Nonj'ai juste mal lu
C'est pas la peine d'être pédant
Méchant

Plus que 19 ans

Exactement. Je précise que je vérifierais

Te presse pas rancis, t'as encore pas mal d'années pour répondre

Touite La question c'est comment j'ai joué dans Fable 3 ou comment je me comporterais si j'étais dans le même cas de figure irl ? Parce que dans le premier cas, j'ai joué le vilain souverain qui n'a tenu aucune de ses promesses et qui s'est enrichi du début à la fin mais qui a au moins permis, grâce à ses fonds, de repousser le Tortureur une fois qu'il a marché sur Albion. Dans le deuxième cas, c'est autrement plus compliqué. Mais honnêtement je doute que tu aies un jour la foi d'écrire un livre sur moi.

+ On fête les 1 an d'ici quelques heures. L'Epilogue arrivera dans la foulée. Je tiens à dire que si je n'ai pas posté pendant le mois de Juin comme je l'avais prévu, ça n'est pas exactement un problème de gestion du temps mais plutôt de tendance à la procrastination. Je ne vais pas vous mentir : je n'ai AUCUNE excuse. J'ai eu le temps d'écrire l'Epilogue au moins cinq fois, c'est juste que je n'avais pas toujours le courage de m'y mettre. Gérer mon temps, je sais le faire ; en témoigne mon édition de LG et plein d'autres choses dans ma vie irl. Mon travers, c'est que je suis souvent tenté de procrastiner, surtout quand je suis en vacances. Le fait est que je n'ai pas eu le temps d'écrire depuis le 28 Juin jusqu'à aujourd'hui, mais je l'avais avant. Bref, tout ça pour vous dire que je ne me cherche pas d'excuse, j'ai flemmardé c'est un fait. Mais l'attente arrive bientôt à son terme et j'espère que vous ne serez pas déçus.

Dinc il arrive demain cnest ça? Cool je l'attendais plus que mes resultats du bac
Quand a la gestion du temps IRL, demande des conseils à cow, il a foutu en vacances l'année dernière pour jouer avec nous

En même temps, tu ne te fais pas d'illusions sur tes résultats du bac ...

...

ET SINON ON ME SOUHAITE BON ANNIVERSAIRE? BAH NON JE SUIS TOUJOURS OUBLIE, JE VAIS ENCORE FINIR EN PLS BORDEL

Sinon si tu veux mon avis, pour moi la procrastination d'écrire s'excuse autant que le manque de temps, parce que bon si t'as la flemme mais que tu te forces à bosser ça va se ressentir, bon après faut pas se mentir à soi-même pour ne jamais le faire, juste ne pas laisser passer la motivaton

Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire quéquette

Merci

Sinon, 11h35

ok j'arête

Je t'ai rien souhaité

ouais je sais
Mais j'avais envie, pour une fois, de faire croire qu'on s'intéressait à moi

Bah je te l'ai souhaité plus tôt surtout moi, après là c'était pour l'anniv' de la Quête.

non mais j'avais compris que quequette c'était pas moi (tant mieux ), mais je voulais juste... comment dire...M'incruster , ouais c'est le mot

M'enfin, 2h56

Bon Sup, je crois que tout le monde ou presque t'a dit que c'était chiant donc ...

Que dirais-tu d'arrêter ?

Le 06 juillet 2015 à 12:25:37 supaltair a écrit :
Merci

Sinon, 11h35

ok j'arête

Attends Francis, il a la volonté c'est déjà ça

1h08 Désolé

Je m'attendas à une grosse fête pour l'anniversaire de la quête, au final y a que moi et Kloon pour fêter avec Cicis
Bon bah je lève mo verre de champomy aux gens qui n'ont pas pu être là, en espérant qu'ils vont arriver avant minuit

( https://www.youtube.com/watch?v=pNgDnAD5tGw )

Sunshine regarda furtivement tout autour de lui, l'air à la fois inquiet et abasourdi. Que se passait-il ? Pourquoi diable son fils venait-il de le vouvoyer ? Qu'est-ce qu'Hélène avait bien pu lui faire pour qu'il ne soit même plus capable de reconnaitre son propre père ? Ça avait tout l'air d'une sorte de lavage de cerveau. Il dévisagea son enfant avant de lever ses yeux vers sa femme, son regard s'étant instantanément empli de haine.

- Qu'est-ce que tu lui as fait ? Pourquoi est-ce qu'il ne me reconnait pas ?! Hurla-t-il.
- Vous n'êtes pas bien ! Qui êtes-vous à la fin ? répondit-elle en reculant de quelques pas.
- Maman, retourne dans la maison et appelle la police ... murmura le jeune homme.

