Nouvelle position illicite pour Falcao, et carton jaune pour un geste d'humeur. C'était son quatrième hors-jeu signalé depuis le début du match, le buteur n'était clairement pas dans un grand jour. On ne pouvait pas en dire autant de son compatriote James, incisif, et dans une forme démoniaque ce soir-là. C'est bien simple, nous n'étions pas assez de deux pour le stopper avec Gaëtan. Le numéro 10 monégasque avait bien failli être passeur décisif, mais la maladresse de Toulalan, puis Kurzawa nous avait sauvés du pire à deux reprises. James s'essaya cette fois-ci à la frappe enroulée, mais gêné par Ahmed et son activité incessante, il vit sa tentative trop molle finir sans problème dans les gants de Johann, vigilant. L'occasion de relancer rapidement pour mettre en difficulté un bloc-équipe adverse placé haut sur le terrain. C'était à moi de jouer en l'absence de la Formule 1 brésilienne, Dani.

Étonnamment, je ne rencontrai aucune opposition au départ de ma course. Mais Toulalan, en bonne sentinelle d'expérience, était resté en couverture de son équipe et comptait bien me gêner dans cette contre-attaque. Un coup d'oeil sur l'aile opposée m'indiqua que Kévin était bien présent et libre de son marquage : je renversai le jeu. Face à Kurzawa, il réussit un contrôle impeccable et élimina l'international français en un éclair avant de centrer un peu trop fort vers le second poteau. M'arrachant dans un énième sprint, à la lutte avec Abdennour, je glissai le ballon dans le but d'un toucher fin. Trop fin. Carvalho, encore lui, refusa de laisser le cuir finir au fond des filets, et sauva son camp, juste devant la ligne d'un Subasic complètement à l'Ouest sur cette action de jeu. A peine eus-je le temps de m'arracher les cheveux que le contre était cette fois-ci pour Monaco. Je pris mes jambes à mon cou pour rattraper les plus rapides d'entre eux, et passai devant le très lent Berbatov. Trop tard : James, toujours lui, trouva Kurzawa dont le centre se dirigeait vers la tête de Falcao. Il manqua... Non, remise de la tête pour Berbatov, seul, qui n'eut plus qu'à battre Johann. Comment avait-il fait ? Je l'avais vu, en plus... Quel renard vicieux ! 0 - 1, 77'. La réaction de Sylvain fut immédiate, ne laissant pas l'abattement s'installer dans les troupes. Albert aussi eut sa réaction : l'échauffement de Maxwel terminé, il le fit rentrer à la place d'un Thibaut inefficace en seconde période. Sylvain décida de prendre les choses en main :

« - Romain, reste plus bas pour me couvrir. Je vais monter dès qu'on a le ballon. »

Et en effet, alors que nous conservions le ballon aux abords de la surface des Monégasques, Chris et Sylvain montèrent tous les deux le sabre à la main pour nous porter assitance, avec le seul Romain en couverture. Suicidaire. Mais génial de leur part. Après une action à une touche de balle entre Maxwel, Kévin et moi-même, Chris se retrouva à la retombée d'un de mes centres pour placer une reprise du plat du pied qui alla s'écraser sur la barre. Mais ça n'était pas fini, Gaëtan récupéra avant de donner entre deux joueurs pour Sylvain qui tira comme une vraie mule pour égaliser finalement ! 1 - 1, 84' ! Oh que nous l'attendions, celui-ci ! Le meilleur capitaine du monde ! A bout de forces, je trouvai mes dernières ressources pour aller le féliciter et haranguer les supporters dans notre kop. La plus grosse performance du match, c'était la leur. Je pensais que le but de Berbatov les aurait refroidis, mais il n'en fut rien. Au contraire, ils n'en furent que plus bruyants et solidaires pour fédérer tout le stade derrière eux et nous donner le courage d'aller au bout de nos réserves. Mais à présent, je n'avais plus le carburant nécessaire pour à la fois défendre et attaquer. A la faveur d'une touche concédée par Romain, je pus quitter la pelouse sous la standing ovation de Saint-Symphorien, pour laisser ma place à un Yeni particulièrement remonté dont tout le stade scanda le nom après l'annonceur. Les cinq dernières minutes allaient être un enfer pour Monaco.

