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Sujet : [FIC] The Harder That Come

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Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
29 août 2014 à 00:30:37

Pour les temps, c'est en progrès :noel:
Je me fixe sur le couple passé simple & imparfait dans la suite, même si il doit rester une ou deux phrases au présent pour re-dynamiser le récit.

SoloWingPixy :d) Merci, je prend en compte ta remarque pour la suite :oui:

SoloWingPixy SoloWingPixy
MP
Niveau 12
29 août 2014 à 04:34:44

Go MP l'auteur.

TrustDirty TrustDirty
MP
Niveau 5
02 septembre 2014 à 01:22:13

A quand la suite ? :hap:

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
03 septembre 2014 à 22:32:11

J'étais tenté de la mettre ce soir, mais j'ai tellement la flemme de me relire, là :noel:
Pour demain, c'est promis !

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
04 septembre 2014 à 22:43:07

Chose promise, chose due :ok:
J'en suis un peu moins fier de celui là, mais le 6 et le 7 seront meilleurs, normalement :noel:

V.

Dehors, tout était très calme. Pas le moindre bruit, si ce n'est le vague murmure de l'océan au loin. Je tenais ma pelle dans la main gauche, et le sac de sport dans la main droite. Nous parcourons les dix mètres nous séparant de ma voiture, une Ford Mustang Shelby rouge, bandes blanches, de 1965, offert par mon père, que Zac m'avait aidé à retaper. Je remplissais le coffre avec la nourriture et les vêtements, et gardai le sac contenant le kit de survie sur les sièges arrières, tandis que Zac pris place au volant au volant. Rachel s'installa à l'arrière, et s'allongea, utilisant le sac comme oreiller, ce qui me laissait la place du mort.
La voiture démarra et le doux ronronnement du moteur vint troubler le calme de la nuit. Je rompis le silence le premier :
- Zac ?
- Oui ?
- Avant de partir, on peut faire un dernier tour de la ville ?
- Bien sûr, acquiesça ce dernier en souriant.
- On en profitera pour faire un tour au Mini-Market, il ouvre à 5 heures, ça nous laisse une heure de promenade.
Durant l'heure qui suivi, seules les douces mélodies glacées de Sigur Ros émanant de la radio vinrent troubler le silence. Nous passâmes par Protero Hill, Telegraph Hill, nous longeâmes la côte et traversâmes pour la dernière fois le Golden Gate Bridge. Tous ces lieux qui m'étaient devenus familiers ces deux dernières années, ces rues que j'avais maintes et maintes fois arpentés me paraissaient maintenant si lointains.
A 5 heures moins cinq, nous garions la voiture sur le parking du Market. Seehan, le gérant levait le rideau en fer.
- Je t'attend là, me dis Zac.
En moins de dix pas, j'atteignais l'entrée, et salua l'homme d'une cinquantaine d'année, l'aidant à lever le rideau.
- Jake, qu'est ce que vous faites debout aussi tôt ? Lance-t-il, l'air surpris.
- C'est une longue et incroyable histoire...
- Alors je ne veux pas l'entendre ! Plaisanta-t-il, laissant ressortir un léger accent.
Je pénétrai dans le magasin, et pris ce qui me paraissait utile au fil des rayons. Des paquets de chewing-gum, des Snickers, des allume-feu, plusieurs briquets, une casserole, et deux cartouches de 20 paquets de Camel.
Seehan me fit payer sans dire un mot sur l'étrangeté de mes courses.
Au moment de sortir, il me salut et me souhaite une bonne journée.
- A vous de même. Et surtout... Faite attention à vous...
A son regard incrédule, je devinais qu'il n'était au courant de rien. Le pauvre.

