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Test Astérix et le Pouvoir des Dieux
Profil de danabnormal,  Jeuxvideo.com
danabnormal - Journaliste jeuxvideo.com

Après une aventure en demi-teinte sortie en 1993 ("Astérix and The Great Rescue"), notre Gaulois préféré revient en 1995 faire un petit tour sur Megadrive, toujours accompagné de son meilleur ami Obélix. Baptisé "Astérix et le Pouvoir des Dieux", ce nouveau titre a été édité par Sega et développé par Core Design, studio britannique notamment à l'origine des deux épisodes de Chuck Rock.

Astérix et le Pouvoir des Dieux

Le père César a décidé d'organiser une grande fête, à l'occasion d'un événement sobrement baptisé le festival des dieux. Lors de ce dernier, le chef de Rome compte bien montrer qui est le patron, en expliquant à son peuple que sa puissance et celle des dieux ne font qu'un. Pour ce faire, il compte exhiber lors de l'événement toutes les armes des chefs qu'il a vaincus lors de ses campagnes. Parmi ces précieux artefacts figure le fameux bouclier de Vercingétorix, lâché par ce dernier lors de la défaite d'Alésia. Histoire de contrarier les plans de César, Astérix et son ami Obélix décident de partir à l'aventure afin de mettre la main sur l'objet tant convoité.

Astérix et le Pouvoir des Dieux
L'histoire est contée comme une BD.
L'aventure commence sur une carte en 3D isométrique, dans laquelle nos deux Gaulois peuvent avancer à leur guise et visiter les différents sites qui sont accessibles, et qui correspondent à autant de niveaux. La progression est donc non linéaire, puisque le joueur peut choisir dans quel ordre il souhaite traverser les stages, même si tout n'est pas accessible dès le départ et que d'autres niveaux viendront se débloquer au fur et à mesure de la progression. Pour progresser, justement, il va falloir accomplir un certain nombre d'actions, ce qui donne au titre une dimension aventure plutôt bien sentie. Ainsi, l'une des premières missions consiste à rentrer dans un camp romain. Evidemment, nos deux amis ne peuvent pas y aller tel quel, et il faudra donc qu'ils trouvent des objets qui leur permettent de se déguiser en soldat. C'est ainsi que commence la fouille des niveaux alentour pour trouver des pièces de costumes. A l'intérieur des stages, les héros pourront également, au gré de leurs pérégrinations, aller faire un tour dans les maisons ou dans les tentes romaines, histoire de récolter quelques indices ou quelques sympathiques bonus, au rang desquels figurent les pièces qui permettent d'engranger des continus supplémentaires, lesquels sont indispensables pour finir l'aventure.

Astérix et le Pouvoir des Dieux
La carte du monde est représentée en 3D isométrique.
Dans chaque monde, le joueur a le choix d'incarner Astérix ou Obélix. Nos amis se débarrassent des indésirables en donnant leur traditionnel coup de poing, sachant qu'Obélix peut également se servir de son ventre proéminent pour envoyer les Romains ad patres. A noter que chacun des deux personnages dispose d'une petite attaque spéciale, disponible lorsque l'on ramasse certains items bien précis (sanglier rôti pour Obélix et pichet de cervoise pour Astérix). Ces attaques doivent toutefois être utilisées à bon escient car elles sont en nombre limité. Dommage qu'elles soient si délicates à placer... On touche en fait ici à l'un des principaux points faibles du titre. Il suffit en effet de quelques minutes de jeu pour se rendre compte que la progression va être pénible en raison de soucis de jouabilité. Les collisions sont très mal gérées (les développeurs auraient pu retenir la leçon du premier épisode, qui était lui aussi totalement raté sur ce point), les enchaînements de coups sortent lentement et les ennemis ont une fâcheuse tendance à toucher en premier. Les sauts ne sont pas non plus un modèle du genre, tant ils sont délicats à placer. Bref, le joueur devra s'accommoder de cette mauvaise maniabilité, qui complexifie considérablement le jeu et rend certains passages vraiment très ardus.

