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Sujet : [FIC] Les Voies de la Justice

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choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
31 juillet 2010 à 13:25:35

Bonjour à tous,

Avant de commencer, je tiens à préciser que cette fic sera rédigée par deux personnes, et pas uniquement par moi-même. Cette histoire est fictive, mais reprend les lieux et l’époque de Red Dead Redemption. C’est une histoire totalement parallèle à ce qui est raconté dans le jeu. L’histoire sera vue à partir de deux personnages :
- Stuart Peyne [Raconté par Choue-Croute], le Marshall d’Armadillo, un homme impliquée corps et âme dans la loi.
- Matt Wolf [Raconté par BaveDeLama], un hors-la-loi lunatique, au passé trouble et parsemé d’embuches.
Cette histoire est plus ou moins liée. Les personnages vont se croiser sans s’en rendre compte, avant de se rencontrer au fur et à mesure de l’histoire.
Nous espérons que cette histoire vous plaira, n’hésitez pas à nous faire partager vos avis :ok:

— ARMADILLO ; 14h06 —

Encore une journée remplie de paperasse pour Stuart. Depuis les règlements de comptes survenus quelques mois plus tôt à New Austin, le crime s’était calmé aux alentours. La plupart du temps, les affaires à régler n’était autre que des bagarres de saloon ou des vols de magasins. Ça faisait longtemps que Stuart n’avait pas fait un peu de ménage dans l’Ouest. Et ce n’était pas plus mal. Moins il y avait de crime, mieux c’était, et il n’y avait aucune raison de s’en plaindre. Le plus dérangeant dans tout ça, c’était de se dire que c’était surement ce qu’on appelle « le calme avant la tempête ».
Stuart regarda la pendule en face de son bureau. Il décida de s’arrêter ; depuis près de onze heures, il n’arrêtait pas de rédiger des rapports de missions toutes aussi basiques les une que les autres. Il se leva de sa chaise, enfila son fameux chapeau blanc et sortit du bureau. La vue de la ville d’Armadillo s’offrait à lui, avec un beau soleil d’après-midi dans un ciel dénué de nuages. Stuart commença à marcher, les mains sur sa ceinture, en direction du saloon, où il comptait y retrouver Flint Cowell, son adjoint. Flint était jeune, impétueux, mais éprouvait un profond respect envers Stuart, et lui était toujours fidèle. Le portrait craché de son patron lorsqu’il avait son âge…
Stuart connaissait à peu près tout le monde à Armadillo, c’était un Marshall beaucoup apprécier. Il inclinait son chapeau en signe de salut aux gens qui lui disait bonjour. Il passa devant la banque, le médecin, l’armurier… Puis il arriva enfin au saloon. À peine avait-il franchit les petites portes qu’on l’appelait déjà.

« - Monsieur Peyne ! Heureux de vous voir ! Comment allez vous ? »

C’était Bob, le barman, une connaissance de Stuart. Il se tenait au comptoir et essuyait des verres à peine vidés.

« - Bonjour Bob. Ça va très bien, je vous remercie.
- Je vous sers quelque chose ?
- Un verre d’eau, je ne bois pas. »

Stuart s’approcha du comptoir, serra la main à quelques personnes au passage et s’adossa au bord.

« - Votre adjoint vous cherche » déclara Bob.
- Où est-il ?
- Il était là tout à l’heure, il a dit qu’il revenait dans pas longtemps. »
- Je vais l’attendre ici.
- Rien de grave ? » s’inquiéta Bob.

Bob était une homme gentil, mais assez soucieux lorsque l’ont parlait de bandits et histoires de crimes. À croire que dès qu’on parle d’une affaire entre flics, ça concernait obligatoirement une affaire de bande sanguinaire assoiffée de pouvoir et d’argent…

« Ne vous inquiétez pas, je suis sûr que non. » le rassura Stuart.

La porte de derrière s’ouvrit et Flint apparu alors. Quand on le voyait, difficile d’imaginer qu’un gosse pareil puisse représenter la loi… Ses yeux passèrent en revue la pièce, mais s’arrêtèrent sur Stuart.

« - Monsieur Peyne ! Je vous cherchais !
« - Qu’y a t’il Flint ? dit Stuart en buvant dans son verre d’eau.
« - Madame Rosselweet m’a contacté, elle a un problème, dit-il en s’approchant du Marshall. Son mari a disparu. »

Monsieur Rosselweet était celui qui tenait la banque d’Armadillo. C’était un homme important dans la ville, mais surtout, c’était un ami proche de Stuart.

« - Je vais voir Madame Rosselweet. Merci pour le verre Bob. » déclara Stuart en quittant le saloon, accompagné de son adjoint.