Sur ces mots, je retournai rapidement à la voiture. Le moteur tournait encore. 5 minutes plus tard, nous roulions sur la route 280, en direction de l'Est. Rachel dormait paisiblement à l'arrière, et Zac restait silencieux. J'entrouvris ma fenêtre pour fumer la première clope d'une longue journée.
Le jour se levait lentement à l'horizon, et les heures défilaient tout aussi lentement. Aux alentours de 7 heures du matin, Zac prit une sortie d'autoroute et rejoignit une aire de repos, pour faire de l'essence et allez aux toilettes. Tandis qu'il remplissait le réservoir ainsi que plusieurs bidons de 5L -prévoyance oblige- je réveillai Rachel et l'accompagnai aux toilettes.
Les jambes encore engourdies, nous nous traînons hors de la voiture.
Le petit bâtiment en béton se situait à 10 mètres à peine. Un muret séparait l'entrée de l'extérieur, et deux pièces symétriques séparaient les hommes des femmes.
J'avais à peine ouvert ma braguette, qu'un cri d'effroi retenti de l'autre côté du mur, dans les toilettes pour femmes, et me glaça le sang.
Je sortis précipitamment et vis Rachel reculer face à un zombi monstrueux. Dans tous les sens du terme : il mesurait facilement 1m90, et avait du, avant que le contenu de son abdomen ne commence à lui couler sur les genoux, dépasser allégrement les 100kg. Non content d'être éventré, il lui manquait un avant bras et son visage était barbouillé de sang. Celui qui avait peut être été un bon père de famille n'avait absolument plus rien d'humain.
Bref, il était là, et approchait inexorablement de mon amie coincée contre le mur de l'entrée, la dominant d'au moins deux têtes. Sans réfléchir, j'ai pris la décision la plus inconsciente de ma vie. J'ai chargé, à la façon d'un joueur de football, un homme de deux fois mon poids.
Ca a eu le mérite de le faire dévier de sa trajectoire, mais ça lui a surtout permis de m'agripper par les bras et de me plaquer au mur.

Alors que je sens son haleine froide et putréfiée de plus en plus proche de mon visage, alors que la morsure mortelle s'approche de mon coup, une giclée d'un liquide visqueux m'aveugle. Je sens seulement que l'étreinte du monstre se desserre et j'en profite pour me glisser vers la droite, en espérant mettre le plus de distance entre moi et le zombi. M'essuyant les yeux de la main gauche, je sens quelque chose m'agripper l'autre bras. La chaleur contre ma peau me rassure, c'est sans doute Rachel.
- Viens !!!
Elle me tire en arrière, et en la suivant je distingue Zac à côté de la voiture, le revolver airsoft à la main, qui me tend la pelle en hurlant à plein poumons :
- Jake, derrière toi !
Je l'attrape et balance un coup réflexe en arrière qui explose le crâne du zombi qui nous suivait à moins de deux mètres.
Le sang gicle. La cervelle s'étale sur le bitume.

L'adrénaline soudainement évaporée me laissa retomber assis par terre, sous le choc. Derrrière moi, Zac réconfortait Rachel, du mieux qu'il pouvait, la prenant dans ses bras tandis que je fixai le cadavre.
Je me sentais particulièrement bizarre. J'avais à la fois l'impression d'avoir tué quelqu'un, et à la fois l'impression de n'avoir rien fait de plus que de donner un coup de hâche pour abattre un arbre mort. Il me fallu un certain pour reprendre mes esprits et réaliser que j'étais par terre, la pelle à la main, un cadvre étalé devant moi.
Je me relevai péniblement et ouvris la portière côté conducteur.
- Tu fais quoi ? Questionna Zac.
- Je vais conduire un peu, monte à l'arrière, t'as besoin de te reposer après avoir roulé toute la nuit.
- D'accord...
- Et... beau tir, tout à l'heure, merci, tu m'a sauvé la vie.
- Tranquille, t'inquiète pas gros.
Il me sourit et pris place à l'arrière, tandis que moi et Rachel montions devant. 5 minutes plus tard, il dormait comme un bébé.
J'accélerais sur l'autoroute presque déserte, atteignant par endroit les 210 km. Rachel alluma la radio, et tenta de capter le bulletin d'information matinal. Les hôpitaux de San Francisco, mais aussi de Los Angeles et San Jose étaient surchargés de gens mourant. San Diego n'avait plus donné de nouvelles depuis 5 heures cette nuit. Les morts avait du se relever.
- J'ai peur, Jake... La voix tremblante de Rachel vint troubler le silence.
Je pris sa main dans la mienne.
- Ca va aller, je te le promet.

