis semblent clairement à la fois aveugles et sourds à la fois... heureusement ils ne sont pas
muets et un petit hurlement à
cause d´un couteau pas tout à fait bien placé dans la gorge suffira à donner l´alerte.

Si le gameplay a de quoi ravir tout amateur de FPS avec un soupçon d´aventure et de furtivité, les graphismes ne sont quant à eux pas en reste. On retrouve une version améliorée du moteur de Quake 3 qui une fois encore nous laissera penser qu´il a décidément de beaux restes. Le réalisme est à couper le souffle grâce à une modélisation particulièrement réussie des personnages ou des
armes. La plupart du temps c´est à une débauche d´effets divers et variés à laquelle on
assiste, explosions, impacts sur les murs, fumées en tous genres, j´en passe et des meilleures. Les environnements sont tout aussi soignés, qu´ils soient in ou outdoor et l´ensemble crée une véritable claque visuelle pour une technologie qui pourtant semble commencer à dater mais qui reste sans conteste une véritable référence du genre. On se souviendra à ce sujet des petits copains Return To Castle Wolfenstein et Medal Of Honnor Allied Assault qui y font également appel.

Concrètement SoF 2 ne déçoit pas. Sa campagne solo est d´un genre plutôt solide et c´est sans compter ensuite sur
le regain d´intérêt apporté par le générateur de missions ou encore le multijoueur qui permettra d´accéder à différents modes de jeux comme de CTF,
le Deathmatch, l´élimination
et autres. En bref, voici un titre tout simplement excellent et à posséder absolument pas
les fans de FPS sachant proposer un gameplay immersif, tripant et alliant des phases de jeu bourrines à d´autres plus tactiques... Je vous laisse, je suis en train de verser une larme...

Graphismes 16/20
Jouabilité 17/20
Durée de vie 16/20
Bande son 16/20
Scénario 14/20
Note générale 16/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
04 juin 2002 à 19:46:04

Test Roland Garros 2002 GBA
=======================
Ah ! joie des licences bien juteuses
sorties au moment propice. Une licence c´est un peu comme un fruit, il faut le cueillir au bon moment, quand il est mûr et qu´il se montrera généreux. Wanadoo a apparemment bien
assimilé ce concept et nous propose bien sûr son titre à la
bonne saison histoire de faire vendre. Bon allez, assez bavassé entrons dans le vif du sujet. Toc, Toc ?

Alors voyons un peu ce que vaut cet opus
GBA de Roland Garros 2002. Hm, pas tripette à vrai dire et ce même si l´équipe de développement n´est pas la même. Tout comme son cousin PS2, ce titre souffre d´un gros problème de gameplay même si sur GBA la réalisation paraît moins mauvaise que sur la version de salon. Mais prenons donc les choses par le menu.

Un menu assez complet justement dans lequel vous trouverez à boire et à manger. Un mode Exhibition
en simple ou double (le double mixte étant possible) avec choix de la surface de jeu, un mode arcade qui vous proposera
soit des matches éclairs soit
un mini tournoi et le plus intéressant (comme souvent) le mode Carrière dans lequel vous pourrez mener votre propre champion (ou loser) vers la victoire et la domination du monde sportif (ou vers la défaite et
l´humiliation, c´est chacun
son truc). Un choix de mode de jeu assez complet auquel on ajoutera bien sûr un mode multijoueur (jusqu´à 4 avec le link). On notera aussi que les différentes surfaces de jeu (terre battue, gazon, ciment et synthétique) sont censées influencer les rebonds de la baballe (je dis bien censées parce que moi je ne l´ai pas vraiment remarqué). Enfin, je vous signale que vous pourrez choisir
parmi 10 joueurs (6 hommes et
4 femmes) qui se targuent d´être des grands pontes du tennis.

Parlons réalisation maintenant. Bon, graphiquement on ne peut pas dire que ce soit
une catastrophe, le jeu est somme toute assez honnête sur ce point si ce n´est un détail
de rien du tout : on ne voit pas la balle ! Enfin moi en tout cas j´ai quelques fois franchement du mal à voir précisément ou se trouve cette jaune et bondissante mais surtout minuscule rondeur. Côté bande son j´ai été agréablement surpris, les bruitages de la balle sont assez crédibles (bon point pour le son du rebond sur les cordes de la raquette) et les commentaires, bien que répétitifs, ne sont pas trop saoulant.

Au problème de visibilité de la balle, mineur car non systématique, s´ajoute une jouabilité assez approximative
en particulier en ce qui concerne les placements. On se retrouve souvent en train de mettre des coups de raquette dans le vide à coté de la balle. Du
coup on a l´air ridicule comme quand on joue pour de vrai et on se demande à quoi servent les jeux vidéos si on ne peut même plus avoir l´air d´un
poseur, c´est très frustrant. On finit par prendre le coup
au bout d´un certain temps et on parvient enfin à recevoir
la balle correctement. Ça c´était pour la réception. Une fois que vous aurez réussi à franchir cette première épreuve,
il vous faudra renvoyer la balle (ou alors la garder et partir en courant, là encore c´est chacun son truc). Et tant qu´à faire ne pas la renvoyer au hasard mais quelque part entre le joueur adverse et les lignes blanches dont j´ai oublié le nom en jargon « tennismatique ». S´il est assez aisé de faire un lob ou une frappe directe (coup droit ou revers)
long ou court, c´est une autre affaire de savoir ou on envoie la balle et on doit souvent se contenter de « plutôt à gauche », « plutôt à droite », même s´il est possible de faire de longs échanges en frappes alternées, on ne sait jamais
vraiment pourquoi on a emporté ou perdu un point... étrange
sensation. Pour être plus clair il n´est pas évident de réaliser des coups qui échapperont à coup sûr à votre adversaire.

De plus le gameplay n´est pas franchement varié et on fait vite le tour des possibilités, du coup on garde l´impression d´une certaine fadeur, d´une vacuité existentielle profonde qui émane de ce titre. Mais le plus dommage c´est que sans ces problèmes de placements et de renvois, on sent que ce jeu aurait presque pu être un bon jeu (pas plus quand même) mais là comme ça, c´est bof quoi... Malheureusement il s´avère hasardeux de remporter un match alors mener à
terme le mode carrière, vous imaginez.

Finalement on reste sur sa faim avec ce jeu, qui semble pourtant prometteur au premier regard mais qui s´avère définitivement frustrant
et surtout loin d´égaler son
opposant direct du moment Pro
Tennis WTA Tour et ce à tout point de vue (moins de persos,
moins de courts...)

Graphismes 13/20
Jouabilité 10/20
Durée de vie 13/20
Bande son
14/20
Note générale 11/20

Actualité

Concours XIII !
Ubi Soft organise un concours autour de son shooter en cell shading, XIII. En août et septembre prochains les développeurs en herbe auront donc la possibilité de participer de participer à ce concours et de créer une map qui sera ensuite intégrée au jeu et arborera les couleurs d´une célèbre marque de café soluble. Début juillet, Ubi mettra à disposition les outils nécessaires au développement de la map ( dont l´éditeur Unreal ) et effectuera
en septembre une première sélection des 10 meilleures réalisations. Un site web dédié sera mis en ligne fin juin regroupant toutes les infos et modalités au sujet de ce concours. La grande finale aura lieu en octobre avec l´élection de la
meilleure map par la presse spécialisée et l´équipe de développement du jeu. Et la dotation dans tout ça ? C´est assez sympa puisque le gagnant remportera un Home Cinema Video et les autres finalistes une caméra numérique ou une GeForce 4.

Final Fantasy : 40 millions NES,S.P,PSX,PS2
Square vient d´annoncer que sa série de RPG Final Fantasy venait de
franchir la barre des 40 millions de titres expédiés à travers le monde. Concernant la répartition, on annonce 24, 35 millions pour le Japon, 9, 82 millions pour le marché nord américain et enfin 4, 85 millions pour l´Europe. Dans le même
temps, Square signale que FF XI premier chapitre online de la série a été expédié à 120 000 exemplaires au Japon et que
FF X avait fait quant à lui l´objet d´une expédition de 840 000 unités en Europe.

Nintendo lutte contre l´amnésie
Nintendo vient de confirmer son intention de commercialiser au Japon et aux Etats-Unis une nouvelle carte mémoire destinée à son Cube de jeu. Appelée Gamecube 251 et attendue pour le 19 juillet au pays du soleil levant et le 25 juin aux U.S, sa capacité sera de 251 blocs comme son nom le laissait penser, ce qui augmente de manière conséquente le stockage autorisé par la carte mémoire Gamecube actuelle. Pas de nouvelle concernant une commercialisation en Europe pour l´instant.

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
05 juin 2002 à 19:33:16

Edition du Mercredi 05 Mai 2002
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Le 84éme Journaux!

Les titres du Mercredi 05 Mai 2002
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Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Final Fantasy 10
2. Forum Grand Theft Auto 3
3. Forum Super Smash Bros Melee
4. Forum Final Fantasy 9
5. Forum L´entraineur Saison 01/02

Test de Ultima Online PC
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Le pionnier des jeux de rôle en ligne massivement multijoueur s´offre un nouvel add-on intitulé Lord Blackthorn´s Revenge.

