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Sujet : [Fic] La Grande Marche

News culture
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Istary Istary
MP
Niveau 10
21 avril 2014 à 03:19:41

Je me demande juste qui pourrait être en équipe avec Barhak :hap: Vue qu'il est très d'avance et un Peu sauvage :hap:
Cet épreuve promet d'être epic :oui:

Peil Peil
MP
Niveau 51
21 avril 2014 à 13:55:06

Chapitre 44 :

Aris fit tourner le vin à l’intérieur de sa coupe. Il se pencha en avant et, d’un air songeur, observa la surface du liquide rouge se rider, lorsqu’il l’agita légèrement. A côté de lui, la fenêtre dans sa cabine donnait sur l’océan.
Il faisait beau. Le ciel était d’un bleu magnifique, sans le moindre nuage, et le vent soufflait fort, sans être trop violent, ce qui suffisait à faire avancer le navire à grande vitesse, tout en maintenant la mer à peu près calme.
Les vagues s’écrasaient contre la coque à intervalles réguliers et l’écume formait une nappe blanche tout autour du bateau. Aris aimait ce spectacle incessant, ce reflue éternel, ce choc sourd de l’eau contre le bois, se répétant inlassablement.
De sa cabine, il pouvait entendre les cris des mouettes, et sentir l’odeur iodée de l’océan. La brise marine entrait par la fenêtre et caressait sa fourrure dorée.
Tout était parfait. Tout. Alors pourquoi ce sentiment de frustration, depuis le début de la matinée ?
Le Khajiit posa nonchalamment les pieds sur son bureau, en écartant cartes, documents, livres et bouteilles d’alcool, et but une gorgée de son vin, avec un grognement.
Il n’aimait pas être de mauvaise humeur. Surtout lorsqu’il était incapable de dire exactement pourquoi, comme aujourd’hui.

-La vérité, c’est que tout est trop calme, murmura Aris pour lui-même en se balançant sur sa chaise. Tout est trop paisible.

Aris Langue-de-Chat n’était pas fait pour cela. La paix l’ennuyait. Ce qu’il aimait, c’était de voir l’océan brûler autour de lui, de humer l’odeur de la poudre et du sang, de sentir le souffle des explosions autour de lui, d’entendre les hurlements de douleur de ses ennemis, le fracas des vagues, le grondement du tonnerre, et le sifflement des lames s’abattant sur lui.
Ah, il était resté absent trop longtemps. Aujourd’hui, les mers étaient calmes. Les marchands ne craignaient plus guère d’emprunter les routes maritimes les plus faciles d’accès, et seules quelques bandes de forbans sans grande réputation écumaient encore les océans dans le but de détrousser lesdits commerçants.
Quel ennui. Quelle pitoyable époque.
Il aurait donné cher pour qu’un navire pirate quelconque ne tente de les attaquer.
Soudain, il entendit son équipage s’agiter, sur le pont. Quelqu’un cria. C’était son second.

-Une chaloupe ! Une chaloupe s’approche !

La porte de la cabine s’ouvrit immédiatement sur uns des membres de l’équipage. Aris ne daigna même pas tourner la tête vers lui.

-Oui ? dit-il.
-Nous avons r’péré une barque, cap’taine, avec deux individus à son bord. L’un d’eux nous a fait des signes.
-Et donc ?
-Nous hésitons ent’ les faire monter, ou les harponner.

Aris sourit de toutes ses dents et, cette fois-ci, tourna la tête dans la direction de son interlocuteur.

-Harponner deux pauvres malheureux inoffensifs ? Tu plaisantes, j’espère. Qu’on leur lance une corde et qu’ils montent.

En vérité, tuer deux naufragés ne gênait pas Aris le moins du monde, mais la journée était si ennuyeuse que le moindre évènement sortant un peu de l’ordinaire suffisait à lui redonner un peu d’entrain.
Juste avant que l’homme ne referme la porte, Aris claqua des doigts pour attirer son attention.

-Cap’taine ? B’soin de quelque chose ?
- Amène-les-moi.
-Bien.