Nous arrivions en vue de Fresno, et je pris une sortie pour m'enfoncer dans la campagne, pour éviter la ville.

Jack47_2014 Jack47_2014
MP
Niveau 5
06 septembre 2014 à 01:30:31

le début à l'air bien tout cas ^^ je suis en train de lire

Jack47_2014 Jack47_2014
MP
Niveau 5
07 septembre 2014 à 21:49:46

Bon chapitre dans l'ensemble, mais j'ai une question:

Comment un airsoft peut tuer quelqu'un ?

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
07 septembre 2014 à 23:36:30

Les airsofts les plus puissants peuvent sans doute tuer quelqu'un si on tire dans la tête, ou du moins causer de graves dommages :ok:
En l’occurrence, le tir n'a pas tué le zombi, il lui a seulement crevé l'oeil, laissant le temps à Jake de s'échapper, et de lui retourner la gueule à coup de pelle :noel:

_Sarus7_ _Sarus7_
MP
Niveau 10
08 septembre 2014 à 00:50:32

Le rythme s'accélère, j'aime beaucoup :oui:

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
08 septembre 2014 à 22:43:15

Content que ça te plaise :3
Le chapitre 6 est un peu plus calme, plus psychologique, mais c'est quand même un de mes préférés ! Et pour compenser le manque d'action, ça pète un peu plus dans le 7e :oui:

Et après ça j'aurais grillé mon avance, faudra que je me bouge le cul pour écrire une suite :noel:

_Sarus7_ _Sarus7_
MP
Niveau 10
08 septembre 2014 à 22:47:37

Ahah, tu intégreras mon club partenaire ! :noel:

La psychologie c'est bien :oui: je vais aussi beaucoup me pencher dessus pour la suite.

Jack47_2014 Jack47_2014
MP
Niveau 5
09 septembre 2014 à 18:38:36

Ouai je suis d'accord, il faut voir jusqu'à quelle point ils comptent survivrent les uns pour les autres...
Genre The Walking Dead.

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
09 septembre 2014 à 22:31:10

Sarus :d) J'aurais même tendance à préférer la psychologie à l'action, mais c'est loin d'être le cas de tout le monde, et c'est franchement pas facile de bien développé dans ce genre de chapitres :$

Jack :d) J'adore ce sentiment d'omnipotence que me donne le fait de déjà savoir à quoi seront prêts ou non mes personnages les uns pour les autres, et ce qu'il en adviendra :noel:
D'ailleurs, je serait curieux d'avoir votre avis à tous, au sujet des personnages ! :) Vous en pensez quoi ? (leur caractère, leurs rapports les uns aux autres, des intuitions (voir des idées) pour la suite, toussa)

CHUCK_NORRIS_dp CHUCK_NORRIS_dp
MP
Niveau 7
11 septembre 2014 à 20:16:26

Vraiment j'adore !
Pour plus tard, j'imagine bien une grave querelle entre les deux gars pour être avec la fille mais ce reveillerai une jalousie par Zak qui voudrait être le chef du groupe etc...
Et à un moment Jake se ferait agripper par un zombie et Zak hesiterai à le sauver afin d'avoir le champ libre pour la fille...
C'est une idée, je te fais confiance pour la suite ! Continue comme ça !

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
11 septembre 2014 à 21:57:23

Tout de suite, la suite ! :oui:

VI.

Alors que je quittais l'autoroute, Rachel, avec qui je discutais depuis que nous avions quitté l'autoroute, me coupa :
- Tu comptes aller ou là ?
Elle le savait. Elle savait toujours ce que je pensais.
- A Caruthers.
- Tu es sûr de pouvoir encaisser ce que nous pourrions voir là bas ?
Nous avions tous les trois grandis dans ce petit village Californien, avant de partir faire nos études à l'UCSF pour Zac, à Hastings pour Rachel, et à la San Francisco Art Institute pour moi.
- Je pense...
A l'arrière, Zac ne tarda pas à se réveiller.
- Hey ! Qu'est ce qu'on fout à Caruthers ? Son ton enjoué ne me plaisait pas. On peut passer chez moi chercher des bières ?
- Zac... commença Rachel, tu ne sais même pas dans quel état ce sera chez toi...
- Tant pis, on y va !
Sans un mot, je pris la direction du 13405 Pear Street.

