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Test Black Shot

BlackShot : Trailer

8 416 vues
Profil de Zorglomme,  Jeuxvideo.com
Zorglomme - Journaliste jeuxvideo.com

Ce qui est bien avec les free to play, c'est que c'est gratuit. Zéro euro, TVA incluse. Donc si on est déçu, on a juste perdu du temps, et si on est agréablement surpris, c'est vraiment une bonne nouvelle. Parce que c'est bien connu, normalement, "pour zéro euro, t'as plus rien". Aujourd'hui c'est Black Shot, un FPS fortement teinté de RPG uniquement multijoueurs, qui tente de nous prouver le contraire.

Black Shot

L'expérience Black Shot commence mal, très mal. D'abord, il faut télécharger un petit client de 400 Mo, très instable et qui plante régulièrement sans raison apparente. Ensuite, il faut se créer un compte et choisir un avatar parmi les quatre disponibles. Quatre, ce n'est déjà pas beaucoup, mais en plus ce sont des archétypes insupportables tels que le mercenaire borgne ou la fille aux gros seins. On commence déjà à se dire qu'on a perdu son temps. Quand, pour couronner le tout, on découvre que seulement deux classes de personnages sont disponibles, à savoir une classe rapide plus fragile et l'autre plus lente mais plus résistante, on voudrait presque rire.

Black Shot
Les compétences sont associées aux parties d'armures et se débloquent en jouant.
Et par la suite, ça ne s'arrange pas : le pauvre joueur est jeté comme un malpropre dans une interface qui paraît un poil bordélique au premier abord, sans aucune explication sur rien. L'heure est venue de lancer une partie. Se déclenche alors une réaction chez le joueur : il pleure tellement ses yeux sont abîmés par des graphismes absolument atroces. A peine meilleurs que ceux de Counter Strike 1.6, les graphismes de Black Shot risquent de déclencher des crises de vomissements chez les plus sensibles d'entre vous. Nous revoilà dix années en arrière, la pixellisation en moins et le lissage en plus. Néanmoins, il serait dommage de partir dès maintenant, car si l'emballage de Black Shot est vraiment moche, le contenu se révèle intéressant. Non pas par rapport aux quatre modes de jeu disponibles, très classiques, mais par un gameplay basique qui plaira à tous les adeptes de FPS avides d'un retour aux sources. En effet, pour peu que les équipes soient équilibrées, les gunfights n'épargneront que les joueurs les plus skillés, qui savent à quel moment se baisser pour esquiver la balle fatale, à quel moment sauter la petite corniche et à quel moment battre en retraite. Ici, pas de fioritures pour parvenir à la victoire, il va falloir enchaîner les frags et surtout les headshots, qui, petite particularité du soft, sont le seul moyen de regagner de la santé ! Mieux vaut donc trois balles bien placées que tout un chargeur tiré dans le tas. Une fois le gameplay simple mais ô combien appréciable de Black Shot appréhendé, il est temps de se tourner vers le côté RPG du jeu, qui est loin d'être négligeable, bien au contraire.

Black Shot
Le jeu est plutôt gore.
Dans Black Shot, chaque frag, chaque action rapporte deux choses : des points d'expérience et des BlackPoints (BP). Les premiers servent à obtenir la vingtaine de grades du jeu, les seconds sont la monnaie virtuelle qui permet d'acheter armes, armures et items divers. Si la montée en grade sert uniquement à se la raconter en affichant son bel écusson, la gestion des BP est tout à fait intéressante, notamment parce que Vertigo Games, le studio de développement, a décidé que seuls les joueurs fortunés et n'ayant pas beaucoup de temps pour jouer, pourraient mettre la main à la poche pour acheter des BP avec du vrai argent. Eh oui, dans Black Shot, la monnaie virtuelle se gagne très, très vite. En moins de cinq heures de jeu et en enchaînant headshots et multi-frags (qui augmentent le nombre d'XP et de BP), il est relativement aisé de se constituer un capital qui suffira amplement à acheter du matos pour notre barbouzard, et pour longtemps. En effet, tous les items s'achètent pour une durée déterminée. Par exemple, les armes se louent pour une durée d'une heure, trois heures ou une semaine. Si cela peut paraître court, il faut savoir que les prix sont extrêmement bas, et que n'importe qui pourra se procurer son joujou favori dans la large gamme d'armes proposées sans débourser un centime réel. Seul bémol : en dehors de l'armement, le matériel reste assez limité : quelques casques, un seul explosif, une seule armure... Mais c'est sans aucun doute dû au fait que le jeu est sorti il y a seulement quelques jours. Enfin, sachez qu'il est possible de débloquer un emplacement de compétence sur chaque pièce constituant une armure. Cela peut aller d'un bonus de santé à la capacité de courir plus vite avec telle ou telle arme en main, voire même d'être plus résistant à certains projectiles. Le tout est très bien dosé, et on constate rarement des déséquilibres une fois en jeu.

