- Et bien en fait…. Je ne connais que trois sorts pour l’instant…..
- Ah oui ?... fit Bob déconcerté
- Je peux faire de la lumière avec mon bâton ! Fit-il fièrement !
- Super….. Ca sert souvent ?...
- Ca me permet d’économiser sur les bougies… Je suis aussi un grand invocateur !
- Ah ?! Fit bob intéressé. Vous pouvez invoquer des créatures démoniaques et des trucs trop stylés genre des morts vivants ou des trucs du style ?!?
- Et bien… Pas encore ! Mais ça va venir ! Pour l’instant je ne sais invoquer que des fusées pétard volant…
Il lui donna une démonstration. Un tout petit feu d’artifice, de pas plus de 5 cm au bout d’un petit bâton partit dans un sifflement ridicule et explosa dans un claquement encore plus ridicule.
- Euh ouiiiiiii ! Super !... Qu’es ce que vous savez faire d’autre ?....
- Je suis aussi un spécialiste de la matière ! Je peux transformer n’importe quelle matière ! Fit-il le plus sérieusement du monde.
Bob s’intéressa enfin aux compétences du magicien :
- Vraiment ?!? Vous pourriez par exemple changer de la terre en or ?!?
- Et bien…. Pour l’instant je ne connais que le sort qui permet de changer n’importe quelle matière en cassoulet ! Fit le magicien le plus sérieusement du monde
Bob fut définitivement convaincu son inutilité la plus totale.
- Mais ils ne servent strictement à rien vos sorts !!!
Le ciel s’assombrit, magicien se leva et hurla :
- BOB LE CHASSEUR ! NE ME PRENEZ PAS POUR UN MAGICIEN DE PACOTILLE !
Une fusée pétard volant partit de son bâton vers le ciel et dans un claquement ridicule, il se mit à pleuvoir du cassoulet.
- Aaaaah ! Oui bon d’accord !!! Mais arrêtez votre merdier la c’est dégueulasse ! hurla Bob en se protégeant tant bien que mal des chutes de cassoulet en mettant ses bras au dessus de sa tête
- Je suis désolé je n’ai pas fait exprès ! Je ne sais pas comment on arrête ça ! Fit honteusement le magicien en essayant lui aussi tant bien que mal de se protéger de chutes de saucisses et de haricots
- Mais BORDEL ! VOUS ETES LE PIRE MAGICIEN QUE J’AI JAMAIS RENCONTRÉ ! Hurla Bob alors qu’ils fonçaient vers une grotte du voisinage
- On me le dit souvent ! A force je le prends comme un compliment ! Fit le magicien reconnaissant
Ils se planquèrent dans la grotte pendant plusieurs heures le temps que le cataclysme déclenché par ce crétin de magicien débutant ne cesse définitivement. Puis ils reprirent leur route. Bob lui raconta son histoire. Le Magicien n’en parut pas si étonné.
- J’ai connu un magicien qui pourrait vous aider ! C’est un spécialiste de la magie ! Et il en connaît bien des facettes dont le trans-dimensionnel !
- J’espère tout de même qu’il est plus doué que vous ! Je n’ai aucune envie de me retrouver dans une dimension faite intégralement de cassoulet…
- Aucune crainte l’ami ! il s’agit de Sarouleman le Grand !! Le plus grand Magicien de la terre Miasme !! Il habite à quelques jours de marche d’ici ! Mais nous pouvons couper par le col de Kalacrasse ou les mines de la Pourria !
Rien que les noms lui donnaient envie de vomir ! Dans quel monde de merde était il encore tombé ?... Mais il n’était pas au bout de ses peines. Au bout de deux jours de route ils arrivèrent dans une étrange forêt. Ou qu’ils soient, Bob avait l’impression d’être suivit et observé en permanence. Il interrogea Glandalf :
- Quelle saleté ou créature morbide ou immonde vit encore dans cette foret démoniaque ?!?
- Oh rien de particulier ! C’est juste la demeure d’une bande de tapettes prétentieuses qui pensent qu’ils valent mieux que tout le monde parce qu’ils sont blond aux yeux bleus…
- Des nazis ?
- Mais non ! Des Elfes ! D’où sortez-vous ? C’est quoi un Nazi ?...
- Oh c’est sans importance !
Ils firent halte pour la nuit. Bob entreprit de faire un feu. Il n’y avait pas de bois morts aux environs. Bob entreprit donc de couper un arbre. Il sortit donc la hache de la charrette et la planta dans le tronc d’un arbre. Mais avant qu’il ait le temps de la retirer, l’arbre hurla de douleur et partit en courant. Bob en fut paralysé de stupéfaction avant de hurler dans une crise de nerf :
- Mais qu’es-ce que c’est encore que cette merde !?! Un arbre qui bouge et qui hurle ? Il manquerait plus qu’il parle et qu’il attaque des forteresses et je serais définitivement convaincu que cet univers est le pire qui n’ait jamais existé….
Comme la hache était partie avec le satané arbre de merde, il entreprit d’en attaquer un autre à coup de pioche. Celui-ci ne bougea pas et il pu en arracher des morceaux. Glandalf le prévint :
- Attention les elfes n’aiment pas du tout qu’on coupe les arbres !
- Laissez cette bande de maudits hippies à leur camping forestier et venez m’aider.
Lorsqu’il se retourna, il était entouré par des grands hommes aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus qui lui pointaient tous leur arc tendu au visage. Le magicien était entouré de la même manière.
- Les maudits hippies vous ont entendus à des kilomètres ! Vous êtes si bruyants ! Un seul geste et vous serrez transpercés comme des passoires par….
- A MORT !!! Hurla bob en en fauchant 3 à coup de pioche avant même qu’ils aient le temps de finir leur phrase ou de réagir.
Tout se passa très vite. Les pauvres elfes n’avaient à l’origine que l’intention d’intimider les deux hommes juste pour de se la jouer de manière condescendante et montrer leur pseudo supériorité. Mal leur en prit car ils se retrouvèrent balayés comme des maisons de pailles par les coups de pioche de Bob. Les renforts, une armée d’une dizaine de personne restés planqués un peu plus loin au cas où débarquèrent en vitesse mais ce fut ce moment que ce malade mental de Bilboneau choisit pour arriver armé d’une sorte de fourchette géante en hurlant « BOUT DE CADAVRES !! MUAHAHAHAHAHA !!!! » et qu’il entreprit de réduire les elfes en bouillie. Ce fut finalement Glandalf qui conclut ce joyeux bordel en changeant une racine au sol appartenant a un arbre millénaire d’une centaine de mètre avec un tronc gigantesquement large en cassoulet. Une réaction en chaîne se déclencha alors et des dizaines d’arbres de la sorte furent touchés par le sort Des vagues entières de cette bouillasse immonde ensevelirent donc ce qu’il restait des Elfes ainsi que Bilboneau par la même occasion. Mais la montagne de cassoulet continua de s’affaisser et d’ensevelir les alentours.
- COULÉE DE BOUFFE!!!! Hurla Bob
Lui et le magicien prirent la fuite en charrette le plus vite possible poursuivis par des kilotonnes de cassoulet déferlant à travers les arbres et réduisant la forêt sauvage et millénaire à néant.