Précurseur du jeu de rôle en ligne massivement multijoueur, plus communément appelé MMORPG, Ultima Online compte encore aujourd´hui quelques acharnés peu enclins à quitter le royaume légendaire de Britannia pour les contrées plus attrayantes d´Asheron´s Call, d´Everquest ou de Dark Age of Camelot. Ultima Online l´incompris, Ultima Online le mal aimé, revient donc dans une nouvelle version qui se présente sous la forme d´un add-on fonctionnant en stand-alone, de manière autonome donc, sans le recours à Ultima Online Renaissance. Le jeu comprend tout le contenu de ses prédécesseurs, et se permet même de rajouter un certain nombre d´améliorations qui, même si elles n´apportent pas de bouleversements majeurs, suffiront à relancer les inconditionnels d´Ultima dans les contrées hostiles de leur jeu favori.

Pourquoi Ultima Online le mal aimé ? Tout simplement parce qu´il est difficile, il est vrai, de faire abstraction de la pauvreté de la réalisation et des lourdeurs du gameplay pour se concentrer uniquement sur les nombreuses possibilités que recèle ce soft. Il convient peut-être de rappeler que même dans cette nouvelle version, Ultima Online conserve toujours cette fameuse perspective isométrique qui tranche avec les environnements 3D des nouveaux MMORPG. Par ailleurs, le jeu souffre toujours d´une maniabilité assez délicate, d´une interface simple mais pas très ergonomique, d´un manque de précision au niveau des actions et des déplacements, sans oublier cette accumulation de fenêtres qui empiètent sur la taille de l´image déjà bien réduite. Le système de dialogue s´avère quant à lui plutôt instinctif, mais il se révèle finalement un peu trop limité.

En ce qui concerne l´add-on Lord Blackthorn´s Revenge proprement dit, il n´apporte en réalité que très peu de nouveautés, et se contente de compléter les améliorations déjà amorcées dans Third Dawn. Si l´extension précédente apportait la 3D (au niveau des personnages uniquement) ainsi que le nouveau continent d´Ilshenar, Lord Blackthorn se contente de quelques suppléments utiles mais beaucoup moins significatifs. Outre l´ajout d´une trentaine de nouveaux monstres modélisés à partir des dessins de Todd McFarlane, le célèbre dessinateur de Spawn, le jeu autorise l´accès au monde d´Ilshenar pour les personnages 2D, c´est-à-dire que tous les joueurs ont maintenant accès à toutes les zones du jeu. Lord Blackthorn rajoute également une nouvelle zone inédite située dans le continent d´Ilshenar, ainsi qu´une trentaine de nouveaux objets. Le soft devient par ailleurs plus accessible pour les newbies grâce à l´ajout de quêtes d´entraînement qui leur sont spécialement dédiées.

D´un point de vue purement scénaristique, le royaume de Britannia est désormais menacé par le célèbre tyran Lord Blackthorn, que vous ne pourrez bien évidemment pas combattre directement. S´il est toujours possible de créer jusqu´à cinq personnages par serveur, le joueur n´a pas d´autre choix que d´incarner un personnage humain, dont il devra choisir l´une des trois classes de départ : guerrier, magicien ou forgeron. Diverses aptitudes et compétences permettront ensuite de le personnaliser et de le spécialiser au fil du jeu, et le soft bénéficie toujours d´une traduction des textes en français.

En somme, si ce titre regorge toujours de possibilités de jeu très nombreuses, le novice aura tout de même du mal à accrocher à cet univers qui, d´un point de vue purement technique, semble avoir dix ans de retard sur un jeu comme DAOC (je sens que je vais me faire des amis...). A noter pour les quelques intéressés que le premier mois d´abonnement est gratuit, et que le jeu sort également dans un pack en édition limitée, livré avec un comic book de Todd McFarlane en version originale ainsi qu´une figurine.

Graphismes 10/20
Jouabilité 13/20
Durée de vie 16/20
Bande son 14/20
Scénario 15/20
Note générale 13/20

Test Guy Roux Manager 2002 PS2
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ZZZzzzzZZZZZzzz.... Hum quoi !? Ah oui Guy Roux Manager 2002... Bien, par où commencer ? Par les chiffres par exemple. Alors Guy Roux Manager 2002 ce sont 850 clubs européens annoncés, une base de 10 000 joueurs disponibles, 38 indices de statistiques pour les footballeurs et surtout des retransmissions de matches en 3 dimensions ( C´est fou la technologie ! ) Avec autant de chiffres on se dit alors qu´on tient ici un jeu de management intéressant et en fait... non. Disons-le clairement, Guy Roux Manager 2002 est soporifique. La base de données est là certes, avec même les mises à jour de la saison 2001 / 2002, mais une telle austérité dans la présentation, une telle froideur dans les menus, ça calme. Sans parler des musiques qui au moins ne sont pas agaçantes puisqu´elles brillent par leur absence. On se lance dans une partie, on se rend compte que tout ce qui nous est proposé reste très classique et on va donc voir ce que donnent les matches lors des retransmissions, histoire de découvrir un soupçon de dynamisme, un rien d´action et de suspens... On ne tarde pourtant pas à avoir les paupières qui se ferment une fois encore. C´est mou, c´est long, c´est pas amusant, on peut pas donner d´ordres en braillant depuis le banc de touche comme dans Roger Lemerre...

Et ce n´est pas tout, parce qu´au niveau des graphismes lors des matches ça déchire aussi. Attention mesdames messieurs, ce ne sont pas une, ce ne sont pas deux, mais ce sont 3 dimensions que nous avons là ! Et au final : Bugs de collisions entre les joueurs, saccades à l´écran, trajectoires de balle étranges avec un ballon qui a l´air d´être en bois ou qui se comporte sur la pelouse avec autant d´aisance qu´une boule de bowling. Les angles de caméra sont anecdotiques, les commandes de replay à peine utiles parce qu´on n´a pas envie de subir ça à nouveau et la vue panoramique avec les petits sprites qui vont à fond la caisse fait franchement marrer. C´est moche et pas attrayant. Pour ce qui est des menus, même chose. C´est peu lisible, pas esthétique pour deux ronds dans la présentation, pas ergonomique et même les polices de caractères se paient le luxe d´être laides. Pas facile avec tout ça d´apprécier la dimension management pourtant plutôt sérieuse proposée par ce Guy Roux et force est de constater qu´un Roger Lemerre plus convivial, pousse naturellement à aller plus en avant dans le titre.

Ici on se dégoûte assez rapidement. Le manque de clarté dans l´interface assombri le tout en imposant de jongler entre différents écrans et de farfouiller un bon moment dans les menus déroulants pour finalement trouver enfin ce que l´on cherche. Une fois que l´on a repéré les différentes possibilités on se rend compte que ce qui nous est proposé ne casse pas non plus des briques et reste très classique... consternation. Seul l´éditeur tactique relève un peu le niveau en offrant quelques possibilités intéressantes pour les mordus du réglage qui tue et de la gestion totale et entière des faits et gestes de ses joueurs. Le reste n´innove que très peu, statistiques en veux-tu en voilà, calendrier des matches transferts, popularité, budget de l´équipe, remplacements, programme d´entraînement.

Pourtant la boîte de Guy Roux Manager 2002 est jolie, même la photo du célèbre entraîneur est pas mal fichue. Il vous regarde avec un oeil à moitié fermé en vous pointant du doigt d´un air de dire : « Toi mon gars, tu vas jouer à ce jeu merveilleux que te propose Ubi Soft, y a mon nom dessus et ma photo sur la boîte, je compte sur toi ! » Nan, j´veux pas ! En plus à côté du logo il a même signé, et quand on a signé, c´est pour en... Bref, on a pas envie quoi et on a peur même.

En clair, pas la peine de s´étendre plus longuement sur ce titre, et disons simplement qu´il y a mieux ailleurs. C´est plus joli, c´est plus intéressant, c´est plus complet, plus clair et plus lisible, ça s´appelle Roger Lemerre et je ne suis pas soudoyé par Codemasters pour dire ça.

Graphismes 9/20
Jouabilité 11/20
Durée de vie 14/20
Bande son 5/20
Note générale 10/20

Test Sharp Shooter PC
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Sharp Shooter est un titre qui apparaît d´emblée, avant même de jouer, comme un petit jeu sans prétention. Dans ce titre de shoot/arcade, vous contrôlez un petit perso cell shadé (ce qui donne aux graphismes une pointe d´esthétique manga) à l´allure assez débile, il faut le dire. Juché sur une plate-forme le but sera de tirer de grosses boules de fer sur son adversaire qui ne manquera pas de vous rendre la pareille. Autour de vous, des murs sur lesquels vous pourrez faire rebondir vos projectiles comme au billard afin de surprendre votre opposant.

Je dois dire que je suis passé par des impressions assez variées à l´égard de ce titre. A commencer par l´agacement, après l´avoir installé 4 fois de suite sans pouvoir le lancer, l´avoir fait passer sur 6 machines différentes avant d´en trouver une qui marche... là déjà, on sent la peur monter en soi et le côté obscur n´est pas loin. J´en profite d´ailleurs pour vous signaler que la config minimum indiquée ici est celle conseillée par l´éditeur, la seule machine de la rédac ayant acceptée le jeu étant un Athlon 1900+ avec Geforce 4 ! quand on voit le jeu c´est à n´y rien comprendre.

Deuxième temps à présent, les premières images. On commence bien avec une cinématique d´ intro assez sympathique, montrant les 6 protagonistes du jeu en situation de combats avec quelques gags qui ne sont pas sans rappeler ce que l´on peut voir dans celle de Worms (retour inopiné d´une arme contre son expéditeur...). Bon, on sourit. Ensuite, euh... ben on passe en phase de jeu et là on se marre carrément, mais je ne crois pas que cela soit le fruit d´une intention des developpeurs. Graphiquement, c´est le flashback, Retour vers le Futur. Comme l´a dit une certaine personne de la rédac dont je tairai le nom pour le protéger de toutes représailles de la part des développeurs, on a l´impression d´être devant un jeu en shockwave sur le net ! D´ailleurs sachez que la résolution maximale du jeu est de 640 x 480... Résultat je commence à jouer avec un très mauvais a priori.

