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Sujet : [Fic] La Grande Marche

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Pseudo supprimé
Niveau 10
15 avril 2014 à 20:25:47

Je suis quand même d'accord avec Shuzug quand il dit qu'il n y a pas de bonne solution, juste une mauvaise et une de moindre degrés, mais je ne pense pas que sa solution soit la moins mauvaise :hap:

Moulin-Wesh Moulin-Wesh
MP
Niveau 10
15 avril 2014 à 21:11:28

Ça a toujours été, et ça sera toujours le cas. Les méthodes employées pour garantir la sécurité d'un peuple auront toujours des mauvais côtés, et ça se reflète dans énormément d’œuvres. On ne peut pas protéger un continent entier sans faire de concessions, enfin pas dans un monde normal :(

Pseudo supprimé
Niveau 10
15 avril 2014 à 21:19:58

Oui, mais le risque est trop grand, l'échec rime avec la fin de Tamriel, détruite par ses propres armes, c'est comme l'énérgie nucléaire et les nuke heads, on dit que ça garantit notre securité mais en même temps, elle représent un danger mortel pour leur possésseurs même :non:

grdkk69 grdkk69
MP
Niveau 7
16 avril 2014 à 11:04:22

salut moi je pense que Shuzug n' a pas beaucoup changer il faut se rappeler qu' au début des quatres l' idée ne lui a pas déplut vue qu'il était leur chef !! le problème de shuzug c' est que c' est un soldat et il suit les ordres!! le problème de l' empire c' est que c'est comme le communisme l' idée semble bonne mais le résultat est désastreux !! et le problème de la flèche blanche c'est qu'il rêve d'un monde parfait mais ce monde n' existe pas!! Heureusement quelque fois il y a des hommes extraordinaire qui adoucisse le monde. Enfin bref je m' emballe trop!! shuzug a tord l' empire à tord mais l' empire est déjà une menace pour le monde!! ;)

Istary Istary
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 13:18:23

Quand on y pense, les Quatres était instable oui, mais Felisia les contrôlait asser parfaitement.
Il me semble que le Rôdeur était le plus stable, il ne tuait que parce qu'il obéissait à Felisia. Il n'est peut être pas un si grand échec :hap:

Jeveuxungateau Jeveuxungateau
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 14:29:39

Elle disait aussi que Le Serpent n'en faisait qu'a sa tête :hap:

Peil Peil
MP
Niveau 50
16 avril 2014 à 14:39:44

Chapitre 39 :

Le plateau rocheux, balayé par les vents, s’étendait sur des dizaines de kilomètres. D’immenses carrières de pierres parsemaient le parcours, et des rocs gigantesques, semblables au rocher de la délivrance, se dressaient au loin.
A l’horizon, on pouvait apercevoir des chaînes de montagnes grisâtres et des forêts denses. Les montagnes Wrothgariennes, où auraient lieu la quatrième épreuve. Une gigantesque région montagneuse et abrupte où seuls quelques hameaux perdus dans les sommets témoignaient d’une petite présence humaine.
Ce territoire avait été absorbé par Orsinium, lors du Voile de l’Ouest, et était aujourd’hui une région sous le contrôle de diverses peuplades Orques, même si des communautés Brétonnes y vivaient encore.
Edwin, ouvrant la marche, comme d’habitude, avait dressé une sorte de rempart magique devant lui pour se protéger du vent, qui ressemblait à une pièce de tissu translucide flottant devant lui et se déplaçant à sa vitesse, en suivant ses mouvements.
Sandre et Zimo, eux, devaient se protéger des bourrasques avec leurs bras et leurs mains.
Leurs vêtements étaient secoués par le vent et ils étaient obligés de fermer les yeux et la bouche lorsque des nuages de poussières et de gravats fondaient sur eux et les fouettaient de toute part.
Ils avaient quittés le marais brumeux et terminé la troisième épreuve il y avait trois jours de cela, et depuis, ils traversaient ce désert rocailleux et stérile. Ils n’avaient pas revus Roderick depuis le moment où ils avaient dû se séparer. Ni Helzmar Griffelune. Ni Raedyn et ses hommes.
Sandre avait beau garder ses mauvais pressentiments au fond de lui, il ne pouvait s’empêcher de voir parfois l’image de la Flèche Blanche et de l’équipe de Raedyn, tous morts et baignant dans leur sang, s’étant entretués. A cette scène macabre venait parfois s’ajouter la silhouette d’Helzmar Griffelune, accroupi sur sa branche, un air malicieux sur le visage, contemplant le carnage.
Il n’arrivait pas à se représenter ce Khajiit blanc mort. D’aucune manière.
Etrange.