Rachel se taisait. L'air joyeux et insouciant de Zac semblait plomber l'atmosphère plus qu'autre chose, alors qu'il parlait de choses et d'autres sans nous ne l'écoutions. En garant la Mustang devant le portail, je me sentis soudain particulièrement mal à l'aise. Les canapés d'extérieurs étaient sortis sous le petit porche soutenu par trois colonnes, les fleurs étaient parfaitement entretenues. Tout était si calme... Seuls quelques bruits de moteur lointains résonnaient par intermittence.
Zac descendis en souriant, et marcha le long de l'allée de gravillons menant à l'entrée. Il sonna, mais ne recevant aucune réponse, sortit la clef de ses poches et ouvris la porte. Il pénétra dans l'entrée et appela :
- Papa ? Maman ? Je suis là !
Au fur et à mesure qu'il faisait le tour des pièces, Rachel et moi sur ses talons, je me sentais de plus en plus mal. C'est lorsque nous avons monté l'escalier central que je pris la main de mon amie dans la mienne, alors que Zac s'approchait de la porte de la salle de bain, ou était accroché un mot.
J'étais trop loin pour le lire, mais Zac le fit à voix basse, incrédule :
- « J'ai compris, mais trop tard. N'ouvrez la porte sous aucun prétexte ! »
La gorge sèche, je pris enfin la parole d'une vois tremblante :
- Zac... je suis... désolé...
- Je veux en être sûr. Bégaya-t-il au bord des larmes en tournant la poignée.

Depuis le couloir, je pouvais seulement distinguer la baignoire au fond, dans laquelle était étendu la mère de Zac. On aurait pu la croire endormie, si un couteau de cuisine n'était pas planté dans son crâne. Juste devant, le père de Zac s'était pendu au rideau de douche. Juste devant, ce qui fût le père de Zac tirait sur le rideau de douche, le visage bleuit et le bras droit déchiqueté, pour tenter de se jeter sur son fils à moins de 50 centimètres de lui.
Ce dernier restait pétrifié devant ce spectacle macabre.

Je ne sais pas ce qu'il a fait ensuite, j'ai simplement lâché la main de Rachel, j'ai descendu les escaliers, et je suis sortis. De la voiture, j'ai sorti la machette, et je suis partis.
Actuellement, je marche sans but dans les rues du village de mon enfance. Alors l'infection s'était déjà répandue. J'avais nourri jusqu'à présent l'espoir de filer vers l'Est plus vite que le virus, et de trouver de l'aide une fois là bas, mais c'était fichu.
En relevant la tête, je pris conscience que mes pas m'avaient mené instinctivement jusqu'au 13574 S Raider Ave. Ce chemin fait de si nombreuses fois, de chez Zac à chez moi... Plus jamais je ne le referais.
Mon cœur était tiraillé entre l'envie de revoir une dernière fois la maison de mon enfance, ce salon dans lequel j'avais grandi, cette cuisine où, dès ma plus tendre enfance, j'avais partagé les délicieux cookies de ma maman avec Rachel, ma chambre où, durant mes années collèges, j'avais passé des nuits blanches à jouer aux jeux vidéos avec Zac... Tiraillé entre l'envie de revoir tout ceci pour la dernière fois, et la peur, la terreur, de découvrir quelque chose de beaucoup plus sombre.
Je m'assis là, sur le trottoir, et sortis machinalement une cigarette de mon paquet, alors que des tâches de sang dansaient devant mes yeux. La maison voisine, celle des parents de Rachel, avait les volets fermés. Ils avaient peut être échapés à tout ça. Je l'espérais de tout cœur. Depuis toujours, ils avaient été comme une seconde famille pour moi.

Je choisis finalement de passer mon chemin, de ne pas piétiner la dernière pousse d'espoir qu'il me restait, et j'ai finalement laissé derière moi mon enfance.

