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Sujet : [Fic] Tome IV, Evanescence

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_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
02 mars 2014 à 14:52:42

Bonjour à tous! Et bienvenue dans ce nouveau sujet qui sera évidemment la suite du tome III des Chroniques d'Aoflir, j'ai donc nommé: Evanescence (Pas le groupe :hap: )

Mais avant de commencer, je tiens comme d'habitude à remercier mes lecteurs: Tout d'abord ceux qui me soutiennent sans cesse comme Ninjaretsu48, Aurélie, Thal et quelques autres, ainsi que toi, qui regarde dans l'ombre, et je ne doute pas qu'il y en a :) Je vous sens! :hap:

Je tiens aussi à préciser que ce tome sera le tout dernier des Chroniques d'Aoflir, alors je ferai tout mon possible pour savourer ces derniers instants que je vais passer avec mon cher dragon vert. J'espère bien sûr qu'il en sera de même pour vous. Tel est mon objectif pour ce tome!

Bien, je crois que j'ai tout dit, il ne me reste plus qu'à faire un rappel de mes autres tomes:

Tome I, Sagesse: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-17922-49126-1-0-1-0-fic-tome-i-sagesse.htm
Tome II, Métamorphose: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-17922-51580-1-0-1-0-fic-tome-ii-metamorphose.htm
Tome III, Altération: https://www.jeuxvideo.com/forums/1-17922-54265-1-0-1-0-fic-tome-iii-alteration.htm

Voilà. Tout ceci étant fait, place au tout premier chapitre! :-d

ninjaretsu48 ninjaretsu48
MP
Niveau 10
02 mars 2014 à 17:09:26

Bon démarrage pour ce tome 4 ! J'aime bien l'ambiance instaurée dans la taverne ^^.
On se retrouve avec notre Aoflir visiblement désespéré, je me demande comment tout cela va se mettre en place. J'ai ma petite idée toutefois, et j'ai l'impression que Syderibuus va bientôt nous ouvrir ses portes ^^. En tous les cas, vivement la suite !

[Axel-_-] [Axel-_-]
MP
Niveau 49
02 mars 2014 à 17:45:30
  • parcours le sujet des yeux en 2 secondes*

C'est bien.

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
02 mars 2014 à 18:50:19

Merci beaucoup Ninja! :)
Pour Pholy et sa mauvaise-foi... Je ne dirai rien :noel: Merci quand même d'avoir posté :oui:

dragon619 dragon619
MP
Niveau 7
03 mars 2014 à 01:19:07

First page :noel:

J'ai pas le temps de lire mais je le fais,plus tard,promis.

dragon619 dragon619
MP
Niveau 7
03 mars 2014 à 01:19:39
  • ferais
_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
03 mars 2014 à 16:53:45

Mais y'a pas de soucis Dragon. Je ne vais pas t'y forcer :noel:

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
19 mars 2014 à 15:50:10

Chapitre 2 :

Le dragon aux écailles d’émeraudes ne dormit pas longtemps une fois de retour chez lui. La nouvelle piste qu’était le village de Syderibuus torturait son esprit sans jamais le laisser tranquille. Une nouvelle opportunité de pouvoir retrouver sa compagne s’offrait à lui, mais il se refusait à apporter Lumina si c’était pour qu’au final elle soit perdue. Un dilemme qu’Aoflir ne parvenait pas à résoudre. Beaucoup lui avaient dit de renoncer à Célia, de passer à autre chose et de trouver une autre compagne. Néanmoins, le héros ne pouvait penser à cela. Il était beaucoup trop tôt et la blessure béante dans son cœur n’était toujours pas refermée, et il craignait même que jamais elle ne partirait. Cette envie de s’accrocher à la vie de sa partenaire le rongeait sans cesse et ne souhaitait pas l’abandonner, tout comme sa propre personne ne voulait pas renoncer à reconnaître Célia comme étant toujours en vie.

Alors que la douce matinée ensoleillée qui passait sur Inyon se terminait, des idées et des stratagèmes naquirent dans l’esprit du dragon aux écailles d’émeraudes. En effet, beaucoup lui prodiguaient l’abandon. Mais d’autres, proches du héros, jurèrent de toujours l’aider quoi qu’il arrive, et Aoflir était maintenant certain de ce qu’il allait faire. Pour ça, il requérait de l’aide, et il savait où la chercher.