-Merde ! C’est quoi ça ?! lança Zimo en trébuchant et en se mettant soudain à sautiller.

Ses deux compagnons tournèrent la tête vers lui.

-Quelque chose est entré dans ma chaussure ! couina Zimo en gesticulant de façon ridicule sur un pied.
-Quoi donc ? s’enquit Sandre.

Zimo ôta maladroitement sa botte et la secoua vigoureusement. Une petite forme tomba au sol. Sandre fronça les sourcils et se pencha vers elle. C’était un petit scorpion verdâtre à la queue recourbée. Edwin sourit.

-Un scorpion cléoptïdre. Rien de bien méchant.
-Ce n’est pas venimeux ?
-Non. Ce genre de bestiole est courante ici. Des néoptères, des libellules-vareuse, des cochenilles, des scorpions cléoptïdres… Ils vivent dans les renfoncements rocheux et sous les cailloux. Mais ils ne sont pas dangereux. Ça, en revanche, ça l’est.

Edwin désigna du doigt quelque chose derrière Sandre. Le jeune homme tourna la tête pour voir, sur la paroi d’un rocher, une petite vipère couleur sable, serpentant paresseusement sur la pierre poussiéreuse, et allant disparaître dans un trou.
Le sourire du mage s’élargit.

-Si tu te fais mordre par cette petite peste, ton visage devient tout noir, ta langue gonfle, tes membres s’engourdissent, et tu meurs en une heure. Après une longue et pénible agonie, bien entendu.
-Je déteste cet endroit, grogna Zimo en remettant sa botte.
-Tâchons d’être prudents, fit Sandre. Vérifions régulièrement nos gourdes et nos sacs de provision, afin qu’aucun insecte ne puisse entrer dedans.

Ils marchèrent longtemps. Le gravier crissait sous leurs pieds et si le vent s’arrêtait parfois de souffler, par intermittence, c’était pour recommencer un instant plus tard, plus violent encore.
Sandre vit quelques arbustes, ici et là. Ils croisèrent un vieux puits abandonné, sur lequel était accrochée une pancarte en bois : « Ne surtout pas boire ! ». Quand Zimo se pencha au-dessus, il aperçut un corps en décomposition, au fond. Effectivement, il était préférable de ne pas boire.
Ils ne croisèrent pas beaucoup de participants.
Un groupe d’Altmers qui mangeaient autour d’un feu de camp, et qu’ils ignorèrent. Un Nordique occupé à se soulager contre un rocher, qui les salua amicalement lorsqu’ils passèrent à côté de lui. Et enfin, un Chasseur de Coureur qui tenta de leur tendre une embuscade, mais qui écarquilla les yeux en voyant Edwin Kingsming aux côtés de Sandre et Zimo, et qui prit bien vite la fuite sans demander son reste.
En début d’après-midi, le terrain commença à être de plus en plus accidenté. Laissant derrière lui le plateau rocheux, le petit groupe venait d’atteindre les premières montagnes. Ils étaient encore loin du cœur du pays Wrothgarien mais ils devaient emprunter des pentes plutôt raides.
Au sommet d’un roc, ils croisèrent un vieux berger Bréton, portant une peau de mouton crasseuse sur le dos et un pantalon en coton, dont les cheveux gras arrivaient presque aux sourcils. S’appuyant sur un bâton noueux, il menait un troupeau de chèvres entre les collines grises.
S’asseyant au sol et s’arrosant le visage avec de l’eau, il salua de loin les participants. Zimo et Sandre lui rendirent son salut. Edwin l’ignora royalement.
Finalement, en longeant une falaise peu élevée, ils aperçurent, sur le bord, à quelques kilomètres, un bâtiment. Une sorte de chalet en pierre. La maison était légèrement penchée sur le côté, et on aurait dit que le bout de roche sur lequel elle était bâtie pouvait à tout moment se détacher et tomber dans le précipice.
Edwin mit sa main en visière et plissa les yeux.