Et puis finalement je réalise que ce jeu sans prétention à une once de fun. En effet, il a beau être laid, les combats sont assez dynamiques. Outre le tir standard d´un projectile, vous pouvez trouver sur les murs divers bonus qui agrémenteront le gameplay (boomerangs, bombes, tir multiples...). Les armes bonus sont utilisées avec le clic droit de la souris et certaines peuvent être utilisées en même temps (comme le tir supplémentaire et le tir multiple, ce qui donnera, suivez bien, 3 sphères projetées + 2 fois 1 sphère, le tout pouvant rebondir 2 fois sur les murs latéraux, combien Toto peut-il acheter de bonbons ?). Finalement on se retrouve vite à essayer toutes sortes de petites combines visant soit à faire baisser la jauge de vie de l´adversaire, soit à le faire chuter de sa plate-forme à l´aide de tirs croisés de la mort qui tue.

Et ce n´est pas tout. Certaines arènes comportent des pièges que l´on doit actionner grâce à un interrupteur, comme un ventilateur par exemple. Il est aussi possible de faire sauter l´ennemi en l´air.

De plus les bruitages en cours de partie sont d´un style assez décalé, les voix rappellent elles aussi beaucoup celles de Worms ce qui contribue à renforcer l´ambiance de jeu assez débile.

Mais voilà, le principe à beau être fun, d´une part il n´est pas si original et d´autre part il y´a des choses qu´on ne peut laisser passer. Je vous ai déjà parlé des graphismes à pleurer (le public est toujours le même dans chaque arènes et n´est constitué que de 3 ou 4 personnages en 2D animés ou pas !) je vais aborder un autre problème technique. Le jeu plante assez régulièrement sans aucune raison apparente, vous êtes bien tranquilles et puis pouf, vous vous faites éjecter vers Windows. Si on ajoute les difficultés d´installation du soft qui semble nécessiter une grosse config pour tenir, on obtient un titre qui doit avoir été programmé uniquement avec un petit doigt de pied.

Autre problème, la durée de vie très limitée. 3 modes de jeu sont proposés, le match simple, le tournoi et le multijoueur en réseau. Le mode tournoi consiste simplement à remporter la victoire sur toutes les arènes du jeu, mais comme il n´y en a que 8, on termine assez vite. Une fois ce mode achevé vous débloquerez les arènes du mode match simple (hop copier-coller de la phrase précédente) ce qui vous ouvrira les portes du survival.

Graphismes 8/20
Jouabilité 11/20
Durée de vie 8/20
Bande son 10/20
Scénario 5/20
Note générale 7/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
05 juin 2002 à 19:38:58

Test Ultimate Fighting Championship : Tapout XBOX
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Si vous ne supportez pas la violence, que la vue du sang vous remonte le cœur, que le moindre combat de judo vous donne le vertige, ce n´est pas la peine d´aller plus loin ! Ce jeu n´est pas fait pour vous. Si au contraire vous êtes de ceux qui apprécient les bonnes bagarres mais qui trouvent que les combats de boxe manquent clairement de piment, vous devez sûrement déjà connaître l´Ultimate Fighting. C´est ce qui se fait de mieux en sports violents de nos jours. Deux « gros-bras » sont réunis dans une arène grillagée pour des joutes sans merci. Tous les coups sont permis où presque... Les accessoires et les armes ne sont pas autorisés (encore heureux !). A part ça, on fait ce qu´on veut. Les techniques de combats sont libres et incluent le kickboxing, le catch, les arts martiaux et souvent même un mélange de tout cela. Aucune règle de temps n´est imposée non plus. Les rounds s´enchaînent jusqu´au KO ou au forfait de l´un des deux. Les tournois d´Ultimate Fighting, ce sont un peu les combats de gladiateurs des temps modernes...

Voir deux gros bébés en slip se mettre des pains dans la tronche, c´est pas trop mon trip. Aussi, je dois bien vous avouer que je craignais de me retrouver en face d´un jeu extrêmement bourrin. Mais que nenni ! Si les joutes sont extrêmement violentes, le jeu se révèle lui plutôt technique, voire même stratégique. Si si, je vous assure ! On passe en effet tout le combat à chercher les bonnes parades à chaque attaque de l´adversaire tout en essayant de placer des contres. Mis à part le stick pour se déplacer, seuls quatre boutons de la manette sont utilisés, un pour chaque membre. Les prises sont donc plus ou moins limitées, mais correctement placées, elles peuvent être fatales. De ce fait, l´issue d´un combat peut se décider en 3 secondes à peine. Une clé de bras réussie peut par exemple forcer à l´abandon un combattant s´il ne parvient pas à trouver la bonne esquive. Les combats nécessitent aussi une bonne gestion de la fatigue. Plus vous vous acharnerez sur votre adversaire et plus vous serez fatigué. Si votre jauge a le malheur de descendre à son niveau le plus bas, la moindre frappe encaissée pourrait alors très bien vous mettre définitivement dans les vapes. C´est pourquoi les joueurs qui rentrent dans le tas sans se poser de questions ne feront vraiment pas long feu dans UFC : Tapout.

Le jeu propose un menu principal très complet qui comprend le traditionnel mode arcade, mais également le championnat UFC (sorte de mode carrière), des combats d´exhibition ou encore un tournoi plus classique. Vous pourrez aussi passer par les options pour créer votre propre athlète avant de l´envoyer affronter la trentaine de personnages, tous issus du championnat officiel. On y retrouve Chuck Lidell, Eugène Jackson, Tito Ortiz mais aussi Gary Goodridge, Guy Mezger et bien d´autres. Les faciès sont d´ailleurs incroyablement fidèles à la réalité. Chapeau aux graphistes pour ce travail de qualité ! Pour le reste de la réalisation graphique, on ne se plaindra pas non plus. J´aime particulièrement les entrées à l´américaine des combattants. Pour ces séquences, Crave a un peu triché en collant les modèles 3D des athlètes sur une cinématique présentant la foule. L´effet est sympathique !

UFC n´est cependant pas exempt de tout reproches. Si la bande son manque légèrement de dynamisme, c´est en fait un gros problème d´affichage qui nous aura le plus gêné. Nous avons en effet noté que régulièrement et sans explication apparente, l´image se découpait horizontalement. Un phénomène inexpliqué qui empêche d´apprécier pleinement le spectacle. Les angles de caméra sont aussi parfois mal choisis, sans parler de l´arbitre qui a le chic pour se placer juste devant l´action, histoire d´embêter tout le monde (d´ailleurs on se demande à quoi il sert celui là, vu que tout est permis...). Pour conclure, il faut aussi parler des animations qui à mon sens ne traduisent pas toute la brutalité de ce sport. Bien trop molles, on a un peu de mal à retrouver l´esprit de l´Ultimate Fighting dans celles-ci. C´est dommage car la maniabilité est bonne et l´aspect visuel très réussi.

Graphismes 13/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 15/20
Bande son 11/20
Note générale 13/20

Actualité

Faille de sécurité Xbox ?
Il semblerait qu´un étudiant du renommé MIT ( Massachusetts Institute of Technologie ) soit parvenu à repérer et exploiter une faille de sécurité de la console Microsoft. Le jeune homme serait en effet parvenu à contourner le système de sécurité de la Xbox permettant ainsi d´y faire tourner des programmes qui ne lui sont pas nécessairement destinés comme par exemple Linux. Photos à l´appui, il détaille la procédure qu´il a employée pour y parvenir sur le site du MIT et précise par ailleurs que des hackers pourraient du coup exploiter cette faille dans le cadre futur service en ligne Xbox Live. Microsoft ne semble pas avoir fait de commentaire pour l´instant et le MIT selon l´agence Reuters n´a pas encore reçu de demande concernant la suppression du brillant exposé sur son site où l´on peut voir la console avec le ventre ouvert et le bloc de boot légèrement modifié... Certains documents cependant pointent désormais sur des pages d´erreur.

Konami l´emporte en Corée
Sortie depuis 6 mois en Corée la PS2 semble ne pas avoir mis longtemps à attirer les actes de piratage logiciel et de contre-façon. Les réactions ne sont d´ailleurs pas faites attendre beaucoup plus puisque Konami, après avoir mené une campagne auprès des autorités compétentes pour le renforcement des lois contre le piratage en Corée du Sud, vient de remporter deux batailles juridiques. Dans l´un des cas l´arrestation de pirates tentant de commercialiser pas loin de 7000 copies illégales de Metal Gear Solid 2 et dans l´autre celle d´un détaillant qui écoulait jusqu´alors en toute impunité le même type de jeux PS2 piratés. Une victoire pour Konami qui a d´ailleurs tenu à faire savoir que la société maintiendrait ses efforts et sa vigilance pour protéger ses softs en Corée du Sud.

Sorties Jeux JAP [NGC]
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Nintendo aurait confirmé quelques dates de sorties pour certains jeux GameCube au Japon:

- Wario World: Décembre 2002
- Mario Party 4: Novembre 2002
- Zelda: Décembre 2002

Par ailleurs, d´après le magazine japonais Famitsu, Treasure serait impliqué dans le développement de Wario World.

Perfect Dark bientôt sur Xbox !
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D´après le magazine anglais XBM, le mégahit Nintendo 64 de Rareware, Perfect Dark, devrait voir le jour sur Xbox !