« Mais avant cela… »

Le dragon aux écailles d’émeraudes sortit d’une torpeur qui lui parut être une éternité et quitta sa caverne avec de forts vrombissements d’ailes. Une vigueur renouvelée l’envahissait. Certainement était-ce causé par un nouvel espoir nourri de pouvoir retrouver Célia. Il restait réaliste au fond de lui sur le fait que la piste dans laquelle il s’engageait était extrêmement mince et qu’il avait plus de chances de trouver là où il allait la déception que la libération, cependant il voulait se convaincre qu’il avait encore une chance. Somme toute, Aoflir restait optimiste, et ce mince réconfort l’aida pour la suite.

La maison de ses parents adoptifs n’avait aucunement changé, si ce n’était que plus de plantes avaient été accrochées aux rebords des fenêtres. Aoflir ne se gêna pas pour passer le portillon qui marquait le début de la propriété et toqua à la porte en bois avec une de ses cornes, comme il avait l’habitude de le faire pour s’annoncer. Le héros avait découvert que le son de ses cornes sur la porte produisait un bruit plus persistant et brut qu’en frappant simplement avec les os de la patte. Ainsi, Balchir reconnaissait rien qu’au son le dragon aux écailles d’émeraudes.

Ce fut l’humain qui ouvrit la porte et demanda avec jovialité à Aoflir de passer le seuil. Ce dernier marcha jusqu’au salon.

La grande table avait été collée contre un mur adjacent à la grande cheminée de pierre dont un feu puissant nappait la pièce de sa douce lueur tamisée. La surface de bois était couverte par une légère nappe de dentelle blanche aux motifs pour la plupart arrondis, avec une dominante d’ellipses. A part cet ajout de décoration, rien n’avait changé dans le lieu de vie de ses parents.

Après les évènements d’il y a deux mois, Aoflir s’était promis de leur rendre davantage visite et de ne plus jamais être aussi naïf. Il avait cru à la fausse histoire inventée par Tessiröth comme un simple dragonnet, et à cause de sa crédulité, il avait emporté avec lui ses parents, et même ses amis dans un terrible complot qui avait coûté la vie à trop d’âmes. Des images de Derth, le dragon pèlerin gris avec qui il avait dû survivre lors du Draktos Lutil, revinrent en tête au dragon de jade. Des souvenirs insupportables de sa mort le hantaient. Le héros n’oubliait pas non plus Erckerth. Même si ce dernier était moins marquant, il ne cessait de se souvenir de lui et de sa mort par un agent engagé pour le tuer lui ! Aoflir !

« Ça aurait dû être moi ce jour-là. Et ainsi, Erckerth et Derth seraient encore en vie, et Célia… »

Aoflir gronda pour rejeter toutes ces mauvaises ondes et attendit que Balchir le rejoigne. Ce dernier s’empara d’une chaise où il s’assit, le ventre collé contre le dossier plein du siège.

Le père d’Aoflir avait récemment proposé à ce dernier de venir coucher ici, dans la demeure de ses parents. Deux chambres en trop étaient disponibles, et cela aurait rendu très heureux Natia et Balchir d’avoir le héros auprès d’eux, comme au bon vieux temps. Qui plus est, ils ne le disaient pas, mais maintenant que Célia était partie, Aoflir n’avait plus aucune raison de rester dans sa caverne, seul… Et il avait refusé. Bien que l’amour de ses parents lui manquait très souvent, le héros avait trouvé dans sa caverne une routine qui l’apaisait. Peut-être que cela lui faisait du mal de se représenter sa compagne en train de se toiletter comme elle en avait l’habitude à chaque fois qu’Aoflir se levait ou qu’il semblait sentir son odeur à chaque mètre de la caverne, mais il ne pouvait se faire à l’idée de quitter cette grotte, de laisser ce lieu où tant de bons moments avaient été vécus avec Célia. Ainsi, la nostalgie l’emportant sur l’amour, le héros garda sa place, tout en critiquant le fait que ses parents profitaient de la perte de sa compagne pour qu’il vienne. Hélas, d’autres évènements le noyèrent sous le remord.

-Comment va ma mère ? Demanda immédiatement Aoflir.

A cette question, Balchir passa d’un visage enjoué à un autre plus neutre. Sa tête se baissa d’elle-même, et Aoflir serra les crocs face à cette réaction.

-Je ne sais pas, mon grand. Pour l’instant, elle dort.
-Les soigneurs ne font rien ?
-Pour l’instant, il n’y a que de simples herboristes qui sont venus.
-Et ceux de l’hôpital ?
-J’ai reçu une lettre, expliqua Balchir. Les médecins sont trop occupés en ce moment pour…
-C’est inadmissible ! Enragea Aoflir.