-On dirait une auberge. Il y a une enseigne, et des chevaux à l’extérieur.
-Un endroit habité, ici ? s’étonna Sandre. En plein sur le trajet de la Grande Marche.
-Ce n’est pas parce que cette année le parcours de la course passe par ici que tous les paysans doivent quitter la contrée et abandonner leurs maisons, répondit sèchement le mage. D’ailleurs, les participants sont libres de choisir le chemin qu’ils veulent. Si l’envie me prenait de passer par Refuge, personne ne m’en empêcherait, et ce n’est pas pour ça que tous les habitants de la cités devraient être évacués.
-Mais nous n’avons pas le droit d’entrer en contact avec la civilisation, c’est ça ?
-Bien sûr que si, dit Zimo. Du moment qu’ils ne nous aident pas directement et qu’ils ne nous fournissent pas de moyens de transport.
-Alors qu’est-ce qu’on fait ?
-On y va, lança Edwin en reprenant sa marche. J’ai de l’argent. On pourra acheter des provisions.

Ainsi fut fait. Le petit groupe rejoignit l’auberge en suivant un petit sentier. Edwin avait raison. Cinq chevaux étaient attachés à une poutre en bois horizontale, devant un mur du chalet. Et des rires s’échappaient de l’intérieur, signe qu’ils y avait des clients.
Zimo entra en premier. Il poussa la porte et pénétra à l’intérieur, avant de tousser.
L’air était lourd, chaud et chargé de poussière. Et une atroce odeur de renfermé imprégnait les murs, le plafond, le sol… Les montagnards Wrothgariens n’étaient pas connus pour leur hygiène.
L’auberge était très modeste. A l’intérieur de la grande salle, plutôt petite, étaient disposés quatre tables en bois. Pas de chaises ni de tabourets, juste des bancs. Les planches du plafond étaient pourries et soutenaient un étage supérieur auquel devait se trouver des chambres pour les voyageurs de passe. Sandre imaginait des lits de pailles sales et remplis de puces.
Lorsque le petit groupe entra, les regards des clients se tournèrent vers eux et les rires se turent.
Cinq chevaux dehors, cinq clients. Cinq hommes, des Brétons, vêtus de la même manière : Un manteau de cuir brun, un pantalon noir, des bottes de marche, une cotte de maille au niveau des bras et une grosse ceinture à boucles métalliques à laquelle pendait une épée.
Sandre leur fit un rapide signe de tête que les Brétons lui rendirent, avant de reprendre leurs conversations et leurs rires.
Edwin, Sandre et Zimo allèrent s’installer à une table. Du coin de l’œil, Sandre observait les cinq individus. Ils avaient des allures de bandits. L’un, un homme musculeux au crâne rasé et au visage déformé par une immonde balafre, jouait aux cartes avec un autre homme, au crâne rasé également, mais plus fin et plus svelte, et au nez cabossé.
A leurs côtés, un autre Bréton, assez maigre, aux longs cheveux noirs lui descendant jusqu’aux épaules, et au regard sombre, les regardaient jouer avec un sourire sur les lèvres.
Mais ceux qu’observait le plus Sandre étaient les deux derniers. L’un avait la peau mate et une barbe jaunâtre. L’autre portait un cache-œil et une capuche. Tous deux, assis sur un banc de bois, les jambes écartées, se lançait tour à tour une jeune fille d’à peine quatorze ans, en éclatant de rire à chaque fois et en la pelotant quand elle tombait dans leurs bras.
La fille sanglotait silencieusement.
L’homme à la capuche la balança à son compagnon. Le barbu la saisit par les épaules et la colla contre lui avant de lui passer sa langue sur le cou et la joue. La jeune fille ferma les yeux et émit un gémissement discret de dégoût.
Sandre serra les poings.

-Enfoirés, murmura-t-il.
-Reste calme, dit Zimo en lui posant une main sur le bras. Ne les regarde pas.
-Et ne nous attires pas de problème, gronda Edwin.