En effet, c´est ce que nous apprenent nos confrère de Puissane-Nintendo.com dans une news datée du 31 mai 2002. Affaire à suivre de très près !

Nayrue Nayrue
MP
Niveau 10
05 juin 2002 à 19:40:21

t´as vraiment que ca a faire

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
06 juin 2002 à 19:56:20

Edition du Jeudi 06 Mai 2002
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Le 85éme Journaux!

Les titres du Jeudi 06 Mai 2002
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Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Final Fantasy 10
2. Forum Grand Theft Auto 3
3. Forum Super Smash Bros Melee
4. Forum Final Fantasy 7
5. Forum L´entraineur Saison 01/02

Test de Morrowind PC
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The Elder Scrolls 3 : Morrowind fait enfin son entrée sur PC pour nous offrir une expérience de jeu unique et passionnante...

Morrowind c´est tout d´abord une affaire d´immersion et ce sont dès les premières minutes de jeu que l´on comprend que tout a été fait pour procurer une expérience de jeu unique. Les amateurs de MMORPG pourraient d´ailleurs se déconnecter un petit bout de temps en découvrant ce soft de Bethesda qui bien que off-line et solo se rapproche beaucoup de cette catégorie de jeux. Tout d´abord par la taille de l´univers de Morrowind tout bonnement impressionnante mais surtout par la foule de quêtes annexes et la quasi totale liberté qui nous est offerte. L´immersion c´est donc l´un des maîtres mots de ce titre et ceci dès le début. Le joueur commence l´aventure au fond de la cale d´un bateau et devra rapidement définir son nom puis un peu plus loin sa classe et sa race. Ici pas d´interface de création de personnages avant même de commencer, non, c´est directement dans le jeu que ces éléments seront déterminés par le joueur.

Une fois les rudiments de Morrowind assimilés et les caractéristiques de base du personnage déterminées, le joueur pourra alors se lancer dans l´aventure en choisissant de se plonger dans la quête principale ou si le coeur lui en dit de se lancer dans l´une des nombreuses quêtes annexes. Au niveau du choix des classes et races c´est donc à un vaste éventail auquel on a droit avec par ailleurs un choix de signes de naissance qui permettra de renforcer certaines caractéristiques ou encore constituer un véritable handicap en cas de choix hasardeux. La suite c´est un univers à la taille impressionnante comme on l´a déjà dit et qui demandera de nombreuses heures de jeu avant d´être exploré de fond en comble. En chemin on rencontre toutes sortes de créatures plus ou moins hostiles mais également différentes entrées de mines, sanctuaires ou grottes qui seront autant d´occasions de faire un peu d´expérience, d´acquérir certains objets ou de crever face à plus fort que soit. C´est donc une totale liberté qui sera offerte au joueur dans sa progression mais également dans son comportement. Bon, mauvais, voleur ou protecteur de la veuve et de l´orphelin, à chacun son destin et son profil. Mais de tels choix ne sont pas sans conséquences et l´univers de Morrowind évoluera pour vous en fonction de ce que vous y faites.

Le gameplay est tout naturellement d´une richesse incroyable que ce soit par la diversité des lieux qu´il faudra visiter ou encore par les différentes méthodes de combats, les tonnes d´objets à récupérer et les monstres ou autres créatures à zigouiller. L´interface est un modèle de clarté et d´efficacité pour un jeu d´une telle richesse en se mettant à la portée de tous les joueurs. Menu de caractéristiques, inventaire, carte, tout y est. Lors des rencontres avec les NPC, une autre interface permettra de se lancer dans des dialogues parfois interminables ou d´acheter différentes marchandises. Autre originalité, la possibilité de flatter, d´intimider ou encore de provoquer les personnages rencontrés qui seront alors plus ou moins enclins à vous rendre service. Au niveau des systèmes de combat signalons deux touches permettant de s´équiper d´une arme ou de lancer les sorts alors que le bouton de la souris servira à déclencher les coups ou encore à lancer les différents sorts. On regrettera toutefois le manque de précision au niveau de l´utilisation des armes qui risque de créer quelques désagréables surprises au début ou encore de peser assez lourd dans des combats à l´issue très incertaine.

Mais si l´on peut déjà se faire une très bonne opinion de Morrowind rien qu´avec ce que nous venons de voir, il suffit d´aborder le sujet des graphismes pour être définitivement conquis. Reprenons les termes d´un vieux Ranger de notre connaissance et philosophe à ses heures : « Wouhaaa ! Dans Morrowind le ciel il est vachement beau ! Le jour, mais la nuit aussi ! ». Certes le ciel est particulièrement réussi mais c´est également tout l´univers de ce titre qui est un régal pour les yeux. Si la distance d´affichage n´est pas énorme, les décors sont en revanche tout simplement somptueux. C´est bien simple on s´y croirait, que ce soit en rase campagne, en ville, en intérieur ou en extérieur. Seul regret des personnages aux visages pas toujours esthétiques, un détail que l´on oublie pourtant bien vite une fois plongé dans Morrowind et envoûté par ses charmes. La bande-son fait le reste quant à elle avec des musiques superbes qui renforcent de façon majestueuse l´ambiance de ce jeu.

Alors évidemment tout ceci a un prix en dehors de celui du jeu en lui-même. Tout d´abord c´est une configuration musclée qui sera nécessaire pour profiter pleinement des richesses que recèle Morrowind mais surtout de nombreuses heures à lui consacrer pour en saisir toutes les subtilités et en appréhender toute la richesse. Signalons enfin que le jeu sortira dans sa version intégralement en français au mois d´août prochain ce qui permettra à ceux qui ne parlent pas anglais de rien louper de Morrowind.

Graphismes 17/20
Jouabilité 16/20
Durée de vie 18/20
Bande son 16/20
Scénario 16/20
Note générale 18/20

Test Roland Garros 2002 PC
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D´autant plus que tout le monde ne possède pas les 4 ou 5 PC requis pour obtenir une probabilité raisonnable de faire tourner le jeu. A priori, le soft nécessite avant tout la version de DirectX 8.1, le codec indeo version 5.10 (disponible ici), et surtout beaucoup de chance. Quoi qu´il en soit, les éditeurs feraient bien d´attacher un peu plus d´importance à ce genre de petits soucis techniques qui font que de plus en plus de joueurs préfèrent se tourner désormais vers les consoles de salon. Difficile de les en blâmer, d´ailleurs, lorsque l´on voit le fossé qui sépare la version PS2 de cette édition PC pas franchement convaincante. Si l´écart de notation entre les deux versions n´est pas énorme (il faut dire que la version PS2 avait peut-être été notée avec un peu de sévérité), le gouffre ludique qui les sépare n´en est pas moins flagrant. La principale différence concerne avant tout l´absence totale de fluidité de cette mouture PC. Un défaut qui met d´autant plus en valeur le manque de cohérence dans les animations.

Bref, on est assez loin des sensations euphoriques du prestigieux tournoi parisien, et ce malgré tous les efforts faits par le staff de développement pour faire oublier l´échec de l´édition 2001. Car même si le soft a été confié à une toute nouvelle équipe, cela n´aura finalement pas suffit à contrecarrer la malédiction Roland Garros qui pèse sur chaque nouvelle édition du titre. Et pourtant, RG 2002 affiche bien quelques améliorations appréciables par rapport à RG 2001. Tout d´abord, le soft profite d´une réalisation graphique sensiblement meilleure, même si l´on est encore assez loin d´un Virtua Tennis sur PC, et surtout d´une prise en main beaucoup plus accessible que dans le précédent volet. Le niveau de difficulté (variable) se révèle étonnamment bien dosé, et l´on se surprend à trouver des trajectoires propices aux échanges variés et bien construits.

Hélas, pour une fois que le joueur a vraiment la possibilité de construire ses points et de guider véritablement la balle dans la trajectoire souhaitée, de gros défauts viennent réduire à néant un gameplay qui s´annonçait pourtant bien pensé. Déjà, il y a cette nécessité absolue d´aller conclure chaque point au filet si l´on ne veut pas que les échanges s´éternisent indéfiniment. Et puis ce sont surtout ces animations saccadées, peu cohérentes, et ce manque de fluidité qui font que le résultat à l´écran est des plus affligeants. Le comportement du joueur est parfois aberrant tant la synchronisation des frappes et du mouvement de la balle est peu crédible. On ne compte plus les incohérences de ce genre qui découlent d´une motion capture déplorable conduisant à des animations qui ne suivent pas du tout le rythme des échanges. En double, ça rame encore plus pour un résultat qui se situe à la limite du jouable. Un problème de fluidité dont ne souffrait pourtant pas la version PS2. Dommage, car en dehors de cela le soft reste pourtant jouable et aurait même pu être presque plaisant à jouer si le rendu à l´écran ressemblait vraiment à du tennis.

Le contenu de ce RG 2002 est d´ailleurs loin d´être désert, et le menu principal peut se vanter de proposer un véritable festival de modes de jeux : Arcade, Exhibition, Défi, Endurance, Carrière, Entraînement et Multijoueur. Dix joueurs et joueuses professionnels sont proposés en plus des personnages fictifs que l´on pourra créer et faire évoluer dans le mode Carrière. Les matches mixtes sont même autorisés, et le jeu propose une douzaine de courts, dont ceux de Roland Garros et de l´US Open. Reste une impression d´ensemble quand-même bien décevante pour un jeu finalement très facultatif, d´autant que sur PC il faut maintenant compter avec la présence du grand Virtua Tennis de Sega. Dans ces conditions, cette édition 2002 de Roland Garros aura bien du mal à trouver sa place dans le coeur des joueurs.