Depuis maintenant plus d’un mois, Natia était tombée malade. Un vice qui, au premier abord, avait paru sans importance pour Balchir qui avait tout de même prévenu Aoflir. Ce dernier était venu avec des provisions pour la malade. Natia se plaignait au début de maux de ventre et déféquait liquide. Puis, plus les jours passaient, plus l’état de la femme se dégradait. Des crampes la prenaient soudainement, des vomissements survenaient, et des migraines s’étaient ajoutées plus tard. La dernière fois que le héros avait pris des nouvelles de sa mère, cette dernière était tellement faible qu’elle avait beaucoup de mal à se déplacer.

« -Elles sent que ses jambes sont lourdes. » Avait reporté Balchir à Aoflir.

Ce dernier était effrayé par la soudaine dégénérescence de sa mère et il craignait que son état continu à empirer sans aucune chance de pouvoir s'en sortir. A long terme, l'effroyable pensée que sa mère ne tarde pas à les quitter, lui et Balchir, se mit à le tourmenter sans relâche en plus de la disparition aux chances moindre de survie de Célia.
Aoflir avait souhaité premièrement contacter Manah. En tant que proche ami avec elle, il aurait facilement pu obtenir son aide, et, qui plus est, la dragonne se montrait toujours le plus disponible possible dès qu'une âme malade en avait besoin. Hélas, Manah n'était pas à Inyon, et Aoflir s'en souvint avec regret. La dragonne aux écailles cuivrées était partie avec un petit groupe de soigneur et d'herboristes pour aller recueillir des plantes médicinales dans la région de Teraktis. Leur mission était de collaborer à la récolte d'un jardin dans le cadre d'un accord entre les deux régions sur le complément de médicaments pour Tysraak – Et principalement Inyon – en échange du bois de qualité que ce dernier produisait.

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
19 mars 2014 à 15:51:17

Un silence s’empara de la pièce. Anima lança des regards vers une étagère rempli de différents breuvages aux teintes parfois douteuses puis s’y tourna totalement tout en reprenant de son initiative la discussion.

-Je suppose que tu n’es pas là simplement pour une visite de courtoisie. Tu cherchais ma sœur ? Dans quel but ?
-Tu as raison, avoua Aoflir sur un ton plus convaincu. J’aurais souhaité son aide, parce que je veux aller à Syderibuus.

Anima, qui venait de s’emparer d’une fiole remplie de grains d’herbes en tout genre, lâcha le récipient qui se fracassa contre le sol et répandit son contenu sur plusieurs centimètres. La dragonne se retourna, la gueule grande ouverte et observa Aoflir sévèrement.

-Syderibuus ? Répéta-t-elle, plus fort. Pourquoi ?
-J’ai des raisons de penser qu’un indice sur Célia se trouve là-bas.
-Je suis désolée de sortir ces mots, Aoflir. Mais ton amour fou pour Célia te rend malade. Moi et Lumina t’avons déjà parlé de ce qui se tramait là-bas. Tu comptais sérieusement emmener ma sœur? Et pourquoi ?! Pour qu’elle se fasse emprisonner ?!
-Tu sais que c’est faux ! Rétorqua Aoflir sur la défensive. Je l’aurais protégé ! Et je compte former une petite équipe pour que tout se passe bien. Mais j’ai besoin de toi ou d’elle pour pouvoir espérer entrer, et tu le sais !
-Ce voyage est une quête inutile. Ressaisis-toi bon sang ! Il est hors de question que je remette une seule patte là-bas.
-Anima… Célia était sans aucun doute la personne qui comptait le plus pour moi. Autant que mes parents. Tu n’es pas sans savoir que Natia est gravement malade. Anima, tu as raison. Je me sens devenir fou, parce que je suis en train de tout perdre ! Et je ne veux pas, je le refuse parce que cette tristesse veut me tuer ! Tu comprends ? (Ses yeux s’humidifièrent) Je ne veux plus vivre comme ça, et retrouver Célia serait pour moi l’une des plus grandes libérations…
-Aoflir… Exprima simplement la poétesse, de la compassion dans sa voix.

Le dragon aux écailles d’émeraudes alla jusqu’au comptoir et posa piteusement sa tête dessus. Il laissa les quelques larmes s’étaler sur le bois puis souffla sa peine. Lorsqu’il revint à Anima, il continua sa plainte élégiaque.

-Je sais que je réagis stupidement, et que ce n’est sans aucun doute pas la meilleure solution. Peut-être qu’il faudrait vraiment que je cesse de croire que ma compagne est toujours vivante. Peut-être… Mais je ne l’accepterai qu’une fois son corps devant moi ! Et tant que ce ne sera pas le cas, je m’accrocherai à l’espoir comme l’on s’accroche à la vie. Parce que c’est ainsi que je veux vivre dans cette période d’ombre. C’est ainsi que je veux forger le reste de mon histoire, parce que sinon… Aoflir, le héros de la bataille de Lavilnwa, ne serait plus qu’une tâche d’encre sur un livre, à sa dernière page. Une bavure.

