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Test Daffy Duck in Hollywood
Profil de goten67,  Jeuxvideo.com
goten67 - Journaliste jeuxvideo.com

Les jeux vidéo dans lesquels Daffy Duck joue les héros ne sont malheureusement pas nombreux. On ne peut donc que se réjouir quand deux consoles Sega – Megadrive et Master System – accueillent en 1994 Daffy Duck in Hollywood. Si les deux titres sont orientés plates-formes, c'est ici l'opus Master System qui retient notre attention. Placer le célèbre canard dans le monde du cinéma, où tout est possible, permet surtout de faire visiter au joueur une pléthore d'environnements différents. Mais est-ce pour autant la seule force de ce sympathique jeu de plates-formes mâtiné d'action ?

Daffy Duck in Hollywood

Catastrophe : un certain professeur Duckbrain a volé un prix cinématographique qui appartenait à Sam le Pirate. Le célèbre Daffy Duck est alors appelé à la rescousse pour retrouver la fameuse récompense. Voilà l'histoire du jeu... Ou en tout cas, celle décrite par le manuel. Si le scénario ne casse pas trois pattes à un canard (c'est le cas de le dire !) on peut d'emblée regretter qu'une fois la partie engagée, le joueur se retrouve lancé dans l'aventure sans aucune explication sur ses objectifs. Cette légère frustration passée, on arrive à l'écran de sélection des niveaux. Bonne surprise : il est possible de choisir l'un des six stages (sur 18 au total) débloqués par défaut, ce qui garantit une progression moins linéaire que dans un jeu de plates-formes classique. Hollywood oblige, les niveaux représentent en fait les séquences d'un film. Chacun de ces longs-métrages est découpé en trois scènes, donc trois stages. On parcourt donc six environnements, tous différents les uns des autres. On passe par exemple d'un canyon à une jungle, en passant par une forêt hantée. Comme dans de nombreux jeux du genre, la variété est donc de mise.

Daffy Duck in Hollywood
Des niveaux avec une réelle identité.
Ennemis, plates-formes, décors... De nombreux éléments changent radicalement quand on passe d'un environnement à l'autre. Mais le principe de jeu reste toujours le même. Chaque stage est en effet construit de la même manière. Plutôt vastes, ils s'apparentent parfois à de véritables dédales. On est bien loin des Mario et autres Sonic où il faut généralement se contenter de foncer vers l'autre bout du niveau pour réussir. On n'ira pas jusqu'à dire que Daffy Duck in Hollywood est un jeu d'exploration, mais le fait est qu'entre les différents embranchements et les quelques passages secrets, on a tôt fait de se perdre dans certains niveaux. Heureusement, Daffy est un personnage vif et réactif, avec lequel on a plaisir à parcourir ces vrais labyrinthes. Il peut même s'accrocher aux cordes ou aux plates-formes prévues à cet effet, afin de franchir certains précipices. Le canard a fait l'objet d'une modélisation et d'une animation de grande qualité, ce qui rend l'aventure plaisante.

Daffy Duck in Hollywood
Ces bulles au sol indiquent la présence d’un bonus.
En chemin, on doit également se servir d'un pistolet à bulles pour dégommer les nombreux ennemis. Le système de bulles joue d'ailleurs un rôle prépondérant dans le jeu. Il n'est pas rare, lorsqu'on marche, de voir une bulle poindre au sol. Quelques secondes plus tard, elle s'élève dans les airs et permet à Daffy Duck d'obtenir un bonus. Ramasser certaines bulles peut, par exemple, améliorer le pistolet du canard, en le dotant de missiles à tête chercheuse. On note aussi que certaines bulles renferment une lettre. Le but est de pouvoir former les mots DAFFY DUCK pour récolter un autre bonus. De manière générale, le titre regorge d'ailleurs d'aide en tous genres. Si la quête des fameuses bulles nécessite une connaissance totale du niveau, il est aussi possible de récupérer des trésors comme des diamants ou des oscars. La volonté d'inclure une pléthore d'objets est louable, mais on a presque l'impression que les développeurs en ont parfois trop fait. Récupérer tous ces objets s'annonce toutefois particulièrement ardu et offre un challenge supplémentaire aux meilleurs joueurs.