En temps normal, les disparitions ne sont pas forcément inquiétantes. Elle ne le devienne vraiment lorsque l’on n’a aucune piste de la personne que l’on cherche. Cependant, le fait que ce soit l’ami de Stuart s’avérait malgré tout inquiétant. Monsieur Rosselweet avait vraiment disparu ? Mais si c’était le cas, où avait-il bien pu aller ? Stuart allait devoir s’y intéresser.

bavedelama bavedelama
MP
Niveau 7
31 juillet 2010 à 13:35:38

— Quelque part dans les Grandes Plaines du NEW ELIZABETH ; 16h30 —

« Maman ! Regarde le cheval comme il est rapide !
- Quel che... OH MON DIEU ! COURS ! VITE ! »

Mme Lauren donna un très bon conseil à son fils. Très bon conseil, mais inutile. Le cavalier qui était sur ce cheval était bien trop occupé. S'attaquer à une femme et son enfant n'était pas dans ses priorités, et encore moins dans ses principes.
Et l'enfant avait raison : le cheval allait vite. La raison d'une telle vitesse était que son cavalier, Matt, était pressé.

L'homme à qui appartenait l'étalon était de taille moyenne. Un foulard rouge et un chapeau cachait son visage. Seuls ses cheveux bruns étaient visibles. Il portait un pancho qui renforçait l'inquiétude que ressentaient les personnes en le voyant sur sa route. Il se rendait à Thieves' Landing. Une partie de la bande de criminelles dont il faisait partie y était présente. Il arriva sur place en peu de temps, vers 17h.

Quelques heures auparavant, Matt avait été chargé de ramener un colis de grande importance. Le colis appartenait à un homme du gouvernement travaillant à Blackwater. Il devait pour cela le tuer. Matt était un excellent tireur et avait d'excellent réflexes. Mais pour cette opération, il dut faire appel à quelques "amis". Il partit avec six personnes et revint seul. La tentation fut forte, mais il n'ouvrit pas la boite.

Arrivé au saloon de Thieves' Landing, il remit la boite à son meilleur ami, Mike. Mike-tout-court, comme l'appelait les membres de la bande. Mike était orphelin et avait préféré oublier son nom. Sa seule famille était cette bande.

« Tiens. Joyeux anniversaire, Mike.
- Merci bien, mon choux.
- De rien.
- Je suppose que tu ne veux pas savoir ce que contient cette boite ?
- Tu supposes très bien. Hé barman, sers moi quelque chose de fort !
- Et les autres ? John, Nick, P...
- Morts.
- Morts ?
- Tu sais. Ce qui arrive quand on se prend des dizaines de balles dans le corps.
- Toujours aussi froid, hein ? Des frères d'armes sont morts et toi tu continues comme si de rien n'était...
- Que veux-tu que je fasse ? Tout ce qu'on peut faire, c'est leur rendre hommage en buvant. Merci, barman ! »

Matt prit son verre et le vida aussi vite qu'il avait vidé son chargeur sur ce pauvre agent gouvernemental quelques heures auparavant.
C'était un homme froid. Enfin, c'était ce qu'il essayait de faire croire. En 37 ans de vie dans ce monde qu'il jugeait plus pourri qu'il ne l'était lui-même, il avait appris que montrer ses sentiments revenait à dévoiler ses faiblesses. Il devait à tout prix éviter cela.

Aux environs de 17h15, il vit des membres de sa bande ramener un homme et le frapper devant tous les gens présents dans le saloon. Evènement choquant n'importe où ; monnaie courante à Thieves' Landing.

« Alors, fils de chien ! Tu vois, tu aurais dû payer !
- Laissez moi ! Je vous en supplie ! J'ai... j'ai encore de l'argent chez moi, je...
- FERME-LA ! Encore un mot et on va chercher ta femme ! Et tu sais qu'on s'amuserait bien avec elle... HAHA !
- Pitié, ne touchez pas à ma famille ! »

Matt s'avança.
« Hé les gars, qu'est-ce qui se passe ?
- Ce cher monsieur Rosselweet a "oublié" l'argent qu'il nous devait.
- C'est faux ! J'ai...
- TAIS-TOI ! Je disais, il a laissé chez lui la moitié de l'argent.
- Non, j'avais les neuf dixièmes !
- La ferme, j'ai jamais été bon avec les chiffres.
- Ah oui je me souviens. Le banquier. Bon. Je vous laisse régler ça, mais soyez gentil. J'en ai marre de marcher dans du sang à chacune de mes entrées dans ce saloon.
- T'en fais pas, s'il ne paie pas il n'y aura pas de sang, juste un banquier en train de se noyer dans le marécage, mains et pieds attachés. »

Matt sortit du saloon et alla payer le loyer de sa chambre, à quelques mètres de là. Il alla ensuite s'y reposer, avant de retourner au saloon pour y prendre un dîner léger à base d'alcool et de nourriture plus que louche. Le malheureux banquier n'était plus là. « J'éspère qu'il va bien » pensa Matt. Sans vraiment y faire attention, il avait de la compassion pour cet homme.Il sortit à 20h10. Il passa voir Mike dans sa chambre. Il allait lui donner les prochaines instructions.