Graphismes 12/20
Jouabilité 7/20
Durée de vie 12/20
Bande son 14/20
Note générale 7/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
07 juin 2002 à 20:13:26

Edition du Vendredi 07 Mai 2002
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Le 86éme Journaux!

Les titres du Vendredi 07 Mai 2002
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Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Final Fantasy 10
2. Forum Grand Theft Auto 3
3. Forum Final Fantasy 7
4. Forum Super Smash Bros Melee
5. Forum L´entraineur Saison 01/02

Metal Of Honor:En Première débarquement PS2
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Après le PC, la PS2 a droit aussi à son débarquement avec Medal Of Honor : En Première Ligne, un titre à couper le souffle...

Jimmy est de retour et il est pas content ! ( j´adore dire ça ! ) Enfin bref, qu´il soit content ou pas on s´en fout puisque de toutes manières il n´a pas le choix. Le voici pris dans ce qui constitue l´un des tournants de la Seconde Guerre Mondiale avec notamment le débarquement du 6 juin 44 et l´Opération Market Garden. Paterson devra donc éviter les balles sur les plages normandes mais également parcourir 19 niveaux et accomplir six missions pour infiltrer les lignes allemandes et empêcher les nazis de mettre au point le HO-IX, une nouvelle arme aérienne susceptible de marquer un autre tournant dans cette guerre. La grande question que tout le monde se pose c´est alors de savoir si ce MoH est le même que le récent Débarquement Allié sur PC. Et bein non c´est pas le même. Ici c´est d´entrée de jeu que l´on se rejoue le débarquement du 6 juin. Le moins que l´on puisse dire c´est donc que si la version PC nous faisait languir avant de nous proposer ce moment grandiose, le titre PS2 nous l´offre dès le début histoire de fixer les choses. En clair, commencer par Omaha beach c´est un peu une manière de nous montrer que l´on va en prendre plein les yeux durant toute cette aventure.

C´est donc sur les chapeaux de roues que ça démarre pour Peterson et bien évidemment le joueur qui est derrière. La première scène est tout simplement grandiose et laisse même penser qu´on n´avait encore jamais rien vu de tel dans la catégorie sur PS2. Seulement voilà il est une règle simple dans l´art de la mise en scène, garder le meilleur pour la fin et terminer en apothéose sur quelque chose d´énorme. Ici c´est un peu l´inverse et les missions qui suivront seront d´une intensité et d´un intérêt en dents de scie. Rien de dramatique évidemment mais bon force est de constater que c´est souvent assez inégal surtout lorsque l´on a encore la bave aux lèvres rien qu´en repensant à ce que l´on a vécu au tout début. Au niveau de son gameplay, ce Medal Of Honor se veut donc classique et efficace. Des armes en grand nombre, des ennemis nombreux et bien entendu des tirs dans tous les sens. On agit seul ou en équipe et le joueur devra parfois aider ses coéquipiers en prenant le contrôle de lieux stratégiques pour faciliter la progression du groupe.

Signalons que la progression au sein de ce MoH semble plus aisée que dans son confrère sur PC. Toutefois, on notera que le système de sauvegarde risque d´obliger le joueur à recommencer un niveau entier en cas d´échec. Au niveau de l´I.A, celle-ci se veut assez inégale avec des ennemis à la réactivité aléatoire et surtout à la combativité pas toujours très réaliste. Autre petit reproche, des zones d´impact pas forcément très bien gérées. Si le jeu est assez tolérant en terme de précision au niveau des headshots, certains points d´impact nécessitent des tirs soutenus et nombreux pour se défaire d´un ennemi, en tous les cas beaucoup plus que ce qu´il devrait pouvoir supporter dans la réalité. Pour un maximum d´efficacité on concentrera les tirs vers la tête et l´aine qui en règle générale stopperont net l´adversaire. Autre petit souci, la précision autorisée par le pad de la PS2. Les commandes sont bien réparties dans l´ensemble mais on est très loin de l´efficacité que l´on obtient avec une bonne vieille souris. Le snipe en est un exemple flagrant, ou encore les phases d´action intense où les soldats sont nombreux et au cours desquelles on se surprend à straffer dans tous les sens ou à arroser n´importe où plutôt que de régler ça à la méthode Jonh Mullins, net, précis, et sans bavure, une balle de moins... un mec de moins...

Si l´on peut donc reprocher certains aspects de son gameplay à ce Medal Of Honor, un point sur lequel tout le monde devrait tomber d´accord, c´est celui qui concerne la qualité de ses graphismes. Tout simplement à tomber raide... Les environnements sont superbes, les effets impossibles à décrire comme par exemple les explosions d´obus dans le sable d´Omaha Beach. Les décors sont vastes, assez bien fichus et surtout dotés de textures au niveau de détail rarement atteint sur PS2. L´immersion est totale dans cet environnement réaliste et les musiques associées aux autres effets sonores viendront parachever le tout. Souvent très correcte et frisant parfois le grandiose, la réalisation de Medal Of Honor repousse les limites de la PS2 rarement prise ici en défaut. Peu d´aliasing quelques saccades assez rares... Du travail d´orfèvre.

En somme, si l´indécrottable joueur PC que je constitue se tournera plus volontiers vers le petit copain Allied Assault ( Débarquement Allié ), Medal Of Honor : En Première Ligne signe une performance tout simplement remarquable sur PS2. Sa campagne bien scénarisée offre quelques heures de jeu intenses avec des phases particulièrement tripantes. Si certains aspects de gameplay ne sont pas toujours au top, sa réalisation graphique et sonore contribue largement à en faire le FPS du moment sur la console Sony.

Graphismes 17/20
Jouabilité 16/20
Durée de vie 14/20
Bande son 17/20
Scénario 15/20
Note générale 17/20

Test Batman Vengeance NGC
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Je n´arriverai jamais à comprendre l´obstination des adversaires de Batman. Alors qu´il suffirait pour eux de déménager et de s´installer dans une ville sans justicier pour être sûr de remporter la partie, il faut toujours qu´ils s´attaquent à la bonne vieille Gotham City, même s´ils savent pertinemment que celle-ci est protégée par un super héros, Batman en l´occurrence. Enfin... passons sur leur stupidité pour se concentrer sur le bat-jeu qui sort sur la bat-console de Nintendo. Tout commence par les cris d´une jeune femme en détresse, ligotée près d´une bombe prête à exploser. Grâce à son bat-courage de justicier, Batman parvient in extremis à sauver la malheureuse qui lui apprend alors que le Joker retient toujours son fils en otage. Batman se voit donc obliger de se lancer à la poursuite de son vieil ennemi et découvre qu´il s´agit en réalité d´un piège afin de l´attirer jusqu´à lui. Et ceci n´est que le début car Batman Vengeance s´étalonne sur plusieurs chapitres qui mettent en scène quelques uns des plus grands adversaires de l´homme chauve-souris : le Joker et sa fidèle Harley Quinn, Mr Freeze (l´autre glaçon friandise), Poison Ivy, etc. Vous vivrez donc en compagnie du justicier une longue aventure pleine de rebondissements et de péripéties.

S´il y a une grande qualité que l´on peut reconnaître au jeu, c´est d´avoir su parfaitement retranscrire l´univers et l´ambiance générale de la série. Graphiquement, le titre est en effet très fidèle au dessin animé avec un bat-design froid, sombre et surtout très dépouillé. On retrouve donc un Batman comme on pouvait le voir à la télé, c´est à dire très imposant, tout de noir et de gris vêtu et avec un bat-menton qui en impose. Le sentiment d´immersion dans la série est omniprésent grâce aussi à l´animation qui reproduit à la perfection les mouvements des personnages. Batman est d´ailleurs capable d´effectuer un grand nombre d´actions différentes. Il peut bat-sauter, donner des bat-coups de poings et des bat-coups de pieds, faire des bat-glissages, des bat-vol-planés avec sa bat-cape, grimper aux échelles, longer les murs (à la Metal Gear Solid), mais aussi utiliser tout son bat-équipement : batarangs, bat-menottes, bat-grappin, bat-jumelles, bat-fumigènes, etc. Pour les combats, il pourra apprendre des combos afin d´agrémenter sa panoplie d´attaques. Bref, il peut faire et utiliser plein de bat-super trucs.

L´ambiance sonore est au top et permet elle aussi de se plonger dans l´univers du justicier. Les musiques donnent une ambiance très mystérieuse à la progression du jeu et on appréciera la qualité des voix (restées en anglais), surtout celle du Joker interprétée par Mark Hamill (le très jedi Luke Skywalker de Star Wars).

Niveau gameplay, Batman Vengeance réserve pas mal de surprises. Vous alternerez les phases d´action et de recherche à pied avec des poursuites à bord du bat-plane et de la bat-mobile. Par moments, il faudra aussi se servir de votre tête pour résoudre des casse-têtes plutôt tordus. Rien de vraiment insurmontables mais des énigmes suffisamment difficiles surtout pour les plus jeunes joueurs.

Hélas, trois fois hélas, derrière toutes les qualités du jeu que je viens de vous décrire, se cachent quelques défauts, dont une jouabilité hasardeuse. Le choix des touches (non configurable) n´est pas des plus judicieux notamment pour changer de gadgets, pratiquement impossible en plein combats. Par ailleurs, Batman est plutôt lent à la détente et le manier requiert beaucoup de patience et de persévérance. Les phases en bat-plane et en bat-mobile sont également assez confuses, dommage... Second point négatif, beaucoup moins grave celui-là, le mauvais rendu des nombreuses cinématiques entre et pendant les niveaux. Elles sont en effet de piètres qualités et dénotent avec le reste du soft, bien plus beau. Mais en mettant de côté ces deux points faibles, le jeu est vraiment d´un bon niveau. On suit avec plaisir Batman dans son enquête à travers Gotham City et on se croit vraiment plongé dans la série. Les bat-fans apprécieront.