Une nouvelle période sans aucun bruit intervint après son discours. Anima le fixait. Ses yeux bleus brillaient significativement. La dragonne vint jusqu’à Aoflir et, de son museau, elle toucha la nuque d’Aoflir. Ce dernier accepta le geste et ils s’enlacèrent.

-Je pense que c’est une mauvaise idée, concilia Anima, mais si tu es sûr que ton histoire doit-être celle-ci, alors je veux t’aider à la rédiger. Parce que je ne peux me refuser à ne pas t’aider, âme perdue, et tes propos sont nobles.

Il fallut un certain temps à Aoflir pour se remettre de sa tirade. Il remercia longuement la poétesse avant de s’envoler vers une autre partie de la ville. Il atterrit non loin de l’auberge où il se trouvait hier, et marcha sur quelques mètres jusqu’à l’une des principales forges de la ville.

Le bâtiment était à moitié ouvert, le reste de la façade couverte par la gigantesque cheminée qui crachait sans interruptions une fumée aussi noire que les nuages en pleine tempête. L’entrée du fourneau brûlait de vives flammes, et un dragon noir se trouvait devant. Une voix provenant de derrière la structure retentit :

-Vurgaam, feu !

Le dragon noir prit une grande inspiration, bombant son torse à son maximum, puis il recracha tout son feu dans un immense jet de flammes qui vint se loger dans la cheminée, fusionnant avec les rondins de bois. Suite à cela, Vugraam se mit sur ses pattes arrière et retomba sur un grand soufflet qui intensifia davantage les flammes. L’opération terminée, le dragon noir se remit sur ses quatre pattes et regarda Aoflir arriver.

-Salut, dit-il simplement.
-Je te dérange ?

Vurgaam se tourna vers la cheminée, et un sourire espiègle se dessina sur son visage à l’œil balafré.

-Non. On n’aura pas besoin de mes services avant un petit moment.
-Comment vas-tu ? Posa le héros.
-Comme hier, et avant-hier. Toi ?
-Il faut que je te parle d’un projet.
-Ça veut dire que tu vas bien ?

Aoflir pouffa un peu, et Vurgaam fit de même. Le dragon aux écailles d’émeraudes aimait beaucoup parler avec lui. Son comportement souvent cynique forçait à rire, parce que c’était fréquemment du second degré, et malgré son attitude parfois acerbe, le héros connaissait son passé. Plus le temps passait, plus il le comprenait et l’admirait.

-En quelques sortes, oui. Il faut que j’aille à Syderibuus, et j’aimerais que tu viennes avec moi.

-Syderibuus ?

Vurgaam prit une grande inspiration, puis il sortit de la forge et regarda le ciel. Belle voûte trempée dans différentes teintes d’oranges et de mauves. On aurait dit en mirant ce ciel que la pluie n’avait jamais frappé cette ville la journée dernière.

-C’est d’accord, mais le chef ne sera pas content.
-Et je sais à quel point tu t’en moque.
-C’est bien vrai.

Ils se mirent de nouveau à rire, puis Aoflir se mit aux côtés de Vurgaam. Sa queue balayait l’air rapidement. Peut-être était-il enjoué par le voyage. Parce que le dragon noir était comme le héros : Un aventurier. L’appel de l’action ne pouvait le rendre indifférent. Qui plus est, Vurgaam connaissait la souffrance du héros, et c’était certainement celui qui pouvait le mieux la comprendre. C’était pour ça qu’il avait dit à Aoflir qu’il ferait tout pour l’aider.

-Bien. Sur ceux, continua Aoflir, ce serait vraiment un bonheur de rester avec toi et te payer un verre, mais il me faut encore rendre visite à Lucrétia.
-Ah, Lucrétia… Répéta-t-il sur un ton plus triste. Tant de morts de nos jours. Un peu comme ce fameux Vokun.
-N’en parlons pas.

Vokun était mort récemment. Peu après le Draktos Lutil, Aoflir avait entendu dire que le dragon assassin était détesté, parce que son procès avait été révélé – Sans le vouloir – et beaucoup d’habitants d’Inyon se mirent à le mépriser. Vokun avait eu en plus la mauvaise idée de décider de loger à Inyon et de demander à ses frères de le rejoindre. Cependant ils ne vinrent jamais, et Vokun mourut, assassiné par un groupe de voisins apeurés par un dragon qui avait failli tuer le grand Aoflir et sa compagne ; sans oublier le reste.

-Tu as raison, reprit Vurgaam.
-Bien, à la prochaine.