« Je sais que tu ne veux pas savoir ce qu'il y a dans la boite mais je n'ai pas le choix.
- Bon vas-y. Peu importe de toute manière...
- Un nouveau model de pistolet. Les p'tits malins de la bande vont l'étudier pour en fabriquer d'autres.
- Quoi ? Tu veux dire qu'on se lance dans le commerce d'armes ?
- T'as tout compris mon gars !
- Et un nouveau pistolet... Tu sais, ces armes m'inquiètent. Elles sont de plus en plus puissantes. De plus, elles ne sont pas dans nos mains. J'ai vraiment l'impression que les temps changent. Notre liberté commence peut-être à s'envoler. Tu es déjà allé à Blackwater ?
- Ouais une fois. J'comprends c'que tu veux dire.. Le monde change, faut s'y faire. Mais t'en fais pas, on sera gagnants !
- J'éspère... Bref, qu'est-ce que je dois faire de la boite ?
- Demain, à 22h, au saloon d'Armadillo, un gars de la bande t'attendra. Tu lui fileras. Sois discret et fais gaffe.
- C'est tout ?
- Ouais. Mais avant ça, on doit participer à une exécution publique demain à 14h. Sois pas en retard. »

Sur ces mots, Matt retourna à sa chambre et y passa la nuit, repensant à Blackwater et le changement qu'apportait cette ville.
L'homme qui allait être pendu ne verrait pas ce changement. Peut-être était-il chanceux en fin de compte ?
Son sommeil fut agité cette nuit-la.

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
31 juillet 2010 à 14:48:15

:up:

bavedelama bavedelama
MP
Niveau 7
31 juillet 2010 à 16:54:34

:up: n°2 :hap:

-_ichiky_- -_ichiky_-
MP
Niveau 10
31 juillet 2010 à 22:27:10

J'aime beaucoup =) dommage que personne ne prends la peine de lire et poster un petit message de soutien ... T'a au moins un fan :p)

Yoshi600 Yoshi600
MP
Niveau 9
31 juillet 2010 à 22:32:44

J'adore, trés bien écrit, continuez....

bavedelama bavedelama
MP
Niveau 7
31 juillet 2010 à 22:46:24

Ok, la suite arrive de suite :)

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
31 juillet 2010 à 22:46:52

Merci à vous :) On commençait à désespérer ^^' On a déjà écris la suite, on va la poster d'ici peu :hap:

Yoshi600 Yoshi600
MP
Niveau 9
31 juillet 2010 à 22:49:30

(je peux vous demander un avis sur ma fiction?)

https://www.jeuxvideo.com/forums/1-20236-847013-1-0-1-0-fic-il-etait-une-fois-a-dodge-city.htm
(oubliez pas de votez, histoire que je puisse continuer^^)

SunQuest SunQuest
MP
Niveau 6
31 juillet 2010 à 23:04:51

C'est vrai que c'est très bien écris chapeau :)

Continuez+j'ajoute à mes favorris

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
31 juillet 2010 à 23:06:34

Yoshi :d) Compte sur moi ;D

— ARMADILLO ; 14h13 —

Stuart arpentait le chemin sur son cheval blanc, le vent contre sa figure. Il allait aussi vite qu’il le pouvait, tout en essayant de rester le plus calme possible. Il était parti seul, il n’avait pas voulu que son adjoint vienne. Après tout, Stuart pouvait très bien régler cette affaire par lui-même. Il s’approchait de Mercer Station à présent… Madame Rosselweet lui avait indiqué cet endroit pour faire débuter l’enquête. Qui sait, Stuart y trouverait probablement un indice…

~ un quart d’heure plus tôt ~

Le Marshall se trouvait devant la porte des Rosselweet, il se dépêcha de frapper pour en apprendre plus sur cette fameuse disparition. Madame Rosselweet ouvrit aussitôt. C’était une petite dame, assez vieille mais encore solide pour son âge, mais son regard inquiet trahissait son allure. En voyant Stuart, son visage prit un air rassuré.

« - Monsieur Peyne, vous voilà enfin ! Je devais vous parler !
- Mon adjoint m’a dit que Charlie avait disparu. C’est vrai ?
- Oui, il est parti hier soir assez tard et il n’est pas revenu depuis ! En temps normal, je ne m’inquiète pas pour ce genre de chose, c’est commun qu’il règle des affaires d’argent dans la région avec ses clients.
- Pourquoi n’êtes vous pas venu me voir directement dans la matinée ?
- J’ai pensé qu’il était trop tôt pour vous informez… »

Les femmes, décidemment… Stuart se frotta la mâchoire avant de continuer.

« - Il vous a dit qu’il allait quelque part ?
- Oui, il devait se rendre à Mercer Station.
- Je vais y aller et je vous tiendrai au courant. »

Sur ces pas, il rebroussa chemin en direction du bureau, là où son cheval était attaché. Il s’empressa de monter dessus et de partir sans plus attendre en direction de Mercer Station, en espérant retrouver Charlie là-bas.