Encore une très belle suite Yeni va marquer

ta vraiment un talent fou pour nous faire vibrer sweet

Salut les gars ! J'espère que vous allez bien !

Je suis en plein dans mes révisions, parce qu'on va entamer la dernière ligne droite avant le Bac (17 Juin si mes souvenirs sont corrects) ! C'est pour ça que je n'ai pas pu vous poster la suite.

Mais pas d'inquiétude, la fin de ce match tant attendu est pour demain, au cours de l'après-midi. /

Perso ça me dérange pas que tu poste pas si c'est pour ton bac
Tes études avant tout

+1 à mon VDD

c pas grv te etude passe avant hate

C'est cool de voir que vous êtes compréhensifs !

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J'avais beau être épuisé par l'intensité de mes 85 minutes de jeu, je ne pouvais décidément pas rester assis bien tranquillement sur le banc. Il y avait trop d'excitation et de tension. Le match gardait son rythme effréné d'attaque - défense, des deux côtés. Même à quelques dizaines de secondes du début du temps additionnel. D'une part, on avait Kondogbia qui éclatait le poteau de Johann sur une tête nucléaire de 30 mètres. D'autre part, Yeni confirmait ses belles intentions et sa fraîcheur sur un déboulé digne de Lucas Moura, éliminant trois Monégasques à bout de forces, mais ne parvenant pas ensuite à réellement mettre Subasic en danger. Le portier croate fit pourtant très peur à ses coéquipiers lorsqu'il relâcha un corner de Yeni mais l'expérimenté Carvalho avait tout vu et dégageait en catastrophe. Dans les deux dernières minutes de temps additionnel, le rapport de force se mit à pencher sérieusement en notre faveur, avec le onze complet de Monaco recroquevillé sur sa surface de réparation, ne parvenant qu'à dégager pour voir le ballon être ensuite récupéré par Romain en couverture derrière. Mais il y avait des éléments de talent dans leur bloc, et il s'avérait impossible de trouver une brèche pour s'y engouffrer en toute fin de rencontre. Ce fut encore Yeni qui s'adjugea la dernière tentative en reprenant de volée un dégagement hésitant de Kurzawa : le ballon lécha le poteau de Subasic avant de terminer sa course hors du terrain. L'arbitre ne laissa même pas le temps à l'adversaire de relancer aux six mètres, et signala la fin des hostilités.

Un match nul qui n'en avait que le nom, avec un jeu spectaculaire pendant 90 minutes non-stop. Mais il régnait une atmosphère d'insatisfaction dans les deux camps, je pouvais le dire en voyant les visages crispés par la fatigue et la frustration. Monaco avait pensé repartir avec les 3 points chez un promu, et nous avions cru à l'exploit victorieux jusqu'au bout, grâce à l'égalisation tardive de Sylvain. Finalement, les points allaient être partagés, à nouveau. Le même scénario qu'au match aller, qui avait déjà été complètement fou (4-4). Mais pas d'épanchements de joie cette fois-ci, et malgré les félicitations d'Albert, je me bornai aux poignées de main règlementaires avant de regagner le vestiaire, l'air faussement pressé pour éviter les questions des journalistes. Mais ça n'allait pas fonctionner . J'aurais dû attendre d'autres joueurs pour passer inaperçu dans le groupe. Me forçant à sourire, je me tournai vers la caméra et servis aux téléspectateurs les habituelles questions-réponses sans fond :