La porte se referma. Aris reposa sa coupe sur son bureau et croisa les mains derrière sa tête, sans cesser de se balancer.
Foutue mission. Kidnapper un participant de la Grande Marche, rien que ça… Si Aris n’avait pas été un homme de parole, qui tenait particulièrement à l’image qu’il donnait de lui-même, et donc qui mettait un point d’honneur à ne jamais rompre un serment, cela ferait longtemps qu’il aurait oublié sa mission et se serait relancé dans le banditisme.
Ah, il imaginait déjà la réaction du monde quand il apprendrait qu’il était toujours en vie, et qu’il comptait bien faire trembler les océans de nouveau, comme à la grande époque…
Mais il se l’interdirait, tant qu’il n’aurait pas ramené la Colombe en Cyrodil. Et puis, un salaire rondelet l’attendait, et se mettre le clan Nerricus dans la poche n’était pas forcément une mauvaise idée.
La porte de sa cabine se rouvrit. Trois hommes se tenaient sur le pas. Le premier était le second de l’équipage. Les deux autres étaient les individus de la chaloupe. Deux individus forts curieux.
Le premier que remarqua Aris fut l’Impérial, à droite, dont le visage lui était familier. Mais oui ! C’était le capitaine des pirates qu’il avait défait, une dizaine de jours plus tôt, et à qui il avait proprement tranché la main, et ordonné de répandre la rumeur de son retour dans tous les ports de Tamriel.
Le deuxième était on-ne-peut-plus étrange.
Vêtu d’une épaisse bure de moine, de couleur mauve, qui lui recouvrait tout le corps et lui descendait jusqu’au bas des chevilles, il portait un châle sur la tête, enroulé sur lui-même, et qui lui masquait tout le visage, excepté les yeux.
Deux yeux monstrueux. Jaunâtres, luisants, aux pupilles verticales extrêmement fines et d’un noir de jais. On aurait dit des yeux de reptile. Voire de démon.
Autre curiosité : Sa main droite était grise et craquelée, semblable à de la pierre. Ses doigts, longs et épais, étaient terminés par des griffes d’aspect métalliques.
Aris cru d’abord que c’était une fausse main, mais quand il la vit remuer, il comprit qu’elle était bien réelle.
Son second prit la parole.

-Ils disent s’appeler, hum… Jayën et Zegon le Flamboyant.
-Oui, je connais l’un d’entre eux.

Aris avait lancé un regard insistant sur Zegon. Celui-ci ne réagit pas. Il semblait étrange. Extrêmement stoïque. Très loin du pirate lâche et tremblant qu’il avait affronté au large des côtés Cyrodilienne.
Bien entendu, aucune émotion ne se discerna sur le visage d’Aris. Le Khajiit était passé maître dans l’art de maîtriser chacun de ses muscles faciaux, chacun de ses tics nerveux, chacun de ses sourires, de ses regards…
Il contrôlait aussi bien les expressions de son visage que sa respiration. Rien, en apparence, ne pouvait surprendre Aris Langue-de-Chat. Ce « don » troublait très souvent ses interlocuteurs, lorsqu’ils tentaient de le déstabiliser lors d’une conversation.
Aris avait très vite appris à s’en servir. Jamais personne ne l’avait vu surpris. Sauf une petite poignée de personne, en ce monde, qui n’étaient plus là pour en parler.

-Asseyez-vous, fit Aris en retirant ses pieds de son bureau et en faisant un signe aux dénommés Jayën et Zegon.

Il fit comprendre à son second qu’il pouvait s’éclipser. Celui-ci referma la porte derrière lui.
Jayën alla s’asseoir silencieusement devant Aris. Zegon, lui, resta debout, derrière Jayën, tel un garde du corps. Ce fut alors qu’Aris nota un fait pour le moins stupéfiant.
La main qu’il avait tranchée à Zegon avait… repoussée. Il ne l’expliquait pas, mais elle était bien là, à son poignet.
N’importe qui d’autre qu’Aris en aurait eu le souffle coupé. Lui ne montra pas la moindre émotion, excepté un léger sourire suffisant.

-Alors, il semblerait que vous vous soyez égarés sur les flots, mes très chers amis.
-Nous ne nous sommes pas égarés, répondit Jayën du tac-au-tac. Nous savons parfaitement où nous allons, et surtout, où nous voulons aller.

Sa voix était rauque et profonde. Presque inquiétante.
Aris devait se faire violence pour ne pas baisser les yeux sur l’étrange main de pierre qu’il possédait. Il devait impérativement fixer son interlocuteur dans les yeux. Quelqu’un qui n’osait pas regarder les yeux de celui à qui il parlait donnait inconsciemment une image de lâcheté, ou de peur. Impensable pour Aris Langue-de-Chat.

-J’en déduis que… vous souhaitiez atterrir sur mon navire ? fit Aris d’un ton à peine moqueur.
-Il se trouve que oui, répondit là encore Jayën.
-Mon vieil ami Zegon a l’air d’avoir perdu sa langue. Je ne me souvenais pas, pourtant, l’en avoir débarrassé. Sa main, en revanche… Je me rappelle très nettement la sensation de mon sabre mordant sa chaire, et le son de sa main rebondissant sur le sol, à mes pieds.