Peil Peil
MP
Niveau 50
16 avril 2014 à 14:40:39

Zimo fit volte-face au moment où Nihl abattait son épée dans sa direction.
Le Khajiit esquiva agilement l’attaque et contre-attaqua. Le brigand para le coup de dague, feinta sur la gauche, et piqua en avant. Zimo fit un souple pas chassé et la lame frôla sa joue, en y traçant une ligne sanglante.
Nihl exécuta un brusque demi-tour et frappa de nouveau, à une vitesse incroyable.
Zimo tenta de le parer mais la force du coup le projeta sur le côté et il alla rouler au sol, avec un grognement de douleur. Nihl entendit alors un vrombissement, sur le côté. Il tourna la tête vers Sandre qui faisait tourbillonner sa chaîne de plus en plus vite.
Puis, il la lâcha.
Le boulet de fonte à son extrémité fusa, comme un boulet de canon. Nihl ne dut sa survie qu’à ses réflexes qui lui permirent de plonger en avant, juste avant que la boule métallique ne lui perfore le crâne.
Il roula, se redressa, et plaqua Sandre contre le mur derrière lui d’un violent coup d’épaule.
Le jeune homme sentit sa chaîne lui échapper des doigts. Nihl se colla contre lui et tenta de lui enfoncer son épée dans la gorge. Sandre referma ses doigts sur son bras et résista à la pression de toutes ses forces. Une goutte de sueur coula le long de sa joue.
Quelques mètres plus loin, Edwin esquivait les assauts de Dunny.
Les cheveux longs et noir du brigand voletaient dans tous les sens, à un rythme endiablé.
Dunny fit un pas en avant et exécuta une botte éblouissante de précision et de vivacité. Edwin joignit ses mains devant lui et attrapa la lame de l’épée. Dunny se figea et une expression de surprise apparut sur son visage. Il ne pouvait plus faire le moindre mouvement, comme si Edwin était fait de roc.
Saisir une lame à mains nues, c’était… impossible.
Edwin sourit et une fine couche de glace, partant de ses mains, se mit à recouvrir lentement la lame en acier. Lorsqu’elle arriva à la garde, Dunny lâcha l’épée et recula. Edwin jeta l’arme gelée au sol, et celle-ci se brisa, comme s’il elle n’était faite que de verre.
Dunny se pencha, tira un fin couteau en argent de sa botte et bondit. Edwin prononça un mot et Dunny émit un couinement de souffrance. Il lâcha brusquement son couteau. Chauffé à blanc, de la fumée s’élevait au-dessus de lui, dans un crépitement sonore.

-Mais, qu… commença Dunny, avant qu’Edwin ne prononce une seconde formule et ne fasse un geste du doigt.

Le couteau, rouge, presque blanc, devenu si chaud que sous lui, le bois du parquet était devenu du charbon de bois, s’anima. Comme manipulé par une force invisible, il se mit à l’éviter, puis fusa vers le haut.
Il traversa la tête du Dunny, s’enfonçant dans sa mâchoire et ressortant par le haut de son crâne, comme si ce n’était que du beurre. Puis, il alla se ficher dans le plafond, avant de reprendre une température normale.
Un peu plus loin, Nihl plaquait toujours Sandre contre le mur.
Le jeune homme luttait. Des veines étaient apparues sur le front du bandit, qui, de toutes ses forces, tentait de transpercer son adversaire de son épée. Sandre voyait l’extrémité de la lame se rapprocher lentement, centimètre par centimètre.
Alors, il hurla de colère et, plutôt que d’essayer de repousser le bras du bandit, le serra violemment, aussi fort qu’il le pouvait. Un craquement sonore retentit et Nihl grogna. Il baissa les yeux sur son bras droit, affreusement tordu, dont, sous sa manche, l’os ressortait littéralement. Une fontaine de sang se mit à couler en-dessous de lui. Privés de force, ses doigts lâchèrent l’épée, et celle-ci alla rebondir sur le sol avec un tintement métallique.
Profitant de sa confusion, et avec une force décuplée par la rage, Sandre saisit sa tête, pivota, et la projeta brutalement contre le mur.
La puissance de son geste fut tel qu’il enfonça littéralement le crâne du bandit dans la pierre. Le mur en fut secoué de tremblement, et de la poussière tomba du plafond.
Sandre, haletant, maintenant toujours la tête de Nihl contre le mur, regarda la cervelle couler entre ses doigts, s’échappant du crâne écrasé du brigand.
Il finit par lâcher son adversaire et le corps de celui-ci, mou comme une poupée de chiffon, s’effondra sur le sol, en un tas difforme. Edwin et Zimo fixaient Sandre avec des yeux écarquillés.