Daffy Duck in Hollywood
Un ennemi vicieux se cache derrière ce cactus...
Daffy Duck in Hollywood se distingue d'ailleurs par une difficulté quasi excessive. Le jeu, comme bien d'autres avant lui, ne laisse pas énormément de place à l'erreur. Pour le terminer, on a droit à quatre vies au départ. Les rares vies supplémentaires à récolter ne sont pas de trop, puisqu'un coup suffit à envoyer notre canard au paradis. Heureusement, il est parfois possible de récupérer une baguette magique qui fait apparaître une fée autour de Daffy. L'ange gardien prend alors tous les dégâts et donne au héros une chance supplémentaire de survie. Mais même avec cette aide, Daffy Duck in Hollywood n'a rien de facile. Les différents pièges et ennemis sont d'ailleurs placés de manière vicieuse, et les doigts de la main risquent de ne pas suffire pour compter les morts. Etrange, puisque le jeu semble quand même s'adresser à un public enfantin... Et ce n'est pas la possibilité de pouvoir sélectionner la difficulté qui améliore grand-chose, puisque les pièges vicieux restent présents, quel que soit le mode choisi (seule la fréquence des bonus varie). La difficulté vient donc contrebalancer un tableau autrement très positif, puisque le titre comporte de nombreux niveaux et donc une durée de vie exemplaire. La question est finalement de savoir qui aura vraiment le courage d'aller au bout du titre ?

Daffy Duck in Hollywood
Heureusement, la qualité de la réalisation estompe la frustration de devoir recommencer les niveaux. Si les différents environnements sont variés, ils sont aussi bien réalisés d'un point de vue purement technique. On peut toutefois noter qu'au début du jeu, on a parfois du mal à distinguer les éléments du décor des objets avec lesquels on peut effectivement interagir, comme les plates-formes. A part ce détail, l'aspect graphique du titre reste de bonne facture, et le jeu s'inscrit dans la moyenne haute des jeux disponibles sur la machine de Sega. Côté son, on retrouve les musiques de l'époque. Si aucune n'est vraiment marquante, toutes sont plutôt agréables et tentent d'insuffler une ambiance aux niveaux. On dénote six musiques, soit une pour chaque environnement traversé. Préparez-vous par exemple à trembler avec le thème qui accompagne la forêt hantée... Pas de doute : avec Daffy Duck in Hollywood, on est face à l'un de ces nombreux bons jeux de plates-formes qui hantent les anciennes consoles. Sans être indispensable, le titre est marqué par une qualité certaine. Seule sa difficulté le rend finalement rédhibitoire pour les jeunes joueurs à qui il se destine.

Les notes
  • Graphismes15/20

    Pas grand-chose à reprocher au titre sur ce plan. Le jeu propose une multitude de couleurs, des lieux, mais aussi des ennemis variés. Si on ajoute à cela la modélisation de Daffy Duck, expressif à souhait, on obtient un résultat tout à fait convaincant.

  • Jouabilité15/20

    Rien de révolutionnaire : le jeu propose un maniement plutôt simple, mais efficace. Daffy est vif et se manie à la perfection. On apprécie aussi l'utilisation d'un pistolet, qui n'est pas de trop pour traverser des niveaux truffés d'ennemis.

  • Durée de vie14/20

    Le jeu propose un peu moins de 20 niveaux, tous plutôt longs et labyrinthiques. Son système de bulles-bonus à récupérer dans chaque stage aurait pu garantir une durée de vie d'exception. Mais comme souvent avec les anciens jeux de plates-formes, le tout est gâché par une difficulté excessive.

  • Bande son13/20

    Les musiques n'ont rien d'exceptionnelles, mais ont le mérite de s'accorder relativement bien avec les différents environnements traversés.

  • Scénario8/20

    Le scénario existe, mais après l'écran titre, on est lâché dans le vif du sujet sans aucune indication relative à l'objectif qu'il faut accomplir ! Pourquoi ne pas avoir rajouté en préambule un texte servant à expliquer pourquoi on se retrouve tout d'un coup à Hollywood ? Il y avait de quoi faire bien mieux.

Daffy Duck in Hollywood est certes un jeu, mais il fait aussi référence à un cartoon diffusé dans les années 1930, culte pour tous les amateurs de Tex Avery. Malheureusement, le jeu ne restera pas aussi célèbre que le cartoon. On ne peut nier qu'avec sa jouabilité au poil et sa réalisation de bonne facture, on passe un agréable moment devant le titre. Pourtant, malgré la pléthore de bonus disponibles dans les nombreux niveaux qui composent la progression, on aura du mal à y rejouer, ou même à le recommander à un ami. Tout simplement parce que dans les années 1990, de nombreux jeux de plates-formes meilleurs et à la difficulté mieux dosée ont vu le jour. Ni totalement mauvais, ni franchement indispensable, Daffy Duck in Hollywood fait donc partie de ces nombreux titres auxquels on joue avec plaisir, mais dont on garde relativement peu de souvenirs.

Note de la rédaction

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12

L'avis des lecteurs (3)

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