L'Ivrogne écarquilla les yeux, se sentant trahi à tous les niveaux. Qu'est-ce qu'on avait bien pu faire à son fils pour qu'il se retourne contre lui de la sorte ? Certes, il n'avait jamais été un bon père, mais était-ce une raison pour aller jusqu'à nier son existence ? Sa compagne était-elle complice ou victime ? Après tout, elle ne semblait pas le reconnaitre non plus. Cette espèce de mascarade déstabilisa Michel aussi gravement que rapidement, si bien qu'il commença à avoir des bouffées de chaleur. Il était difficile de savoir à quoi tout cela rimait, mais il comptait bien tirer cette histoire au clair. Peut-être qu'Abstergo était responsable du fait que sa famille ne le reconnaisse plus ; peut-être que c'était leur façon d'effacer toutes traces et d'oblitérer le moindre lien. Il se pouvait aussi que ce soit l'aboutissement d'un plan mis en place par sa femme, qui aurait contribué à sa disparition de la mémoire de leur fils. Mais pourquoi aurait-elle pris des mesures aussi draconiennes ?

- La police va arriver d'un instant à l'autre et s'occuper de vous si vous ne débarrassez pas le plancher, espèce de malade ... grogna Olivier en tentant de bloquer l'entrée de la maison.

Sunshine baissa les yeux, le regard vide. Son propre fils venait de le traiter de malade mental. Il n'avait probablement pas tort, dans le fond, mais ne pouvait-il pas comprendre son désarroi ? S'il avait au début supposé qu'il s'agissait d'une mauvaise blague, le doute n'était désormais plus possible. C'était bien la réalité : il avait été oublié. Qu'Abstergo y soit pour quelque chose ou non importait peu à ce stade ; il sentait juste qu'il était progressivement en train de perdre les pédales. Tout ce qu'il voyait c'était que son propre ménage en était arrivé à nier son existence, que le voisinage commençait à s'agiter autour de lui et que la police arriverait d'une minute à l'autre. Or, il était hors de question qu'il se fasse embarquer au poste et encore moins en hôpital psychiatrique. Personne ne le comprenait, très bien, mais dans ce cas personne ne l'appréhenderait non plus. De toute évidence, tout ce dont sa femme et son enfant avaient besoin, c'était d'une discussion suffisamment musclée pour leur rafraichir la mémoire. Les Templiers avaient réussi à faire de sa vie un enfer, mais il refusait qu'ils lui enlèvent aussi sa famille ; encore moins de la sorte.

Michel porta sa main dextre à son dos, sous sa veste, et dégaina un 9mm sous le regard estomaqué de l'adolescent qui ne parvint guère à émettre le moindre son. Il n'avait pas eu en tête de venir ici et de menacer qui que ce soit ; à aucun moment. En effet, s'il gardait une arme en permanence sur lui, c'était tout simplement parce qu'il n'était pas serein lorsqu'il se déplaçait en ville. Il n'était pas dupe et considérait pleinement la menace que représentait Abstergo, dont les agents attendaient certainement le moment idéal pour l'éliminer. Ironiquement, ça n'était pas contre eux qu'il s'en servirait aujourd'hui. Il mit sa main gauche sur la bouche de son fils, le retourna et plaqua son dos contre son torse avant de pénétrer dans l'enceinte de la maison puis de refermer la porte derrière lui, piétinant le bouquet de roses blanches qui avait été lâché quelques minutes auparavant.

Lorsqu'il arriva dans le salon, il vit la mère de son enfant porter le combiné à son oreille, probablement en train d'attendre d'être mise en relation avec la police. "Raccroche immédiatement" dit froidement Sunshine tout en mettant Hélène en joue alors que la voix d'un agent de police était audible à travers le téléphone. Elle s'exécuta alors aussitôt dans un geste mesuré, avant de s'adosser à la commode en sanglotant peu à peu. Elle regarda son fils et celui qui le tenait prisonnier de haut en bas, incrédule et tremblotante, les yeux déjà larmoyants.

- Pourquoi est-ce que vous faites ça ? Qu'est-ce que vous voulez ? murmura-t-elle péniblement.
- Arrête ton petit jeu Hélène ! hurla Michel, enragé. Dis à notre fils qui est son père ! Dis-lui qui je suis !
- Mais ... Mais Olivier n'a plus de père, il est décédé il y a dix ans de cela, un peu après ses 5 ans ...
- C'est faux ! Je ne suis pas parti aussi longtemps, il avait ... 8 ans quand j'ai disparu, s'exclama-t-il en se souvenant miraculeusement du temps qu'il avait passé loin du foyer. Je ne suis pas mort, je suis là ! J'ai été un mauvais père, un mauvais mari mais je ne mérite pas d'être ignoré de la sorte. Si vous ne voulez plus de moi, pourquoi ne pas me le dire franchement ?