Aris avait levé les yeux vers Zegon. Le pirate ne broncha pas. Il avait un regard vide, dénué d’humanité. Aris sentit un frisson remonter le long de son dos. Qu’est-ce qui avait bien pu arriver à cet homme entre le moment où il l’avait laissé rejoindre la côté à la nage, après l’avoir attaqué, et aujourd’hui ?
Et, par les Lunes, qui pouvait donc être ce Jayën ?

-Sa main va très bien, désormais, fit ledit Jayën. C’est tout ce que vous avez besoin de savoir.
-Ça me va, répondit Aris. Au fond, je dois vous avouer que ça ne m’intéresse pas. Il a dû faire appel aux soins d’un guérisseur extrêmement doué. Assez pour faire repousser un membre.
-Il n’a eu besoin d’aucun guérisseur. Ce sont les dieux qui l’ont sauvé.
-Les dieux ?

Aris aurait pu éclater de rire. Il ne le fit pas. Il garda un air neutre, et un sourire fin flottant sur son visage.
Se penchant en avant, il plongea ses yeux dans ceux de Jayën.

-Qui êtes-vous ?

Il y eut un instant de silence.

-Je ne suis que l’instrument de forces qui me dépassent. De forces que… je sers.
-Je vois. Et ce sont ces forces qui vous ont menés à moi ?
-C’est plutôt leur volonté qui vous ont apportés à moi.
-Pour moi, c’est du pareil au même. Que me voulez-vous ?
-Vous suivre.

Aris se redressa sur sa chaise et haussa un sourcil, de manière parfaitement calculée et maîtrisée, au millimètre près. Son registre d’expression était quasiment infini, et il avait travaillé chacune d’entre elle, à la façon d’une pierre précieuse que l’on taille.
Chacune de ses expressions était un masque, et il en changeait, tel un comédien, selon la situation qui s’y prêtait.

Peil Peil
MP
Niveau 51
21 avril 2014 à 13:55:26

-Me suivre ? répéta Aris sur un ton langoureux. Pourquoi donc voudriez-vous me suivre ? Vous souhaitez intégrer mon équipage ?
-Pas exactement.
-Alors quoi ?
-Je vous ai vu, dans mes rêves. Les forces qui me contrôlent m’ont apportées la vision que c’était vous que je devais suivre, afin de remplir leur objectif.
-Oh… Comme un… intermédiaire ? Vous avez eu une vision qui vous disait que me suivre vous amènerait à votre but ?
-Exactement.

Aris hocha la tête et se frotta le menton.

-Le problème, c’est que moi je n’ai pas du tout envie que vous me suiviez. Là, tout de suite, j’aurais plutôt envie de vous faire jeter à l’eau par mes hommes, pour nourrir les poissons. Que pourriez-vous faire pour me convaincre de vous laisser rester à bord ?
-Je sais qui vous êtes.
-Je suis Aris Langue-de-Chat.
-Vous êtes plus que ça.

Cette fois, ce fut au tour de Jayën de se pencher en avant.

-Vous êtes promis à un avenir… sombre. Et lumineux.
-Sombre et lumineux ? Tiens donc ? Un peu paradoxal.
-Moins que vous ne le pensez. Donnez-moi votre main.

Aris pencha la tête sur le côté, avec une mimique amusée.

-Ne me dites pas que vous allez lire mon futur dans les lignes de ma main ?
-Et si je vous répondais que si ?
-Ce serait faux.
-Exact. Me donner votre main n’est qu’un moyen pour moi d’avoir un contact avec vous. Cela me suffit. Mais si vous préférez, je peux me débrouiller.