Black Shot
Les sigles argentés indiquent le nombre de frags réalisés à la suite, ce qui octroie un bonus de BP.
Venons-en aux arènes elles-mêmes. Ignobles visuellement, elles sont en revanche parfaitement construites. Souvent petites, elles permettent aux gros bourrins avides d'en découdre de se rendre rapidement sur les points chauds, tandis que les plus fourbes pourront emprunter couloirs et conduits d'aération pour prendre l'ennemi à revers. Les parties sont rapides et très dynamiques, à tel point qu'il n'est pas rare de voir les snipers eux-mêmes se jeter dans la mêlée pour en découdre. On regrette seulement le faible nombre de maps disponibles : neuf cartes, plus une pour le mode Survie bien pourrie dans lequel il faut résister à des hordes de kamikazes. Sachant que chaque carte est jouable uniquement dans le mode pour lequel elle a été conçue, c'est peu, et il faut espérer que Vertigo Games fournira rapidement du contenu, sans quoi le jeu va rapidement tourner en rond, surtout vu son gameplay simpliste (mais pas simplet).

Black Shot
Black Shot est très moche. Mais n'oublions pas qu'il est gratuit.
Les graphismes ne sont pas le seul défaut de Black Shot, car si on ne peut pas attendre d'un jeu gratuit qu'il soit beau, on peut en revanche exiger certaines choses d'un FPS multijoueur. Or, le soft faillit sur quelques points pourtant importants dans ce genre de jeu. D'abord, le système anti-triche est totalement désuet. Le jeu est d'ores et déjà pollué par des tricheurs, qu'il est certes possible de kicker facilement, mais qui pourrissent néanmoins le jeu seulement quelques jours après sa sortie. Mais ce n'est rien à côté de l'absence de serveurs dédiés. Cette pratique qui tend à se démocratiser dans tous les types de jeu est tout simplement idiote. La qualité de connexion est très souvent mauvaise, et l'hébergeur du serveur doit alors passer la main à un autre joueur en espérant que celui-ci possède un meilleur débit. En effet, les développeurs ont intégré une option permettant d'alterner d'hébergeur durant la partie sans interrompre celle-ci. Problème : l'hosteur bénéficiant de facto d'une excellente connexion, il est rare qu'il accepte de passer la main, même si tout le monde plafonne à 500 millisecondes de ping. Au final, et c'est bien triste, on perd un quart de la partie à tenter de bannir l'hébergeur un brin malhonnête ! Le comble pour un jeu exclusivement multijoueur. Tout n'est pas noir quant à la gestion des serveurs, puisque Vertigo Games a eu une excellente idée pour empêcher tout ragequit : si le joueur quitte la partie avant qu'elle soit terminée, il perdra tous les points d'XP et les BP qu'il avait acquis dans celle-ci. Il s'avère donc que malgré de nombreux défauts, Black Shot est une bonne surprise qui ravira les joueurs en quête d'un retour aux sources presque primaire mais ô combien jouissif, et qui dégoûtera les autres.

Les notes
  • Graphismes6/20

    Black Shot pique les yeux tellement il est moche. Seules les armes parviennent à se hisser vers quelque chose de décent, ainsi que les personnages, mais on reste très loin des standards actuels. Très, très loin. Les maps sont variées (Moyen-Orient, musée, rues, distillerie...) mais hélas aussi moches les unes que les autres. Mais là encore, souvenons-nous que le soft est gratuit.

  • Jouabilité13/20

    Le soft est très basique, on se baisse, on saute et c'est tout. Le tout est bien entendu réactif et efficace, loin de la mollesse d'un War Rock, mais certains trouveront cela bien limité, et ils n'auront pas tort. D'un autre côté, l'objectif du jeu est bien de pousser les joueurs à se mettre joyeusement sur la tronche rapidement et en toute simplicité : de ce côté-là, c'est réussi.

  • Durée de vie15/20

    Le nombre de maps est restreint mais celles-ci sont de qualité -en termes de level s'entend-, les modes de jeu sont classiques mais efficaces. Black Shot ne réinvente rien, mais son côté RPG est très réussi, et il faudra de très nombreuses heures pour atteindre les meilleurs grades. Reste que Vertigo Games doit impérativement fournir gratuitement du contenu supplémentaire, sans quoi le jeu est probablement condamné faute de renouvellement.

  • Bande son12/20

    Les voix in-game sont plutôt convaincantes, mais n'espérez pas voir vos joutes rythmées par des musiques endiablées. On constate avec plaisir que les détonations sont de bonne qualité, et le sifflement des balles est vraiment réussi. On sauterait presque sur la chaise quand on entend le sifflement d'une balle de sniper qui passe à un centimètre de notre bouille.

  • Scénario/

Black Shot s'adresse clairement à un public en quête d'un petit trip "roots". Immédiatement amusant si on passe outre ses quelques défauts et surtout ses graphismes, demandant réflexes et précision, le soft mériterait quelques points de plus pour les joueurs avides de old school. En revanche, les autres peuvent lui en enlever facilement tant il paraîtra daté et basique. Toutefois, du fait de sa gratuité, Black Shot est un titre à essayer, au moins pour son côté RPG assez développé.

Note de la rédaction

13
14.2

L'avis des lecteurs (102)

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