Les gars vous êtes excellents ! J'ai les meilleurs suiveurs du monde, toujours présents pour répondre aux suites, merci, ça motive d'avoir ce genre de public !

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Je grimaçai et tapai du poing par terre, assis au bord du terrain avec le staff médical. Le froid de la bombe faisait son effet sur mon genou dont la douleur s'amenuisait petit à petit, mais la frustration née de ma sortie précoce me faisait bouillir intérieurement. L'arbitre siffla finalement la mi-temps, et comme à chaque match, les titulaires et remplaçants se réunirent avec Albert pour former un cercle sur le terrain et s'encourager mutuellement avant de retourner dans le calme du vestiaire. Je tentai de me relever pour aller les rejoindre mais le médecin m'ordonna de rester tranquille, la main ferme sur mon épaule. De mauvaise grâce, je finis par m'immobiliser par terre. La douleur était déjà moindre mais le médecin ne voulait rien entendre.

Albert s'entretint quelques instants avec André, le médecin, avant qu'ils ne viennent tous les deux m'aider à me relever, et m'emmener précautionneusement avec le reste de l'équipe vers les vestiaires. Ca allait mieux, j'arrivais à marcher seul, mais pas sans grimacer à chaque contact de mon pied gauche avec le sol. Genou contre genou, cela donne rarement une véritable blessure d'importance, mais le choc est toujours extrêmement douloureux sur le moment. Surtout dans mon cas, la pointe du genou d'Alessandrini était rentrée de plein fouet dans le côté de mon genou, la zone la plus sensible.

De retour des vestiaires, Alessandrini m'adressa un bref regard en zone mixte pour me signifier son empathie. Je lui répondis d'un signe de la main, de ne pas s'inquiéter, rien de grave. Mine de rien, ça m'énervait bien, mais à quoi bon le lui faire remarquer ? Le fair-play avant tout, même quand c'est difficile à respecter... D'autant plus qu'il n'avait quand même pas choisi de me dégommer le genou, j'imagine.

Mais comme mon choc, ma performance n'était pas passée inaperçue, et j'eus le droit aux félicitations de toute l'équipe pour mon doublé lors de la première période. Sylvain notamment se montra très élogieux :

« - Bravo pour les buts, Diego, tu nous as mis en position très avantageuse pour la seconde période !
- Cadeau de retour, marmonnai-je en massant mon genou.
- J'apprécie, sourit-il, j'apprécie. »

Bien bien vite la suite!

Super suite encore
Suite!!!

toujour aussi bien ecrie hate de voir la suite

Bien la suite !
Sweet

« - Merci de m'avoir laissé ta place, me nargua Yeni, c'est très gentil !
- T'as intérêt à marquer mieux ton vis-à-vis, beugla Albert, sinon je te botte le cul à la fin du match !
- Marque, le hélai-je, tu as le temps ! »

Avec un sourire, Yeni laissa tomber la bouteille d'eau et repartit à l'attaque. Il avait profité d'un long arrêt de jeu pour venir prendre des consignes auprès d'Albert. C'était à se demander pourquoi, car il ne parut pas plus appliqué dans son devoir défensif, ce qui s'avérait en quelque sorte catastrophique avec un arrière aussi offensif que Dani dans son dos. L'adversaire et Ntep avaient d'ailleurs trouvé un penalty, transformé par l'autre Suédois de la Ligue 1, Ola Toivonen : 1 - 2 pour Metz. Dommage, même si à un quart d'heure de la fin, difficile de demander mieux, face à des Rennais faisant de fringants huitièmes au classement. Mais comme un défi, ou un bras d'honneur aux mauvais pronostics, Yeni expédia un amour de demi-volée depuis l'entrée de la surface. L'équilibre parfait, la trajectoire rédhibitoire au ras du poteau du pauvre Costil, resté immobile, crucifié sur sa ligne. 1 - 3, le break était à nouveau fait, quel but génial ! Je ne voyais que lui se précipitant vers le banc, le doigt pointé vers moi.

« - Tiens, ton but, Diego !
- Une frappe de bourrin, bravo. »

Quelques minutes plus tard, l'arbitre donna les trois coups de semonce finaux, après deux petites minutes de temps additionnel bien insignifiantes face à des Rennais à court d'idées. Et même Albert laissa éclater sa joie, cette fois-ci. Avec cette victoire, c'était le maintien quasiment assuré dès la 30ème journée du haut de nos 41 points. Comme il l'avait dit lui-même avant le début match, une fois le maintien acquis, le reste, ce serait uniquement du bonus. Il nous restait donc 8 matches de bonus pour nous faire plaisir. Et ça allait commencer dans quelques jours avec la réception d'un gros morceau à Saint-Symphorien : l'AS Monaco, pour la 31ème journée de championnat.

Albert eut le discours auquel je m'attendais, une fois à l'abri des caméras et intrus, au sein du vestiaire : le plaisir du jeu, à présent.