Graphismes 14/20
Jouabilité 12/20
Durée de vie 13/20
Bande son 16/20
Scénario 15/20
Note générale 14/20

Test Frequency PS2
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Quand on voit Frequency tourner pour la première fois, la première chose à laquelle on pense est Rez (enfin, non en fait, la première c´est plutôt à vomir, parce que ça tourne dans tous les sens et que c´est beaucoup trop coloré). Ce qui n´est en réalité pas tout à fait juste car Rez est un jeu de tir/musical. Frequency pour sa part s´approcherait plus d´un mélange entre Rez et un Parappa the Rapper, le personnage rigolo en moins.

Je m´en vais m´efforcer de vous expliquer le concept.

Un tunnel défile devant vous à un certain rythme, celui du morceau. Ce tunnel est composé, dans le sens de la longueur, de différentes bandes, qui sont en fait les pistes du morceau sur lequel vous travaillez. Une bande pour la batterie, pour les voix, la basse, etc. Vous comprenez ? Bien

Sur ces pistes, se trouvent de petits.. euh, bitonniots disons, soit au milieu, soit sur les cotés. Chacun representant une note et se trouvant assigné à un bouton du pad (donc on joue avec 3 boutons essentiellement). En clair, vous vous balladez au beau milieu de la chanson.

Le but est donc d´attraper les notes lorsqu´elles passent à votre portée, en appuyant sur le bon bouton, au bon moment. Bien, ça c´était le concept de base, maintenant je vais aller me reposer et manger afin de prendre le temps de trouver comment vous expliquer le reste...

Voilà c´est fait. En enchaînant les notes sur une même piste vous réalisez une phrase musicale, ce qui fait monter votre jauge de vie (qui descendra si vous échouez) et vous permettra d´accéder à une autre piste. En début de parcours, vous commencerez par réaliser la première phrase de la batterie. Une fois complétée, celle-ci se poursuivra jusqu´à ce que vous reveniez la modifier. Ensuite vous passerez à la basse etc... Une fois tous les instruments débloqués, on passe aux variantes, aux effets spéciaux et ainsi de suite.

Il est aussi possible de récolter quelques bonus sur les pistes. L´un d´entre eux est particulièrement pratique puisqu´il permet, si on l´active, de réaliser automatiquement la phrase musicale choisie (on optera pour la piste ou se trouve la phrase la plus difficile à accomplir) pendant un certain laps de temps. Un autre vous ouvrira de nouvelles pistes (une batterie supplémentaire par exemple)

En ce qui concerne les morceaux, on donne un peu dans tous les genres, avec des titres empruntés aussi bien à No Doubt, Fear Factory ou aux Chemical Brothers ainsi que tout un tas de DJ qui me sont totalement inconnus. Musicalement, on passe donc de l´Electro Ska au Metal Hardcore (mais très « éléctronisé ») via la Dance et la Techno Hardcore (enfin gentillette tout de même).

Sachez que cette diversité n´est pas innocente, chaque genre ayant un tempo bien à lui et une rythmique différente, c´est la chanson qui nuancera, en partie, le niveau de difficulté de la partie en cours. Vous devrez, en effet, venir à bout de 5 stages. Chacun comprenant 4 chansons devant toutes êtres jouées afin de pouvoir passer au stage suivant. Bien sûr plus on avance plus les titres sont rapides. Ah aussi, avant que j´oublie, chaque stage comporte sa chanson vérrouillée.

Bon ! C´est bien beau tout ça, mais quand on joue, qu´est-ce que ça donne ? Et bien, d´un point de vue personnel, je suis assez partagé sur ce sujet (c´est tout de même embêtant vu que je suis là pour trancher). En fait le plaisir qu´on prend à jouer est en grande partie fonction des morceaux, sans oublier les propres goûts musicaux du joueur. J´avoue m´être assez éclaté à faire des variations assez fun sur No Doubt (bien que je ne sois pourtant pas particulierement fan) mais avoir failli mourir d´ennui sur certains titres assez proches de la Dance de supermarché rayon « Famille Nombreuse » (oui, je sais que ça n´existe pas ce rayon, mais j´écris ce que je veux). Quoique, mourir d´ennui ce n´est peut-être pas l´exact vérité. En fait, on se retrouve comme hypnotisé par ce jeu, particulierement quand le morceau ne vous amuse pas mais que vous le jouez pour la huitième fois et commencez à le connaître par coeur. Ce tunnel qui bouge, le fond d´écran qui remue dans tous les sens, les pistes qui tournent autour de vous et le pad qui bat le rythme dans vos mimines... je me demande si quelqu´un n´en a pas profité pour me conditionner à faire des trucs louches.

On s´ennuie, on s´amuse.... Non là, je ne sais plus par quel bout le prendre ce jeu et je vois la fin du test qui s´approche... Argh !

Eurêka, j´ai trouvé !

Frequency est un jeu moyen !

Alors, c´est pas de la puissance intellectuelle ça peut-être ? Héhé... Si vous ne craignez pas trop le genre de musique qui vous est proposé ici, ou que vous vous en fichez, vous pourrrez vous éclater sur ce soft, par contre si vous êtes plutôt Rock, Pop, Hard ou Musette, laisser tomber, seuls 2 ou 3 morceaux vous plairont.

Oh, il ne faudrait pas non plus que j´oublie de mentionner la présence d´un mode freestyle qui vous permettra de faire vos propres remix des chansons. C´est ça l´embêtant avec la puissance intellectuelle, elle prend le pas sur la mémoire et on oublie des trucs.

Graphismes 13/20
Jouabilité 12/20
Durée de vie 12/20
Bande son 12/20
Note générale 12/20

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
07 juin 2002 à 20:19:21

Test Le Mans 24 Heures PC
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Alors que l´on s´attendait tous à du neuf avec ce titre, on se retrouve finalement devant un simple portage de l´opus PS2. Qui dit portage, dit par conséquent peu de nouveautés. En effet, ce n´est pas cette version qui remportera un quelconque prix d´originalité. Mis à part les couleurs du boîtier qui passe du rouge vif au rouge oranger et le logo d´Infogrames qui cède sa place à celui d´Atari, tout est similaire à ce que l´on connaissait déjà. Je ne vous cacherai pas que la première impression est donc celle de la déception. De la vidéo d´intro, au menu principal, la conversion est on ne peut plus fidèle d´une version à l´autre. Même les musiques qui accompagnent les menus et les courses sont identiques !

Au programme des festivités, pas de réel changement donc. Dans l´ordre, vous avez le choix entre des courses rapides, plusieurs types de championnats, l´épreuve des 24 heures du Mans, des parties à plusieurs et une option contre la montre. Le tour du propriétaire demeure donc inchangé mais vu que ce qui est proposé constitue déjà un ensemble consistant, on ne pourra pas vraiment se plaindre. Tout au plus, est-on déçu de ne pas en avoir davantage. Mais que voulez-vous, on en veut toujours plus ! Avouons quand même que ceux qui n´ont pas eu la chance de pouvoir essayer la version PS2 (ou Dreamcast puisqu´elle aussi est similaire) trouveront dans les possibilités du Mans 24 Heures de quoi s´amuser.

Pour être tout à fait précis sur la marchandise, il faut quand même signaler qu´un nouveau championnat fait ici son apparition. Il s´agit du Winter Challenge qui vient s´ajouter aux huit autres déjà présents mais qui n´ouvrira ses portes qu´aux joueurs les plus méritants. Cela dit, il n´y a pas d´inquiétude à avoir, le titre a aussi gardé sa facilité de prise en main. A tel point que parfois, on regrette que le niveau de difficulté soit si bas. On enchaîne les courses bien trop vite et sans jamais rencontrer de grosses difficultés. Les voitures collent littéralement à la route et franchissent les virages avec une facilité déconcertante. C´est un style de conduite très arcade qui ne plaira pas forcément à la majorité mais qui a le mérite d´être accessible à tous. Les plus confiants pourront s´ils le souhaitent activer plusieurs détails qui les obligeront à faire quelques arrêts aux stands.

Le gros morceau du jeu est bien entendu l´épreuve des 24 Heures du Mans. Je rappelle qu´il s´agit là d´effectuer le plus grand nombre de tours de circuit en 24 heures au volant de l´une des nombreuses voitures disponibles (GT ou Prototypes). Sur le long parcours de plus de 13 km, vous serez témoin de changements climatiques tandis que le jour et la nuit s´alterneront sous vos yeux. Une option permet même de jouer réellement pendant 24 heures, c´est à dire que le chrono tournera à vitesse réelle pendant une journée. Vous apprendrez alors ce que c´est que l´endurance !

En voyant l´aspect technique du jeu, on se demande quand même pourquoi avoir attendu si longtemps avant de faire profiter les joueurs PC de ce titre ? Loin d´être fabuleux, l´aspect graphique se contente de lisser les contours et les textures de la version PS2. S´il n´y a donc plus d´aliasing et que le tout est nettement plus propre que sur la console de Sony, Le Mans 24 Heures n´exploite pas du tout les dernières techniques graphiques. Mis à part les nuages de poussière qui se forment lorsque vous roulez sur le bas-côté, on ne peut s´empêcher de trouver les graphismes assez fades. La bonne nouvelle, c´est qu´il ne faudra pas une configuration très puissante pour supporter le jeu, même en résolution élevée.