Quelques heures plus tard, assis sur un banc, les coudes appuyés sur mes cuisses, j'allumais la dernière cigarette d'un paquet encore neuf ce matin même. Ce banc, devant le parc municipal, était le symbole de notre adolescence. Je fixais la rue anormalement vide et calme, seulement parsemée de quelques voitures stationnées sur les côtés, quand une silouette au loin attira mon attention. Je n'eu ni le courage de fuir, ni même d'attraper la machette posée sur le trottoir, à mes pieds.
Je distinguais finalement mon amie, venue me retrouver. Elle s'assit à ma gauche, et passe son bras autour de mon cou.
- Ca va mon Bisounours ? Je me suis inquiétée de ne pas te voir revenir.
- Tout va bien, je suis passé chez moi, mais je n'ai pas eu le courage d'entrer. Comment va Zac ?
- Il pleure toutes les larmes de son corps dans son lit... Elle me prit mon mégo des mains et tira une latte. Il vient de réaliser que tout ça n'est pas qu'un jeu.
Je laissai planer quelque secondes de silence avant de murmurer :
- Tu avais raison.
- A propos de quoi ?
- Nous n'aurions jamais du venir ici. Le seul d'entre nous qui tenait le choc est maintenant dans son lit en position foetale, à cause de moi !
- Ce n'est pas de ta faute, me rassura-t-elle, tu ne pouvais pas le savoir.
- Bien sûr que si, c'était évident ! Criai-je en me levant et en commençant à marcher.
Rachel se porta à ma hauteur, m'arrêta et se dressa sur la pointe des pieds, se tenant à mes épaules de manière à se trouver presque au niveau de mes yeux.
- Calme toi, ce n'est pas ta faute, repris t-elle d'une vois douce avant de me prendre dans ses bras, tu ne pouvais pas le prévoir.
Nous savions néanmoins tous les deux qu'une telle finalité était évidente, mais son étreinte me calme un peu. Ces quelques secondes de répit furent troublées par un grondement rauque venant du parc, auquel répondirent plusieurs cris semblables.
- C'est ? Sursautai-je.
- On s'arrache !
Sans attendre de réponse, elle ramassa la machette à quelques mètres de nos pieds et prit les devants, courant vers la maison de Zac.

Cinq minutes plus tard, nous arrivions hors d'haleine devant le petit portail de bois blanc. Après avoir rapidement entassé les sac de provisions dans l'entrée, je fermait la porte à clef et fut pris d'une quinte de toux.
- Trop de clope tue la clope ! Me taquina mon amie en actionnant la fermeture des volets roulants.
- Déconne pas, si je dois courir comme ça trop souvent, je vais claquer, répondis-je en riant, tentant de reprendre mon souffle. Je vais essayer de parler à Zac, attend moi ici.

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
11 septembre 2014 à 21:57:43