………………………

Wernethorn était le capitaine de la garde de la petite ville fortifiée d’Auraie, petite bourgade de 8000 habitants, avant poste humain face à une éventuelle invasion elfe. Il aimait sa ville, ses fortifications, son contingent de deux cents soldats armés jusqu’aux dents…

… Tout était organisé de manière irréprochable selon sa volonté. Tout était carré tel un mécanisme huilé à la perfection. Alors qu’il lisait les derniers rapports sur la ville, il fut dérangé dans son travail par un soldat qui arriva en courant, complètement affolé, dans son bureau.
- Mon capitaine ! Il y a du mouvement dans la forêt !
Il courut en compagnie du soldat jusque aux remparts et observa l’orée des bois. On n’y distinguait rien de précis. Il crut d’abord que le soldat était ivre et qu’il avait divagué. Puis soudain il aperçut un groupe d’oiseaux s’envoler des arbres. Un très large groupe sur une longue distance. Cela devait être une armée entière qui se déplaçait à travers des bois. Son heure de gloire était enfin arrivée ! Il allait repousser l’invasion Elfe et sûrement être remercié par le roi du royaume et être promu commandant de la garde à MinasPourite. Il fit ordonner les préparatifs de siège et en une dizaine de minutes, grâce à toutes les années d’organisation de cet homme si minutieux, tout fut prêt. Les hommes étaient alignés sur les remparts, armes prêtes, les roches dans les trébuchets, les femmes et les enfants à l’abri et les grandes portes et les herses fermés. Rien n’était laissé au hasard. La tension montait alors que tous les hommes avaient les yeux rivés sur la forêt. Puis soudain, ils aperçurent une charrette sortir à toute vitesse de la forêt et dévaler la pente qui les séparait des murs de la cité a toute vitesse. Sûrement des voyageurs pris au dépourvu par l’armée elfe. La charrette s’arrêta et l’un des deux occupants, un jeune homme hurla dans sa direction :
- FUYEZ !!!! FUYEZ POUR VOS VIES !!!!! CA ARRIVE !
L’homme répondit calmement :
- Sachez jeune homme que nous sommes préparé à faire face a n’importe quelle armée aussi bien équipée et entraînée qu’elle soit ! Si vous souhaitez vous abriter dans la vile vous pouvez….
- MAIS VOUS NE COMPRENEZ PAS ! VOUS N’ETES PAS PRÉPARÉS A CA ! CE N’EST PAS UNE ARMÉE ! FUYEZ TANT QU’IL EN EST ENCORE TEMPS !!!
L’homme rétorqua frappé dans sa dignité d’officier :
- Que voulez vous que ça soit pour que nous reculions ? Elfes ? Orcs ? Ents ? Gobelins ?
Le deuxième personnage de la charrette, un vieux bonhomme avec une robe grise et une longue barbe lui répondit d’une voix joviale
- Du cassoulet !!!

Puis la charrette détala à toute vitesse. Avant même que Wernethorn ne cherche à comprendre, un de ses hommes lui hurla :
- Mon capitaine !!! Il y a du mouvement dans la forêt !!!!
Il se retourna et fut frappé d’effroi. L’orée de la forêt semblait vomir une sorte de bouillie immonde qui désormais déferlait à toute vitesse emportée par la gravité en direction de la ville.
- C’est un cauchemar… Eu-il juste la force de glisser avant que la ville tout entière ne soit cernée par une marre de cassoulet dont le niveau montait peu à peu autour des murailles.
………………

Ils avaient réussis à fuir la coulée de cassoulet en traversant une vallée et suivaient désormais un sentier remontant a travers les roches d’une petite colline, laissant derrière eux un paysage de désolation extrême et infâme.
- Vous avez vraiment foutu le brin dans cette région… Je pense qu’elle serra invivable durant des décennies… lui glissa Bob dans l’optique de lancer la conversation. Car en vérité, le sort de ce monde ne l’intéressait pas plus que la mort de son père 6 ans auparavant.
- Mais non ! répliqua Glandalf, Au moins les habitants de cette petite bourgade ne souffriront pas de famine !
- Admettons…

Bob ne se formalisa pas de l’insouciance de son camarade. Dans le fond, il était pareil. Il ne s’inquiétait jamais de rien, gardait son sang froid et son humour décalé dans les situations les plus apocalyptiques. Il pouvait assister a la mort d’un homme et le prendre avec humour, décimer une communauté toute entière ou faire des dégâts considérables pour ses intérêts personnels sans même que le sourire ne quitte ses lèvres et ignorait les sentiments des autres au quel il ne comprenait en vérité strictement rien. Ceux qui le considéraient comme un ami n’était en fait pour lui que des connaissances. Des gens qui passaient et sortaient de sa vie sans qu’il leur porte une attache particulière. Cependant, il n’y avait aucune haine dans ses agissements. Juste un fond de naïveté assez effrayant au final. La seule personne pour qui il semblait attacher un minimum d’attachement était Kasumi, son éternel partenaire de route qu’il avait rencontré en chassant.

Ils arrivèrent en fin de journée au pied du col de Kalacrasse dont ils commencèrent l’ascension dans la foulée. Bob semblait heureux

- Enfin ! Un col ! De la neige ! La blancheur immaculée de la neige ! Je pressens cet endroit comme un sanctuaire de pureté dans cette terre dégueulasse ! Enfin ! Je vais pouvoir reposer mes yeux sur quelque chose de beau !!!

Glandalf lui répondit avec sa joie habituelle.

- Et bien en fait… Pas du tout !
Bob fixa le magicien d’un regard désespéré.
- Comment ça ?..... Quelle saleté diabolique nous attend encore là haut ? Des golems de boue ? Des lacs de cassoulets ? Des Zombies ?

- Et bien non ! Suite a un stage d’entraînement dans les montagnes il y a dix ans, j’ai malencontreusement maudit toute la région en essayant d’allumer mon réchaud pour faire cuire mon cassoulet!

Ils marchaient toujours en parlant et Bob notifia alors que depuis qu’ils avaient commencé à grimper, une odeur pestilentiel, d’abord insignifiante, se renforçait mètre après mètre. Elle commençait a vraiment lui prendre aux narines.
- Mais en quoi consiste votre satanée malédiction ?!?
- Et bien ! Toute la neige qui touche le sol se transforme instantanément en pus !
Bob n’en cru pas ses oreilles. Puis soudain, il l’aperçût. Cette couche jaunâtre et ignoble qui recouvrait le sol. Tout ce pus. Toute cette ignominie qui, telle un flot de touriste sur les plages, détruisais la beauté du paysage et faisait ressembler le tout a un gigantesque furoncle nauséabond. C’en était trop.
- Galndalf…. Fit Bob calmement.
- Qu’y ail mon ami ?
- Vous êtes décidément une véritable calamité pour ce monde. J’ai l’impression que vous vous complaisez à transformer tout ce qu’il y a de beau en une pile d’immondice répugnante.
- Haha ! Merci l’ami !

Les deux personnages rirent en cœur avant de repartir dans l’autre sens, vers les mines de la Pourria, d’un commun accord.

