Merci beaucoup Aurélie, mais je suis intrigué. Qu'est-ce qui te dérange dans cette phrase ?

Chapitre 14 :

Les trois dragons débarquèrent entre les rues plutôt larges du village. Ils rejoignirent rapidement le centre du hameau, et beaucoup de villageois à l’extérieur de leur logis levèrent des yeux inquisiteurs sur eux. La tension était palpable, et comme Aoflir s’en doutait, les villageois semblaient redouter sa venue. Il avait frappé à la bonne porte.

-Tu as vu leurs expressions ? Demanda le héros à Vurgaam.
-Pour sûr. Tu avais vu juste.
-Le tout est de savoir maintenant s’ils ont peur parce qu’ils complotent ou parce qu’ils subissent.

Un humain sembla s’avancer davantage vers le trio. Il s’agissait d’un humain vêtu d’une veste avec une cape, un capuchon noir, comme le reste de son habillage, couvrant son crâne. Quelques mèches blanches sortaient de sa capuche. Il portait ses yeux bruns hauts par rapport à son petit nez aquilin, et sa bouche à la lèvre supérieure étrangement penchée ne rendait pas son physique attractif. Il se déplaçait en prenant appuie sur un bâton confectionné dans un bois blanc avec en son sommet une gemme taillé en sphère. De toute évidence, cet homme était un mage, et Aoflir se doutait de son nom.

-Nous le saurons bientôt, confirma le héros tout en s’approchant de l’humain. Ce dernier marchait sereinement, sans protection à ses côtés. Une attitude bien trop confiante, pour un allié de Strenth. Cette pensée donnait envie de sauter directement à la gorge du bipède et de l’éviscérer. Il n’en fit rien et garda son calme avec l’enseignement du Rok, attendant la confirmation totale de ses soupçons.

-Bien le bonjour, démarra l’humain en retirant sa capuche. Je connais tous les habitants de ce village et même parfois quelques colporteurs. Or, je ne vous ai jamais vu entrer dans le seuil de mon foyer. Je me nomme Elmert et c’est à moi qu’incombe la tâche de diriger ce village : Orklo.
-Merci beaucoup pour votre accueil, répondit Aoflir. Nous n’étions pas certains de savoir à qui s’adresser.
-C’est à moi ! Confirma l’humain avec un sourire jovial. Je suppose que vous cherchez quelque chose de particulier ici ?
-Oui, et nous avons des raisons de penser que vous possédez ce que l’on cherche.

Le dirigeant du village fit une étrange mimique et se mit à rire de bon cœur.

-Je l’espère, je l’espère. Que souhaitez-vous donc ?
-Arrêtez de vous moquer de nous. Sévédith nous a tout avoué.

Une expression de surprise naquit sur le visage d’Elmert. Il recula brusquement, manquant de peu de trébucher sur ses talons. Le maire brandit son bâton, la sphère pointée vers Aoflir, mais rien n’en sortant. Les villageois présent un peu partout sur la place avaient disparus, remplacés par des gardes –humains et dragons- sans réels protections, dont certains étaient équipés d’arcs aux flèches déjà encochées, prêts à tirer. Le maire pesta tout en gardant son sceptre sur le héros.

-Cette garce n’a même pas daignée me l’annoncer ! Alors oui, c’est un coup monté, mais sachez que votre sacrifice aura le pouvoir de sauver des vies !
-De quoi parlez-vous donc ? Demanda Davaï, l’arc toujours sur son dos.
-Du pacte, dragon, du pacte ! En échange de votre vie, la vie de mon village. Voici les conditions de ton maudit frère gris !
-Strenth ? Prononça Aoflir d’un air absent.
-Au moins, il t’a bien décrit : idiot. Tu t’engages dans des choses trop dangereuses pour toi. Ne joue pas les héros comme à Lavilnwa, je t’en supplie. Pense au bon sens et rends-toi !