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
19 mars 2014 à 15:51:42

Aoflir se sentait déjà fatigué par autant de voyages en si peu de temps. Le héros n’avait plus l’habitude de voler vite sur de courtes distances. Son endurance s’en faisait ressentir, et le dragon aux écailles d’émeraudes pesta de ne pas s’être plus entrainé avec Larktrisfia. Néanmoins, son vol fut écourté. Le héros volait très bas du sol. En premier lieu pour éviter les dragons qui prenaient l’espace aérien de la ville plus haut, et en second lieu pour observer ce qui se trouvait en bas. Et il trouva la personne qu’il cherchait. D’un bref piquet il perdit toute son altitude puis se posa doucement par d’élégants mouvements de ses ailes de haut en bas. Devant lui se trouvait Lucrétia. Cette dernière sourit faiblement. Certaines de ses écailles étaient incrustées de crasse. Ses cornes noircissaient à sa base. La métamorphe avançait lentement, obligeant les passant derrière elle à la doubler. D’un mouvement de tête, il demanda à la dragonne de le suivre. Elle s’exécuta et tous deux se retrouvèrent à l’entrée d’une ruelle tout juste éclairée par une lanterne qui rayonnait au coin des bâtiments adjacents.

-Tu vas bien ? Démarra le héros.
-D’après toi ? Rétorqua-t-elle sèchement.
-Je sais que ce que tu endures est…
-Oh, je suis au courant que je dois me ressaisir, et pas qu’un peu ! Il me faut du tonus, un coup de fouet ! Quelque chose, n’importe quoi !

La dragonne se mit alors à bondir en même temps qu’elle prononçait ses paroles. Aoflir sourit. Il n’aimait pas la voir dans cette humeur noire, et, étrangement, dès que c’était lui qui venait lui rendre visite, la dragonne retrouvait un peu de son bonheur d’antan. Peut-être que sous certains traits Aoflir rappelait Figr pour la dragonne. Le héros supposait qu’elle avait besoin de le comparer à d’autres personnes vivantes, pour continuer à alimenter les souvenirs qu’elle avait en commun avec son ancien compagnon.

Figr n’était en effet plus le partenaire de Lucrétia, parce qu’il était mort durant la même période où Aoflir avait été mis en captivité par Tessiröth. D’après les faits de la métamorphe, Figr se serait immolé avec son propre feu, en déclarant entre deux flots de larmes qu’il ne pouvait plus vivre sans fierté, et que puisqu’il ne pouvait plus se reproduire, son existence ne servait plus à rien. Il avait dit ne pas vouloir offrir de faux-espoir à Lucrétia, car il savait que cette dernière l’aimait, et donc, il l’aurait fait par amour. Hélas, la dragonne azur ne comprenait nullement ce geste, et cela la rendit si triste qu’elle se ferma le mois suivant à tout le monde. Cela ne faisait maintenant que quelques semaines que Lucrétia recommençait à se confier à quelques amis, et surtout Aoflir. Ce dernier en était content : cela montrait que, somme toute, la métamorphe se remettait peu à peu de la perte de ce dragon qui avait tout autant marqué Aoflir. Après tout, Figr était un grand ami, et c’est pourquoi sa mort le rendit désemparé, et surtout après avoir encaissé tant de mauvaises nouvelles à la suite. Il se sentait de plus en plus tout perdre, et ce fut un grand effort en l’instant que de ne pas montrer sa profonde tristesse à Lucrétia en repensant à tout ça.

-Est-ce que tu veux m’accompagner à Syderibuus ?

La dragonne leva la tête du sol promptement et considéra le dragon comme si elle avait un spectre devant elle. Sa queue remua plus vite et un sourire se dessina sur son visage. La Lucrétia d’avant.

-Avec plaisir ! Qu’est-ce qu’on va faire ? J’espère que ce sera périlleux !
-Tu ne seras pas déçue, assura Aoflir en souriant, puisqu’on va à Syderibuus.
-Hourra ! Cria-t-elle dans une liesse comprise d’elle seule, mais qu’Aoflir se plaisait à observer, parce que cela lui remontait autant le moral à lui qu’à elle.

Le héros ne s’attarda pas plus entre ces deux ruelles faites de pierre et s’envola de nouveau. Son souffle était haletant face à celui, inhumain et intransigeant du vent qui fouettait tout son corps et qui tentait de contraindre le dragon à adopter la direction qu’il avait choisi. Tant bien que mal, Aoflir parvint à se rendre où il voulait : le mont de la ville où résidaient tous les dragons. Au moins, il ne mettrait pas longtemps pour rentrer chez lui une fois sa dernière visite achevée.