La descente fut brève. Au bout de quelques heures, ils arrivèrent face à de grandes portes en pierre incrustés dans une falaise en bord de lac. Les portes de la Pourria. C’était un véritable chef d’œuvre. Une gigantesque arche en Granit frappée de reflets argentés et gravées de centaines de sculptures diverses cintrait deux grandes portes en pierres ornées de grandes gravures et incrustées de grands symboles en métaux rares. Cette construction devait être une des plus belles de la terre du Miasme. Bob se dit que le peuple l’ayant construit devait être constitués de génies et que la cité qu’elle abritait ne pouvait être que d’une beauté infinie. Glandalf s’approcha de la porte et commença à observer les symboles qui y étaient inscrits. Il annonça a Bob que ces symboles étaient les instructions d’ouvertures de la porte, écrites en elfique. Puis il leva son bâton marmonnant dans un langage incompréhensible. Il ne se passa strictement rien.
- Haha ! Fit le magicien. Comme si je savais lire l’elfique ! On est coincés.
- Alors pourquoi vous avez marmonné de trucs incompréhensibles comme si vous alliez ouvrir la porte ?!?
- Et bien l’ami ! Pour l’effet dramatique ! Au mieux je peux transformer la porte en cassoulet !
- Allez-vous faire voir avec votre cassoulet ! Hurla Bob en jetant une peluche Denver Mc Hunter vers les portes. Une gigantesque explosion pulvérisa la magnifique construction dont il ne restait qu’un tas de gravier.
- Bravo ! Fit Glandalf en riant. Vous avez réduit a néant en quelques secondes ce qu’il a sûrement prit des années à construire !
Soudain l’eau sombre du lac commença à grouiller d’activité. Comme si des milliers de poissons s’y agitaient. Puis la surface du lac sembla exploser tendis que de grandes tentacules noires s’élevèrent vers le ciel dans un hurlement strident.
- Haha ! Vous avez réveillé le gardien ! Cette horreur a tentacules !
- Je connais une certaine Kasumi qui serrait heureuse de voir ça de par ses origines… Mais ne nous attardons pas dans la zone !
- J’ai la solution !!!! Fit Glandalf en levant son bâton
L’eau du lac se transforma soudain en cassoulet. Le pauvre monstre, surpris par ce changement soudain d’environnement et n’ayant jamais en toute logique vécu dans du cassoulet, se débâtit tant bien que mal pour rester a la surface de ce lac d’ignominie, ne trouvant plus d’oxygène, et finit par sombrer dans les abysses. Des centaines de poissons, cherchant de quoi respirer, avaient tentés de remonter et flottaient désormais à la surface du cassoulet, morts noyés.
En quelques secondes, les deux acolytes avaient réussit à transformer une zone belle, propre et accueillante en un bordel immonde, une fois de plus… Ils délaissèrent ce paysage de désolation pour se consacrer a la traversée de la mine. Ils firent une centaine de mètres avant de tomber sur une sorte de corniche donnant vue sur la citée souterraine. Et la, une fois de plus, ce fut la consternation. Ce qui aurait du être une vaste et magnifique citée naine n’avait strictement rien à voir.

- Glandalf…. Vous êtes déjà passé par ici je me trompe ?....
- Haha ! En effet l’ami ! Vous ne vous trompez point ! J’ai voulu développer un nouveau champignon des caves pour ma soupe ! Et au final…. Il y a eu quelques ratés… J’ai voulu lancer un sort de croissance rapide et au final…. J’ai maudis le champignon !!!
- Vous avez la fâcheuse tendance à maudire tout et n’importe quoi sans le faire exprès j’ai l’impression….
Tout. Les murs, les colonnes, les cadavres, les mobiliers, le sol. L’intégralité de la citée en fait, était recouverte de ce maudit champignon dégueulasse. Cela faisait des espèces de plaques infâmes, spongieuses et poreuses se divisant en lamelles. Un cauchemar pour Trypophobe.

- Entre la montagne de pus et la cave à champignons dégeux, je crois que je préfère encore la dernière solution… Fit Bob résigné.
- Haha l’ami ! D’autant plus qu’ils sont peut être comestibles ! Je n’ai pas eu le temps de les goûter après l’accident à cause des habitants !
Cela ne faisait plus aucun doute. Glandalf était la pire chose qui ait pu arriver à ce monde. Qui avait eu la satanée idée d’apprendre la magie a un type pareil ? Et surtout comment ? Bob n’y connaissait rien a magie mais tout de même pour confondre un sort de malédiction avec des choses aussi basiques que d’allumer un réchaud ou faire grandir un champignon, il fallait être vraiment mauvais…. Après avoir traversé la salle principale, ou tout du moins ce qu’il en restait après le passage de Glandalf, ils se perdirent dans les dédales de couloirs. A force de marche la soirée arriva. Ils décidèrent de monter un camp ou se reposer. Ils finirent par trouver un coin un peu moins champignonneux que les autres. Mais Bob, a qui ces horreurs n’inspirait rien du tout versa le contenu de son bidon d’huile de lampe et purifia par le feu un maximum de surface par précautions. Ils s’installèrent alors sur cette zone « propre » avant de se restaurer. Bob mangea des tranches d’une viande séchée étrange achetée à la dernière auberge avec une sorte de pain étrange pas trop dégueulasse. Glandalf détacha un morceau de champignon puis le changea en cassoulet avant de mettre le tout dans une casserole et de la poser sur son réchaud. Bob lui lança son briquet alors qu’il commençait à lever son bâton.

- Utilisez ça. Ca nous évitera de nous retrouver avec une casserole maudite qui transforme les gens en cassoulet ou une autre horreur du genre.

Ils reprirent la route le lendemain matin très tôt. Après 5 heures de marche, Bob finit par se demander ou étaient tout les cadavres qui aurait du joncher le sol. Depuis le début, ils n’en avait vu qu’une dizaine. Il interrogea le magicien.

- Dites-moi Glandalf. Qu’es il advenu des habitants après qu’ils vous aient mis a la porte de la cité ?
- Haha ! Mais je n’ai jamais dit qu’ils m’avaient mis à la porte de la cité l’ami !
- Mais vous avez bien dit que vous n’aviez pas eu le temps de goûter les champignons à cause d’eux non ?...
- Oui mais ça c’est parce que ce champignon transforme les nains en zombis en leur parasitant le cerveau ! J’ai donc pris la fuite avant de me faire tuer par ces nains-champignons !
- Ah… fit Bob sans se rendre compte de la gravité de la situation.

Soudain, ce qui devait arriver arriva. Ce fut bob qui l’aperçut le premier. Sur leur chemin se dressait une silhouette de petite taille, dans les environs d’un mètre vingt. Il l’observa des pieds à la tête. Il portait des vêtements abîmés par le temps, l’humidité et les aléas de cette cité à l’abandon mais ce n’était pas tout. Quelque chose le troubla dans cette observation il lui sembla reconnaître autre chose qu’il avait déjà vu quelque part. Ce n’est que lorsqu’il en arriva a observer la tête de cet étrange protagoniste qu’il réalisa. Sa tête… Un bien grand mot. En vérité, ce qui aurait du être sa tête n’était plus qu’un amas de ces étranges champignons. Comme si ils s’étaient nourris du crane de leur hôte pour pousser et en utilisait désormais le corps comme vecteur de propagation. La, dans la catégorie saloperie, Glandalf avait vraiment fait fort. Très fort.

. Malgré le fait qu’ils soient juste-en face d’elle, la créature ne semblait pas bouger. Alors Bob se retourna. Et il les vit. Ils étaient des dizaines, non des centaines, peut être même des milliers, voir plus. Plus il se tournait, plus il en voyait. Glandalf glissa a son compagnon

- Ahah ! Ne vous inquiétez pas l’ami ! Ils ne nous voient pas ! Ils se repèrent au bruit !
- Quelle distance avant la sortie ?
- Guer plus de quelques kilomètres !
- Wunderbar ! Ne traînons pas ici… Et évitons d’alerter ces saloperies. Imaginez le chaos que ces créatures répandraient sur la terre du Miasme si elles venaient a sortir d’ici….
-
Laissant ces horreurs derrière eux, ils arrivèrent face un long couloir très sombre. On n’y voyait pas à 5 mètres.

- Il serrait peut être temps d’utiliser votre truc pour faire de la lumière non ?
- Haha ! Bonne idée l’ami ! Attendez un peu que je me rappelle de la formule… Voici !

Encore une fois, Glandalf fit preuve de sa médiocrité. Au lieu de lumière, ce fut une fusée pétard volant qui décolla du bâton du vieux magicien. Elle éclata devant eux dans un pauvre craquement pathétiquement essoufflé, mais assez sonore pour qu’un échantillon d’à peu près cent pourcents de la population de Nain Zombie Champignons l’entende et se retourne d’un seul geste vers nos deux protagonistes. Il y eu un flottement de quelques secondes dans cette situation. Juste assez pour permettre à Bob de glisser a Glandalf

- Excusez moi de vous dire ça mon bon Glandalf mais en tant que magicien, vous êtes la honte de la profession. Honnêtement.

Et à Glandalf de lui répondre d’un ton inhabituellement calme:

- Merci l’ami.