~ en ce moment même ~

Stuart était arrivé à Mercer Station. Ces vieilles ruines n’inspiraient pas confiance, et Stuart n’aimait pas trainer dans des endroits comme celui-là. Étais-ce vraiment l’endroit idéal pour un rendez-vous entre banquier ? Ça sonnait faux.
Sur place, il n’y avait personne. L’endroit était désert, comme d’habitude. Stuart descendit de son cheval et commença à inspecter les alentours, à la recherche d’indices. En presque trente ans de métier, Stuart savait ressentir énormément de chose que beaucoup de personnes ignoraient ; par exemple, il était capable de relater des faits récemment passé sur un lieu avec des marques, traces, qu’il pourrait trouver un peu partout. Il suffisait d’ouvrir les yeux. Par exemple, ce cigare par terre… Il était éteint, mais il n’était pas usé ou sale. Ce qui veut dire qu’il y avait bel et bien une personne ici, et son dernier passage remontait entre dix et douze heures. Ensuite, dans la maison, il y avait beaucoup de traces de poussières à certains endroits, mais pas à d’autres. Ça signifie qu’il y avait d’autres personnes qui se trouvaient ici. Stuart estimait le nombre entre trois et quatre. Et enfin, à l’extérieur, il y avait plusieurs traces de sabot qui déviaient la route, on a donc fait passer des chevaux ici récemment.
En conclusion, il s’était bien passé quelque chose cette nuit à cet endroit. Et Charlie y était. Stuart retourna auprès de son cheval, et remonta dessus.

« - Bon, réfléchissons. Qui à part sa femme serait susceptible de savoir où Charlie se trouve… » Plusieurs idées traversèrent la tête de Stuart, mais une seule captiva son attention. « - Rathskeller Fork. Tous ses amis sont là-bas. Ça vaux le coup d’essayer. »

Il y avait plusieurs minutes de routes de Mercer Station à Rathskeller Fork, mais Stuart était sûr qu’il trouverait ce qu’il cherche là-bas. Il lâcha un “yah“ à son cheval pour faire signe de s’en aller.

— RATHSKELLER FORK ; 15h13 —

Rathskeller Fork à toujours été un endroit petit et assez reculé, cependant, même les gens d’ici connaissaient Stuart. Ils lui adressèrent un bonjour amical en le voyant arriver. Le Marshall attacha son cheval devant le bar ; les hommes qu’il recherchait étaient forcément dedans. Lorsqu’il entra dans le bar, il passa en revue la pièce : c’était un endroit petit, mais qu’est-ce qu’il y avait comme monde ! Surement des voyageurs ? Stuart s’approcha du comptoir et reconnu l’homme qu’il cherchait : Ramon. Ramon était un Mexicain un peu farfelu qui avait un problème d’alcool. Derrière le comptoir se tenait Michael, un serveur. C’était eux, les deux des amis de Charlie. Et de Stuart, par la même occasion. Il s’approcha d’eux.

« - Salut les gars. Tout va comme vous voulez ?
- Oh ! Salut Stuart ! Quel bon vent t’amènes ici ? s’écria Ramon.
- Salut Stuart ! Je t’offre un verre ? enchaina Michael.
- Non merci, je suis pressé. J’ai besoin de vous. Avez vous vu Charlie récemment ? »

Le sourire de joie de voir leur ancien ami s’effaça pour laisser place à un échange de regards inquiets de la part des deux amis. Stuart comprit aussitôt qu’ils cachaient quelque chose.

« - … Quoi ?
- Euh, écoute Stuart… commença Michael, on sait que tu es le mieux à qui on doit en parler. Ce matin, Ramon et moi étions déjà ici, et il y avait deux hommes à une table. Ils parlaient de Charlie justement. Enfin, ils n’ont pas dit son nom, mais ils ont parlé du “banquier d’Armadillo“ . Bref, ces mecs n’avaient pas l’air net de toute façon. C’était des criminels, ça se voyait. Ils ont parlé de… Thieve’s Landing je crois, ils devaient y faire quelque chose plus tard. »

Thieve’s Landing ? C’est le pire endroit qui peut exister, pensa Stuart. Enfin, après Blackwater. Stuart détestait Blackwater.

« - Désolé de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Merci pour l’information, les gars. » dit Stuart en inclinant son chapeau en leur direction en guise de remercîment et d’au revoir. Le Marshal retourna directement à son cheval pour retourner à Armadillo.

Donc Charlie était trempé avec des brigands ? C’était mauvais, ça… Il devait rentrer pour faire le point, cette histoire l’embêtait vraiment.

— ARMADILLO ; 16h29 —

Stuart retourna directement dans son bureau une fois rentré. Sur la route, à dos du cheval, il avait prit le temps de réfléchir à ce qu’il ferait. Il s’assit sur la chaise de son bureau et fixa droit devant lui d’un air pensif, en se frottant la mâchoire. Flint entra au même moment.

