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Test Crusader Kings II

Crusader Kings II : Sortie de la version Linux

19 951 vues
Profil de CptObvious,  Jeuxvideo.com
CptObvious - Journaliste jeuxvideo.com

Paradox Interactive continue tranquillement à dérouler ses wargames. Cela fait maintenant pas mal d'années que le studio suédois a acquis une certaine expertise du genre. Mais tout cela n'était qu'un entraînement. Hearts of Iron ? Un brouillon ! Europa Universalis ? Une ébauche ! Victoria ? Inachevé ! Aujourd'hui, l'apprentissage porte enfin ses fruits : avec Crusader Kings II, Paradox nous livre son magnum opus, sa grande œuvre, l'aboutissement de sa quête du wargame parfait.

Crusader Kings II

Du point de vue de la chronologie historique, Crusader Kings II est le premier des wargames Paradox Interactive, se déroulant sur une période allant de 1066 à 1453. Il se place juste avant Europa Universalis III (1453-1820 avec l'extension Napoleon's Ambition), puis Victoria II (1835-1936) et enfin Hearts of Iron III (1936-1948). En quatre titres, le studio couvre donc près de neuf siècles d'histoire européenne ! Un dévouement qui force le respect, d'autant que la qualité des titres cités n'est plus à démontrer. Cependant, des interrogations demeurent autour de Crusader Kings II. Le jeu n'a connu qu'une itération, qui date tout de même de 2004. Surtout, son contexte plus ancien, synonyme de technologie moins évoluée, ne donne-t-il pas lieu à un gameplay moins profond ? Soyez rassuré, il n'en est rien. Nul besoin de tanks pour faire un wargame complexe, les intrigues politico-religieuses suffisent ! En fait, CKII est probablement le jeu le plus ambitieux jamais réalisé par le développeur suédois.

Crusader Kings II
La carte en 1066, avant le début des hostilités.
De l'ambition, il va aussi vous en falloir en tant que joueur. En vous faisant incarner un quelconque noble d'Europe, Crusader Kings II vous confie la lourde tâche de développer son domaine et, pourquoi pas, de bâtir un empire à force de guerres, de diplomatie et d'intrigues au fil des générations. Notez que vous pouvez aussi commencer directement en haut de l'échelle en incarnant un monarque déjà établi ; la tâche ne sera pas plus facile pour autant. En effet, il est presque plus simple de partir de petit, et de grappiller un comté par-ci ou un duché par-là en fonction des opportunités. Gérer un empire, en revanche, peut s'avérer périlleux : il y a de nombreuses frontières extérieures à défendre, des rebellions de paysans à mater... Et surtout des divisions internes. N'oublions pas que les grandes entités politiques de l'époque n'affichent qu'une unité de façade ; en réalité, il s'agit d'agrégats disparates, morcelés en une multitude de provinces contrôlées par des vassaux aux dents longues, parfois aussi puissants que leur souverain. Dès lors, il faut composer avec les querelles de nobliaux et les luttes intestines, les machinations et les coups de couteaux dans le dos. Ce qui fait tout le sel du jeu.

Crusader Kings II
S'assurer une descendance mâle est primordial à l'époque.
Concrètement, vous pouvez accéder à la fiche de tous les personnages du jeu pour interagir avec eux. Les possibilités sont nombreuses : vous pouvez emprisonner un comploteur indélicat démasqué par votre espion, soudoyer un voisin pour qu'il ait une meilleure opinion de vous ou accorder un titre foncier pour récompenser un vassal méritant. Sans oublier les relations familiales : à vous de décider chez qui envoyer tel enfant pour faire son éducation, et avec qui arranger un mariage. Rien de tel qu'une belle union pour obtenir un allié précieux : en cas de conflit, beau-papa viendra sans doute prêter main-forte à son gendre... Chaque personnage a ses compétences (intendance, diplomatie...), ses traits de personnalité (humble, courageux...) et surtout, donc, ses relations avec sa lignée et ses alliances. Composer avec tous ces paramètres n'est pas une mince affaire, mais c'est passionnant. Jouer à Crusader Kings II revient à enfiler le costume du marionnettiste ; on prend un malin plaisir à tirer les ficelles. On sème la discorde entre un vassal et son suzerain, on envoie la petite cousine de quinze ans épouser un vieux comte dont on veut s'attirer les faveurs, on assassine sa propre épouse si besoin ! Machiavel n'était point né qu'il avait déjà des disciples.

Crusader Kings II
La guerre fait rage contre une comtesse italienne rebelle.
A côté de ces machinations politiques, la guerre paraît presque propre. On s'y étripe gaillardement certes, mais on s'y étripe dans les règles. Eh oui, la guerre répondait à des codes bien précis à l'époque. Pas question d'envahir votre voisin car son petit coin de bocage vous plaît ! Il faut un casus belli valide, autrement dit un prétexte justifiant une attaque. C'est le rôle de votre chancelier, qui peut fabriquer des revendications en œuvrant dans l'ombre. Si vous préférez, vous pouvez vous en prendre aux ennemis de Dieu : personne n'y trouvera à redire si vous allez chercher querelle à un royaume nordique païen ou à un califat musulman ! La religion tient d'ailleurs un grand rôle dans le jeu ; il faudra veiller à garder de bonnes relations avec le pape pour gagner des points de piété et, pourquoi pas, demander l'excommunication d'un gêneur... Mais revenons à la guerre. Une fois le casus belli dûment établi, ou fabriqué, vous pouvez lever vos troupes et celles de vos vassaux, engager des mercenaires si le trésor le permet, ou faire appel aux ordres de moines-soldats. Il ne reste plus qu'à marcher sur l'ennemi. La résolution des combats est assez simple ; mis à part quelques paramètres liés au terrain (rivière, relief...), l'armée la plus puissante l'emporte. Il faudra néanmoins occuper la province adverse un certain temps pour en extirper toute résistance. Après quoi votre opposant, exsangue, vous proposera sans doute de conclure la paix à votre avantage. Vous voilà à la tête d'une nouvelle province et d'un beau capital de points de prestige, dont l'accumulation reste le but final.

