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Test Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
Profil de pixelpirate,  Jeuxvideo.com
pixelpirate - Journaliste jeuxvideo.com

Saluons l'arrivée de la nouvelle aventurière du jeu PC, héroïne du plus grand nanar vidéoludique qu'on ait vu depuis longtemps. Fille cachée de Lara Croft et d'Indiana Jones, Vera Jones va vous emmener dans les profondeurs abyssales du jeu vidéo et vous faire vivre l'expérience la plus traumatisante de votre existence. Récit d'une descente aux enfers.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques

Au commencement était un film. Un film russe intitulé "Skalolazka" fortement inspiré de Tomb Raider, dont la seule originalité réside dans la profession de son héroïne : championne d'escalade. Pour le reste, la copie est presque parfaite : des temples perdus, une civilisation oubliée, un mystérieux artefact, une société secrète malintentionnée désirant s'en emparer, une aventurière sexy qui va s'y opposer... Sorti en août 2007, le film a connu un succès important en Russie mais demeure inédit dans le reste du monde. Cela n'a pas dissuadé Anuman Interactive de distribuer sur le territoire français son adaptation vidéoludique officielle, développée par le studio russe Alter Lab. Retitré pour l'occasion Vera Jones : la Légende des Sept Reliques et doté d'un visuel de pochette digne d'un mauvais roman pour adolescentes, le jeu est programmé pour être un bide retentissant. Et pourtant, malgré ces signes annonciateurs, jamais en insérant la galette dans son PC on ne se doute de ce qui nous attend.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
Vera, c'est elle. Plutôt mignonne, non ?
Une fois passée la scène d'introduction, qui consiste en un extrait du film, un tutorial nous explique les bases du gameplay. Le premier contact est repoussant. Le jeu aurait sans doute pu concurrencer Tomb Raider premier du nom ; aujourd'hui il accuse dix ans de retard technologique. Mais il y a pire : outre les problèmes de collisions et les spasmes incessants de la caméra, le jeu est truffé de bugs plus pénibles les uns que les autres. Petit aperçu non exhaustif des problèmes techniques que j'ai personnellement rencontrés dès le niveau de tutorial : personnage bloqué dans le décor, scripts ne se déclenchant pas, texte des menus envolé, écrans noirs, plantages avec retour (ou non) au bureau. A noter qu'à l'issue de chaque crash, vous aurez l'infini plaisir de devoir reconfigurer toutes les options en relançant le jeu, y compris les commandes si vous les aviez modifiées.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
Jacques a dit : passe par là pour continuer.
Mais passons : l'aspect technique n'a qu'une importance relative pourvu que le gameplay se révèle accrocheur et bien huilé. Dès le premier niveau, on constate que ce n'est pas le cas, en dépit des similitudes entre Vera Jones et son illustre modèle. Notre jolie blonde sait courir, sauter, s'accroupir, s'accrocher, donner des coups de pied et dandiner son postérieur. Le problème, c'est que la plupart de ces actions ne peuvent être effectuées que là où les concepteurs du jeu l'ont décidé : de petites flèches indiquent les interactions possibles, et on se retrouve à devoir les chercher à la manière d'un point'n click. La progression est donc linéaire et ennuyeuse au possible. Mieux : au lieu de s'acquitter d'un vrai level-design, les développeurs ont préféré truffer leur jeu de murs invisibles qui orientent la progression du joueur. Hélas, certains ont été "oubliés", permettant à Vera de visiter à loisir l'envers du décor, avant de disparaître dans un trou noir.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
Vera à l'oeuvre dans ce qu'elle sait faire de mieux (hormis remuer son popotin).
Le titre revendique pourtant un argument de taille : Vera a la possibilité de grimper le long de certaines parois verticales. Le jeu inclut en effet des phases d'escalade dans lesquelles il faut contrôler indépendamment chacun des membres de la jeune fille. Après avis d'un spécialiste de la discipline, ce simulateur est cohérent dans son principe, mais le rendu est surréaliste. Pour peu qu'une de ses prises soit mal assurée, Vera se tord dans tous les sens et finit par prendre une position grotesque qui évoque un pantin désarticulé. En outre, une jauge d'endurance ajoute un facteur temps qui rend ces phases très agaçantes : si Vera est trop lente, elle retombe au sol et doit recommencer l'ascension. A noter que cette même jauge l'empêche de plus de sauter plusieurs fois de suite, ou même de courir trop longtemps : une fois vide, il faut attendre qu'elle se remplisse à nouveau.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
Cette salle est un des niveaux du jeu. Oui : un des neuf niveaux.
La progression est découpée en neuf niveaux dont le principe alterne tour à tour entre exploration et combat. Hélas, ces deux types de phases sont tout aussi dénuées d'intérêt l'une que l'autre. Les phases d'exploration prennent place à l'intérieur de temples vides constitués chacun d'une ou deux salles. Oui, vous avez bien lu : une ou deux salles. C'est bien simple : il faut de cinq à dix minutes pour boucler un temple, fait de quelques passages de plates-formes et de quelques pièges à éviter. De surcroît, on ne comprend jamais vraiment ce que Vera est venue y chercher ; mais cela importe peu puisqu'après avoir franchi une porte ou pénétré dans un tunnel, on passe à la phase suivante sans la moindre transition. Outre le sentiment d'inachevé, on a vraiment l'impression d'être pris pour des demeurés.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
Hinhinhin... Ca fait mal hein ?
Les phases de combat ne valent pas mieux. Elles prennent la forme de gunfights durant lesquels Vera peut tirer avec une des trois armes à sa disposition, mais leur intérêt est plombé par une IA calamiteuse. Alertés de votre présence, les ennemis mettent trois plombes à réagir et à sortir leur arme. Puis le ballet commence : certains restent immobiles, d'autres courent dans tous les sens, d'autres encore tirent droit devant eux alors même que vous vous trouvez en hauteur (sur le toit d'un véhicule par exemple). Du coup, Vera les abat comme des lapins, laissant de côté les possibilités de corps-à-corps, inutiles (excepté contre l'infortuné petit serpent du début du jeu). Quant aux prétendues "séquences d'infiltration" annoncées par le jeu, je n'ai pu en voir la couleur, à moins qu'il ne s'agisse d'expliquer par là la non-réaction des ennemis.