« - Ah, vous êtes rentré Marshall. Alors, qu’avez-vous découvert ? »

Stuart n’avait pas bougé. Il continuait de réfléchir. Après quelques secondes, il déclara :

« - Je pars demain pour Thieve’s Landing. Monsieur Rosselweet est probablement là-bas.
- Thieve’s Landing ? s’estoqua Flint. Mais Marshall, c’est un endroit dangereux ! Il n’y a que des bandits et des hors-la-loi ! Vous allez vous faire descendre à peine rentré dans la ville !
- Flint. Un représentant de la loi doit être courageux, loyal… Mais surtout fidèle. Et si Monsieur Rosselweet est là-bas, je ne l’abandonnerai pas.
- Mais Marshall … ! commença Flint.
- Flint, le coupa Stuart, en le fixant d’un air dur.
- … Entendu. Je viendrai avec vous.
- Non. Un policier là-bas, ça sera mal vu, alors imagine s’il y en a deux ? Les bandits sont idiots et susceptibles, mais surtout susceptibles. Je me ferai discret. » conclu Stuart.

bavedelama bavedelama
MP
Niveau 7
31 juillet 2010 à 23:07:02

— THIEVES' LANDING ; 8h20 —

Matt se réveilla brusquemment, la main sur le revolver posé sur sa table de nuit. Il se ressaisit et cria à l'homme qui frappait à la porte :
« C'est bon, Mike, laisse moi le temps de m'habiller au moins ! »
Il s'habilla rapidement, ouvrit la porte et laissa Mike s'asseoir sur l'unique fauteuil de la petite chambre.
Matt mit la main dans un seau contenant de l'eau. Il s'aspergea le visage, s'essuya et revint dans la pièce principale.

« Tu sais, l'exécution se fera à 14h, on a le temps. Et il est encore tôt. J'ai l'impression que tu as quelque chose à me dire, je me trompe ?
- Ouais, j'ai quelque chose à te dire, en effet. 'Parait qu'un agent du Bureau Fédéral a chargé des hommes de retrouver la boite. Je devais te la remettre avant ton départ mais je pense que c'est plus prudent que tu la prennes maintenant, pour ne pas prendre le risque d'être vus dans la journée. »

Mike lui remit la boite. Matt fut soudain envahi d'un sentiment de crainte. Très léger, mais réel. Il posa la boite dans un coin et alla s'asseoir dans son lit, près du fauteuil où Mike était assis.

« Bon, passons aux choses pas sérieuses, mon ami. Une petite partie de poker ?
- Bien sûr. »

Les deux hommes entrèrent dans le saloon et y restèrent jusqu'à 13h. Après en être sortis, Mike guida Matt vers un arbre isolé. Une vingtaine de personnes s'était regroupée autour. On pouvait distinguer une corde accrochée à une branche. Il était 13h05.
Après une longue attente, quand le condamné arriva cinquante minutes plus tard, tous applaudirent et hurlèrent, sauf Matt. L'homme, qui avait les mains attachées par une corde, monta sur branche ronde, grosse et coupée qui était au sol. La branche semblait stable. On lui mit la corde au cou. Un bourreau fit un cours discours. Un jugement barbare et injuste qui dégoûta Matt. Celui-ci avait passé sa vie à affronter la loi mais avait toujours essayé de le faire en restant le plus juste possible. Ses victimes étaient bien souvent des riches ou des gens malhonnêtes. Il les laissait pourtant repartir sans la moindre égratignure, la plupart du temps. Mais certains membres de sa bande n'étaient pas aussi justes, et cet homme en était la preuve.

Tout se passa rapidement : la branche sur laquelle l'homme avait les pieds posés roula, il tenta de dire quelque chose et trouva la mort peu de temps après. C'en était finit pour le banquier Rosselweet, tant apprécié à Armadillo.

Matt se sépara des spectateurs, donna rendez-vous à Mike à 16h et rentra chez lui se reposer avant le voyage.

A 16h il retourna au saloon afin d'avoir plus de renseignements de la part de Mike. Celui-ci ne lui signala rien de particulier mais le mit en garde une nouvelle fois des dangers qu'il pourrait rencontrer sur sa route. Mike sortit et Matt resta assis quelques minutes. Il regarda une horloge et vit qu'il n'était que 16h15. Il décida de passer le temps en jouant au blackjack. Après quelques dollars gagnés, il se leva. L'homme assis à côté de lui se leva péniblement et l'insulta en langue inconnue, ou plutôt dans une langue que seul un vétéran de l'alcoolisme peut comprendre. Deux de ses amis, tout aussi sobres, arrivèrent. Les trois hommes tombèrent "accidentellement". Alors qu'ils tentèrent de se relever, Matt tourna les talons et se dirigea vers la sortie, pressé. Il était 16h30. Il avait prévu de s'arrêter en chemin pour prendre un dîner convenable.

