À la redécouverte de jeux cultes !
L’année 2020 a été très spéciale pour moi. Déjà, parce que c’est cette année que j’ai intégré jeuxvideo.com, au sein du pôle social. C’est aussi cette année que j’avais la chance de vivre un E3, pour finalement me faire rattraper par la crise sanitaire. La faute a pas de chance...
Cette crise a eu beaucoup de conséquences sur l’industrie, entre reports et stocks limités. Mais c’est aussi de longs mois de confinement qui ont permis à énormément de joueurs de voir le temps de jeu exploser. De mon côté, j’en ai profité pour me plonger quelques années en arrière et (re)découvrir des jeux salués par les joueurs et la critique.
Entre la totale découverte de Persona 5 via son Edition Royal et de Demon's Souls avec son Remake sur PS5, 2020 tombait à point nommé. Côté multi, je suis finalement retombé 16 ans en arrière avec World of Warcraft Classic. La dimension sociale des premières versions du MMORPG de Blizzard a sû me faire sauter le pas, et ça m’a permis de nouer des liens avec de parfaits inconnus, dans une période où il est très difficile d’avoir une vie sociale. Que voulez-vous, on ne guérit jamais vraiment de WoW…
Mon top 5 de 2020 :
- == Persona 5 Royal ==
- == The Last of Us Part II ==
- == Demon’s Souls Remake ==
- == World of Warcraft Classic ==
- == Ghost of Tsushima ==
Notre vidéo-test de Persona 5 Royal
Mon coup de coeur : Persona 5 Royal
On m’a beaucoup parlé de Persona 5. J’adore les RPG, mais j’avoue avoir un peu de mal avec les J-RPG. Parfois. Dragon Quest XI m’a tenu en haleine 40 heures avant que je ne décroche totalement, l’histoire tirait en longueur. Final Fantasy X, par contre, m’a mis une jolie claque. Quand Persona 5 Royal est sorti en mars, je n’en attendais rien. Et ça a dû jouer ! Le jeu m’a carrément happé dans son Tokyo contemporain. Le scénario est incroyablement bien ficelé, la bande-son est magistrale, le gameplay n’est pas révolutionnaire mais fonctionne très bien. De même que la dimension sociale du jeu (création d’affinités entre les personnages) qui nous fait créer des attaches avec nos camarades. Chaque personnage a une histoire qui se dévoilera au joueur si celui-ci prend la peine de s’y intéresser.
Le jeu traite de thématiques très matures et en phase avec notre société actuelle. Le parallèle avec le monde réel est omniprésent et l’immersion n’en est que renforcée. Je suis ressorti de cette aventure une bonne centaine d’heures plus tard, avec un sentiment de vide que je n’avais pas retrouvé depuis le premier The Last of Us.
Mon coup de gueule : Le lancement de la next-gen
La sortie de la PS5 et des Xbox Series, on nous en parle depuis des mois. Sony nous a particulièrement fait saliver en étant très avare en informations, là où Microsoft était bien plus agressif. Rendez-vous le 10 novembre pour la plus puissante des consoles, et le 19 novembre pour la nouvelle PlayStation qu’ils disaient. À part Demon’s Souls Remake, on cherche encore les exclus. Et les stocks aussi, d’ailleurs. Mais pourquoi pas, la crise sanitaire a touché toute l’industrie, ça serait égoïste de blâmer les constructeurs pour les stocks limités…
Ce qui m’a le plus gêné, c’est la pseudo guerre de l’achat-revente dont la PlayStation 5, particulièrement, a été victime. Quand certains cherchent toujours à récupérer une console next-gen, d’autres en achètent plusieurs (parfois aidés par des bots !) pour les revendre à un prix totalement abusé. Et encore, ça ne s’arrête pas là. Des entrepôts ont été braqués, une jeune femme s’est retrouvée dans un guet-apens après avoir voulu acheter une PS5 à un particulier, pour finalement se faire tirer dessus ! Autant de faits divers qui viendront injustement alimenter l’éternel débat “les jeux vidéo rendent violent”.