L´arrivée du Mans 24 Heures sur PC se fait donc avec une petite pointe de déception, tant pour sa réalisation en deçà de ce que l´on était en droit d´attendre que pour son manque d´innovation. Bien meilleur que le volet précédent, il se destine avant tout aux amateurs de courses à grosses tendances arcade.

Graphismes 13/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 13/20
Bande son 13/20
Note générale 13/20

Actualité

Baisse de prix pour Flashpoint
Codemasters vient d´annoncer la baisse de prix de tous les jeux de sa gamme Operation Flashpoint ainsi que la sortie le 28 juin de sa nouvelle extension : Resistance. Le titrze original passe donc à 35 Euros, la version Gold Edition avec Red Hammer passe quant à elle à 45 Euros alors que le prochain add-on sera proposé pour sa part au prix de 25 Euros.

Lorsque Nintendo évoque le online

Dans une réunion avec les actionnaires de la compagnie, le nouveau président de Nintendo Satoru Iwata a évoqué l´avenir de la compagnie et notamment la question du jeu online. A cette occasion, il a expliqué que les objectifs de ventes de Gamecube n´avaient pas été totalement remplis. Iwata a expliqué ceci par un manque de titres de qualité en nombre suffisant et a annoncé que la société s´attacherait à proposer des suites de ses meilleures franchises comme Mario, Zelda, Metroid, Kirby ou encore Pokémon sur la console de nouvelle génération. Evoquant la question du online le président de Nintendo a quelque peu critiqué la compagnie Square et la sortie japonaise de son FF XI. Considérant celle-ci comme un échec il n´a pourtant pas totalement désavoué un titre tel que Phantasy Star Online expliquant d´ailleurs que la société porterait une grande attention à l´environnement online pour en assurer le succès. Suite à cette intervention, le président de Square a quant à lui réagi en expliquant que la rentabilité et les problèmes liés aux jeux en ligne étaient très différents des jeux conventionnels. FF XI est selon lui une expérience que Nintendo devrait au contraire encourager. Il a par ailleurs ajouté que les joueurs semblaient satisfaits du titre et qu´il espérait que les propos du président de Nintendo ne dissuaderaient pas ceux qui ne s´y sont pas encore essayés de le découvrir par eux-mêmes. Cette différence de point de vue entre les deux sociétés ne devrait pourtant pas empêcher la sortie d´un titre de la série Final Fantasy sur Gamecube.

Top 10 des ventes en Europe XBOX
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L´ELSPA a dévoilé son nouveau top des ventes de jeux Xbox sur le vieux continent. Vous l´aurez deviné, Halo reste toujours le maître, mais d´autres arrivent... Voici le top pour la semaine terminant le 1er Juin 2002 :

1. Halo: Combat Evolved (Microsoft)
2. 2002 FIFA World Cup (Electronic Arts)
3. Project Gotham Street Racing (Microsoft)
4. Moto GP (THQ)
5. Max Payne (Take-Two Interactive)
6. Dead or Alive 3 (Microsoft)
7. International Superstar Soccer 2 (Konami)
8. Championship Manager Season 01/02 (Eidos Interactive)
9. Oddworld: Munch’s Oddysee (Microsoft)
10. Star Wars Obi Wan (LucasArts)

N.B. : vous remarquerez que les jeux de foot sont à la mode, on se demande pourquoi...

114 Millions NGC
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C´est le nombre de personnes qui joueront en ligne en 2006, nous communique le DFC Intelligence !

En effet, David Cole, président du DFC Intelligence nous raconte "Les jeux online seront certainement les plus populaires dans les prochaines années. La question principale reste à savoir combien de sociétés seront prête à accueillir tant de monde !"

Même si la plupart de ces joueurs seront des gamers PC, l´étude prévoit 23 millions de joueurs en ligne en 2006 pour les consoles !

[esqaud] [esqaud]
MP
Niveau 10
10 juin 2002 à 19:45:36

Edition du Lundi 10 Mai 2002
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Le 87éme Journaux!

Les titres du Lundi 10 Mai 2002
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Au Sommaire

TOP5
Test
Actualité

TOP5
1. Forum Final Fantasy 10
2. Forum Grand Theft Auto 3
3. Forum Super Smash Bros Melee
4. Forum Final Fantasy 7
5. Forum Pokemon Or

Test de Test Pikmin NGC
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Je suis le capitaine Olimar et je viens d´une galaxie très lointaine que j´ai dû quitter pour chercher en vain une éventuelle trace de vie sur d´autres planètes. Je mets à jour mon journal de bord dans l´espoir sans doute illusoire que quelqu´un me vienne en aide sur cette planète inconnue où j´ai échoué après le crash de mon vaisseau. Tout a commencé alors que je tentais de retrouver les pièces manquantes de mon vaisseau spatial, le Dolphin. Je n´eus pas besoin de faire plus de quelques pas dans cette nature aux proportions démesurées pour réaliser à quel point mon sort était désespéré. Je sais que ma combinaison de survie ne peut fonctionner que pendant 30 jours. D´ici-là, j´espère avoir trouvé un moyen de réparer ma navette. Ou sinon...

Aussi tragique que puisse être ma situation, j´en restai là de mes réflexions devant l´étonnante chose qui se dépliait sous mes yeux. Un oignon gigantesque duquel jaillirent plusieurs dizaines de graines qui semblaient vouloir continuer leur croissance sous la surface du sol. Je décidai de ne plus m´étonner de rien. Du moins jusqu´à ce que l´incubateur donne naissance à ces adorables petites pousses que je ne pus m´empêcher de déraciner en dépit de toute prudence. Les yeux ronds qui me scrutaient alors me donnèrent subitement envie de croire que tout n´était peut-être pas perdu.

Ça fait déjà cinq jours depuis le crash. Et j´en sais maintenant suffisamment pour comprendre que je n´aurais pas assez de ces 29 journées pour tout connaître de ces créatures. J´ai pu en dénombrer trois sortes de différentes couleurs. Il semble que les rouges résistent plutôt bien au feu, que les bleues soient capables d´évoluer dans l´eau, et que les jaunes aient assez de force pour manier les rochers explosifs qui abondent sur cette planète hostile. J´avoue avoir été obligé d´en sacrifier quelques uns avant d´assimiler parfaitement la technique idéale pour les utiliser, mais ils ont l´air tellement dévoués à ma cause que je n´ai pas l´impression qu´ils m´en veulent de leur faire du mal. Je ne sais pas ce que je pourrais faire sans eux. Il me suffit de les lancer sur des créatures dix fois plus grosses qu´eux pour qu´ils les dévorent en quelques secondes. Un bel exemple de travail de groupe. Je n´ose pas imaginer le sort qui me serait dû si jamais ils s´en prenaient à moi.

16 jours depuis la collision avec la météorite. Je suis maintenant à la tête d´une armée de 800 Pikmin qui me sont dévoués corps et âmes. Ces petits êtres sont décidément plein de surprises. J´ai découvert que la feuille située sur leur tête pouvait germer pour se transformer en fleur, ce qui leur confère de nouvelles capacités. J´ai presque les neurones à vif à force de réfléchir, mais si je parviens à exploiter intelligemment toutes les caractéristiques de mes nouveaux alliés, je crois que je pourrais venir à bout de n´importe quel obstacle. Mais je suis encore loin d´avoir pu réunir toutes les pièces de mon vaisseau. Leurs piaillements aigus me font presque oublier parfois le danger qui nous menace tous. Les situations cocasses ne manquent pas, et pourtant des événements anodins prennent parfois une tournure tragique. Ils se sont laissés distraire l´autre jour par un scarabée inoffensif qui les a conduits sur le domaine d´un échassier vorace qui s´est mis à piocher allègrement dans ma petite troupe de radis vivants. Le spectacle était terrifiant et ceux qui ont survécu se sont laissés peu après piéger par une huître qui s´est refermée sur eux.

Déjà 29 jours depuis le crash. Je crois que je pourrai partir avant la tombée de la nuit si nous arrivons sans encombres jusqu´au vaisseau. Je vais devoir une dernière fois les répartir en trois groupes pour les enfermer dans leurs oignons respectifs. Je répugne à les abandonner, mais je ne crois pas qu´ils sauront me suivre à travers la galaxie. Je n´aurai pas le courage de leur dire au revoir, mais comprendraient-ils seulement ? A les entendre, je ne crois pas. « Chaque jour transporter, se battre, se multiplier et puis on est mangés, mais on ne vous demandera jamais de nous aimer. » Cette litanie qu´ils entonnent tous les soirs et que j´entends pour la dernière fois me donnerait presque des regrets.

Graphismes 16/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 14/20
Bande son 15/20
Scénario 15/20
Note générale 15/20

Test Tarzan Freeride NGC
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Qu´on le surnomme le roi de la jungle, l´homme singe ou tout simplement la banane, tout le monde connaît Tarzan. Même si nous n´avons pas tous lu le livre d´Egard Rice Burroughs, nous connaissons parfaitement l´histoire de ce bébé élevé parmi les singes, capable de communiquer avec les animaux. Plusieurs fois adapté au cinéma, Tarzan a aussi intéressé les studios Disney qui ont produit un dessin animé fort plaisant en nous donnant une vision freestyle de l´homme singe qui surfait sur les branches à la manière des plus grands riders. Nous avons aussi eu droit à un jeu vidéo Tarzan directement tiré du dessin animé mais celui-ci ne rendait que trop peu les exploits sportifs de notre héros. C´est sûrement pourquoi Ubi Soft a décidé de replonger dans la jungle pour nous confectionner un nouveau titre mettant bien plus en avant le côté fun de l´homme-singe. De cette volonté est né Tarzan Freeride, un jeu basé sur l´agilité de Tarzan.