Crusader Kings II
Voilà cette pauvre France bien mal en point...
Outre l'aspect militaire, Crusader Kings II possède comme la plupart des wargames une composante gestion. Lois, économie, recherches technologiques... Dans ce secteur, certains joueurs regretteront probablement le peu de prise sur de nombreux facteurs. Mais il s'agit d'un choix délibéré des développeurs pour coller au plus près à l'histoire. On l'a déjà évoqué, même le plus puissant empereur doit composer avec ses vassaux sous peine de voir son bel empire se disloquer. Ainsi, il n'est pas possible de changer les lois ou l'imposition sans leur accord, parfois difficile à obtenir. Le manque de contrôle direct de ces paramètres, quoique réaliste, est frustrant au début ; puis on apprend à faire avec. Même chose avec l'interface d'ailleurs : elle n'est pas parfaite mais on finit par s'habituer à ses petits défauts, qui n'ont rien de rédhibitoire. Il faut dire que le jeu est tellement bon qu'on a envie de tout pardonner. Le soft est stable et fluide, ce qui n'était pas toujours le cas des précédentes productions du studio... Quant à la localisation française, elle est exemplaire. Bref, Paradox s'est vraiment surpassé avec Crusader Kings II. Tous les fans de wargames devraient l'essayer !

Les notes
  • Graphismes15/20

    Les graphismes n'ont jamais été le point fort des wargames, et peu importe d'ailleurs. Après tout, on passe son temps devant une carte... En l'occurrence, celle de Crusader Kings II est fort jolie. Elle a surtout le mérite d'être très lisible : les différents filtres permettent de voir d'un seul coup d'œil les liens de vassalité, les alliances, les religions et toute autre information utile. On regrette tout de même que trop de personnages partagent le même portrait.

  • Jouabilité18/20

    Il serait exagéré de dire que Paradox a atteint la perfection en termes d'interface. Il reste encore quelques actions peu intuitives, auxquelles on finit bon gré mal gré par s'habituer une fois qu'on a compris la logique de la chose. Toutefois, il serait absurde de ne pas reconnaître l'énorme travail du studio pour nous offrir une expérience d'une grande profondeur. Guerres entre vassaux, complots politiques, intrigues religieuses et autres joyeusetés de l'époque sont retranscrits à merveille.

  • Durée de vie18/20

    La durée de vie est absolument colossale. Une seule partie passée à gérer la destinée d'une lignée sur quatre siècles peut déjà occuper plusieurs dizaines d'heures. La rejouabilité est infinie, puisqu'on peut recommencer à loisir dans la peau d'un nobliau de province comme sur le trône du Saint-Empire germanique. Et si vous sentez une certaine lassitude à affronter l'IA, le mode multijoueur vous fera replonger de plus belle !

  • Bande son17/20

    Les mélodies d'inspiration médiévale sont d'une grande qualité et plutôt variées. Flûtes et cordes nous font danser au milieu des baladins dans la cour d'un prince ; des chœurs vibrants nous rappellent au devoir sacré ; des musiques aux accents martiaux soulignent la violence des batailles. Les bruitages sont un peu en retrait, en particulier le râle d'agonie parfaitement ridicule quand un personnage meurt, mais la BO reste un régal pour les oreilles.

  • Scénario18/20

    Plus que de scénario, on parlera ici de respect du contexte historique. Force est de constater que les développeurs ont accompli un gros effort de recherche et de documentation pour coller au plus près aux faits. Bien sûr, l'implication du joueur entraîne son lot de bouleversements, mais tous les grands événements sont bien là. On apprécie les liens vers les fiches Wikipedia des personnages : après une partie, on se surprend à lire la biographie de l'obscur prince hongrois qu'on vient d'assassiner !

C'est bon, les développeurs de Paradox peuvent prendre leur retraite ! En tout cas, si l'un d'entre eux s'en allait aujourd'hui, il pourrait partir avec le sentiment du devoir accompli. Ce devoir auquel le studio s'astreint depuis longtemps, c'est d'offrir aux joueurs le wargame ultime, et c'est bien ce qu'est Crusader Kings II. Inutile de redire ce qui a déjà été dit dans le test, nous risquerions de tomber dans les superlatifs... Sachez simplement que si vous aimez un tant soit peu le genre, vous ne pouvez pas passer à côté de ce monument. Tout bien réfléchi, espérons que Paradox attende un peu avant la retraite : des jeux de cet acabit, on en veut encore longtemps !

Note de la rédaction

18
17.4

L'avis des lecteurs (240)

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