Et ils se mirent a courir. Les Champinains (c’est tout de même plus cour a écrire) partirent d’un seul bloc. Tel un Tsunami d’immondice déferlant vers nos héros en vomissant des hurlements incompréhensibles, envahissant les couloirs tel une masse liquide et perdant des morceaux de champignons et de chaire au passage en accrochant des éléments du décors dans leur charge. Perdant une quantité énorme de compagnons dans le vide lorsqu’ils traversaient un pont de pierre à la poursuite de leurs hypothétiques repas, mais revenant toujours en nombre supérieur. Au détour d’un couloir, Bob et Glandalf aperçurent enfin de la lumière.

- LA SORTIE !!!! Hurla Bob

Ils finirent par passer la gigantesque arche incrustée a flanc de montagne et sentir l’air frais dans leurs poumons et la caresse du soleil sur leur visage. Mais une bien mauvaise surprise les attendait. Une sorte de petit golem en Cassoulet armé d’une fourche leur barrait la route.

- DANS L’AUTRE SENS ! Hurla bob
- BOUT DE CADAVRES !!!! Hurla le Golem qui s’avérait être Bilboneau Laquet ayant survécu a la coulée de cassoulet

Ils escaladèrent le flan de montagne en moins de 3 secondes et atteignirent le haut de l’arche. Le pauvre Hobbit n’au pas le temps de les suivre car il se fit emporter par une déferlante de Champinains s’écoulant tel un glissement de terrain vers le bas de la montagne, en direction d’une grande ville. Bob regarda la scène avec une pointe de consternation.

- Mais qu’es ce que vous avez encore foutu Glandalf ?...
- Haha l’ami ! Voyez le bon coté des choses ! Nous sommes débarrassés de ce hobbit une bonne fois pour toute ! Du moins j’espère… Je ne sais pas quel effet aura le champignon sur un hobbit.
- Peu importe… On est encore loin de chez ce Sarouleman ?
- Haha non l’ami ! En vérité il habite au pied du flan est !
Ils prirent la route, laissant derrière eux un paysage de désolation, encore une fois. Au bout de 7 heures de marche, ils finirent par arriver sur le territoire de Sarouleman. C’était une Longue tour de forme légèrement conique. Le haut de la tour, plus large que la base, était incandescent ; donnant l’impression que la tour brûlait. De grands champs emplis d’une plante verte inconnue dont l’odeur se sentait à des kilomètres s’étalaient de partout autour de la tour. Ils croisèrent le dénommé Sarouleman dans une chaise longue en train de fumer.

- Yo Glandalf ! Ca roule man ? fit-il d’une voix lente et détendue

Il ne ressemblait en rien a un magicien. Il portait des sandales et un short crasseux, une sorte de sweat tricolore avec une feuille de ses étrange plantes brodée dessus et un gros bonnet en laine, arborant les mêmes couleurs, cachait un gigantesque paquet de dread-locks.

- Haha ! Comme a mon habitude cher maître ! Je vous amène un homme qui aurait besoin de vos compétences en trans dimensionnel !
- Cher…. Maitre ?.... Fit Bob qui n’en croyait pas ses oreilles
- Et ouais Man ! Fit le magicien rasta. C’est moi qui lui ai tout appris !
- Si vous êtes aussi compétent que lui, laissez tomber…. Je n’ai aucune envie de me retrouver dans une dimension maudite en cassoulet….
- T’inquièèèèèète Man ! Moi je suis un vrai magicien Man ! C’est juste qu’à lui je lui ai appris volontairement de la meeeeerde Man !
Bob n’en croyait pas ses oreilles.
- Mais qu’es ce qui se passait dans votre crane plein de fumé quand vous avez fait ça ?!?
- Ben parce que c’est marrant Man !
- Il est en train de dévaster la terre du Miasme !!!
- C’est pas graaaaaave Man !
- Il a crée des zombis qui éliminent les habitants !!!
- Détaiiiiiil Man !

Bob abandonna tout espoir de faire quoi que ça soit. De toute façon il aurait bientôt quitté ce monde de barjos.

- Bon ! Fit-il. Vous pouvez me renvoyer chez moi au moins ?...
- Rien de plus siiiiimple man ! Je suis Sarouleman le grand ! Il va falloir que tu…

Une voix que Bob avait déjà entendue quelque part les coupa dans leur débat.

- AHAH !!!!! VOUS N’IREZ PAS PLUS LOIN MISERABLES !!!
- Cravate Man ! Mais qu’es ce qu’il fout la lui ?!?
- JE M’EN OCCUPE ! Hurla Glandalf

Le ciel s’obscurcit soudain. Le vent se leva et des éclairs se mirent à frapper les alentours. Une aura enveloppa le magicien dont la barbe se mit à briller. Ses yeux prirent un éclat inquiétant. Il leva son bâton. Un éclair noir s’y abattît comme si la puissance du ciel et des éléments se concentraient dans son bâton. Il le pointa ensuite vers Cravate Man qui dans un reflexe de terreur se protégea le visage avec sa mallette. Une pauvre fusée pétard volant vint s’écraser et éclater pitoyablement contre sa mallette. Puis plus rien…. Le ciel redevint bleu et tout se calma d’un coup…. Les quatre personnages se regardèrent. Puis Bob rompit le silence

- C’est tout ?....
- Comment ça l’ami ?
- Ben on avait l’impression que vous alliez déchaîner sur lui la colère des dieux et puis… Rien quoi… Et puis d’ailleurs pourquoi vous avez fait ça ?.... Vous ne le connaissez même pas…
- C’est vrai ça Man ! C’est pas une manière d’accueillir les gens que de leur envoyer une fusée pétard volant dans la faaaace Man ! Ajouta Sarouleman
- Et bien l’ami je….
- Ca vous prend souvent ?... Rempila bob

Cravate Man ne comprenait plus rien a ce qui se passait. Puis il reprit sa lucidité et hurla

- PEU IMPORTE ! Vous allez mourir ici ! HAHA !
- Que faites vous la ?!? répondit Bob sur la défensive
- Je suis venu me venger !!! Muahaha !! J’ai monté un plan diabolique pour vous éliminer ! Cette dimension serra votre tombeau ! MUAHAHAHAHAHA
- Comment avez-vous fait pour me suivre ?!? S’étonna Bob
- Très simple ! J’ai ici un détecteur d’anomalie dimensionnelle ! Il permet de détecter des éléments n’ayant rien a faire dans cette dimension !!! En l’occurrence vous ! Même si j’avoue avoir eu un peu de mal a survivre a toute les horreurs qui vivent ici… Je pense notamment a l’espèce de golem Champignon de 30m de haut en train de piétiner la ville la plus proche en hurlant « Bout de cadavre » Mais désormais je suis ici !!!
- Haha ! On connaît désormais l’effet des champignons sur les hobbits l’ami !! fit Glandalf
- Et comment avez-vous pu savoir dans quelle dimension j’étais et pour m’y rejoindre?
- J’ai dérobé dans White Fessa un générateur trans-dimensionnel ultra perfectionné qui me permet de voyager entre les dimensions ! Il est équipé d’un dispositif qui permet de suivre les signatures personnelles laissée par un individu qui voyage dans le temps ! Vous retrouver a été un jeu d’enfant pour un génie comme moi !! Et désormais vous allez mourir !

Avec une merveille pareille, Bob allait pouvoir retourner chez lui en trois coups de cuillère à pot.

- Trêve de discussion ! Fit cravate man en ouvrant sa mallette.

Bob frissonna. Son ticket de retour se trouvait dans cette mallette.

- Vous allez mourir désormais ! Car en plus de mon équipement dans cette mallette j’ai….

A la vue du contenu de sa mallette, il se tut et devint blanc comme un linge. Glandalf se fit un plaisir de finir sa phrase.

- DU CASSOULET !!!!!

La fusée pétard volant avait transformé la machine, ainsi que tous les autres objets contenus dans la mallette en cassoulet ; réduisant ainsi à néant la chance de Bob de partir d’ici sans devoir se fier au mage rasta a néant. Cravate man laissa tomber sa mallette au sol dans un « Flotch ».