Astérix et le Pouvoir des Dieux
Les soldats romains vont encore souffrir dans cet épisode.
Côté technique, le titre s'en tire en revanche plutôt bien. Certes, certains sprites sont moins réussis que d'autres (celui d'Obélix est même raté) et les décors auraient pu être plus fournis en détails, mais le rendu général est dans l'ensemble assez agréable à l'œil et les animations bénéficient d'une fluidité de tous les instants, même si elles auraient pu être plus variées, notamment en ce qui concerne les ennemis. Dans l'ensemble, on ressort donc de ce titre avec une impression générale mi-figue mi-raisin, en raison d'une certaine linéarité et surtout de l'imprécision de la jouabilité. Les fans transis d'Astérix risquent toutefois d'apprécier cette aventure, qui bénéficie d'un scénario très bien ficelé. Les autres peuvent passer leur chemin et aller voir par exemple du côté de la Master System, laquelle dispose dans sa ludothèque de jeux Astérix autrement plus réussis. Et surtout autrement plus maniables...

Les notes
  • Graphismes14/20

    Ce n'est pas si mal, même si on pouvait s'attendre à mieux s'agissant d'un jeu sorti en fin de vie de la machine. C'est assez coloré dans l'ensemble (même si certains arrière-plans sont parfois un peu vides) et les sprites des personnages sont pour la plupart bien dessinés et relativement fidèles à l'esprit de la bande dessinée. Rien à dire sur l'animation, qui reste fluide en toutes circonstances.

  • Jouabilité9/20

    C'est le gros point faible du jeu. La gestion des collisions est des plus aléatoires, et il faut vraiment avancer à tâtons pour distribuer les coups aux ennemis. Les sauts sont quant à eux un summum d'imprécision, et ils vous donneront plus d'une fois l'envie de jeter la manette par la fenêtre. Certains partis pris, comme par exemple la nécessité de maintenir un bouton enfoncé pour interagir avec des objets, sont très discutables tant ils contribuent à alourdir inutilement le gameplay.

  • Durée de vie13/20

    Que c'est dur... Les niveaux sont loin d'être évidents à traverser, la faute à des ennemis résistants et qui arrivent souvent en nombre. La maniabilité chaotique du titre complique également pas mal de choses, notamment pour les phases de pure plate-forme. Bref, il faudra prendre son temps pour finir l'aventure, et il y a fort à parier que bien des joueurs n'auront pas la patience de refaire sans cesse les mêmes niveaux, d'autant plus qu'il n'y a ni sauvegardes, ni mots de passe.

  • Bande son13/20

    Les musiques sont principalement des adaptations de grands airs de musique classique. On retrouve ainsi la Marche du Toréador de Bizet, ou encore la Marche de Radetzky de Johan Strauss père. Ce n'est pas une mauvaise idée en soi, mais force est de constater que, en raison de ses limitations sonores, la Megadrive peine à reproduire fidèlement de telles compositions. Les bruitages sont corrects.

  • Scénario15/20

    Le sacro-saint bouclier de Vercingétorix a été perdu, et César a mis un point d'honneur à le retrouver, histoire de démontrer à la Terre entière la suprématie de Rome sur la Gaule. Il n'en fallait pas plus pour qu'Astérix et Obélix décident eux aussi de partir à la recherche de l'objet pour le retrouver avant César. Un scénario fortement inspiré de l'album "Le bouclier Arverne", publié en 1968. A noter que le jeu est intégralement en français.

Sans atteindre la médiocrité de son prédécesseur, "Astérix et le pouvoir des dieux" est un jeu assez décevant. Doté d'une réalisation pourtant correcte, le jeu est surtout gâché par une maniabilité des plus imprécises et une difficulté extrêmement mal dosée. C'est d'autant plus dommage que le scénario est sympathique, et que l'aspect aventure a été relativement bien pensé. Mais à côté de ça, le jeu est trop moyen sur bien des plans, et il était décidément écrit que notre Gaulois n'aurait jamais d'aventure digne de ce nom sur la 16 bits de Sega.

Note de la rédaction

12
11.7

L'avis des lecteurs (14)

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