-Qu’est-ce que c’est que cette force absurde ? murmura Edwin en contemplant le trou qu’avait fait le jeune homme dans le mur.
-C’est… C’est un surhomme ou quoi ? balbutia Zimo.

Sandre se plia en deux et tenta de reprendre son souffle. Lui-même ne comprenait pas vraiment ce qui était arrivé. Une colère intense qui s’était soudainement emparé de lui. Une sorte de… bouffée d’adrénaline, comme il en avait eu lors de son escalade du rocher de la délivrance, lorsqu’il avait retenu un de ses concurrents de la chute, ou au fond du lac des Caeycinandres, quand il avait tué un mermaïd qui avait tenté de noyer Zimo.
Il ramassa sa chaîne et l’accrocha à sa ceinture, après l’avoir enroulée.
Il se rendit compte qu’il était couvert de sang, tout comme ses compagnons. Et la blessure que lui avait infligée le bandit au crâne rasé et au nez cabossé qu’il avait éliminé en premier le faisait souffrir.
Les trois hommes se regardèrent.

-Tout le monde va bien ? lança Sandre.

Il tourna la tête vers la fille de l’aubergiste et se dirigea vers elle, lentement. Celle-ci, roulée en boule sous une des dernières tables encore intacte, pleurait. Sandre s’arrêta devant elle et s’agenouilla, avant de sourire gentiment.

-Ils ne t’ont pas fait mal ?

La jeune fille ouvrit de grands yeux effrayés et jeta un regard au carnage, derrière Edwin et Zimo. Les corps inertes et ensanglantés des quatre bandits, les mares de sang sur le sol, et les organes et les boyaux de Brohk, éparpillés dans toute la pièce, au plafond, sur les murs, sur les bancs…
Elle se mit à quatre pattes et vomit, juste devant Sandre. Le jeune homme effectua un rapide mouvement de recul.
La jeune fille hoqueta, et continua à vomir, tout en sanglotant. Sandre voulut l’aider et lui poser une main sur l’épaule, mais au moment où ses doigts entrèrent en contact avec elle, elle tressaillit, se jeta sur le côté et hurla, hystérique, les yeux fermés et les mains plaquées sur les oreilles.
Sandre se releva et recula, choqué.
L’aubergiste sortit des cuisines et contempla la scène macabre. Lui-même faillit vomir, mais il reprit contenance.

-Nous nous sommes occupés d’eux, dit Sandre. Plus jamais ils ne vous…
-Je vous en supplie, partez, cria l’aubergiste. Je vous donnerais tout ce que vous voulez, mais… partez, ne nous faites pas de mal.
-Qu… Mais non, nous ne…
-S’il-vous plait !

Zimo saisit l’épaule de Sandre et, sans un mot le tira en arrière. Edwin fixa le jeune homme et secoua silencieusement la tête.

-Partez, continua l’aubergiste d’un air paniqué. Partez et ne revenez jamais !

Astonvillapark Astonvillapark
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 15:08:34

Mais tu vas nous dire qui est Sandre bon sang? :-((

:-(

ODST-01 ODST-01
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 15:14:46

WTF!