« - Bonsoir Diego, tout d'abord, belle performance de votre part !
- Merci.
- Ce soir, est-ce que l'objectif était le point du nul face à une équipe supérieur sur le papier ?
- Non, l'objectif n'est jamais le point, rétorquai-je, mais toujours les trois points. L'état d'esprit conquérant est essentiel, et le coach y tient beaucoup.
- Mais l'un dans l'autre, ça reste un bon résultat ?
- Bon résultat, je ne sais pas, disons que ça aurait pu être pire.
- Vous êtes un peu chanceux sur l'égalisation de Marchal.
- Chanceux, je ne sais pas, nous l'avons quand même méritée car nous avons fait jeu égal avec l'adversaire et avons rendu des coups pendant 90 minutes ! Mais on peut dire qu'elle arrive au moment opportun, c'est vrai.
- On rapporte un intérêt d'Arsenal via des rumeurs insistantes dans la presse spécialisée. Vous avez eu des contacts avec ce club ? »

Comment le savait-elle ? A ce moment-là, je pris sur moi pour réfléchir très rapidement et sortir instantanément une réponse intelligente pour moi et ma carrière. Si Jorge avait été là, il m'aurait dit quoi faire... Je décidai de nier complètement tout intérêt du club de Wenger. Parfois, il ne faut pas avoir honte de mentir.

« - Ah non, je n'ai reçu aucune proposition d'Arsenal, ni même aucune approche d'aucun club que ce soit... J'ai prolongé mon contrat avec Metz cet hiver, et j'ai bien l'intention d'aider l'équipe à s'améliorer encore, et pourquoi pas garnir un peu notre armoire à trophées dès l'année prochaine ?
- Ok, je te remercie Diego ! »

Pfiou, enfin terminé. La plupart du temps, je n'avais pas vraiment envie de répondre à des questions après mes matches. Victoire, nul, ou défaite, ça n'y changeait rien. Quand on s'est tué à la tâche pendant une heure et demie, on a pas forcément les idées claires pour subir un interrogatoire.

Encore une magnifique suite
Dommage le nul
Et ils sont chiants ces journalistes

Beau match et j'avoue les journalistes sont chiants
Suite

belle suite comme toujours sweet

Sweet

Samedi 4 Avril 2015 - 17h13
Nancy...
32ème journée de Ligue 1

« - Qu'est-ce que tu fais avec ton téléphone ? »

J'envoie des messages à ta fille. Pas la peine de hurler dans mon tympan. Cela dit, entraineur et " beau-papa " dans un seul et même costume, c'est bizarre quand j'y pense. Vaguement gênant. D'ailleurs, il y a des cas où ça n'a pas aussi bien marché. Maradona et Agüero, si vous m'entendez...

« - Encore accroché aux basques de ma gosse ?
- Il est trop mignon, coach !
- Ouais, Diego c'est un latin lover ! »

En un rien de temps, la totalité du bus s'était tournée vers moi, sourire goguenard et yeux grands ouverts. Le genre de scène à me faire rougir facilement. J'ai horreur de ça. Mais comment voulez-vous vous énerver après cette joyeuse bande de guignols ? Je me contentai d'un majeur levé avant de retourner à mes messages. Claire en voiture pour venir voir l'équipe jouer avec ses amies. Ca n'était pas tous les jours qu'elle pouvait faire le déplacement. Aujourd'hui, seulement 60 kilomètres. Ca allait me faire un drôle de sentiment. Ou plutôt l'absence de ce sentiment, le dépaysement. Je connaissais bien Nancy aussi. C'était une belle ville comme Metz. Mais ne comptez pas sur moi pour l'avouer à voix haute. La rivalité entre Messins et Nancéiens ne s'arrête pas au football, c'est la représentation de la Lorraine au niveau national qui est en jeu. Et j'avais choisi mon camp depuis longtemps...