On peut distinguer plusieurs phases de jeu bien distinctes dans Tarzan Freeride. Du surf au ski nautique en passant par le saut à l´élastique, Tarzan se la joue sports extrêmes dans une quinzaine de niveaux assez énormes. Chaque sport possède son propre gameplay, ainsi pour le saut à l´élastique, il s´agit d´éviter les obstacles afin de gagner de la vitesse pour attraper un objet en bas de la falaise. Pour le ski nautique, Tarzan est tracté par un oiseau et il doit slalomer entre les troncs d´arbres, les crocodiles et les plantes venimeuses. Les niveaux de surf, probablement les plus difficiles, projettent Tarzan sur des cours d´eau très agités et en plus des animaux, il doit cette fois aussi éviter les tourbillons d´eau. Tarzan Freeride propose également des niveaux « plus classiques » qui se rapprochent de l´ancien jeu Tarzan. Notre héros évolue dans la jungle à travers une végétation luxuriante passant de lianes en lianes et de branches en branches. Les chemins qu´il doit suivre s´entremêlent dans tous les sens, on peut saluer les créateurs de niveaux qui ont dû s´arracher les cheveux pour les concevoir.

La jouabilité globale du titre est plutôt satisfaisante. En plus de tous les mouvements que l´on peut attendre de Tarzan (sauter, escalader, tirer, se balancer sur les lianes...), il peut aussi effectuer des figures, ou des tricks comme on dit dans le milieu. Mais il faut bien l´avouer, les figures sont assez limitées et ne peuvent en aucun cas être comparées aux acrobaties d´un Tony Hawk, pour ne citer que lui. Tarzan se limite à surfer à l´envers, à grinder sur des troncs et à faire tourner sa planche de surf. Rien de super technique mais c´est tout de même sympathique de le voir faire l´acrobate. D´autant que chaque figure rapporte des points et permet de gagner des vies supplémentaires. Notez qu´un mode parallèle au scénario donne la possibilité de recommencer les niveaux dans le but de pulvériser son score et d´établir des records pour débloquer de nouveaux personnages (Tok, Jane, et le professeur).

Même si Tarzan Freeride ne reprend pas le scénario exact du long métrage, l´histoire présentée s´en inspire grandement et on peut regretter le manque d´inspiration des scénaristes. Le jeu débute après le long métrage. Alors que Tarzan, Jane et son père vivent heureux dans la jungle, l´arrivée de chasseurs provoque la panique et beaucoup de bébés gorilles se feront capturer. Seul Tarzan est capable de les libérer mais il devra éviter de se faire attraper lui aussi. Un scénario bien mince, mais après tout là n´est pas le principal car on préfère de loin voir Tarzan jouer au funambule que d´avoir à réfléchir à une histoire trop complexe.

De toute façon, le niveau de difficulté est déjà assez relevé comme ça. Certains niveaux, dont les niveaux de surf et de ski nautiques sont particulièrement durs à terminer. En effet, les épreuves de sports ne comportent aucun point de contrôle à mi-parcours et lorsque Tarzan n´a plus d´énergie, il doit obligatoirement les recommencer depuis le début ! Les niveaux étant particulièrement longs, les plus jeunes risquent de se décourager assez rapidement. J´ai donc peur que la difficulté ait été mal dosée et qu´elle ne convienne pas à la cible visée par le jeu, surtout qu´il est impératif de ramasser plusieurs items sur le trajet, histoire de corser encore plus le défi ! Dommage, car pour les plus grands, le phénomène inverse se produit et on termine le jeu en une après-midi à peine...

Au chapitre de la réalisation, on note une bonne ambiance sonore qui comprend de belles musiques et des voix françaises assez soignées. Si ça vous chante, il est également possible d´entendre les voix en anglais, en espagnol, en allemand ou en italien. L´animation, elle aussi très réussie, permet de profiter de la souplesse de notre héros, ses nombreux mouvements s´enchaînent convenablement. Enfin pour ce qui est des graphismes, si l´ambiance du dessin animé est parfaitement reconstituée grâce à une modélisation des personnages et des décors très fidèles aux originaux, on déplore que les couleurs soient si ternes et souvent dans des tons marron verdâtre.

Seule la difficulté pourrait donc vous faire hésiter avant de vous procurer ce titre. Trop dur pour les petits, trop facile pour les grands, le jeu ne parvient pas à se positionner en juste milieu. Ce qui est sûr par contre c´est que tous les fans de Tarzan retrouveront avec plaisir leur héros préféré dans des situations toujours très rythmées.

Graphismes 13/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 14/20
Bande son 16/20
Scénario 12/20
Note générale 14/20

Test F1 2002 PC,PS2
============
C´est donc avec les paramètres de la saison officielle 2002 de Formule 1 que nous invite une nouvelle fois EA Sports à se tirer la bourre sur nos PC. Comme d´habitude, l´éditeur a sorti le portefeuille pour s´octroyer les droits d´exploitation de tous les pilotes du moment ainsi que de toutes les écuries du championnat, même les plus récentes telles que Toyota et Renault. Bien évidemment, on a droit à tous les circuits officiels avec là aussi un peu de changement puisque le championnat nous mène sur le nouveau tracé d´Hockenheim. Les autres destinations comprennent Monaco, Indianapolis, Barcelone, Sepang, Montréal, etc, etc. Les 17 circuits sont bien là, aucune inquiétude à avoir.

Là où on peut commencer à stresser, par contre, c´est au niveau des réelles nouveautés du jeu. A part le look flambant neuf de l´interface, les innovations ne sautent pas vraiment aux yeux. Ok, les menus sont bien plus pratiques qu´auparavant et permettent de naviguer dans toutes les options plus facilement. Ok, on peut maintenant régler sa voiture plus aisément, mais bon, vous n´allez quand même pas me faire croire que cette édition 2002 se limite à ça ! Fort heureusement, ce n´est pas le cas. Mais hop, hop, hop ! Ne vous réjouissez pas trop vite, car si innovation il y a, beaucoup d´entre vous (je pense notamment aux férus de F1 2001) trouveront ces nouveautés bien fades et certains iront même jusqu´à leur déceler un arrière goût de foutage de gueule, oui monsieur !

Là, je sens que j´ai attiré votre attention. Pas la peine de nier, je sens les trucs comme ça. De toute façon, dès qu´on commence à casser un peu de sucre sur le dos d´un éditeur, je sais que vous êtes les premiers à vous en réjouir. Alors pour vous contenter, chers lecteurs, voilà le sucre en question. Si vous êtes un adepte de F1 2001, vous savez sûrement qu´il est possible de télécharger gratuitement de nombreuses améliorations ainsi que plusieurs mods sur le net. Malins qu´ils sont chez EA Sports, les développeurs ont ajouté plusieurs de ces petits bonus à leur nouveau bébé pour ainsi justifier cette édition 2002. Le logiciel de télémétrie en est sûrement le plus bel exemple. Aussi pratique et fonctionnel qu´un véritable logiciel de télémétrie, il vous permettra d´analyser dans les moindres détails vos perfs pour sans cesse améliorer vos chronos. Le hic, c´est que ce logiciel n´a rien de nouveau et pouvait déjà se télécharger à l´œil depuis longtemps. Alors F1 2002 n´est-il qu´une simple mise à jour de F1 2001 ? Presque...

Car si la majeure partie des innovations repose sur l´ajout de « détails » de ce genre, le jeu cache aussi quelques petits plus bien sympathiques. Laissez-moi juste le temps de ranger mon sucrier et je vous en parle. Voilà, c´est bon. Alors où en étais-je ? Ah oui, les plus... Tout d´abord, et même si ce n´est pas vraiment flagrant, le jeu dispose d´un moteur 3D légèrement remanié. Plus véloce, il permet d´afficher des textures plus complexes ainsi que davantage de détails sur les circuits. On remarque par exemple des textures plus réalistes (ou moins artificiels, c´est au choix) qui ajoutent de la crédibilité à tous les décors traversés. Force est de reconnaître que c´est magnifique. Les arrières plans sont eux aussi très soignés à l´image du rocher de Monaco qui trône fièrement au-dessus du parcours. Les conditions météo compte désormais dans leur rang de vrais orages avec des éclairs qui déchirent le ciel. C´est très zoli mais ça fait un peu peur !

Côté pilotage, on ne s´éloigne pas vraiment de la tradition des F1 d´EA Sports. Malgré un aspect savonnette encore un peu trop prononcé, la conduite pourra convenir à tout type de joueur à condition tout de même de s´attarder quelques instants dans les options pour l´adapter à son niveau (anti-patinage, assistance au changement de vitesse, choix des pneus...). L´assistance au départ pourra même être activée pour aider les moins confiants où ceux qui se seraient endormis sur la grille de départ...

Tout compte fait, F1 2002 s´en tire plutôt pas mal. Si effectivement, l´achat n´est pas indispensable pour ceux qui disposent déjà de l´édition 2001, le titre conviendra parfaitement à tous les autres. Complet dans ses modes de jeu, serti d´une réalisation magnifique et facile à prendre en mains, il dépasse d´une courte tête son aîné et s´impose comme la nouvelle référence du genre.

Graphismes 17/20
Jouabilité 15/20
Durée de vie 14/20
Bande son 16/20
Note générale 16/20

PS2
===
Graphismes 16/20
Jouabilité 17/20
Durée de vie 15/20
Bande son 16/20
Note générale 16/20

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