Blue_Salamander Blue_Salamander
MP
Niveau 7
16 avril 2014 à 15:16:44

Ouah...violent. Voilà le genre de combat que j'aime :hap:

Warhamer-Blood Warhamer-Blood
MP
Niveau 7
16 avril 2014 à 15:19:26

La vipere,c'est pas le poison utilisé par le vieux mec magicien dans une maison bizzare :fou: (je me rappele plus du nom)
Car c'est les même symptome ?

grdkk69 grdkk69
MP
Niveau 7
16 avril 2014 à 15:28:44

Quel force, de plus en plus énigmatique ce sandre ;)

Moulin-Wesh Moulin-Wesh
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 16:35:42

Tiens, cette scène m'en rappelle une identique dans une certaine série qui a entamé sa quatrième saison il y a peu... :(

Peil Peil
MP
Niveau 50
16 avril 2014 à 16:56:47

Game of Thrones je parie :hap:

Bien tenté, Moulin, mais j'ai pas encore commencé la 4ème saison :hap:

Et de tête, dans les livres, il n'y a pas de scène semblable, alors ça doit être un rajout de la série.

Astonvillapark Astonvillapark
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 17:14:28

Je crois que j'ai deviné l'identité secrète de Sandre :cool:
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Fcommons%2F3%2F39%2FHulk_odiar_Sarrooooo_Hulk_hate_Tartaaaaar_(2540708438).jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FHulk&h=2592&w=3872&tbnid=cNGwuly42zZG5M%3A&zoom=1&docid=R_SBg0rreYD0HM&ei=IJ5OU8_-OqnW0QWmlIDwBA&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=341&page=2&start=8&ndsp=13&ved=0CH0QrQMwCg

:noel:

Moulin-Wesh Moulin-Wesh
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 17:59:21

Bah, c'est aussi un genre de scène qu'on voit souvent :noel:
J'ai surtout fait le rapprochement parce que j'ai vu l'épisode il y a peu :oui:

Istary Istary
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 18:45:20

Je vais manger tout les poulets de cet auberge! :noel:
Sinon, très bon chapitre :ok: Maintenant je veut encore plus savoir ce qu'Est Sandre :oui:

Peil Peil
MP
Niveau 50
16 avril 2014 à 19:39:54

Armand s’étira. Il avait bien dormi.
Au-dessus des montagnes rocheuses et du petit plateau sur lequel ils s’étaient arrêtés, le ciel matinal était gris, et il menaçait de pleuvoir à tout moment. Le vent, comme d’habitude, soufflait fort. Au centre du plateau, les cendres du feu de camp refroidissaient lentement.
Faen dormait encore. En revanche, Armand ne voyait l’Ombre nulle part. Ce fut au moment où il tourna la tête qu’il l’aperçut.
Assis en tailleurs sur un rocher, lui tournant le dos, l’Ombre observait l’horizon. Ses cheveux argentés flottaient au vent, et son visage lisse de Bosmer n’affichait aucune expression. Il semblait dans un autre monde.
Armand déglutit. Cet homme ne dormait donc jamais ?
Lui qui trouvait la compagnie de Faen déjà inquiétante… L’Ombre était encore plus effrayant que le Dunmer. Si Faen était peu bavard et passait le plus clair de son temps à contempler le ciel avec un sourire béat sur le visage, à nettoyer silencieusement ses aiguilles de combat, ou à rêver d’un air sombre, parler ne dérangeait jamais l’Ombre.
Mais quelles conversations. Une seule avait suffis à Armand pour qu’il comprenne que quelque chose ne tournait pas rond dans la tête du Bosmer.
Une simple question de la part du jeune Impérial, concernant le temps qu’il ferait le lendemain, avait entraîné l’Ombre à parler de la mort et de la souffrance liée à l’existence mortelle, à exposer diverses théories sur les regrets et les pulsions meurtrières, et à expliquer en détail à Armand comment torturer un homme pour qu’il avoue absolument tous ses secrets. Et cela, sans se départir d’un sourire glacial et particulièrement angoissant.
Armand avait hoché la tête, sourit aimablement, et s’était éloigné rapidement pour ne plus jamais adresser la parole à l’Ombre.
Depuis, il évitait de marcher à côté de ses compagnons, que ce soit de l’Ombre ou de Faen. Lui qui avait prévu de faire la course en solitaire, il était maintenant embarqué avec deux malades mentaux aux allures particulièrement dangereuses.
Il commençait à s’en vouloir de ne pas avoir tenté depuis longtemps de leur fausser compagnie.
L’Ombre sembla remarquer qu’Armand était réveillé, et qu’il l’observait. Il tourna la tête vers lui et sortit de ses pensées pour afficher un sourire affable.