Aris ne le vit même pas venir.
A une vitesse exceptionnelle, Jayën se leva et son bras se détendit. Aris vit sa main de pierre, grande ouverte, se rapprocher de lui, avant de se refermer sur son visage, et de le serrer avec force. Il hurla et partit à la renverse.
En une fraction de seconde, une multitude d’images défilèrent dans sa tête. Des formes, des couleurs, des sons, sans ordre logique ni cohérence.
Il vit des insectes, grouillants, telle une masse noire et remuante, fondre sur lui dans un concert de cliquetis de mandibule. Puis, un cri, résonnant dans une sorte de couloir de pierre. La silhouette d’un homme apparut devant lui, une épée à la main, et du sang dégoulinant sur le visage. Armand Nerricus. Il lui lança une injure et se lança en avant, son sabre levée. Des bruits de pas précipités suivirent. Puis un Orque musculeux, à moitié vert, à moitié noir, et aux yeux semblables à ceux de Jayën. Barahk Gro-Tragnan. Un désert, dans la nuit. Des dunes. Et un aéronef en flamme, chutant dans la mer, avant de disparaître dans une explosion. Une vague de lumière engloba Aris, dans laquelle il crut distinguer plusieurs individus, aux contours indistincts, dont un Bosmer aux longs cheveux argentés et au sourire cruel. Ses traits se mirent brusquement à changer, et on aurait dit qu’il se transformait. Au moment où un autre visage commençait à se former, la lumière décrut, et fit place au noir complet.
Aris sentit son dos heurter brutalement le sol de sa cabine.
La prise de Jayën se desserra et la main de pierre cessa d’agripper son visage. Elle s’éloigna de lui.
Aris, lui, continua à se rouler au sol en criant de douleur.
La brûlure était insupportable. Il avait l’impression d’avoir le visage en feu, là où la main grise l’avait touché. Il se sentait fondre. Les yeux fermés, il ne voyait rien autour de lui, mais s’il les avait ouverts, il était sûr qu’il aurait vu des lambeaux de peau calcinée et des touffes de poil, par terre, ainsi que de la fumée au-dessus de lui.
En gémissant à cause de la souffrance aigue, Aris tâtonna et parvint à attraper le rebord d’un meuble.
Il se releva péniblement, les yeux toujours fermés, et une main plaquée sur son visage meurtri. Alors, à l’aveuglette, il saisit un miroir posé sur une étagère et le plaça devant lui. Là, il osa ouvrir les yeux, et ôter sa main de sa face.
Le reflet qui s’offrait à lui était parfaitement normal. Il n’était ni brûlé, ni blessé.
En revanche, sa fourrure était en bataille, il transpirait, et il avait l’air paniqué.
Rapidement, avec un sang-froid incroyable, Aris reprit l’expression la plus calme possible et se força à ralentir les battements de son cœur. Tout en s’empêchant de trembler, il reposa le miroir sur l’étagère, et reporta son attention sur Jayën.
Celui-ci s’était tranquillement rassis. Zegon, derrière, n’avait pas bougé d’un centimètre.
La porte de la cabine s’ouvrit à la volée sur trois de ses membres d’équipage, l’arme au clair.

-Que se passe-t-il, capitaine ? cria l’un d’eux. On vous a entendu crier !
-Rien, répondit instantanément Aris. Absolument rien. Allez-vous-en. Laissez-nous.
-Vous… Vous êtes sûr ?
-Ne posez pas de question !

La porte se referma. Aris se tourna vers Jayën, haletant.

-Que m’avez-vous fait ?
-Je vous ai fait entrevoir les pouvoirs que m’offrent les dieux. Je vous ai montré quelques parcelles de votre avenir proche. En revanche… il semblerait que quelques visions que vous ayez eu ne vous appartienne pas. Un simple débordement.
-Cette main… Elle…
-Elle est un outil, une arme, et une bénédiction.

Aris inspira lentement.

-Qui êtes-vous vraiment ?
-Je vous l’ai dit. Je ne suis que l’instrument de forces qui me dépassent.
-Ça ne veut rien dire.
-Ça veut dire beaucoup de chose.

Jayën sembla sourire, sous son châle.

-Vous n’avez pas l’air très bien, Aris Langue-de-Chat.
-Ces… Ces visions… Qu’est-ce que c’était ? Etait-ce vraiment mon avenir ?
-Oh… Ce que vous y avez vu ne vous a pas plu ?
-A dire vrai, répondit Aris en reprenant une voix sereine et un visage tranquille, je n’ai absolument rien compris à ce que j’ai vu ou entendu.
-Eh bien oui, c’était votre avenir. A l’exception de deux ou trois petites choses qui ne vous concernaient pas directement.

Aris resta silencieux un instant, avant de se rasseoir à son tour. La sensation de brûlure atroce qu’il avait ressenti quelques secondes plus tôt avait disparue. Totalement.

-J’ignore quel genre de dieux vous servez, dit le Khajiit, mais vous commencez à m’intriguer. J’ai rencontré de nombreux médiums dans ma vie mais aucun n’avait de méthode aussi… brutale.
-Je ne suis pas un médium, loin de là.
-Certes, certes…
-Vous m’acceptez donc à bord ?
-On dirait bien. Et… lui ?

Aris avait fait un signe de tête vers Zegon. Jayën haussa un sourcil.

-Oh, lui ? Il ne m’est plus d’aucune utilité.