- C’est un cauchemar…. Fit-il avant de tourner les talons et de s’en aller. On ne le revit plus jamais

Bob n’en pensait pas moins. Le mage rasta s’adressa à lui.

- Bon Man ! Reprenons ! Pense très fort à une personne que tu connais dans ta dimension ! Ne laisse pas ton esprit divaguer sinon ca risque de mal finir man.
- Au revoir l’ami ! Repassez donc par ici un de ces jours !

« Dans ses rêves » pensa Bob avant de penser très fort à Kasumi.

Le mage leva son bâton, et dans un éclair blanc, Bob disparut

A suivre.... (Dans quelques années)

Je viens de m'attaquer a la suite!

Suite terminée! Post dans le weekend!

Faudra que tu m'explique où tu trouves le temps d'écrire.

Je fais ça en journée au lieu de travailler.

Ben heureusement que tu ne fais pas un métier qui nécessite d'être toujours prêt.

Et qui ne nécessite aucune compétence particulière

Chapitre V : Silver Toe

Kasumi se réveilla dans ce même champ d’où elle avait déclenché le convecteur temporel. Elle avait froid. Très froid. Et de la glace était présente à quelques endroits sur son armure en os. Par chance, le soleil brillait de toute sa splendeur et elle sentit son corps se réchauffer. L’air lui paraissait pur. Bien trop pur pour qu’elle soit dans les environs d’une grande ville. Tout devait avoir échoué. Mais ou était Klathorn dans ce cas ? Soudain tout lui revint. Le voyage n’avait duré que quelques secondes pour elle. Quelques secondes ou elle avait été exposé à un froid intense. Si intense qu’elle s’en était évanouie. Elle regarda le convecteur temporel gisant un peu plus loin. Le voyant énergétique était rouge. Il était donc inutilisable à moins de le recharger. Malheureusement, elle n’avait pas pensé à demander au Docteur Von Braun comment le faire. D’un autre coté, ce n’est pas comme s’ils avaient eu le temps de le faire avec Stounine à leur trousse Elle avait donc bien effectué un bond dans le futur. Le tout était de savoir de combien. Il faudrait aussi qu’elle s’inquiète de savoir en quelle année elle était. Elle finit par se lever et pris la direction de Kokoto. Avec de la chance, quelqu’un pourrait la renseigner. Le village n’avait, a son habitude, pas bougé d’un pouce. L’architecture basique en bois était toujours la même, les maisons n’avaient pas bougées d’un pousse et la maison dans la quelle elle avait résidé avant son saut temporelle était a nouveau inoccupée. La même vieille folle au chat, toujours aussi vieille, le même armurier, avec quelques rides et cheveux gris en plus, et enfin le même chef, toujours aussi vieux et laid, qui sembla surpris en la voyant.

- Kasumi ! Nom d’un Communiste ! Es-ce bien toi ?
- C’est bien moi chef. Fit-elle, heureuse qu’il l’ait reconnue. D’un autre coté, ce n’est pas comme si elle avait eu le temps de changer en quelques heures.
- Cela fait quinze ans que tu es partie mais tu parais toujours aussi jeune !

Ca faisait donc quinze ans.

- Et vous donc chef! Vous n’avez pas pris une ride! Fit-elle non sans sarcasme
- Pour entrer directement dans le vif du sujet, tu tombe a pic… Nous sommes dans une période trouble en vérité. Nous n’avons plus de chasseurs !!
- Encore ? Mais c’est une manie chez vous ! Ca commence toujours par ça ou par une vengeance !
- Pardon ?!? Fit-le chef qui n’avait décidément rien compris a ce qu’elle voulait dire et qui ne « plèsanté jamai avec se jors de chose »
- Oubliez ça… Ou sont partis tous vos chasseurs ?
- Et bien il n’y a pas trop de travail par ici… Alors ils sont tous partis les uns après les autres….
- Ah...
En fait Kasumi s’en foutait. La seule chose qu’elle souhaitait, c’était retrouver le docteur Von Braun pour qu’il l’aide à recharger le convecteur temporel. C’est tout. Elle déclina l’offre du Chef du village et prit la route. Elle estima en avoir pour deux semaines de marche jusqu'à la frontière du pays de l’est. Peut être trois fois moins en passant par l’Aptnotoroute mais elle n’avait pas assez d’argent sur elle. Elle devrait s’arrêter en route pour acheter des provisions. A la nuit tombante, elle fit escale dans un petit village d’une centaine d’habitants. Ce genre de villages habité par plus de paysans et d’éleveurs que de chasseurs. Le genre de villages que Bob détestait particulièrement étant donné qu’il catégorisait ce genre de population comme « bouseux arriérés sans cervelles » Elle en fit le tour et trouva donc une échoppe qui accepta de lui vendre de quoi faire ses stocks pour la route. Alors qu’elle faisait aiguiser ses armes par l’armurier local, son regard fut attiré par du mouvement dans l’allée principale. Un homme a la carrure très imposante, il devait faire dans les deux mètres, portant une armure et un sabre gigantesque à la ceinture, semblait agresser une femme dans la rue. Kasumi s’approcha de la scène. L’homme était ivre et semblait un peu trop entreprenant avec sa rencontre qui se débâtait
- Lâche-la espèce de lâche ! Fit-Kasumi
Le cerveau sous développé de l’homme largement engourdi par l’alcool, mit quelques secondes pour comprendre le sens de la phrase. Puis il la considéra de haut, rota un reflux de bière avant d’abandonner sa proie et de reporter son attention sur elle.
- Pourquoi ? t’es jalouse ? Tu veux que je m’occupe de toi aus…
Il n’eut jamais le temps de finir sa phrase. Avec une précision chirurgicale, Kasumi le frappa à la gorge. Il lui lança un regard de bovin surpris puis s’écroula de tout son poids au milieu de l’allée. La fille, une petite blonde plutôt mignonne d’une vingtaine d’années la remercia timidement.
- Merci beaucoup. Je ne sais pas comment ça se serait finit sans toi. Je m’appelle Matheld.

Il s’avéra que Matheld était la fille du chef du village qui lui offrit l’hospitalité pour la remercier. Il habitait avec sa femme et sa fille. Le repas fut assez copieux, a base de riz et d’une viande inconnue. On sentait que les habitants ne manquaient de rien. Le lendemain matin elle reprit la route. C’était long et ennuyeux. Elle fit une cinquantaine de kilomètres avant de faire étape pour la nuit dans une petite ville des environs. Elle entra dans le comptoir de la guilde pour y prendre une chambre et un repas. En mangeant, elle écouta les ragots des clients. C’est alors qu’elle entendit quelque chose qui la fit réagir. Un des chasseurs parlait avec un accent assez particulier. Un accent comme on en entendait que dans les contrées de l’est. Elle s’approcha de la table. Le chasseur racontait une histoire de goulasch ou un truc du style.
- (accent qui ressemble a l’accent russe mais qui n’est pas un accent russe car la Russie n’existe pas dans cette histoire. Merci de votre compréhension) Et c’est alors que mon plat de goulasch à a tué l’homme qui…
- Excusez-moi. Fit-elle
- Mais vous êtes tout à fait excusée camarade ! Fit-il avant de continuer à parler comme si de rien était
- Excusez-moi ! insista-elle
- Je vous pardonne camarade ! Fit-il avant d’encore une fois l’ignorer royalement
Cet ivrogne d’homme de l’est l’agaçait déjà. Elle essaya différemment.
- Quelles sont les nouvelles du Camarade Stounine ? Ses décisions sont elles toujours aussi juste pour le bien du peuple ?
- Et bien, ses décisions, il à un peu plus de mal a les prendre depuis qu’il est mort il y a 13 ans Camarade Fit-il avec lassitude avant de continuer de raconter son histoire de Goulasch a son interlocuteur, une sorte de clochard a l’allure peu recommandable
- Et qu’es il alors advenu des contrées de l’est ?!? s’exclama Kasumi surprise
- Même si je ne suis pas un expert en géographie, il me semble qu’elles sont toujours à leur place camarade. Fit-il sans daigner détourner son regard vers elle.