En quelques ultimes battements d’ailes, le héros parvint à atterrir sans encombre sur la plateforme extérieure de la caverne et s’aventura dans cette dernière. L’endroit n’avait pas changé, ce qui fit sourire le héros. Le dispositif d’entrée astucieux de Warren bouchait toujours. Le héros s’en approcha précautionneusement et frappa les pierres avec ses cornes. Une voix assez grave mais pas intimidante pour autant filtra à travers la roche.

-Qui est-ce ?
-Ça fait bien longtemps que je n’ai pas entendu ta voix, Warren.

Un silence s’engagea, mais Aoflir souriait. Cela lui faisait plaisir de pouvoir reparler à son ami, parce que jamais il ne l’avait considéré autrement, même après leur dispute. A vrai dire, le héros comprenait sa colère.

Un bruit de cordage qui se tend retentit, et les rochers commencèrent à se lever. Une fois assez haut pour qu’Aoflir puisse voir de l’autre côté, Warren apparut. Son regard bicolore toisait le dragon aux écailles d’émeraudes avec une pointe d’ennui.

-Qu’est-ce que tu veux ?
-Je sais que nous sommes en froid, Warren, argumenta Aoflir, mais ne pourrions-nous pas laisser toute cette histoire derrière nous ? Ce n’est pas nous qui avons décidé de ce que nous sommes aujourd’hui, et je suis certain que, quoi qu’on en dise, ton grand-père t’aimait.
-Aoflir…

Warren se mit juste devant le héros sans quitter son regard. Ses traits étaient durs et déterminés. Aoflir perdit espoir devant ce visage de pouvoir lui faire entendre raison. Mais, miraculeusement, ces traits si rugueux et impénétrables s’adoucirent et le petit-fils de Jyreem hocha la tête.

-Cela fait bien longtemps que je ne te déteste plus, mon ami.

Aoflir ne savait pas quoi répondre. Sa gueule était figée, tout comme ses yeux étaient béants d’étonnement. Cependant, le héros se remit bien vite à sourire.

-Mais pourquoi tu n’es pas venu vers moi plus tôt dans ce cas ?
-J’avais honte de la raison de mon emportement, confia-t-il. Pourtant je souhaitais ardemment renouer les liens avec toi.
-Alors c’est fait.

Les deux personnages sourirent ensemble et échangèrent même quelques rires contents.

-Comment vas-tu ? Posa le héros.
-Mieux que la plupart des dragons, je suppose ? Ma mère et moi allons déménager.
-Déménager ? Répéta Aoflir, intrigué. Et où ?
-Ma mère pense partir un peu plus vers le sud. Elle a envie de vivre dans un village, à l’abri des grandes villes parce que là-bas les gens y sont plus simples et la vie… Meilleure.

Aoflir plissa les yeux. Il ne comprenait pas pourquoi la mère de Warren prenait une telle décision. Le héros parvenait sans mal à parler avec les autres et il y vivait bien – Si on enlevait les derniers évènements. Non, si Aoflir avait quelque chose à critiquer dans la ville, c’était certainement les dirigeants qu’on pouvait voir parfois jouer une sorte de double rôle, bien que ce soit au départ pour le bien du peuple duquel Natrilla avait la charge.

-C’est son avis. Mais qu’en penses-tu ?
-Je m’y fais. Ce n’est pas tellement pour me déplaire, parce que j’aime voyager de base. Néanmoins, il est vrai que vous allez me manquer. Mais je sais que je pourrais venir vous rendre visite de temps en temps. Je ne pense pas que l’on aille loin au sud.
-C’est une bonne chose. J’ai eu peur que l’on doive se quitter si vite après nos réconciliations.
-Ne compte pas là-dessus ! Exclama Warren sur un faux ton de vanité. Une fois qu’on me connait, c’est dur de me perdre.

Les deux dragons échangèrent quelques rires amicaux et parlèrent ensuite d’un peu de tout et de rien. Mais Aoflir dut rapidement reprendre une conversation plus sérieuse car il commençait à fatiguer et rêvait de retrouver sa couette pour s’y blottir et pleurer une nouvelle fois sa compagne perdue.

-Il faut que je te demande un service, dit-il solennellement.
-Oh oui, bien sûr. Tout ce que tu veux.
-Parfait. J’aimerais que tu me fournisses du poisson. Beaucoup de poisson.