-Bonjour, jeune homme.
-Bonjour.
-La nuit s’est bien passée ?
-Plutôt bien.

Pressé d’en finir avec cette discussion, Armand répondait par les phrases les plus courtes possibles, sur un ton sec.
L’Ombre s’en aperçut et sourit de plus belle. Il détourna les yeux et se remit à contempler l’horizon.

-Là-bas, des hommes meurent, déclara-t-il.
-Hein ?
-Cette course n’est qu’une vaste supercherie. Un abattoir à grande échelle où l’on sacrifie des gens sur l’autel du plaisir du peuple. Jadis, des arènes existaient pour cela. Mais aujourd’hui, de simples combats ne suffisent plus. Des distractions comme la Grande Marche sont moins lassantes, plus intéressantes. Observer des hommes se démener chaque jour pour survivre, animé par l’espoir fou d’arriver au bout et de se voir exaucer un vœu… N’est-ce pas ridicule ? La bêtise de l’humanité m’effraie, et en même temps me fascine.

Armand fronça les sourcils.

-Euh, sûrement…
-Quel est ton avis sur la question ?

L’Impérial déglutit. Il se gratta la tête.

-Eh ben… Je dirais que…
-Je vais te dire quelque chose. Les hommes sont, au fond d’eux, conscients de leur fragilité, et leur plus intense désir est de mettre cette fragilité à l’épreuve. De se confronter à leur mortalité, et la surpasser. C’est une quête insensée qui ne mène qu’à la mort ou à la folie, mais rien ne peut arrêter l’humanité dans sa course absurde.
-Et toi, alors ? Pourquoi participes-tu ? Car tu appartiens aussi à ces hommes qui se lancent dans cette course.
-Excellent question, fit l’Ombre dont les yeux s’étaient mis à briller. Il ne fait aucun doute que la clé de la compréhension de soi-même se trouve là. Voilà ce que je pense : Ce jeu sanglant est une gigantesque épreuve au bout de laquelle se trouve la compréhension ultime.
-D’aaaaaccord. Disons ça, fit le jeune Impérial, pressé d’en terminer avec cette étrange discussion.

L’Ombre le fixa un moment, comme s’il était déçu de ne pas être compris, puis détourna la tête.
Derrière Armand, Faen s’éveilla et bailla. Ils allaient enfin pouvoir se remettre en route. Cependant, alors qu’ils défaisaient le camp et rangeait leurs affaires pour repartir, Armand vit l’Ombre se redresser vivement et scruter les alentours d’un air mystérieux.

-Que se passe-t-il ? s’enquit le jeune homme.
-Rien, répondit l’Ombre. J’ai cru sentir une présence.
-Une présence ? Ici ?
-Je n’ai rien remarqué, fit Faen.
-J’ai dû me tromper, dit l’Ombre en haussant les épaules.

Ils se remirent en route et s’éloignèrent.
Une centaine de mètres plus loin, deux silhouettes, dissimulées derrière un rocher, se regardèrent. L’une d’elle soupira.

-Il a les sens affûtés, celui-là, fit une voix masculine.
-Ce n’est pas un amateur, approuva la deuxième voix, masculine également. Il a faillis nous repérer.
-Il a eu un doute. Ne laissons pas cela se reproduire.
-Oui.
-Tu n’as pas oublié notre devise, frérot ? « Prudence, distance, et efficacité ». Suivons notre crédo à la lettre, et nous gagnerons cette course, je te le promets.
-Ne les perdons pas de vue.

Les deux silhouettes, sans un bruit, quittèrent leur cachette et se lancèrent à la poursuite du groupe de Faen, Armand et l’Ombre. Sans qu’aucun d’eux ne s’en aperçoive.

Chapitre court et pas forcément passionnant, mais puisque vous en avez eu deux en une journée...

Moulin-Wesh Moulin-Wesh
MP
Niveau 10
16 avril 2014 à 21:26:20

C'est aussi ça qui fait une fic, des chapitres moins mouvementés/remplis que d'autres. On apprend peut-être pas grand chose, il n'y a pas vraiment d'action mais on suit les personnages :noel:

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