Elle finit par se dire qu’elle ne pourrait rien tirer d’un personnage pareil. Elle songea que des changements radicaux avaient du avoir lieu dans les contrées de l’est et que retrouvé le docteur Von Braun serait bien plus ardu qu’elle l’avait pensé au début. Elle avala la bouillie atroce que lui servit le barman en guise de repas et monta se coucher. Au bout d’une demi-heure à se tourner et se retourner dans son lit, elle se rendit à l’évidence. Il faisait bien trop chaud pour dormir. Elle avait du tomber en été. Elle remit donc son armure et partit en quête d’une quelconque activité. Elle se renseigna au près d’une patrouille de garde. Elle apprit que la ville ou elle se trouvait s’appelait Les Vallées et que l’activité économique y était surtout concentrée autour des jeux d’argents. Elle décida donc d’entrer dans le premier complexe venu. Les gens y étaient habillés de manière étrange. Aucun ne portait d’armure. Les hommes étaient tous en habits noirs et élégants tandis que les femmes portaient pour la plus part des robes de soirées. A peine essaya-elle de rentrer qu’une hôtesse l’interpella.

- Ou croyez vous entrer avec votre armure ? nous exigeons une tenue correcte ici !

(Note de l'auteur: A partir de ce moment, vous pouvez vous passez cette musique https://www.youtube.com/watch?v=KnwFvjSV2zw )

Alors qu’elle s’apprêtait à répondre un homme derrière elle s’adressa à l’hôtesse sur un ton plein d’assurance.

- Elle est avec moi. Vous n’allez tout de même pas refuser l’accès à l’un de vos meilleurs clients sous prétexte qu’il est accompagné d’une chasseuse?

L’hôtesse fit la moue sembla plus ou moins s’indigner en lui montrant la grande dalle de pierre située derrière elle ou était gravées les règles de l’établissement.

- Mais monsieur vous savez bien que la gravure précise que…

Il lui coupa la parole et pris un ton plus charmeur.

- Oh ! Mais milles excuses ! Je ne l’avais pas notifié mais vous êtes vous-même une gravure ! Une des plus belles que j’ai eu l’occasion de voir durant mes périples. L’indignation ne va pas à votre joli visage. Donnez-moi plutôt quelques jetons, et si vous voulez bien m’accorder l’honneur de me montrer votre plus joli sourire.

L’hôtesse rougit et lui tendit timidement une poignée de jetons

- Avec les compliments de la maison. Bonne soirée

Kasumi se retourna pour tomber nez a nez avec un visage qui lui paru familier au premier abord. C’était un homme a l’air sur de lui arborant un costume noir et aux yeux charmeurs. Elle ne pu s’empêcher de penser qu’il était relativement beau. Il ne devait guère avoir plus de 25 ans.

- Merci, il faut croire que vous m’avez sauvé la mise, fit-elle
- Oh mais c’est tout à fait naturel d’aider une femme aussi jolie que vous. Puis-je vous offrir un verre ?

Elle fut surprise par le compliment. Elle n’avait pas l’habitude d’en entendre fréquemment. Ses fréquentations niveau hommes se limitaient à Bob qui semblait plus la voir comme une opportunité de manger gratuitement que comme une femme et a tout les malades mentaux et personnages étranges et instables qui semblait se satelliser en permanence autour de lui comme si il avait une prédisposition a les attirer. Elle se promit tout de même de faire attention à lui. Après tout, la seconde d’avant, c’était l’hôtesse qu’il avait complimenté de la sorte. Elle accepta tout de même le verre et ils se dirigèrent vers le bar de l’établissement.

-Champagne pour la demoiselle ! Et pour moi Liqueur blanche- Vodka ! Au shaker ! Pas a la cuillère !

-Tout de suite monsieur !

Il adressa son plus beau sourire a Kasumi. Elle en fut tout de même troublée. Elle l’interrogea :

- Vous me semblez bien connu dans cet établissement monsieur ?
- Je m’appelle Bomb, Jam….

Le regard de Kasumi se figea soudain sur son pendentif. Elle le reconnu tout de suite et lui coupa la parole, incrédule.

- Klathorn ? C’est toi ?

L’homme ne sembla pas comprendre sur le moment, il se demandait comment cette femme pouvait connaître sa véritable identité alors qu’il était là incognito. Et tout lui revint d’un coup.

- Kasumi ?...

Ils se dévisagèrent pendant 10 longues secondes. Kasumi ne comprenant ni par quel hasard elle avait pu le retrouver ainsi 15 ans plus tard aussi facilement et surtout, ni pourquoi son visage lui paraissait familier. Klathorn lui, en plus de la même première question, se demandait pourquoi il ne l’avait pas reconnue tout de suite et surtout pourquoi diable était-elle exactement comme dans ses souvenirs au jour de sa disparition alors que 15 ans s’étaient écoulés. Il fut le premier a reprendre ses esprits, puis la parole avec une joie mal dissimulée:

- Mais qu'es-ce que tu fais ici? Ou étais tu passée durant toutes ces années?
- Je voyageais... Et je voyage toujours. Je vais vers les contrées de l'est je dois y retrouver quelqu'un

Ils discutèrent un long moment au bar. Klathorn avait quitté Kokoto à 15 ans et avait commencé a travailler pour la guilde. Ses compétences ayant étés remarqués, il était devenu agent de la guilde. Un service ultra secret composé des meilleurs chasseurs qui effectuait les missions clandestines. Il était pour sa part spécialisé dans les contrées de l'est et désormais connu sous le nom de James Bomb. Kasumi lui expliqua qu'elle recherchait pour sa part un savant qu'elle avait vu pour la dernière fois dans les contrées de l'est il y a 15 ans.

- C'est amusant, fit Klathorn, Je rechercher justement quelqu'un des contrées de l'est. Un criminel recherché par la guilde du nom de Ivan Le Stoïque. Il n'a jamais digéré la mort de Stounine et pense que c'est la faute de tout ce qui se situe a l'ouest de la frontière de son pays natal. Il serait actuellement dans nos contrées et aurait selon nos services un plan diabolique pour rendre la région invivable durant des décennies. Tout nos services le recherchent.
- Tu ne parlerais pas d'un type bizarre avec un humour douteux qui parle de tuer des gens a coup d'assiette de goulache?
- Comment es-ce que tu....
- Il était en train de boire de la bière dans le comptoir ou je loge il y a une heure de ça.

Kasumi sembla lire un soupçon de panique apparaitre soudain dans les yeux de Klathorn.

- Mais pourquoi tu ne l'a pas dit plus tôt?!?
- Comme si j'avais pu avoir la moindre idée que ce type pouvait être un criminel d'envergure en lui parlant!
- Parce qu'en plus tu lui à parlé et tu es encore en vie?!? tu ne semble pas saisir la gravité de la situation… BAISSE-TOI!

Au moment ou Klathorn termina sa phrase dix hommes entrèrent dans le casino armés de fusarbalettes. Klathorn attrapa Kasumi et se jeta derrière le comptoir. Les hommes vidèrent leurs chargeurs sur les clients; faisant une dizaine de morts et autant voir plus de blessés. Les survivants s'enfuyaient dans tout les sens, tombant sous les balles des agresseurs, ou se cachant la ou ils le pouvaient. Ivan le Stoïque entra alors a son tour et clama de sa voix calme et lasse

- Je sais que vous vous cachez ici monsieur Bomb....

Pour seule réponse, Klathorn dégaina un petit fusarbalette de sa veste et le vida en direction d'Ivan et ses hommes. Il en eu un tandis que les autres se cachèrent tant bien que mal derrière le mobilier, les murs ou tout ce qui pouvait éventuellement servir de couvert; Ivan ne bougea pas d'un pouce.