Ce camp que j'allais défendre ce soir au stade Marcel-Picot dans le deuxième derby lorrain de l'année. Premier round réclamé par les Grenats, 2 - 1 à Saint-Symphorien. Nancy n'était pas loin du maintien, il ne leur manquait que 7 points sur les 21 encore possibles jusqu'à la fin du championnat en Mai. Ajoutez l'enjeu du derby. Vous alliez obtenir un match difficile en terre 100% hostile, et revancharde avec ça. Pensez donc : l'année dernière en Ligue 2, les deux derbies avaient déjà été remportés par mes désormais coéquipiers. Bref, il y avait encore du pain sur la planche, bien que pour nous, le sprint final était plutôt une promenade d'agrément, le futur étant déjà écrit en Ligue 1 pour la saison suivante.

L'arrivée du bus devant Marcel-Picot me donna entièrement et indéniablement raison. Les supporters messins et nancéiens étaient déjà en train de se jeter des chapes d'insultes et les majeurs levés étaient de rigueur derrière les barrières de sécurité. Bon enfant pour l'instant, somme toute. Dès que Sylvain eut posé le pied dehors le premier, les huées des supporters adverses venus en nombre se furent de plus en plus insistantes. J'espérais juste qu'il n'y aurait pas d'affrontements ce soir pour gâcher tout. La mairie avait tout mis en place pour éviter les échauffourées vues à Saint-Symphorien l'année dernière en Ligue 2 : CRS en nombre imposant aux abords du stade, et équipés lourdement avec ça. Il y avait de quoi stopper une émeute, et peut-être plus...

C'est dans ce climat de tension que nous nous installâmes dans le vestiaire. Il s'était instillé dans nos esprits après avoir vu la ferveur entourant l'évènement de ce soir. L'ambiance était alors beaucoup moins joviale que dans le bus, et l'air se faisait pesant à mesure que j'enfilais mon maillot floqué du numéro 7. Yeni s'essaya bien à la plaisanterie mais sans rencontrer un franc succès en dehors de quelques petits rires jaunes. Ce fut finalement Sylvain qui prit sur lui pour remotiver le vestiaire après l'échauffement avec quelques unes de ces phrases bien senties dont il avait le secret en tant que capitaine. Cette fois-ci, l'ambiance parut s'alléger un tant soit peu alors que nous entrions dans la zone mixte à côté de nos rivaux de toujours. Albert et Pablo Correa, le coach et ex-défenseur de Nancy, étaient plongés dans une discussion froidement cordiale alors que Sylvain et Bellugou s'écrasaient les doigts entre capitaines. L'environnement était dépeint, et quel tableau...

trop hate de lire le derby sweet

De retour ! Enorme comme toujours ! le vrai albert a été récompensé hier ! entraîneur de l'année en L2 ! sinan hate de voir le derby ! avec claire qui regarde !

aket91 J'ai vu ça, ça m'a fait plaisir pour lui, il est très méritant, emmener un promu au sommet c'est exceptionnel ! Et Diafra Sakho élu meilleur joueur de Ligue 2 aussi.

La suite pour mercredi soir les amis. Désolé de vous faire patienter.

Si je peux vous conseiller un match à mater dans les jours à venir, c'est Sochaux - Evian. Je vous garantis qu'il y aura du jeu et de la bagarre... Evian n'a besoin que d'un nul pour se maintenir, mais Sochaux doit gagner pour attraper la 17e place, et ils sont sur une superbe dynamique (victoires contre Reims, Rennes, Nice, nul contre Paris) ! Match à couteaux tirés, je l'annonce ! Ca fait quelques matches que je suis la quête du maintien des sochaliens, et ça fait vibrer de voir tant d'engagement et d'abnégation...

ça ferais plaisir pour hervé renard

FCSM Tous les heut rhinois vous soutiennent

Vivement le derby ! Et c'est vrai que maintenant sans m'en rendre compte je suit legerement l'actualité de Metz alors que d'habitude je m'en fous un peu de la ligue 2 (je ne suis pas francais)

lolomo Tu es d'où ?