Le dragon aux écailles d’émeraudes regarda autour de lui. Outre les soldats qui menaçaient de leurs armes le groupe, il vit caché dans les maisons, aux travers de certaines fenêtres, des silhouettes d’humains frêles. Elles regardaient la scène depuis l’extérieur de cette dernière, espérant un dénouement de bon augure pour eux. Mais qu’est-ce qui rendrait la fin de bon augure ? Aoflir réfléchissait. Trop de vies avaient été mises en jeu à cause de son conflit avec Strenth, trop de larmes et de sang ont coulé pour une seule dragonne aux écailles d’améthyste. Pourtant, Aoflir ne pouvait pas s’arrêter à présent. Il était trop proche, et il savait que son plan marcherait ; il avait foi en ses nouvelles capacités, et en ses coéquipiers ; surtout ses coéquipiers.

-Je comprends votre peur, admit Aoflir. Pourtant, je ne peux pas reculer !

Le héros créa sans prévenir un orbe et le lança sur le sceptre du mage devant lui. Ce dernier le lâcha, craignant de toucher le sort et d’en subir de lourds dommages. Derrière le dragon aux écailles d’émeraude, Davaï avait déjà tiré une flèche au-dessus des têtes du groupe. Dans le même moment, Elmert hurla son ordre d’attaquer et une volée de flèches venant de partout fut décochée, sa distance se réduisant en à peine une seconde de celle d’Aoflir et ses compagnons.

oh scheiss
Dommage pour Strenth, moi qui aime les méchants
Bon, un Pepsi de plus pour ton histoire. J'aurai espéré qu'il ne meurt pas comme cela.
(Au moins, il as le droit à ses 72 vierges )
Bon, j'attends l'épilogue, même si je souhaitait un combat épique. On dirai que ce tome était trop court, bien trop court

En effet... 4 pages pour peu... Mais bon..En même temps c'est la suite du tome III Et c'est vrai que fiflir va devoir trouver une véritable fin de ses aventures un beau jours...

Enfin bon...Bon chapitre quand même

The fuck l'illusion ?

Les deux suites sont très bonnes. j'aime bien comment se résout le chapitre. Bien fait pour ce Strenth, il le méritait !
D'ailleurs, il est vraiment mort comme une merde xD !

Par contre, Eostra va décidément rester un personnage que je ne comprendrai jamais ^^ c'est bien je trouve . Ca surprend l'amour xD.

Continue, c'est très bien ^^.

Merci à vous tous pour vos commentaires ! Sachez que ce chapitre est le dernier, alors profitez-en, car il clôt les Chroniques d'Aoflir !

* * *

Chapitre 15 :

Les vaillants dragons ne revinrent à Inyon qu’une semaine après la mort de Strenth. Auparavant, ils avaient décidés de rester un peu dans le village d’Orklo sous la proposition d’Elmert.

« - Jamais je ne trouverais, ni les mots, ni les moyens matériels pour vous remercier m’avoir sauvé, moi ainsi que tout ce village que je chérie, avait-il dit. »

Cela avait permis à Célia de recouvrer une bonne partie de ses forces, et Aoflir avait longtemps attendu son réveil, partagé entre une intense joie et de l’anxiété. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Il avait touché son visage pendant son sommeil. Il l’avait touché, baisé, contemplé, et malgré cette belle réalité, il ne parvenait pas à y croire. C’était sa compagne qui se trouvait devant ses yeux, après deux mois d’absence. Le contact avec elle le fit pleurer, et le réveil de la dragonne le fit larmoyer. L’étreinte qui avait suivi ces retrouvailles donna une puissante sensation de bien-être au héros qui transperça jusqu’à son cœur.

Le reste des jours à Orklo, Aoflir et Célia avaient laissé le groupe se disperser, pour se retrouver en compagnie l’un de l’autre. Ils s’étaient cajolés, embrassés, étreints le plus possible pour palper ce renouveau. Chacun revivait à sa manière.