- Quelle Froideur dans votre réaction monsieur Bomb! Nous allons remédier à tout ça!

Il fit un signe à ses hommes qui renversèrent les lampes à huile sur le sol déclenchant ainsi un incendie.

- Verrouillez les entrées! Personne ne sort d'ici en vie, annonça-il

Puis il se retourna et sortit du bâtiment en lançant un dernier "Adieux! Monsieur Bomb!"
Les flammes commencèrent a s'étendre a l'intérieur du bâtiment. La situation devenait critique pour Kasumi et Klathorn.

- Et bien on ne peut pas dire que ça soit les retrouvailles au quel je m'attendais fit Klathorn en chargeant une munition explosive dans son mini Fusarbalette.
- Je t'avoue que j'aurais préféré quelque chose d'un peu moins chaotique répondit Kasumi en cherchant désespérément des yeux une échappatoire a cet enfer
- Alors allons-nous prélasser ailleurs!

Klathorn tira au plafond, pratiquant une large ouverture donnant sur l'extérieur. Puis il sortit une sorte de sifflet de sa poche et se mit a souffler dedans pendant 20 longues secondes. Kasumi l'observa de plus prêt et s'exclama.

- Mais!?!? C'est un appât a Rathalos?!?
- Oui... Ca serra un peu extrême comme solution mais ça devrait nous sortir d'ici!

Puis il fixa un grappin au bout de son mini fusarbalette et enlaça son bras libre autour de la taille de Kasumi.

- Tu me fais confiance?
- Ai-je vraiment le choix... répondit-elle

Puis ce qui devait arriver arriva. Un Rathalos passa au dessus de l'ouverture. Klathorn tira et son grappin se ficha dans la cuirasse de la bête. Ils s'élevèrent au dessus de la ville entrainés par le wyvern qui n'avait même pas décelé leur présence. Et la, ils contemplèrent le spectacle de désolation que leur fuite avait engendré. Ce n'était pas un mais une cinquantaine de Rathalos que l'appât avait attiré. Ils volaient désormais tous en vol circulaire autour de la ville en rasant les maisons a coup de griffes et en immolant les habitants et les décombres a coup de boules de feu.... C'était un désastre. La ville ne s'en remettrait jamais....

- Woops... J'ai peut être soufflé un peu fort...
- C'est marrant, tu n'as peut être pas fait exprès mais cette manie de laisser le chaos la ou tu passe me rappelle étrangement une de mes plus proches connaissances... fit Kasumi en pensant le cœur serré a Bob dont elle ne savait ni ou il était, ni si il était encore en vie.
- L'important c'est qu'on soit vivant non?.... Et puis si Ivan survit a ça... lui répondit il un peu gêné par l'apocalypse qu'il venait d'engendrer

Le Rathalos s'éloignait vers le nord Est. Klathorn accrocha le grappin à un harnais dissimulé sous sa veste et y sangla Kasumi. Ils restèrent ainsi deux bonnes heures. Lorsque le Rathalos commença à bifurquer, Klathorn coupa le câble et ouvrit une large toile en tissus très fin qui eu pour effet de ralentir leur chute. Ils se posèrent en douceur et Kasumi fut impressionnée par tant de technique.

- Pas mal hein? Ca s'appelle un hamac à chute pour une raison qui m'échappe. Il paraitrait que ce serait l'escrimeur légendaire lui même qui aurait inventé ce concept!
- Oui j’admets que c'est impressionnant. Bon direction les contrées de l'est! fit Kasumi
- Non désolé mais je dois retrouver Ivan le Stoïque. S’il est encore en vie il doit continuer à essayer de mettre son plan a exécution. Je ne peux pas le laisser faire. Selon mes informateurs il rechercherait un éminent scientifique ayant mis au point un dispositif capable de lui donner un avantage majeur.
- Et moi je dois retrouver le docteur Von Braun pour rentrer chez moi!

Klathorn se tût pendant quelques secondes puis reprit la parole.

- Euh... c'est censé être une information top secrète.... Comment se fait il que nous cherchions la même personne?....
- Aucune idée... Mais la dernière fois que je l'ai vu, il était dans les contrées de l'est...
Ils prirent donc la direction des contrées de l'est. En chemin Kasumi lui raconta comment elle était arrivée la et son histoire. Klathorn eu d'abord du mal à la croire. Puis les détails se recoupèrent. Sa disparition soudaine 15 ans plus tôt, le fait qu'elle n'ait pas changé d'un poil, et surtout, l'intérêt d'Ivan pour le Docteur Von Braun.

- Donc en fait, son arme secrète serait le fait de pouvoir voyager dans le temps?... Ca se tient. Je suppose aussi que tant qu'on est la pour en parler, c'est qu'il n'a toujours pas mis la main dessus...
- Je présume que tu dis vrai… Il faut donc qu’on mette la main sur le docteur Von Braun avant lui. J’espère qu’il réside toujours dans les contrées de l’est.
- Tu sais, les contrées de l’est ont bien changées depuis la mort du camarade Stounine. C’est devenu la deuxième contrée la plus corrompue de Gardemine. Et encore, il me semble qu’ils ont payés les observateurs de la guilde pour n’être que deuxième… Le capitalisme et le pouvoir par l’argent s’y sont installés trop vite…
- J’ai un ami proche que ça ne dérangerais pas… songea Kasumi
- Tu parle de lui en permanence. A t’écouter il m’a l’air d’être quelqu’un de détestable et pourtant tu semble beaucoup l’apprécier
- Si tu savais… Fit- elle rêveuse. Il a un bon Fond. C’est juste que son raisonnement fait abstraction de toute logique ou de compassion.
- Hé bien ! Je n’aimerais pas rencontrer celui qui l’a éduqué ! fit Klathorn en partant dans un éclat de rire
- Et encore si tu voyais la manière dont il a vengé sa mort ! C’était juste honteux ! Rigola Kasumi à son tour

Ils rirent de bon cœur durant une bonne partie de la route. Klathorn était devenu quelqu’un de bien. Et Kasumi en était heureuse. Ils arrivèrent quelques jours plus tard aux frontières des contrées de l’est. Un soldat en uniforme leur barra la route

- Halte ! Vous rentrez sur les terres du Camarade Vladimir Platine ! Passeport et permis de séjour !
- Bien sur camarade ! Fit Klathorn en glissant un billet de 100Z dans la main du soldat
- COMMENT OSEZ-VOUS ? s’énerva le soldat. JE SUIS OFFICIER DE LA GRANDE ARMEE DU CAMARADE PLATINE ! VOUS OSEZ ESSAYER DE ME COROMPRE ?!?
- Mille pardon Camarade officier ! Laissez-moi vous présenter un peu plus de respect ! repris Klathorn en ajoutant un billet de 100Z
- Ah ! Voila qui est mieux camarade ! Bienvenue dans les contrées de l’est !

(Note de l’auteur : A partir de maintenant, en promotion ! Vous pouvez diffuser cette musique gratuitement pour donner plus de force au récit ! Merci qui ?  https://www.youtube.com/watch?v=uNb54rwDQJM )

Ils décidèrent de monter dans un Aptnonobus jusqu'à la ville ou se situait l’OKB-78, le bureau du Professeur Von Braun.