[Axel-_-] [Axel-_-]
MP
Niveau 49
19 mars 2014 à 16:18:30

A quand tome V Hydrocarbure? :)

[Axel-_-] [Axel-_-]
MP
Niveau 49
19 mars 2014 à 16:26:25

Et tome VI Biénergie :hap:

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
19 mars 2014 à 17:42:13

Si tu suivais, tu aurais la réponse :)

Mais bon, c'est le choix de chacun ça :-)

ninjaretsu48 ninjaretsu48
MP
Niveau 10
22 mars 2014 à 19:47:08

Et beh ! C'est un très long chapitre que tu nous sers là ^^. On sent l'aventure qui démarre, le dragon de jade recrute sa petite compagnie. J'ai bien aimé comment tout s'est fomenté. L'équipe revient au complet et l'évolution du caractère d'Aoflir suit avec. C'est bien fait !

Il a quand même de la chance, Aoflir, que Warren soit si peu rancunier^^. Surtout vu comment ça s'était terminé dans le tome 3. Et la mort de Figr,... ouch. On oubliera pas Eostra de si tôt !

En tout cas, Syderibuus a intérêt à être solide, j'ai hâte de voir ça^^.

[Axel-_-] [Axel-_-]
MP
Niveau 49
23 mars 2014 à 11:26:28

Je ne lis que ce qui m'en donne le courage... :hap:

  • vois les 200 lignes d'une suite* :hap:
_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
23 mars 2014 à 11:33:28

Merci beaucoup à toi Ninja! Et t'en fait pas, tu en sauras plus rapidement :)

Et, Pholy, qu'est-ce que ça doit être pour lire un livre avec toi! :noel:

Certifier Certifier
MP
Niveau 30
23 mars 2014 à 13:04:11

Un livre donne envie car un chapitre est séparé en plusieurs page :hap:

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
06 avril 2014 à 13:52:27

Chapitre 3 :

Le souffle aigu et sifflant du vent en altitude était cadencé par les vrombissements de quatre paires d’ailes encore jeunes et vigoureuses, de toutes couleurs et de tout éclats face aux rayons chatoyant du soleil qui illuminait en plus de ces voyageurs le magnifique paysage que ces derniers traversaient.

Sous le zénith, une grande plaine accompagnée de nombreuses collines de tailles différentes apparaissait. Les herbes étaient hautes et poussaient comme la nature leur avait toujours appris. Plus on approchait de l’horizon, et plus l’herbe si verte, si fraiche, palissait un peu, et spécialement vers le Nord-Ouest ; là où de grands monts s’élevaient au loin, toujours sous la forme occulte d’ombres aux sommets escarpés et menaçants. Quelques minuscules bosquets donnaient du relief à ce sol fertile et humidifié par les pluies des derniers temps. Certains arbres se prosternaient, preuve de leur soumission aux puissantes tempêtes envoyées par les cieux. Il y avait aussi de rares zones où aucune plante ne poussait parce que son sol était de pierre. Une pierre foncée. Plusieurs de ces espaces avaient été aménagés. De grandes installations de bois étaient placées afin de recueillir la pierre. Des humains travaillaient. Une corde reliée à des poulies elles-mêmes raccordées à l’installation primaire était tendue avec en son bout un gigantesque seau de fer où les tailleurs donnaient le fruit de leur labeur.

Cependant, Aoflir n’avait cure de ces travailleurs. A vrai dire, il accordait plus d’importance au bétail qui gambadait à toute vitesse entre les hautes-herbes ou qui broutaient quelques buissons certainement remplis par des baies. Néanmoins, le héros savait que la chasse de ce gibier serait fortuite par rapport au plan initial qu’il avait prévu. S’il avait bien calculé, lui et ses équipiers n’auraient pas besoin de faire d’arrêts pour perdre du temps à chasser. Ils prendraient juste de courtes pauses pour reposer leurs ailes houleuses et manger le poisson que Warren leur avait gracieusement accordé, et sans aucun frais. Le dragon aux écailles d’émeraudes lui était très reconnaissant et espérait pouvoir se racheter une fois revenu.

« Mais pour l’instant, la seule priorité est Célia. Je penserai au reste plus tard. »

Cette pensée le ramena dans le passé ; peu avant que lui et son groupe ne quitte la ville pour partir vers le Nord de la région.

Ils s'étaient retrouvés aux portes de la ville. Ces dernières n'avaient aucunement changé depuis la première fois qu'Aoflir les avait vus. Une grande entrée avec sur les côtés deux tours de garde encastrée dans les murs. Ces remparts avaient la particularité d'être creusés près de l'entrée, afin de faire coulisser les portes qui étaient très souvent ouvertes. Selon Royard, ces portes n'étaient fermées que pendant les nuits froides pour éviter l'invasion de rongeurs et en temps de guerre, évidemment.