Célia avait expliqué que la dragonne avait en effet beaucoup été battue, non seulement par Strenth, mais aussi par Sévédith qui y avait éprouvé un plaisir sadique. Elle avait été mal nourri, de la nourriture dans son gosier seulement une fois toutes les cinq lunes (Car la femelle avait été enfermé dans une cave avec une simple ouverture faisant office de plafond) Durant cet horrible séjour, la dragonne avait craint pour son œuf qui n’était toujours pas sorti de son ventre à ce moment-là. Ses blessures nombreuses avaient été couvertes par maints bandages, parfois un peu rosés par le sang qui avait continué de sortir avant de coaguler.

Suite à cela, le groupe avait finalement regagné Inyon, tous saufs, mais pas saints. Il fallait du temps à Célia pour recouvrer de ses blessures et posséder à nouveau son corps d’il y a deux mois. Aoflir avait soufflé un bon coup en rentrant à nouveau chez lui, car il n’avait pas réalisé avant, mais tout était quasiment terminé. Strenth était mort, et, de fait, plus aucune menace ne planait sur Karmhabor. Aoflir se sentait libéré d’un lourd poids et, pour la première fois depuis longtemps, il respirait en précisant un avenir plus lumineux que jamais en compagnie de sa compagne.

Davaï partit peu après le retour du groupe à Inyon. Sa libération du joug du Rok ainsi que son voyage aux côtés d’Aoflir avait animé la curiosité du dragon gris, tout d’abord vis-à-vis de sa propre personne, mais aussi vis-à-vis du monde qui l’entourait. Il ne souhaitait désormais plus se limiter au paysage monotone d’une seule ville et quitta sur de bons termes Aoflir en le remerciant pour tout ce qu’il avait fait, sans oublier d’insister sur le fait que tout ceci n’était possible que grâce à lui. Ainsi, Davaï quitta les terres de l’Est et emprunta les chemins longs et périlleux de l’Ouest du pays.

Vurgaam décida à son tour de quitter Inyon, non sans exprimer son bonheur d’avoir assisté le dragon aux écailles d’émeraudes. Il promit de revenir, mais en l’instant, il devait quitter la capitale de Tysraak. Une profonde haine avait à nouveau attisé son être, comme si, longtemps perdue, elle revenait pour le hanter. Vurgaam ne parvenait pas à enterrer la mort de son père, et il devait retrouver Sévédith, pour lui faire payer. Aoflir avait demandé s’il pouvait se joindre à lui dans sa quête, mais le dragon noir répondit selon ces termes :
«- Va donc te reposer dans ta caverne et profite de ta victoire avec ta compagne. Ta mission est terminée Aoflir, et je veux que tu t’épanouisses maintenant. Ici, c’est ma quête.
-Tu peux tourner le dos à a vengeance, Vurgaam.
-Pas cette fois. Je me force à renier cela, mais je ne le peux, il faut qu’elle paye, car ils étaient ma dernière famille… Je ne redeviendrai normal qu’une fois la mort de Sévédith sur ma conscience. »

Naauther rentra quelques mois après les retrouvailles entre Aoflir et Célia, accompagné de sa fraîche compagne : Lumina. Le couple apprit tous les évènements qu’ils avaient laissés derrière eux et s’excusèrent de leur absence. Naauther aurait tellement donné pour aider Aoflir, avec qui il avait déjà partagé de belles aventures. Le dragon doré avait définitivement refusé le titre de roi de Rok’Schalk’tir et décidé d’instituer avant sa démission des élections électives entre des personnes choisies pour leurs compétences politiques et dont les intentions se relevaient nobles. Cependant, il garda un logement dans sa ville d’origine et décida de séparer son temps entre cette résidence et celle d’Inyon, passant ce temps avec celle à laquelle il s’était promis.