La pauvre femme ne semblait pas du tout comprendre le récit qui lui était conté, l'histoire qui lui était narrée. Elle porta sa main à sa bouche et ses muscles se crispèrent sous le regard incompréhensif de l'agent dormant d'Abstergo, qui commençait à réaliser qu'Hélène avait en fait été elle aussi victime des méthodes des Templiers. Alors on lui avait enlevé sa famille, en plus ? Comme s'il n'avait pas fait assez de dégâts tout seul, on avait tout verrouillé derrière lui comme pour lui ôter la moindre chance de se rattraper. Il passa sa main gauche dans les cheveux de son fils, qui pleurait à chaudes larmes, puis il fixa sa femme d'un air désolé.

Le problème, c'est qu'il les préférait morts plutôt qu'amnésiques.

Quelques heures plus tard, la lumière rougeâtre du coucher de soleil passait à travers les fenêtres barricadées de la maison et alternait avec celle des girophares. Les voisins avaient appelé la police et des voitures de patrouille étaient parquées devant la maison. Un négociateur s'exprimait par le biais d'un mégaphone depuis une durée indéterminable pour Sunshine, qui était totalement hermétique à toutes tentatives. En effet, il n'avait rien d'un terroriste ou d'un meurtrier ; c'était juste un homme amoureux qui ne savait plus où il en était. Il demeurait assis sur un fauteuil, une main soutenant sa tête et l'autre maintenant son arme à feu, qui était encore et toujours braquée sur Hélène et Olivier, assis sur le canapé d'en face et se blotissant l'un contre l'autre. L'Ivrogne n'était pas heureux d'être là, et c'était visible dans son regard. Il aurait espéré que sa femme et son fils lui apportent des réponses, l'aident à prendre une décision, mais c'était peine perdue.

- Monsieur, si vous relâchez les otages et sortez calmement, il ne vous sera fait aucun mal ... expliqua le négociateur au travers de son mégaphone.

Cet homme ne comprenait rien aux enjeux ni même à la problématique de Michel, et c'était probablement pour ça qu'il négociait très mal. Celui qui était désormais qualifiable de ravisseur inspira puis expira très bruyamment, avant de se lever. Il s'approcha du téléphone fixe sans prendre la peine de regarder par la fenêtre comment évoluait la situation, car ce qui pouvait lui arriver à ce stade l'importait peu. Tout ce qui comptait, c'était le service qu'il rendrait à sa femme et son enfant dont la vie avait été gâchée à cause du lavage de cerveau d'Abstergo. Sa vie à lui aussi avait été un véritable fiasco. Il n'y avait plus rien d'intéressant, d'attachant ou qui valait la peine d'être défendu maintenant que sa propre famille avait été atteinte. Alors il abrégerait les souffrances que l'amnésie et le déni leur causait, puis il attendrait patiemment que la Mort vienne le sortir de cet enfer.

- Vous ne vous souvenez vraiment plus du tout de moi, n'est-ce pas ? s'interrogea-t-il pour la dixième fois au moins, malgré le silence d'Hélène qui savait qu'il était trop tard pour commencer à mentir.

Il leur tourna alors le dos, faisant face à l'appareil téléphonique. "Moi, je vous ai toujours aimés et je vous aimerai toujours, vous savez. C'est pour ça que j'ai essayé de revenir" murmura-t-il. Profitant du court instant pendant lequel son ravisseur baissait sa garde, Olivier tenta de lui bondir dessus pour le neutraliser mais il sous-estima clairement son adversaire. Celui-ci se dégagea aussitôt de son emprise et lui asséna un violent coup de crosse au visage presque instinctivement, arrachant un cri de stupeur à sa mère. L'adolescent tomba lourdement au sol, face contre terre, du sang coulant déjà abondamment de son arcade. Sunshine écarquilla les yeux, réalisant bien trop tard ce qu'il venait de faire, puis il laissa tomber son 9mm par terre. Il intima néanmoins à Hélène de ne pas bouger, puis il fouilla dans les poches de sa veste, en sortit une carte et composa le numéro qui y figurait. Le téléphone ne sonna pas longtemps et un homme se fit entendre au bout du fil.

- Je souhaite parler à l'inspecteur Sora.