Cette fois, Zegon qui était resté imperturbable durant toute la conversation écarquilla les yeux et pâlit. Aris vit Jayën lever légèrement sa main de pierre et claquer des doigts. Aussitôt, Zegon tituba en arrière, se cogna contre un mur, et se mit à trembler de tous ses membres.
Sa peau devint rouge écarlate, et ses yeux s’emplirent de sang. Des veines se gonflèrent, tout autour de sa gorge, et sur son front.
De la fumée se mit à jaillir de ses narines, de ses lèvres, et de ses oreilles. Il ouvrait la bouche, comme s’il voulait hurler, mais aucun son n’en sortait.
Alors il s’effondra et fut pris de spasmes, sur le sol. Puis, il arrêta de bouger. Aris avait observé la scène d’un air calme.

-On dirait que ses entrailles ont été carbonisées de l’intérieur, lâcha-t-il d’une voix froide en contemplant le cadavre.
-C’est son âme qui a été calcinée, pour être précis, rectifia Jayën.
-Dois-je m’attendre à connaître le même sort que ce pauvre bougre, si je vous garde à mes côtés ?
-Oh, non, répondit Jayën.

Il se leva.

-Je suis certains que nous allons très bien nous entendre.

Pseudo supprimé
Niveau 10
21 avril 2014 à 17:15:19

le futur est vraiment étrange je me demande vraiment ce qui peut liée barahk, la colombe, l'ombre, aris et jayen

Blue_Salamander Blue_Salamander
MP
Niveau 7
21 avril 2014 à 20:26:42

What ? C'est le what the fuck le plus total là. Personnage étrange...et intriguant :hap:

Piximorgul Piximorgul
MP
Niveau 10
21 avril 2014 à 22:58:02

Toutes les fics que j'ai lu étaient terminées quand je les commançait (Flèche Blanche, Trilogie de Rochkorff)
Mais avec la Grande Marche, ça fait bizarre de f5 la page tout le jours :noel:

_Mokel_ _Mokel_
MP
Niveau 4
22 avril 2014 à 00:12:30

Genre le spoil de Peil. Tu nous gaches la bataille finale

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 avril 2014 à 01:14:35

Waaaa le chapitre de intrigue extrême :noel: !
Je sens que la Grande Marche va partir en couilles avec tout ce casting :hap:

SkyCraftGames SkyCraftGames
MP
Niveau 8
22 avril 2014 à 16:03:44

Wait what ? :hap:
C'était quoi cet vision étrange :doute:

Istary Istary
MP
Niveau 10
22 avril 2014 à 16:05:05

Oops, j'a

Istary Istary
MP
Niveau 10
22 avril 2014 à 16:06:27

Pas posté avec le bon compte***

:hap:

_Mokel_ _Mokel_
MP
Niveau 4
22 avril 2014 à 22:01:06

Et Barahk?

Pseudo supprimé
Niveau 10
22 avril 2014 à 22:23:23

Putain le stress que j'ai eu en lisant :peur:

Astonvillapark Astonvillapark
MP
Niveau 10
23 avril 2014 à 00:27:37

J'ai cru que Zimo allait finir empaler :hap:

Peil Peil
MP
Niveau 51
23 avril 2014 à 10:57:54

Chapitre 46 :

-Quel choc ! s’exclama Eddard. Chers spectateurs, c’est un véritable retournement de situation ! Vous ne l’avez pas vu, mais suite à un éboulement, toute une partie du versant de la montagne s’est détaché !

Herbert fit discrètement signe à l’équipe de l’aéronef de tourner les Miroirs de Divinations vers le lieu du désastre. L’immense vaisseau volant pivota lentement dans le ciel et se tourna dans la direction de l’avalanche de pierre.
La catastrophe, qui avait démarrée en haut du parcours du Baron Fou, avait vu ses dégâts se répercuter sur les chemins voisins, au fil de la descente.
Des centaines d’hectares de forêts, à plus basse altitude, avaient été rasés. Et, au pied de la montagne, en bas de chaque trajet, des cadavres de participants écrasés et broyés s’entassaient, certains ayant glissés sur trois mille mètres étant totalement déchiquetés.
C’était une hécatombe.
Saykam Koza se pencha vers la baie vitrée qui donnait sur le sinistre spectacle. D’énormes nuages de fumée et de poussière s’élevaient au-dessus de l’endroit où avait démarré l’éboulement.

-Cet évènement risque de redistribuer les cartes de la course, murmura-t-il.
-C’est incroyable, dit Herbert d’un ton surexcité. Ce genre de chose n’arrive qu’une fois tous les dix ans. Nous parlons tout de même de plus d’une centaine de concurrents éliminés en même temps !

