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Page Dossier L'avis de Silent_Jay
L'avis de Silent_Jay

Oeuvre culte pour tout fan de science-fiction, Ghost in the Shell marqua durablement le 7ème Art et redessina en partie du moins les contours du cyberpunk à sa sortie en 1995. Le film de Mamoru Oshii changea la face du monde et crédibilisa le cinéma d'animation auprès des non initiés. 2 décennies se sont écoulées depuis et Ghost in the Shell n'a pas pris une ride. Nous sommes désormais en 2017. Le cinéma adapte à tour de bras les oeuvres majeures de la pop culture et ne pouvait donc passer à côté des aventures du major Kusanagi. A la simple annonce d'un film Live Action, les fans hurlèrent au blasphème, terrifiés à l'idée de voir ce panthéon de la science-fiction tourné en ridicule sur grand écran. Ce Ghost in the Shell réalisé par Rupert Sanders retrouve-t-il l'essence et la grandeur de l'oeuvre originelle ou se contente-t-il d'un copier-coller sans réel intérêt ? Une chose est sûre, ce futur dystopique ne laissera personne indifférent.

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L'existentialisme cyberpunk

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Dans un futur proche, l'humanité a troqué l'évolution naturelle et le darwinisme pour le progrès technologique. L'Homme à force d'augmentations, thème si cher à la saga Deus Ex, s'éloigne de son statut animal au profit du cybernétique. Le cerveau n'est plus qu'un ordinateur connecté en permanence au réseau et une victime facile pour une cybercriminalité en pleine expansion. Le citoyen lambda est à la merci du pirate peu scrupuleux, une marionnette en puissance agissant selon le bon vouloir d'un maître éphémère. La Section 9 est une unité spéciale de la police chargée d'élucider ces crimes. Dans ses rangs, le major Mira Killian fait figure d'exception. Gravement blessée lors d'une attaque terroriste, son corps fut jeté au rebut et son cerveau implanté dans un corps 100% artificiel. Un an s'est écoulé depuis ce jour fatidique. Le pirate répondant au nom de Kuze sème la terreur parmi les habitants tandis que les membres fondateurs du projet 2571 de la société Hanka meurent les uns après les autres.

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Oeuvre cyberpunk par excellence, ce Ghost in the Shell couvre l'essentiel des interrogations inhérentes à ce sous genre de la science-fiction. Une entreprise a-t-elle le pouvoir d'être au-dessus des lois et de dririger dans l'ombre un état ? Les avancées technologiques auront-elles raison de notre humanité ? L'âme peut-elle survivre en dehors de son corps ? Sommes-nous définis par nos souvenirs ou nos actes ? Le film de 1995 soulevait bon nombre de questions sans jamais y répondre véritablement, laissant le spectateur libre de ses interprétations. GitS version 2017 ose, prend ce dernier par la main et placarde sa vision au point de perdre par instant la dimension poétique du propos, la faute à une occidentalisation parfois à outrance du propos. Et pourtant, ce film s'aventure sur des terres à peine foulées par son aîné, pousse la réflexion un brin plus loin et apporte des réponses là où l'oeuvre de Masamune Shirow ne faisait que les effleurer. Le cyberpunk ne peut exister sans plume et celle de Ghost in the Shell s'avère intarissable et plus que jamais d'actualité à l'heure de l'ultra-connecté. Le smartphone est devenu une extension de soi. L'intelligence artificielle dépasse nos espérances. Le bras de Terminator existe et renvoie des sensations de toucher inégalées. Le Turfu est à nos portes et il faut s'en méfier !

Les 5 premières minutes de Ghost in the Shell

Au-delà de l'artificiel

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Un univers cyberpunk ne prend vie qu'à l'orée de visuels en adéquation avec les thèmes abordés. Technologie omniprésente, êtres humains augmentés, publicités excessives, mégalopole tentaculaire... Ghost in the Shell se dote des artifices nécessaires à la crédibilité de New Port City. Les hologrammes publicitaires pullulent et s’accaparent le moindre m² d’une ville s’étendant à perte de vue. Des voies rapides transpercent les bas-quartiers pour interconnecter quartiers d’affaires et autres points névralgiques. Les implants cybernétiques sont apparents et transforment les êtres de chair et de sang en créatures robotisées. De Tron pour la plongée dans une intelligence artificielle à Blade Runner en passant par Le Cinquième Élément pour les environnements et l’esthétique de la ville, le film de Rupert Sanders (Blanche-Neige et le Chasseur) emprunte à la culture populaire une imagerie tombée dans le domaine public sans pour autant se contenter de resucer les pères fondateurs de la SF. L’oeuvre d’origine influença et influence toujours les créatifs (Steven Spielberg, James Cameron, les Wachowski) de tout bord et GitS (2017) transpose à la perfection les visuels et l’univers si particulier de l’animé.

