
Rappelez-vous, en mars 2011 sortait Dead Space : Severed, extension de l'excellent Dead Space 2. Oh joie, s'exclamaient alors les fans de la saga. Malheureusement, le tout se sera montré extrêmement décevant, seul son petit prix de vente lui permettant de faire du gringue aux joueurs. Deux ans plus tard, Visceral Games nous offre une nouvelle extension, cette fois à destination de Dead Space 3. Et devinez quoi, le résultat est strictement identique à Severed, à ceci près que le tout est vendu deux fois plus cher.

Si les DLC se sont démocratisés depuis quelques années au point de devenir une évidence dès lors que le jeu est plus ou moins attendu, ils n'en restent toujours pas moins vus par les joueurs comme une façon pour le développeur et l'éditeur de se faire un maximum d'argent à moindres frais. Si quelques exceptions subsistent, ce n'est nullement le cas de ce Awakened qui combine absolument tout ce qu'on peut reprocher à un contenu téléchargeable. Ainsi, en tout premier lieu, on découvre en lançant le DLC qu'il fait office de véritable fin à Dead Space 3. On y retrouve John Carver et Isaac Clarke, laissés pour morts à la fin du jeu original, qui se demandent eux-mêmes ce qu'ils font là. Pour le découvrir, il vous faudra donc subir pendant 1h30 cette suite entièrement basée sur la bonne vieille notion de « déjà-vu ».
Une bonne Clarke dans la gueule
Points forts
- La véritable fin de Dead Space 3...
- Un nouveau boogeyman
Points faibles
- ... En DLC
- Manque total d'originalité
- Les décors de Dead Space 3 réutilisés
- De l'action, de l'action... Et encore de l'action
- Durée de vie un peu faiblarde
- Prix trop élevé
Renvoyant au dispensable Dead Space 2 : Severed, Dead Space 3 : Awakened fait peine à voir. Pensé comme la vraie fin de Dead Space 3, ne proposant aucune nouveauté si ce n'est un nouvel ennemi, refourguant les décors du jeu de base, entièrement construit sur des scènes d'action interminables, délaissant la plus petite notion de peur malgré les hallucinations d'Isaac et vendu trop cher, ce contenu nous confirme une fois de plus que la saga de Visceral Games ne fait pas bon ménage avec les DLC.