Eddard fouillait nerveusement ses fiches.

-Voilà, s’écria-t-il. J’ai enfin les chiffres précis ! Chers spectateurs, sachez que ce ne sont pas moins de cent-cinquante participants qui étaient en train de descendre le pic du Fou au moment de l’avalanche ! Parmi eux, très peu sont encore vivants. A peine une dizaine, mais qui étaient tous déjà arrivés en bas et qui ont eu le temps de trouver un abri.
-J’imagine que nous ne retrouverons pas les coupables, fit Herbert.
-Sûrement pas, répondit Eddard. Il est impossible que quiconque ait survécu en hauteur, là où l’éboulement était le plus dangereux. Arrivé en bas, une grosse partie des rochers s’étaient brisés et étaient moins dangereux. Mais en haut, ce sont des blocs de pierre titanesques qui ont tout ravagés. Les participants qui étaient là-bas à ce moment-là sont désormais enfouis sous des tonnes de gravats. Morts.

Saykam Koza s’enfonça dans son siège. Il fixait la montagne avec un léger sourire sur le visage.

-Je ne dirais pas ça si j’étais vous.
-Comment ça ?
-Jetez un œil là-bas.

Les deux commentateurs, ne comprenant pas, froncèrent les sourcils et se tournèrent vers la baie vitrée. Les membres de l’équipe également se penchèrent en avant pour voir ce que désignait Saykam.
Tous les yeux s’écarquillèrent.

-Oh mon dieu, murmura quelqu’un.
-Sainte Kynareth, souffla un autre.

Avec précipitation, un membre du personnel fit pivoter le grand Miroir de Divination de la salle et effectua un grossissement d’un point précis de la montagne, situé au milieu du parcours du Baron Fou, en plein dans la zone des « Pointes ».
Tous étaient collés contre la baie vitrée.
Car, en bas, au beau milieu d’un vaste nuage de poussière, entourés de gravats et de rochers en miette, accrochés à de rares stalagmites encore intactes, quatre participants étaient encore vivants. Et ce, à un endroit où l’éboulement avait été le plus puissant.
Herbert était pâle. Eddard était bouche-bée. Les membres de l’équipe murmuraient des prières ou se frottaient les yeux. Qui avait donc pu résister à pareil cataclysme ?
Seul Saykam affichait un air détendu et gardait son sourire. Il n’y avait qu’un ancien champion de la Grande Marche pour rester calme dans de telles circonstances.

-Qui… Qui sont ces participants ? bafouilla Herbert.
-Je… Je cherche, répondit Eddard en jetant ses fiches dans tous les sens.

Il trouva ce qu’il cherchait. Nerveusement, il lut les noms des quatre individus.

-Coureur numéro 58, énuméra le commentateur, Fenrir Lyruin. Coureur numéro 1842, Edwin Kingsming. Coureur numéro 1859, Sandre Hearthsley. Et coureur numéro 1860, Jarzimo. Tous les quatre appartenant à la même équipe.

Herbert tourna lentement la tête vers le Miroir de Divination et posa la question que tous, y compris les spectateurs de tout Tamriel, avaient sur les lèvres.

-Mais qui sont ces types ?

Le sourire de Saykam s’élargit.

-Ceux qu’il faut surveiller.

Zimo serra les dents. Ses griffes raclaient la pierre et y créaient des fissures. S’il continuait à s’agripper ainsi à la stalagmite, elle allait éclater. Il essaya de trouver une meilleure prise mais faillit glisser. Avec toute la poussière qui s’y était collée, il ne parvenait pas à adhérer à la roche.
Au loin, Edwin reprenait contenance petit à petit. Mais ses mains tremblaient et il avait du mal à garder les yeux ouverts.

-Je vais lâcher, grogna Zimo. Je n’arrive plus à tenir.
-Encore un peu, lui lança Sandre. Tiens bon, Zimo !
-J’essaie, mais… C’est dur !
-On va lâcher tous les deux, cria Roderick. En même temps. Et on va se laisser glisser, comme tout à l’heure. Car c’est bien comme ça que vous êtes descendus, non ?
-Euh, oui, répondit Sandre, mais vous êtes sûrs qu’on ne devrait pas repartir plus lentement ?
-Je te l’ai dit avant, Sandre, intervint Zimo. C’est une épreuve de vitesse. Chaque seconde que nous perdons peut nous être fatale pour la fin de la course.
-Mais…
-Edwin ? le coupa la Flèche Blanche. Tu vas tenir le coup ?
-Ouais, répondit le mage en déglutissant. Ça va aller…
-Parfait. Zimo, tu m’écoute ?
-Oui.
-Nous allons tous les deux lâcher prise au même moment ! A trois !