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Le pied sur le ballon, Nico m'adressa un dernier regard et un clin d'oeil, avant de donner le coup d'envoi en compagnie de Kévin Bérigaud. Et immédiatement, alors que le ballon me vint dans les pieds, Albert me hurla de jouer long. J'aurais préféré jouer court et au sol à ce moment, mais je m'exécutai et profitai du pressing trop léger des attaquants nancéiens pour allonger le jeu en direction du géant Nico. Pas de problème pour lui, il prit le meilleur sur son marquage et remisa de la tête pour Kévin, qui choisit de façon assez incompréhensible la frappe de loin sur son mauvais pied. Evidemment, le gardien se contenta d'accompagner le ballon du regard avant de relancer depuis ses six mètres. Je ne savais pas vraiment si on pouvait appeler ça une occasion de but concrète, ils n'avaient pas du tout été inquiétés sur ce coup. Après cette première perte de balle, ce que je redoutais arriva : la possession passa à l'adversaire de façon durable. Nancy eut près de dix minutes de passe à dix, en n'étant gêné que par quelques balles perdues, vite récupérées à la faveur d'un pressing collectif enfin corrigé. Jusqu'à l'ouverture du score tant redoutée... C'était Benjamin Moukandjo qui allait transformer de sang-froid un penalty déclenché de façon malheureuse par Chris sur une main un peu trop baladeuse. Il avait touché un centre de ce même Moukandjo. Toujours est-il que le score était là : 1 - 0. La bronca et les moqueries descendirent immédiatement des travées du stade tout entier. Seul un petit groupe de supporters messins résistait encore au bruit assourdissant. Sylvain fit signe à nos fans de donner toute la voix qu'ils avaient encore pour nous pousser à l'égalisation. On ne sait pas s'ils l'entendirent, mais Sylvain ne s'arrêta pas là pour redonner l'envie au monde de Metz. Hurlant à s'en arracher les poumons, il montra l'exemple sur le terrain en durcissant son impact dans les duels. Moukandjo, porté par son but, se montrait de plus en plus entreprenant, mais une semelle vicieuse et discrète de Sylvain marqua clairement le territoire de notre défense. Ahmed et Romain suivirent l'exemple dans l'entrejeu en se battant comme des morts de faim sur le moindre ballon à disputer aux Nancéiens. Albert n'arrêtait pas de donner de la voix pour tantôt nous recadrer, tantôt nous pousser à l'offensive. La chance nous sourit alors sur notre toute première occasion du match, quelques petites minutes avant la mi-temps...

J'eus énormément de réussite et remerciai plus tard ma bonne étoile qui brillait très fort ce soir. En effet, à mes côtés, Gaëtan perdit le ballon sur une montée dans le couloir gauche. Tous les joueurs s'arrêtèrent, croyant à une faute. Mais je fus le premier à voir le signe de Monsieur l'arbitre, " ça joue, avantage ". Façon Usain Bolt, je partis sans demander mon reste, poussant mon ballon devant moi pour accélérer et creuser mon avance sur mon défenseur. Cette phase de jeu douteuse avait semé la zizanie dans la défense ennemie, et j'en profitai pour éliminer l'unique adversaire restant entre mon objectif et moi-même d'un crochet. Seul le gardien restait à présent. Grégorini, l'ancien Niçois, voulut sortir pour me donner du fil à retordre, mais je ne cillai pas un instant et allumai une mèche du pied droit, directement dans le petit filet opposé. Cette fois-ci, pas d'accroc, pas de problème, seulement le but qui s'était offert à moi. Le scénario idéal juste avant le retour aux vestiaires. N'écoutant que mon coeur, je saisis l'écusson sur mon maillot et l'embrassai avant d'aller haranguer nos troupes en tribunes, bien plus bruyantes depuis quelques secondes, à l'opposé des supporters adverses. Le match n'était pas terminé : c'est 90 minutes.