Une fois que le petit groupe s'était rassemblé, une dragonne était venue troubler leur départ : Eostra. La dragonne n'avait pas changé d'une écaille, et Aoflir avait eu du mal à se rendre compte d'une chose que le héros n'avait pas saisi au début : Sa parenté réelle avec la femelle. En effet, si l'information qu'avait révélée Tessiröth avant qu'il ne meurt était vraie, Eostra serait la nièce du dragon aux écailles d'émeraudes. Aoflir s'y faisait difficilement. Après tout, comment réussir à reconnaître une dragonne possédant le même âge que lui comme sa nièce, alors qu'elle pourrait très bien être sa sœur ? Ce détail le troublait. Néanmoins, pendant ces deux mois de hasard, à marcher et voler sans savoir quel était le but derrière, Aoflir avait appris à connaître Eostra. Cette dernière possédait certains traits propres à elle qu'il avait rencontrés lors de sa participation au Draktos Lutil, bien qu'ils se soient adoucis. La femelle était bien souvent cynique et provocante ; à tel point qu'elle tenait des relations rivales avec Vurgaam. En effet, ces derniers avaient contracté un amour vache. Il n'était pas rare que l'un ou l'autre se provoquent en duel quelconque. Cela amusait et réconfortait Aoflir. Au moins, elle s'intégrait mieux que prévu. Le héros avait pensé que ce serait dur pour elle, à cause de ses antécédents. Au final, il était satisfait qu’elle n’ait pas été perçue comme lui l'avait été à ses débuts dans la ville.

-Laissez-moi vous accompagner ! Avait exclamé Eostra en s'arrêtant devant eux.
-Je suis désolé, Eostra, s'était excusé Aoflir, mais si nous sommes trop nombreux, nous risquons de ne pas pouvoir réussir à...
-Rentrer dans Syderibuus. Je sais tout. Vurgaam m'a tenu au courant.
-Il me l'a dit aussi. Ça ne change rien. Cela pourrait être dangereux.
-Voyons ! S'était-elle offusquée. Comme si ce mot me faisait quelque chose. J'apprenais déjà à tuer avant même que tu n’apprennes à voler.
-Peut-être, mais je ne veux plus te voir comme ça. Je ne veux pas que tu prennes des risques peut-être inutiles.
-Je m'en fiche ! Avait-elle protestée Je veux être avec toi.
-En tant que ton oncle, je t'ordonne de rester là !

Ces dernières paroles avaient été bien articulées et prononcée sur un ton impérieux. Aoflir s’était troublé lui-même, mais il n'en avait rien montré. Il avait senti qu'il avait changé, et il se demandait si cela avait était en bien.

Eostra était restée figée un instant, puis avait hoché doucement la tête.

-Très bien, Aoflir.

La dragonne s'était ensuite approchée et avait passé son museau sur la nuque du héros. Ce dernier se rappelait du souffle qui était passé sur ses écailles lorsqu'elle soufflait et de la chaleur qu'avait dégagée la dragonne à ce moment-là.

-Tu feras attention à toi. Je ne t'ai pas sauvé pour que tu périsses.

Le dragon aux écailles d'émeraudes avait souri puis s'était écarté.

-Compte sur moi.

Aoflir vérifia l'état de ses camarades. Vurgaam semblait ne pas éprouver de difficultés, malgré le poids qui l’alourdissait le long de son dos. Il avait un énorme sac-à-dos de conception humaine, plus long que large afin d’éviter de gêner les déplacements des ailes du dragon. C’était ce sac qui contenait les poissons de Warren, noyés dans du sel afin de mieux les conserver. Vurgaam avait beaucoup de mérite, contrairement au reste du groupe qui se contentait de petites sacoches où étaient enfouis équipements et de maigres provisions. Anima, elle, ralentissait au fil du temps sa cadence. Pour Lucrétia, elle se permettait quelques pirouettes et demandait à chaque fois comment les autres l'avaient trouvée, et s’ils étaient bientôt arrivés.

-On va se poser.
-Enfin, avoua Anima en lâchant un soupir de soulagement.
-Ah, les livres et les poèmes sont inutiles dans de telles circonstances, n'est-ce pas ? Railla Vurgaam.

ninjaretsu48 ninjaretsu48
MP
Niveau 10
06 avril 2014 à 14:53:55

Joli suite... nan je déconne, c'est pas joli, une suite ^^.

Très bonne suite :oui: . J'ai la nette impression qu'Eostra ne va pas en rester là, surtout au vu de son caractère ! Mais Aoflir a déjà de la chance d'avoir une compagnie si soudée. Humour et joie, ça donne le ton ! Vivement la suite ^^.

_PseudAnonyme_ _PseudAnonyme_
MP
Niveau 10
19 avril 2014 à 14:30:23

Merci beaucoup, et la suite arrivera ce week-end! :-d

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