En sortant, il bouscula accidentellement un homme. Celui-ci n'était visiblement pas un habitué. Vêtements propres, odeur d'un homme qui se lave régulièrement, mais surtout : il portait une étoile d'U.S. Marshall.

Les trois ivrognes du saloon, qui venaient de réussir à se relever, avec beaucoup de mal, le suivirent. Matt en était conscient. Trois coups de feu se firent entendre. Trois hommes allaient être découverts morts dans un lieu isolé de Thieves' Landing, près d'un pont en bois.

Matt entra ensuite dans sa chambre, prit la boite, monta sur son cheval, et partit en direction d'Armadillo, l'image de l'homme qu'il avait bousculé à la sortie du saloon prenant place dans son esprit pendant quelques instants.

Yoshi600 Yoshi600
MP
Niveau 9
31 juillet 2010 à 23:15:38

J'adore, c'est tellement bien écrit...

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
03 août 2010 à 13:58:52

:up:

La suite arrive prochainement.

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
04 août 2010 à 23:27:43

— ARMADILLO ; 15h09 —

Stuart avait passé une mauvaise matinée ; il s’était préparé psychologiquement à son voyage à Thieves’ Landing. Ça ne lui faisait pas peur d’aller dans le pire lieu de criminalité du pays. Non, ce dont il craignait et ce qui le dérangeait, c’était d’ignorer l’état dans lequel le banquier pouvait se trouver. Dieu seul sait s’il est encore en vie. Pourquoi ne l’auraient-ils pas tout simplement descendu, histoire de faire pression à la ville ? Il ne leurs servait à rien de toute façon. Mais trêves de pensées inutiles. Il était temps de partir.
La veille, les deux hommes que le Marshall était parti rendre visite ont pris le temps de décrire l’apparence des deux brigands : l’un était chauve, avec une veste bleu foncée, une petite barbe et une grosse cicatrice sur la joue, l’autre était assez vieux avec une grosse moustache. Impossible à louper, qu’ils disaient. Stuart mis son chapeau, sorti de son bureau et enfourcha son fidèle cheval, et tourna en direction de l’est.

— THIEVES’ LANDING ; 16h30 —

Enfin arrivé à Thieves Landing. Après avoir traversé le pont qui menait au saloon, Stuart ralentit l’allure. Il avait fait aussi vite que possible avec son cheval pour venir jusqu’ici, laissant un épais nuage de poussière derrière lui sur la route. Sauf qu’une fois dans ce trou à rats, ce n’était plus de la poussière que le cheval dégageait… Les routes étaient tellement sales et boueuses qu’on salissait ses bottes après avoir fait quelques pas. Quoi de plus désagréable… Même le sol poussiéreux de Gaptooth Ridge est plus agréable à visiter. Le Marshall s’approcha du saloon en tirant son cheval, et l’attacha au bord. Le bâtiment était aussi mal entretenu que ce taudis… Un vieux poivrot dormait sur le banc, deux hommes discutaient au bord des marches… Mais aucun de ces trois hommes ne ressemblait aux descriptions que ses amis lui avaient rapportées. Si ces hommes étaient réellement ici, il allait falloir redoubler de vigilance. Le Marshall avança, les mains sur sa ceinture, confiant à l’idée d’entrer dans un lieu absolument pas fait pas fait pour des gens comme lui.
À peine essayait-il de rentrer qu’il se fit bousculer par un homme qui sortait du saloon. L’homme ne prit même pas la peine de s’excuser. Il contempla l’individu s’en aller avant d’essayer de rentrer à nouveau dans le saloon. Mais cette fois, ce fut trois hommes qui en sortirent. Ça se voyait à leur visage qu’ils n’étaient pas très nets, comparés au précédent. Ils puaient le whisky, et arrivaient à peine à tenir droit. Stuart prit le temps de s’écarter et de les voir s’en aller eux aussi. Ils partaient dans la même direction que l’autre gars, mais Stuart ignora ce détail et pénétra dans le saloon.
L’endroit était, à la grande surprise du Marshall, assez bien entretenu pour un repaire de coyotes. À chaque coin de la pièce se trouvait des tables de jeux de cartes, de dés… Au centre, les tables où plusieurs hors-la-loi et gangsters buvaient en rigolant entre eux (Stuart en reconnu même quelques uns). Mais celui qui retint particulièrement son attention était un homme à la veste bleu foncé, où le côté de son visage visible laissait apparaître une énorme cicatrice, qui partait de la mâchoire jusqu’au front. Pas de doute : Stuart en tenait un. Et il était seul, à sa table.
Stuart s’approcha de lui, et s’assis en face de l’homme à une table de libre. Il le regarda d’un air autoritaire pour ne pas se laisser impressionner par cet homme. Il en avait mater plus d’un, ce n’est pas lui (ni les autres d’ailleurs) qui allaient le remettre à sa place.