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110 minutes de nature morte cybernétique s’offre à nous. Chaque plan est l’occasion de s’émerveiller devant les environnements dépeints par les artistes de Weta Digital. Les compositions répondent par la forme au fond. Le propos prend ainsi vie par l’image. Une ambiance bleutée synonyme de technologie laisse ainsi place à un rouge chaud traduisant la luxure du lieu avant de se perdre dans l’obscure noir des quartiers pauvres. Ghost in the Shell est un tableau de maître constamment renouvelé, une ode au cyberpunk et à l’imaginaire qui en découle. Malheureusement la perfection a quitté ce monde depuis belle lurette et l’excellence côtoie à de rares occasions l'insuffisance. Certaines scènes jurent avec le reste du film. Pantin 3D désarticulé, voitures proches de la Majorette et incohérences lumineuses entachent parfois une réalisation frôlant bien souvent le sublime de par ses choix artistiques et le respect quasi religieux pour l’oeuvre d’origine.

Bande-annonce de Ghost in the Shell

Ghost in Translation

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La peur de voir l’oeuvre de Masamune Shirow se transformer en film d’action décérébré était palpable. Il n’en est rien. Le rythme est lent, trop probablement pour les cinéphiles modernes. Le film s’attarde sur les conversations, prend le temps de poser l’intrigue, les tenants et aboutissants d’un futur dense aux enjeux multiples, mais n’occulte en rien la propension de l’héroïne à dézinguer du malandrin sans sourciller. Mira Killian est une arme, l’apogée d’une technologie, le nouveau stade de l’évolution humaine et en tant que telle combat le feu par le feu. Les scènes d’action cloueront les spectateurs à leur fauteuil tant la ressemblance avec le Ghost in the Shell de 1995 est indéniable. Proches du copier-coller, ces dernières n’en restent pas moins bluffantes et témoignent d’un amour sans limite pour la série. Du saut de l’ange en combinaison furtive à la scène au couteau dans 10cm d’eau en passant par l'attaque du camion-poubelle-bélier et l’instant capitaine Cousteau dans le port de New Port City... ce GitS parle aux fans et les caresse dans le sens du poil. Au-delà de ce fan service assumé, cette version 2017 propose une vision singulière et plaisante de l’univers imaginé par Masamune Shirow sur de nombreux points.

L'avis de Silent_Jay

Internet est prompt à hurler pour tout et son contraire. Les “Ouin-Ouins” sont à l’affût de la moindre information et sautent à la gorge du film, du jeu vidéo osant prendre des libertés avec l’oeuvre dont il s’inspire. Et Ghost in the Shell fut accueilli comme il se doit par une bande de "haters" aux commentaires affûtés. Quelle ne fut pas ma surprise à l’annonce de Scarlett Johansson pour interpréter le rôle du major Motoko Kusanagi. Actrice multifacette capable de jouer aussi bien dans des comédies (Don Jon), des “comédies dramatiques” (Lost in Translation) et des films d’action (Marvel Cinematic Universe), “Black Widow” donne vie à ce personnage emblématique de l’animation japonaise avec ce jeu certes robotisé et peu expressif, mais traduisant l’état émotionnel d’une Mira Killian déboussolée à la recherche de son humanité, de son Ghost. Le reste du casting s’offre les services du cultissime Takeshi Kitano et de la cocori’caution Juliette Binoche et s’ouvre aux jeunes pousses avec entre autres Pilou Asbæk (Game of Thrones) dans le rôle de Batou, l’acolyte et seul ami proche du major.

Extrait de Ghost in the Shell

Fébrile au début de la séance, rassuré à chaque minute s’écoulant, Ghost in the Shell (2017) souffla sur les braises encore chaudes de mon amour transi pour le film de Mamoru Oshii. Un frisson identique à celui ressenti en 1995 me parcourut l’échine durant près de 2 heures. Imparfait, cela va sans dire, ce GitS moderne retrouve la saveur du cyberpunk d’antan et emploie les technologies à disposition pour donner corps et âmes à une oeuvre science-fictionnelle qui fera couler beaucoup d’encre et animera à n’en pas douter débats et échanges toniques.

Commentaires
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cloud1 cloud1
MP
Niveau 10
le 27 mars 2017 à 13:18

:hello:

Ce film est une honte pour tout fan de cette saga culte. :dpdr:

Non mais Silent_Jay va t'acheter du goût et ensuite tu pourras donner ton avis.

:bye:

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Sommaire Dossier
  • L'avis de Logan
  • L'avis de Panthaa
  • L'avis de Silent_Jay
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