Lucrétia fut l’un des seuls dragons avec qui Aoflir s’entendait bien et qui décida de rester. Elle trouva dans Inyon un foyer, et même un métier : La métamorphe devint une herboriste qui fonda son propre business et s’en égaya largement. Elle continua de voir Aoflir sous ses différents formes d’animal, divertissant par la même occasion les jeunes dragonnets par ses tours et étranges répliques. Encore aujourd’hui, elle n’a trouvé aucun compagnon, mais peut-être était-ce son destin ? Être une folle dragonne se déplaçant comme le vent, et donc insaisissable.

Warren devint un ermite. Il préférait passer ses journées dans sa grotte où il attendait lentement, avec pour seuls hobbies la lecture et la pèche. Aoflir passe de temps en temps le voir et il lui offre de bon cœur un peu de poisson avant de l’apporter dans un étalage avec lequel il avait un partenariat.

Balchir et Natia restèrent, dans le cœur d’Aoflir, les parents de ce dernier. Après être revenu d’Orklo, le dragon aux écailles d’émeraudes ne cessa de leur rendre visite et d’y rester plusieurs heures, parfois avec sa compagne, parfois sans, même si ces fois-là se faisaient plus rare. Les deux humains s’égayaient à chaque passage de leur « fils » et se trouvaient maintenant en bonne santé. Aoflir en était content et savait qu’il pourrait encore les garder quelques bonnes décennies.

Sven tenta aussi de rendre visite au héros les premiers jours où il rentra d’Orklo. Cependant, sa promotion en tant que général des armées d’Inyon le sépara lentement de lui, et les deux cousins finirent par se perdre de vue dès la première semaine, malgré le fait qu’ils habitaient dans la même ville. Il arrive encore que, par quelques occasion, ils se voient et parlent comme si de rien n’était. Autant l’un que l’autre, les deux personnages continuaient sur leur voie et s’en satisfaisait.

Natrilla et Royard continuèrent à régner sur la ville qu’ils chérissaient tant. La dragonne ne vit que très peu Aoflir, et, avec le temps, ce dernier avait fini par doucement pardonner la reine pour tout ce qu’elle lui avait fait subir.

Manah garda ses contacts avec sa meilleure amie, Célia, et donc avec Aoflir. Les trois formèrent sans aucun doute un groupe plutôt soudé en plus d’Eostra. Ils faisaient presque tout ensemble quand il s’agissait de sortir au Dragon Epéiste et que Célia en avait le pouvoir, ce qui était rare à cause de l’œuf qu’elle gardait. La dragonne cuivrée continua son service dans la médecine et garda sa réputation inégalée de meilleure soigneuse. Et sa gentillesse la rendit davantage célèbre, car même alors que ses salles de soins étaient pleines, elle se permettait encore d’en accueillir plus dans sa folie de soigner le monde.

Ah ouais quand même !
La fin qui n'en finit pas xD. Et bah, sacré retournement de situation sur ce... dernier chapitre donc. Je reste étonné que tu t'arrêtes là, sur ces derniers paragraphes particulièrement ^^ mais c'est ton choix et je le respecterai !

EN TOUT LES CAS, bordel de merde de whow whow whow whow c'est fini ??? NAN mais sérieux là ? Fini ? Bon, bah dis-donc, combien de temps alors ?! Ah oui, deux ans et demi, effectivement , ça surprend la longueur d'une fic ^^. Et bah c'était une superbe fic. Il y a eu énormément d'émotions, de combats épiques, et de péripéties et cette histoire mériterait bien un 21/20 . Merci de nous avoir fait partager ta passion de l'écriture car elle brille aujourd'hui dans cette histoire. C'est maintenant à moi de te dire : Que de chemins parcourus par rapport au premier chapitre de ton premier tome !

Je pense que tu as un avenir dans l'écriture, et je sais que tu veux t'y employer. Je te souhaite de trouver le courage et la foi de continuer sur ce chemin, car tu le mérites !
Quelque chose s'achève, quelque chose commence... j'ai hâte tes prochains écrits !

j'ai hâte de lire tes prochains écrits !*

dfiudhiughcxknjcghdufhgd beau chapitre !