« - Bonjour monsieur. Excusez moi de vous dérangez, j’aurai besoin d’informations. »

L’homme avait levé la tête et le regardait d’un air méchant. Voyant qu’il ne répondait pas, le Marshall marqua une courte pause. Toujours en le regardant, Stuart lui demanda :

« - Je cherche un dénommé Charlie Rosselweet. Ce nom vous dit quelque chose ? »

L’homme ne répondit pas tout de suite. Un silence se fit, mais le rictus du hors-la-loi vint briser ce silence, et lui répondit en riant :

« - Ça se pourrait. Vous êtes qui ?
- Seulement un ami.
- Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il est ici ?
- J’ai reçu des échos.
- Et qu’est-ce qui vous dit que je sais s’il est ici, à Thieves’ Landing ?
- Parce que vous êtes le plus sobre dans ce bar. »

La réponse fit rigoler le défigurer. Puis il reprit :

« - … Désolé, mais je ne peux rien pour vous. Je ne connais pas de banquiers. »

Un autre silence vint se placer entre les deux hommes. Stuart n’avait pas bougé d’un poil, il observait toujours l’homme d’un regard autoritaire. Puis Stuart déclara après quelques secondes :

« - Je n’ai jamais dit que c’était un banquier… »

Le regard amusé de l’homme vira à un visage mélangeant l’anxiété et la fureur. Un nouveau silence se fit. Stuart ne bougeait pas, et les deux hommes se regardaient mutuellement. Soudain, le défiguré se leva et tenta de saisir son arme. Il avait l’intention d’abattre un Marshall, ici même ! Mais trop tard. Stuart, toujours assis, avait déjà dégainé son colt et avait déjà collé une balle dans le front à l’homme défiguré. Ce dernier tomba au sol, raide mort. Du coin de l’œil, Stuart vit un autre homme se lever et pointer son arme vers le Marshall. D’un mouvement vif, Stuart tira une balle dans la poitrine à l’autre homme. Tout ne s’était déroulé qu’en deux secondes, mais tous les yeux étaient déjà braqués sur lui. Stuart se leva, et après avoir envisager qu’il n’y avait plus aucun danger, il rangea son colt et se dirigea vers le bar, où il parla au patron. Ce dernier n’avait pas loupé une miette de l’altercation, mais semblait relativement calme. Ce genre d’événement était fréquent ici ?

« - Désolé pour le dérangement, boss.
- Dîtes, j’vous ai entendu tout à l’heure. Vous parliez d’un certain Charlie Rosselweet ?
- Vous le connaissez ?
- De nom. Une bande l’a pendu il y a deux heures. »

Charlie ? Pendu ? Mon Dieu… Qu’est-ce que Stuart allait dire à sa femme ?... Décidemment, ce monde était trop cruel. Le Marshall n’avait plus rien à faire ici. Après avoir remercier le patron, il sortit et enfourcha son cheval, pressé de rentrer à Armadillo. Comment la population allait-elle réagir en apprenant la nouvelle ?...
Sur le chemin du retour, près du pont, se trouvaient les trois hommes alcooliques de tout à l’heure, allongé par terre. Ils semblaient sans vie. Cette ville était vraiment pourrie.

bavedelama bavedelama
MP
Niveau 7
04 août 2010 à 23:27:57

— MACFARLANE'S RANCH (New Austin) ; 17h36 —

Cela faisait une heure que Matt avait quitté de Thieves' Landing. Il se trouvait dans un grand ranch du New Austin. Le ranch appartenait aux MacFarlane. Matt y avait déjà mis les pieds dans le passé. Il s'était réfugié ici après une longue poursuite avec une bande inconnue qui l'avait accusé d'avoir volé un de leur sac d'or "durement gagné".

Il lui fallait un nouveau cheval. Quelques minutes plus tôt, une femme sur le bord de la route lui avait fait signe. Elle demandait de l'aide. Et lui avait commis l'erreur de s'en approcher.
« Qu'y a-t-il, m'a'am ?
- La dame va bien. Et toi aussi tu iras bien, si tu as les moyens de payer ton droit de vivre. Pas vrai, les gars ?
- Hahaha, sûr ! »

Trois hommes armés cachés derrière des buissons venaient de montrer leur visage. L'erreur de Matt n'était pas d'être tombé dans leur piège mais d'avoir perdu son temps à les abattre — oui, ses dons de tireur et ses réflexes lui sauvèrent la vie une fois de plus — et surtout d'avoir perdu son cheval, qui avait reçu deux balles perdues. Matt, toujours serein, comme à son habitude, avait rangé son revolver et la femme, paniquée, lui avait demandé de l'épargner et l'avait dédommagé de quelques beaux billets.
Il avait ensuite décidé de suivre la route et de trouver un cheval à l'aide de ces billets.