- Combien pour un ticket ? Demanda Kasumi
- C’est 5Z pour obtenir cette information Camarade, répondit le chauffeur sans lever les yeux de son journal
- Pardon ?... Vous vous fichez de moi ?....
- Pas d’argent, pas de prix du ticket !
Kasumi lui donna 5Z a contre cœur
- Merci Camarade ! Le Billet coûte 1Z !
Kasumi crut qu’elle allait le tuer. Klathorn la calma, régla les 2Z pour leur 2 ticket et lui expliqua que tout fonctionnait comme ça depuis la mort du camarade Stounine. La corruption avait vraiment atteinte des sommets. Le trajet dura trois heures. Trois longues heures à admirer le paysage. Une fois arrivé, ils réfléchirent au meilleur moyen de trouver le professeur Von Braun. Ils se donnèrent rendez-vous à l’hôtel 3h plus tard. Klathorn alla donc glaner des informations de son coté pendant que Kasumi pris le chemin du laboratoire ou elle avait rencontré le professeur pour la dernière fois. Les contrées de l’est avaient bien changées. La ou s’élevait autre fois des statues du camarade Stounine trônaient désormais des fontaines mal construites ou des bâtiments précaires. Les gens paraissaient soit extrêmement pauvres, soit extrêmement riches et les grandes affiches à la gloire du régime avaient étés remplacées par des panneaux publicitaires pour Mc Hunter, la célèbre chaîne de Fast Food possédée par Vito Mc Hunter, le parrain de la plus grande famille mafieuse de Gardemine. Certaines rumeurs faisaient d’ailleurs état de chaire humaine retrouvée dans les Mc Loprey, un des Sandwich phare de la marque, mais chaque inspecteur de la guilde ayant été chargé d’enquêter sur le sujet s’était retrouvé mystérieusement riche ou avait disparu. Le dossier avait été classé sans suite ; Il ne s’agissait guère plus que des rumeurs après tout. Bref, les seules constantes qu’on pouvait observer dans ce paysage hétéroclite étaient la corruption et la tendance étrange des gens à faire n’importe quoi….
Kasumi arriva devant l’OKB-78. Tout était délabré. Le centre semblait abandonné depuis des lustres. Elle interrogea un passant, une sorte de vieux barbu avec une toque :

- Vous savez ce qu’il est advenu des gens qui travaillaient ici ?
- Je vous répondrais contre 5Z ! fit l’homme outré qu’elle n’ait pas commencé par lui proposer un back chiche. Kasumi s’exécuta et réitéra sa question.
- Ou sont passés las scientifiques qui travaillaient ici ?
- Pas la moindre idée ! fit l’homme en comptant ses billets d’un air satisfait avant de s’en aller.

Kasumi cru qu’elle allait devenir folle. Elle s’apprêtait à le poursuivre lorsqu’un membre des forces de l’ordre local l’interpella.

- Vous me semblez bien énervée mademoiselle ! Un problème ?
- On vient de me truander 5Z ! répondit-elle complètement hors d’elle
- Je connais ce genre de problème ! Je peux vous le régler pour 15Z !

Kasumi n’en crut pas ses oreilles. Elle ne se donna même pas la peine de répondre et partit.
Elle déambula pendant 3 bonnes heures en cherchant à glaner la moindre parcelle d’information mais rien n’y fit. Elle se heurtait à un mur de corruption partout ou elle allait.
Elle finit par rentrer bredouille. Elle arriva dans le hall de l’hôtel. Klathorn était accoudé au bar entouré par deux femmes toutes les deux plus belles l’une que l’autre qui semblaient captivées par les paroles du jeune homme. Kasumi explosa de rage. Elle se dirigea vers lui en fureur.

- Et c’est alors que j’ai sauté du dos du Fatalis en vol et que…..
- MAIS QU’ES CE QUE TU FICHE BORDEL DE DIEU ?!? Hurla-elle

Klathorn et les deux demoiselles sursautèrent

- Tiens Kasumi ! Et bien je…
- TU ES AU COURRANT QUE JE VIENS DE PASSEZ TROIS HEURES EN ENFER A ESSAYER DE TIRER LES VERS DU NEZ A CE PEUPLE D’IVROGNES PENDANT QUE TU PRENAIS DU BON TEMPS ??
- Qui c’est celle la ? Ta femme ? fit l’une des deux filles déclenchant un gloussement digne d’une poule chez la deuxième

Pour Kasumi, c’en fut trop. Elle décocha un direct a la première et l’envoya voler dans une armoire vitrée, KO. Puis elle saisit la deuxième par les cheveux avant de l’envoyer voler par la fenêtre. Puis elle se retourna vers Klathorn qui était resté calme et serein, a son habitude. Il contempla la fenêtre cassée. La demoiselle avait fait une chute de 4 étages pour finir dans la piscine de l’hôtel. Klathorn demanda alors de son ton habituel :

- Comment tu savais qu’il y avait une piscine ?
- J’en savais rien ! Par contre toi t’as intérêt à avoir un argument en béton !
- Et bien tu n’y va pas de main morte. Fit il en riant avant d’ajouter : Je sais ou se trouve Von Braun depuis plus de deux heures. Alors je suis venu tuer le temps ici en attendant. Les deux demoiselles se sont jointes à moi par la suite.

La colère de Kasumi s’évapora d’un coup. Elle se sentit honteuse de sa réaction. Klathorn remit sa veste et ils se dirigèrent vers un groupe d’immeuble d’un des quartiers les plus riches. Ils entrèrent dans le deuxième et montèrent au 3ème étage. Ils arrivèrent devant une grande porte en métal sur la quel était écrit : Laboratoire du Professeur Willem Von Braun. Wirsungologie expérimentale. La porte s’ouvrit automatiquement et leur dévoila le professeur qui semblait les attendre. Il avait l’air paniqué

- Ach ! Kasumi ! Je savais que tu viendrais ! Entre avec ton ami C’est ein Catastrophe ! On m’a dérobé les plans d’une de mes inventions !
- Le convecteur temporel ? Firent Kasumi et Klathorn d’une même voix
- Nein ! J’ai détruit les plans du convecteur depuis bien longtemps ! Ils m’ont dérobés les plans de mon collisionneur à anti-Wirsung ! Une machine capable de produire une énergie phénoménale et de la concentrer ! Le problème c’est qu’elle est très instable ! A la moindre fausse manipulation, ou mauvaise utilisation, elle risque d’exploser ! Et cette explosion pourrait libérer assez d’énergie pour raser tout le continent !!!
- Ivan le Stoïque a frappé… Fit Klathorn
- Il y a de grande chance… Il était venu me voir il y a quelques mois pour me demander l’avancée de mes recherches. Autre chose Kasumi ! Voici les recharges pour le convecteur. Je les ai un peu améliorées ! Une recharge peut désormais te faire avancer de 22 ans par rapport aux anciennes qui ne pouvaient que te faire avancer que de 15. En voila donc une chargée à bloc, et une juste assez chargée pour te ramener a ton époque !
- Super ! Fit Kasumi heureuse de pouvoir rejoindre le Dr Manfred et donc de ce fait de pouvoir probablement rejoindre Bob. Le DR Von Braun coupa sa rêverie.
- Ein dernier détail… J’avais engagé un homme de ménage il y a peu. Vu que c’était un incapable, je l’ai licencié. Et… Il a disparu avec le prototype que j’avais construit ! Je n’arrive pas à me souvenir de son nom mais je ne pense pas qu’il soit lié à Ivan…. Quoi qu’il en soit, grâce à l’une de mes inventions que j’ai nommé la photographie, j’ai pu conserver ein image de la machine. Dit il en tendant une photo a Kasumi.

Son sang se glaça dans ses veines.

- Je crois que j’ai retrouvé le nom de votre homme de ménage… Et que le futur a eu beaucoup de chance de se dérouler sans encombre. Fit Kasumi en contemplant avec effroi la photo de la machine diabolique du soi-disant Docteur Aldarion.

A suivre

Entre les références et le cassage de quatrième mur, bien joué.
Et chapeau pour les personnages secondaires, à chaque fois savoureux et qui réapparaissent quand on s'y attend le moins.

Et pour le final, magnifique!
C'est pourtant bizarre, je croyais que ce truc était un toaster-ouvre boîte.

j'adore la référence à la fic d'elektroman, et c'est toujours aussi intéressant, et déjanté.

Enfin un lecteur. C'est le plus beau jour de ma vie

La suite bientôt !!

Yoyo, ya moyen de l'avoir sous format Word ou .txt ?