Sur ces mots, je montai les marches et me dirigea vers la chambre de ce dernier, prenant soin de détourner mon regard de la porte de la salle de bain, à présent refermée. Mes coups à la porte furent accueuillis par un gémissement de protestation. Sans y faire attention, j'ouvrais doucement la porte et entrai dans la chambre.
Elle n'avait pas changée depuis ma dernière visite. Le lit king-size était toujours collé au mur du fond, surplombé par une multitudes de posters variés, allant du sportif de haut niveau au calendrier hérotique. Je m'assis sur le bureau en bois massif sous le velux, à quelques mètres du lit.
- On peut parler ? Tentai-je d'une voix douce.
- Non. Répondit-il sur un ton glacial, le visage tourné vers le mur.
- Ecoute Zac, tu n'as pas à tout garder pour toi, je suis là pour t'aider.
Il se tourna vers moi et se redressa, laissant voir ses yeux rougis par les larmes.
- Je veux pas qu'on m'aide, je veux qu'on me laisse crever d'inanition ! Protesta Zac violemment, m'apparaissant soudainement comme un enfant fragile et non plus comme un jeune adulte insouciant.
Ignorant ses paroles -et m'étonnant qu'il connaisse ce mot- je vint m'asseoir sur le lit, à côté de lui.
- Il est hors de question que je te laisse sur ce lit, m'oblige pas à te faire bouffer en supo !
Un vague sourire passa sur son visage, l'espace d'une seconde.
- Tu veux que je parle ? Ok. Je viens tout bonnement de constater que le monde s'était effondré. Ca aura prit une nuit. Je donne peut être l'impression de m'en battre les couilles, que tout me passe au dessus, et ce depuis qu'on s'est rencontrés il y a dix ans, mais c'est qu'une carapace. Là c'est juste le point final d'un océan d'emmerdes qu'est bien trop vaste pour moi tout seul.
Sa voix se brisa sur la dernière phrase.
- Mais tu n'es pas tout seul ! T'as toujours été un frère pour moi, et même si ça peut paraître présomptueux, moi et Rachel serons toujours là pour te soutenir. Ensemble, nous trouverons l'île paradisiaque perdue au milieu de ton océan d'emmerdes, je te le promet ! Moi même j'avais du mal à croire à mes paroles, mais je parlais d'une vois particulièrement assurée. Ce n'est qu'une question de jours avant qu'un plan de protection des populations soit mis en place, pense à Je suis une Légende, à la fin la femme et son fils trouvent une base militaire dans laquelle ils reprennent une vie normale.
- Et dans Walking Dead, tout le monde se fait bouffer un par un... Elude t-il en s'asseyant à côté de moi. Jake, j'ai envie de croire à tes promesses, mais je ne veux pas courir après des chimères, rien ne me garanti qu'à la fin tout ira bien.
- « Everything will be okay in the end. If it's not okay, it's not the end. » Lui répondis-je en souriant.
- Tu fais chier avec tes citations philosophiques.
Il rit légèrement.
- Tu descend manger avec nous ? Le questionnai-je en me levant.
- Il est quelle heure ?
- J'en sais rien, mais j'ai faim.
Alors que j'attendais sa réponse dans l'entrebaîllement de la porte, il conclu :
- J'arrive. Mais s'il te plait, ne parle pas à Rachel de ce que je t'ai dis...
- Promis.

Sangolapinooz Sangolapinooz
MP
Niveau 10
11 septembre 2014 à 22:01:24

Chuck :d) Merci :D
Et tu n'es pas si loin de ce que j'avais envisagé dans l'une des suites possibles ! Même si il y a peu de chances que Jake s'intéresse subitement à Rachel (ils se connaissent depuis toujours et ont grandi ensemble), Zac est plus imprévisible et instable, comme tu pourra le constater dans le chapitre suivant.

Jack47_2014 Jack47_2014
MP
Niveau 5
13 septembre 2014 à 01:46:00

Je pense qu'a eux trois ils forment les trois points d'un triangle indéformable... Ils vont rester unis, car maintenant c'est leurs seuls butes de survie fait survivre les autres...
Après, avec mon expérience avec the walking dead, soit Zac va murir soit il va devenir taré, mais dans les 2 cas ils continuera à protéger ses amis.
Dans ce genre de situation soit on reprend ses esprits et on se soudent, soit on devient fou et on s'isole et on ne fait confiance à personne (comme moi sauf que le monde n'est pas infesté de zombie ^^) mais comme Zac connaît et fait confiance à ses amis depuis longtemps il y a moins de chances qu'il se barre.
Voila pour moi

CHUCK_NORRIS_dp CHUCK_NORRIS_dp
MP
Niveau 7
14 septembre 2014 à 21:01:27

De rien, c'est vraiment sincère, j'attends avec impatience alors !

Jack47_2014 Jack47_2014
MP
Niveau 5
21 septembre 2014 à 02:38:05

Vraiment pas mal !!! on sait maintenant que Zac= Rick= le chef ^^.
Tout d'abord il devient mature et prend les choses en mains ensuite il a pratiquement le meme flingue que rick (qui lui a un 357 magnum en version 6 pouces pouvant contenir 6 balles dans le barilet et a fonctionnement double action)mais pour varier tu lui a donner un truc ressemblant ^^.
Super chapitre continu comme ca !!!

(la ville de LA pourrait vraiment tomber en 2 heures en cas d'infections comme celle (j'ai fait des recherches XD))

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