Vera Jones : La Légende Des Sept Reliques
La transformation commence... La suite un peu plus bas.
Vera Jones : La Légende des Sept Reliques comprend 9 niveaux, pour 1h à 1h30 de jeu en fonction du nombre de bugs rencontrés. Impossible de clore ce test sans revenir sur l'un d'eux, qui a achevé de faire de ce jeu une expérience effroyable. Au cours d'un affrontement, un de mes adversaires s'est retrouvé (je ne sais trop comment) bloqué entre deux canapés. Son corps a alors commencé à imploser puis à se disloquer lentement dans tous les sens pour essayer de se débloquer : il s'opérait là, devant mes yeux incrédules, une métamorphose kafkaïenne. Et pour la première fois dans un jeu, j'ai eu la sensation d'une véritable intelligence artificielle : cette forme de vie virtuelle essayait désespérément de sortir de sa condition de modèle 3D minable dans un jeu pourri. Inoubliable !

Les notes
  • Graphismes4/20

    Le moteur physique obsolète, les décors laids et l'animation des personnages rigide au possible nous renvoient dix ans en arrière. Et la 3D, mon bon monsieur, c'était pas mieux avant.

  • Jouabilité3/20

    Les problèmes de collision sont légion (Vera est sans arrêt bloquée par le décor, même quand il semble ne rien y avoir devant elle), la caméra semble atteinte de la maladie de Parkinson, et il y a plus de bugs dans le jeu que de poils sur la tête d'un Wookie.

  • Durée de vie1/20

    Le jeu complet se boucle en une grosse heure, soit la durée d'un niveau du premier Tomb Raider. On en rigolerait s'il n'était pas vendu contre des euros.

  • Bande son5/20

    Entre la musique hors de propos (une sorte d'ambient-rap) qui rythme votre progression, et les bruitages complètement ratés (il faut entendre Vera donner un coup de pied contre un mur ou marcher sur du plancher), le jeu n'épargnera pas non plus vos oreilles.

  • Scénario2/20

    Les quelques cut-scenes en russe, sous-titrées dans un français déplorable, ne permettent pas de conférer le moindre soupçon de cohérence à la succession de niveaux sans queue ni tête.

Il n'aura pas fallu longtemps à Vera Jones pour rentrer dans l'histoire. Réalisation antédiluvienne, jouabilité poussive, IA calamiteuse, durée de vie ridicule et pléthore de bugs : rien ne vous sera épargné. Vera Jones : La Légende des Sept Reliques rejoint donc le cercle restreint des jeux si mauvais qu'on brûle d'y jouer rien que pour vérifier leur réputation. Dans le cas présent, l'expérience risque d'être douloureuse, mais on vous aura prévenu.

Note de la rédaction

1
4.2

L'avis des lecteurs (14)

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