Roderick s’exprimait avec une assurance telle qu’on aurait dit qu’il n’avait pas les yeux bandés et qu’il avait pratiqué ce genre de choses toute sa vie. Zimo, peinant à rester accrocher, attendait le décompte du vieillard en grimaçant.

Peil Peil
MP
Niveau 51
23 avril 2014 à 10:58:14

-Un, commença la Flèche Blanche. Deux… Trois !

Sandre, dans le noir complet, sentit la corde se détendre, et devina que Zimo venait de se jeter dans le vide. Il serra les dents et se prépara mentalement à ce qui allait suivre.
Le Khajiit le dépassa et son poids le tira vers le bas, à sa suite. Les deux hommes chutèrent.
Le vent se remit à souffler autour d’eux et à siffler à leurs oreilles. Mais il y avait quelque chose de rassurant à descendre aux côtés de la Flèche Blanche. Zimo pouvait, à tout moment, jeter un coup d’œil sur le côté et voir Roderick et Edwin dans la même situation qu’eux.
Ce fut à un moment où il tournait la tête vers eux qu’Edwin s’écria :

-Regarde devant toi, Zimo ! Attention à l’arbre !

Un arbre ?
Zimo reporta son attention devant lui au dernier moment, juste pour voir l’arbre fuser vers lui. In extremis, il donna un coup de pied sur le côté et dévia sa trajectoire, ce qui lui permit d’esquiver l’arbre. Néanmoins, une branche le frôla et déchira sa tunique.
Sandre, qui avait entendu l’avertissement d’Edwin, esquiva l’obstacle sans problème, s’étant préparé à l’avance.
Leur descente effrénée en glissade libre les amena bientôt au milieu d’un paysage cauchemardesque.
Ce qui avait été jadis une forêt de conifères n’était plus qu’un tas de ruines, de troncs d’arbre écroulés, et de rochers brisés. Visiblement, l’éboulement avait complètement ravagé l’endroit, et le rendait d’autant plus dangereux à descendre puisque les objets à éviter s’étaient multipliés chaotiquement.
Et le sol étant jonché de débris et de gravats, la glissade en devenait extrêmement douloureuse.
Cependant, la pente commençait à s’adoucir, et était de moins en moins raide. Aussi commencèrent-ils tous à ralentir naturellement.
Zimo vit un tronc d’arbre écroulé une dizaine de mètres devant lui, qui se rapprochait à une vitesse assez effrayante.

-Sandre ! hurla-t-il. Baisse-toi !

Les deux hommes, qui glissaient en position assise, collèrent leurs dos à la paroi et continuèrent leur descente allongés. La friction brûlait leurs vêtements et ils devaient sans doute saigner, sous leurs tuniques, mais qu’importe.
Ils passèrent sous le tronc d’arbre, et l’écorce de celui-ci effleura le museau de Zimo.
Bien qu’à moitié rasée, la végétation se faisait de plus en plus dense, signe qu’ils arrivaient en bas. Et effectivement, la pente s’adoucissait de plus en plus.
Une rivière coulait en contre-bas. Zimo vit du coin de l’œil Roderick et Edwin se mettre debout et courir. En effet, la paroi n’était plus aussi raide, et il était maintenant possible de se relever. C’est ce Zimo et Sandre firent.
Il était presque agréable de se dégourdir les jambes, après tant de temps.
La vitesse qu’ils avaient prise était néanmoins telle qu’il leur était impossible de se stopper. Ils descendaient la pente vertigineuse en courant à toute allure, et leurs jambes en devenaient presque floues.
Trébucher à cette allure serait mortel.
Ils bondirent au-dessus de la rivière, puis zigzaguèrent entre les derniers arbres debout, et, enfin, virent se dessiner au loin, en-dessous d’eux, un camp et une multitude de tentes multicolores de l’organisation.

-On y est ! cria Zimo. On est arrivé, Sandre !
-Génial ! répondit le jeune homme exténué.