« - Nous avons 41 points, et nous nous trouvons à 13 points du premier relégable à 8 journées de la fin du championnat. Je ne sais pas pour vous, mais je n'ai pas l'intention de perdre tous mes matches d'ici-là ! Le maintien est désormais presque assuré. Tout ce que j'ai à vous donner comme ligne directrice pour les prochains matches, c'est de prendre du plaisir dans le jeu, car nous n'avons plus rien à perdre ni à gagner. »

Un peu maladroitement, il s'éclaircit la gorge et toussota avant de reprendre, la voix légèrement tremblante :

« - Félicitations à vous tous, pour cette saison qui s'avère d'ores et déjà auréolée de succès, pour le retour réussi de Metz parmi l'élite du football français ! »

Pour conclure cette soirée victorieuse, Sylvain prit la parole au centre du vestiaire :

« - Samedi prochain, aboya-t-il, on fait la même chose à la maison, mauvaise surprise pour Monaco, OK ? »

J'aurais juré voir un sourire se dessiner petit à petit sur nos visages à tous, l'espace d'un instant. L'avenir assuré, que faire d'autre, si ce n'était apprécier le jour présent ?

Super suite mais tu joueras ou pas contre Monaco vu que t'es blessé

Ca reste à voir.

Les matchs tu les joue sur FIFA ou c'est purement imaginatifs?

C'est complètement le fruit de mon imagination.

Ca fait un bail que j'étais pas venu

Cette story est une des meilleures du forum

Well done !!

Cool le maintien

Gg pour le maintien en ligue 1 et bon retablissement pour ta blessure

SWEEET

Lundi 22 Mars 2015 - 22h30
Metz

- Jorge Mendes, qui est à l'appareil ?
- J'ai pris ma décision, Jorge.
- Tu aurais pu appeler plus tôt dans la journée... »

Le timbre trainant de sa voix à l'autre bout du fil m'indiquait que je l'avais réveillé. Tant pis, qui dort à 22 heures 30, de toute façon ?

« - Et donc ? Quelle est ta décision ?
- Je vais encore rester au moins une saison supplémentaire à Metz. Je considèrerai l'évolution des choses ensuite.
- C'est toi qui décide, bailla-t-il bruyamment, je me charge du reste...
- Merci, Jorge. »

Un silence pesant s'installa au téléphone.

« - Pas de regrets ?
- Non, jamais, rebondis-je, je suis très heureux à Metz.
- Alors c'est réglé. J'appellerai Wenger demain pour mettre les choses au clair. Tu ne voulais pas me parler d'autre chose ?
- Non, euh, je ne crois pas.
- Bon, alors bonne nuit.
- A toi aus... »

La tonalité résonna quelques instants dans mon oreille. Il avait déjà raccroché. Pas un appel très joyeux en apparence. Mais au moins, j'avais appris une chose : Jorge avait le réveil difficile.

« - Reviens te coucher, chéri... marmonna Claire, qu'est-ce que tu fais encore ?
- J'avais oublié de terminer quelque chose.
- A propos de quoi ?
- Londres. »

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Samedi 27 Mars 2015 - 19h00
Stade Saint-Symphorien
31ème journée de Ligue 1 : FC Metz - AS Monaco

Le recours du club devant la ligue n'ayant pas fonctionné, je perdais Daniel, suspendu pour de bon cette fois-ci, et retrouvais mon ancien arrière gauche, Gaëtan. Pas que j'aie des problèmes avec lui, au contraire, mais son profil était moins offensif que celui du petit Brésilien. Ce qui signifiait moins de courses défensives, moins de repli, mais significativement plus de travail offensif en parallèle : provocation, dribbles, centres, passes, frappes... Pour mon plus grand plaisir.

Dès le lancement du match, je voulus mettre à profit cette liberté quasi-totale sur le front de l'attaque, en faisant l'appel dans le dos de Carvalho. Mais le service d'Ahmed fut trop long et je ne pus empêcher le ballon de filer en sortie de but. Malgré tout, c'était le premier avertissement à l'attention des Monégasques. Le second vint d'un Ahmed inspiré à nouveau, sur un une-deux avec Kévin Lejeune, il s'ouvrit une fenêtre de tir puis expédia une frappe lourde qui tutoya la lucarne de Subasic. Las, pas cadré, mais l'adversaire avait sans doute frémi. Ca passait de moins en moins loin. Pas de réaction dans les rangs adverses pour autant, si ce n'était un long ballon de Toulalan pour Falcao, bien repris par Sylvain dans les airs.

Malgré notre domination, nous avions du mal à approcher leurs derniers mètres car leur arrière-garde faisait bloc dans la surface, bien soutenue par le repli des milieux de terrain. Seul Falcao restait aux avant-postes. Le dernier ressort était alors la frappe de loin. Après Ahmed, ce fut au tour de son partenaire dans l'entrejeu et vice-capitaine, Romain, de tenter sa chance d'une enroulée astucieuse sur une remise de ma tête. Cette fois-ci, c'était cadré, et bien fait ! Mais Subasic la repoussa au-dessus de sa barre transversale, corner. Avec Kévin qui allait le frapper, nos regards se croisèrent. Je sus instantanément qu'il avait compris, et je pense que c'était réciproque. Tout de suite, sur son ballon rentrant du pied gauche, je surgis au premier poteau pour reprendre d'une tête smashée. Poteau ! Et Carvalho surgit devant Thibaut avec une vitesse surprenante pour un vieux de 36 ans, et dégagea en catastrophe au loin ! Pas de but pour la première période !

Bonne idée de rester a Metz finalement.
Un but contre Monaco ?
Suite

cool tu re a Metz bravo pour le maintien un j'espere un but contre Monaco que dire de plus si se n'ai sweet

Hello ! Suite ce soir

hate

Super suite encore