Puis il avait atteint le ranch. Ici, la violence était rare. Même s'il était resté sur ses gardes, il doutait qu'une quelconque menace puisse se présenter en ce lieu.
Les gens le saluaient chaleureusement. Le prix des chevaux évoquait davantage une transaction qu'une extorsion. Il lui resta même quelques dollars en poche. Après une courte pause, il reprit sa route. Aucune autre surprise n'eut lieu.
Il arriva à Armadillo aux environs de 20h. Il loua une chambre au saloon dans laquelle il cacha la boite puis sortit visiter Armadillo. Il se dirigea vers la boutique du médecin de la ville. Puis il continua son chemin jusqu'au bureau du sheriff. Ici, il revint en arrière. Il atteignit la gare de la ville où un train venait de s'arrêter. Des voyageurs en sortirent. D'autres y entrèrent. En se baladant près du quai, il aperçut un petit groupe formé par cinq personnes. Deux hommes étaient assis à une table. Les trois autres semblaient les observer. Matt s'approcha du groupe. L'un des hommes fixait l'autre et leva vers lui un couteau.

Matt posa la main sur le manche de son revolver, prêt à dégainer à désarmer l'homme. A ce moment là, la personne en face de lui prit le couteau et commença à le planter rapidement et habilement entre ses doigts. Matt comprit qu'il s'agissait du jeu du couteau. Il s'approcha et les observa. Puis il affronta un homme et gagna. Matt était très doué à ce jeu. Il le pratiquait souvent avec Mike et d'autres amis de sa bande. Il continua à jouer quelques parties et s'arrêta quelques minutes plus tard. Il avait empoché une vingtaine de dollars grâce à quelques petits paris. Il s'éloigna ensuite des joueurs et spectateurs.

Il était maintenant 20h26. Il devait être au saloon à 22h. Il était largement en avance, mais tant pis. Il entra dans le saloon, s'approcha du bar et un homme s'approcha de lui. Après quelques vérifications, il s'était assuré de son identité : c'était à lui qu'il devait remettre la boite. Il se pressa de monter à l'étage. Il ignora les propositions des prostitués et les insultes des ivrognes, entra dans sa chambre puis récupéra la boite.

Quand il redescendit, le saloon était calme. Tout les regards étaient tournés vers deux hommes. Ces derniers se lançaient des insultes. Puis l'un d'eux poussa l'autre à terre et se jeta sur lui. Il fut repoussé d'un violent coup de botte à l'endroit le plus sensible du corps d'un homme. Il sortit un couteau et son opposant attrappa une bouteille qu'il brise sur une table afin de s'en servir comme arme. Et alors que la situation empirait, un jeune homme portant une étoile au torse entra dans le saloon et sépara les deux hommes. Il les entraina dehors en les forçant à se calmer. Puis il réapparut dans la salle. Le pianiste, qui s'était arrêté de jouer, reprit là où il s'était arrêté, et l'animation du saloon l'imita.

« Bien joué, Flint !
- Ouais, beau boulot. Presque aussi doué que Peyne, dis-moi !
- Merci, mais arrête tes flatteries et sers moi un verre, Bob ! »

Matt examina rapidement ce Flint. Ce gamin semblait courageux. S'interposer de cette façon entre deux hommes armés nécessitait beaucoup de courage. De plus, les hommes impliqués dans l'altercation semblaient le craindre.

L'ambiance sembla meilleure encore avec la présence de Flint. Quand Flint posa ses mains sur le comptoir et commença à discuter avec le barman, Matt détourna son regard de lui et se dirigea vers son "collègue". Il lui donna discrètement la boite. Avant de s'en aller, l'homme lui demanda d'être présent ici-même le lendemain matin, aux environs de 10h. Matt resta au comptoir et demanda un verre de tequila au barman. Il jeta un dernier coup d'oeil au courageux Flint, qui sortait du saloon.

Il but son verre et le posa. Alors qu'il allait en demander un autre, le barman salua l'homme qui était à sa droite.
« Ah ! Déjà de retour ? Alors, racontez-moi tout Marshall ? »

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
05 août 2010 à 15:35:22

:up:

Personne ne prend la peine de lire :(

Lazarus_Project Lazarus_Project
MP
Niveau 6
05 août 2010 à 16:02:15

:salut:

Bien sympa votre Fic, c'est plutôt bien écrit et vous réussissez à recréer l'univers du jeu de manière assez bluffante.

Bravo, courage et "A quand la suite ?" s'imposent :ok:

choue-croute choue-croute
MP
Niveau 10
05 août 2010 à 16:16:58

Merci l'ami :coeur:

On écris la suite, elle arrive dans la semaine :ok: On doit élaborer deux scénarios différents et liés, c'est pas toujours simple :o)) En espérant qu'il y ai plus de lecteurs d'ici là :noel:

bavedelama bavedelama
MP
Niveau 7
05 août 2010 à 16:20:41

Evidemment le scénario est déjà là mais ce qui prend un peu de temps c'est de se mettre d'accord sur les détails :oui:

Comme l'a dit Choue, la suite arrive bientôt :-)

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