D’un coup, sans qu’ils ne s’en rendent compte, le terrain redevint plat. Avec une brutalité telle que tous perdirent pied et s’affalèrent au sol violemment. Même Roderick perdit l’équilibre et alla rouler dans l’herbe.
Zimo se redressa sur un coude en toussant, la bouche pleine de terre. Il se remit péniblement debout et tituba. Derrière lui, Sandre, à quatre pattes, secouait la tête, sonné.
Finalement, ils se relevèrent tous.
Zimo observa les alentours et se rendit compte que le paysage avait considérablement changé. Alors que de l’autre côté des montagnes, le terrain était rocheux, accidenté et grisâtre, ce versant ci était vallonné, recouvert d’herbe drue, et sillonné par des fleuves et des rivières.
Apparemment, les montagnes Wrothgarienne avaient deux visages, et il fallait traverser le pic du Fou pour s’en rendre compte.
Une autre chose dont ils se rendirent compte en arrivant en bas : L’ampleur du désastre.
Les énormes blocs de pierre auxquels ils avaient réchappés avaient tous atterris au pied de la montagne, et c’était un miracle que le camp de l’organisation n’ait pas été touché. Le sol était jonché de corps ensanglantés, ou simplement de… morceaux de corps.
Ils reprirent leur route et arrivèrent au camp.
Aussitôt, ils furent entourés d’une foule de personnes, à la fois des participants mais aussi du personnel de la Grande Marche, stupéfaits qu’ils aient pu en réchapper. Ils furent assaillis de questions, de félicitation, et d’applaudissements.
Sandre, les yeux bandés, sentait des mains se poser sur lui, des gens le frôler, des voix résonner dans ses oreilles. Il entendit, au milieu du vacarme, la voix de Roderick, calme mais puissante, qui intimait aux gens de s’écarter.
Le vieillard avait beau être blessé, couvert de poussière, et avoir les yeux bandés lui-aussi, il imposait le respect.
Le jeune homme se remit à marcher, guidé par Zimo, et bientôt il sentit qu’il entrait dans une tente.
Quelqu’un s’approcha de lui et lui ôta son bandeau. Il rouvrit lentement les yeux. S’il s’était trouvé dehors à ce moment-là, il en aurait été ébloui.

-C’est incroyable, murmura l’organisateur qui dénoua la corde qui retenait Sandre et Zimo. Absolument incroyable. Quand on a vu l’éboulement arriver, tout le monde s’est mis à l’abri, et… il était impensable que quelqu’un ait survécu…
-Oh, fit Zimo. Je ne m’imaginais pas que l’éboulement avait été si puissant.
-Vous étiez aux premières loges, pourtant, essaya de plaisanter l’organisateur sans parvenir à cacher son admiration et sa stupéfaction.
-Justement, répondit le Khajiit en souriant et en faisant craquer les os de sa nuque. J’ai gardé les fermés.
-Et moi donc, soupira Sandre.

A côté, Roderick avait aussi ôté son bandeau. Edwin s’était un peu éloigné et s’était assis sur un banc pour reprendre son souffle. Sandre ne l’avait jamais vu dans cet état.
N’étant pas magicien, il ne pouvait pas imaginer l’effort que représentait un sort tel qu’Edwin avait lancé, là-haut, dans la montagne, mais il ne faisait nul doute que peu de mage aurait pu se vanter de pouvoir faire de même.
Il leur avait sauvé la vie à tous. Sandre se promit d’avoir une conversation avec lui et de le remercier comme il se devait, plus tard.
Il reporta son attention vers l’extérieur.
Une foule compacte de personnes se pressaient à l’entrée de la tente et attendait impatiemment que le petit groupe ne sorte.
Sandre soupira. Lui qui avait prévu de se reposer, après ça. Ils étaient visiblement tous devenus des célébrités.

-En tout cas, vous êtes exceptionnels, fit l’organisateur en les fixant. Vous êtes les participants les plus rapides à avoir descendus cette montagne. Vous avez même pulvérisés le record de vitesse de Maïko d’il y a six heures. Aucun doute que vous allez entrer dans les annales avec ça. Les paris sur vos têtes vont exploser.

Sandre soupira de nouveau.

« Qu’est-ce que je disais ? »

Pseudo supprimé
Niveau 10
23 avril 2014 à 14:44:09

Enfin Zimo à de quoi se faire connaitre :noel:

Astonvillapark Astonvillapark
MP
Niveau 10
23 avril 2014 à 15:03:56

J'aime bien les passages avec les deux présentateurs :hap:

Blue_Salamander Blue_Salamander
MP
Niveau 7
23 avril 2014 à 17:13:54

C'est le début de la célébrité. Et des ennuis accessoirement :hap:

Moulin-Wesh Moulin-Wesh
MP
Niveau 10
23 avril 2014 à 17:27:51

J'aimerais bien savoir comment Ephron a pu passer cette épreuve...comme les autres d'ailleurs :(
Sinon, qui a bien voulut faire ami-ami avec Barhak ? :rire:

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