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Test Devil Kings

Devil Kings : Cinématiques de combats

2 521 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Initiateur du combat de masse vidéoludique, la série Dynasty Warriors a été également la muse de nombreux titres reprenant ses fondements en modifiant à leur guise les restants du fond et surtout la forme. De Samurai Warriors du même éditeur, en passant par l'excellent Drag-on Dragoon qui en a sublimé le principe, jusqu'à Crimson Sea 2 dans un registre plus confiné et futuriste, tous ces softs ont choisi de mettre le massacre à grande échelle au creux de leur gameplay. Arrivant sans vraiment d'expérience dans ce domaine, Capcom ne cherche pas à faire une entrée par la porte de service. Ici, on défonce l'entrée principale en éructant, en crachant des cris guerriers sans s'arrêter jusqu'à devenir tout rouge. C'est un peu ça Devil Kings.

Devil Kings

Délaissant le contexte historique cher aux jeux de Koei, Devil Kings fait le choix de s'intégrer dans une histoire quasi fictive, relatant des évènements ressemblant à certaines étapes majeures de la période médiévale japonaise mais loin d'une quelconque réalité. Basé sur une guerre de clans opposant trois factions, liées respectivement à un certain Devil King, à Red Minotaur et à Azure Dragon qui agit seul, le titre de Capcom fonctionne pourtant sur un schéma similaire à celui des Dynasty Warriors. Plus précisément, chaque bataille se compose d'une entrée en matière "stratégique" durant laquelle vous avez la possibilité de vous préparer en vision du conflit prochain. Très frustes, ces phases se résument en fait à une sélection d'armes et à un passage par la case équipement. Loin de proposer un fonctionnement basé sur le triptyque casque, armure et gantelet, le fait de se munir de protections signifie ici simplement placer des objets aux diverses propriétés sur le corps du héros que vous avez choisi. Vous conférant plus de santé, de défense ou d'attaque avec la montée de niveau, ils peuvent également jouer sur le nombre de coffres obtenus à la fin d'une rixe, ou encore sur une protection face à certains éléments. Pour obtenir ces breloques mystiques, il vous faudra néanmoins batailler fermement et éliminer les principaux chefs ennemis dans l'espoir de récolter un trésor sur leur cadavre encore fumant. En effet, si vous pouvez aisément découvrir d'imposantes caisses de bois disséminées sur le champ de bataille abritant gemmes de santé et de furie, le butin de guerre se trouve obligatoirement lié à un personnage important du camp adverse. Il est donc important de bien parcourir les niveaux afin de découvrir ces derniers. Une tâche qui ne sera pas des plus malaisée face aux dimensions plutôt réduites des environnements présents.

Devil Kings
Chez Capcom, se battre avec deux épées ne suffit plus. Désormais la normalité se place à six sabres. Mais bien sûr...
Bien moins étendues que dans Dynatsy Warriors 5, les plaines, vallées et gorges de Devil Kings offrent également une sorte d'évolution du fameux syndrome du couloir. En effet, si la longueur de chaque zone est acceptable, il en tout autrement de leur largeur, vous obligeant à avancer de façon totalement guidée sans véritables possibilités de recherche. Effectivement, ce principe recentre directement l'action sur le combat dans une espèce de fatalité rageuse, mais il aurait été agréable de ressentir un sentiment épique lors d'une course effrénée au milieu de champs en friche et non une "simple" excitation en vue du clash à venir. On peut dès lors se demander si cette particularité ne joue pas en faveur de la profondeur de champ, bien plus importante et fine que dans la série de Koei, davantage portée sur le gigantisme des décors. En tout cas, et malgré l'exiguïté générale, les niveaux parviennent à posséder un certain charme, notamment grâce à de multiples animations étonnamment réussies à l'image de la neige ou encore des flammes lors du combat mémorable contre Devil King en chair, en os et en moustache. De ce fait, les environnements "respirent" et affichent une vie qu'il est rare d'apercevoir dans les beat'em all de masse. D'autant que ces zones réussissent le dur pari de conserver une réelle variété, englobant avec elle les centaines et centaines de fantassins prêts à vous défendre ou au contraire à vous découper allègrement.

Devil Kings
Les passages en dessin animé demeurent vraiment réussis et tranchent avec le florilège habituel d'images de synthèse
Véritables petites armées, les groupes de soldats lancés sur le terrain par leurs généraux forment des sortes de grappes vivantes hérissées de lances, d'épées et de nombreux objets létaux. Bien plus impressionnants que les modestes groupes de Dynasty Warriors, les troupes de Devil Kings donnent réellement l'impression de désirer à tout prix conquérir vos terres, d'une part par leur agressivité et d'autre part par leur multiplicité et leur complémentarité. Placées habilement, ces dernières paraissent disposées avec un soin particulier, conférant à chaque bataille un côté clairement réaliste et réflexif. Un sentiment paradoxal face au déluge furieux surgissant subrepticement du moindre affrontement. Effectivement, le point fort du titre de Capcom reste définitivement son âme de combattant, sans concession ni état d'âme. Plongé dans les affres de l'enchevêtrement violent de corps en armure, vous subirez un pic d'adrénaline notable dès que vous commencerez à vous joindre à ce tourbillon de coups sans retenue. Dépositaires d'enchaînements surprenants de longueur pour un jeu du genre, les différents guerriers disponibles peuvent de plus doubler cette combinaison de base par une seconde manière de fouler du pied vos opposants. En fait, les combos de base, réalisés à l'aide de la touche carré, peuvent se mêler à des attaques spéciales en corrélation avec l'affinité élémentaire de votre héros charismatique dans le but de parvenir à des chorégraphies puissantes et destructrices. Celles-ci peuvent également vous permettre d'engranger des points de furie à l'importance plus que déterminante dans une possible victoire finale. A la différence de la majorité des beat'em all, le simple fait de décimer indifféremment des unités ne vous rapportera pas les points nécessaires pour remplir votre jauge de furie. Ici, il vous incombera d'abord de frapper un ou plusieurs opposants à l'aide de l'attaque spéciale, ce qui provoquera l'apparition de cibles jaunes au-dessus de la tête de plusieurs d'entre eux. A ce moment précis, vous devrez impérativement éliminer une majorité de ces ennemis pointés afin de remporter un maximum de points. Un concept assez intéressant qui oblige à respecter un timing particulier et à conserver un dynamisme important même après des dizaines et de dizaines de pugilats. D'autant que le rythme "de base" se démarque grandement d'autres productions du genre, laissant exploser les assauts avec une vivacité entêtante.

Devil Kings
Le passage en furie est accompagné d'un effet plutôt joli, prémice à un déchaînement tonitruant
Volonté des développeurs ne cherchant visiblement pas à se poser trop de questions, cette flamme combative irradie le soft, lui conférant l'aura qui manque à Dynasty Warriors. Néanmoins, est-ce suffisant pour écarter la plus grande lacune inhérente à ce type de soft, à savoir la lassitude ? Et bien, au risque d'en décevoir plus d'un, pas vraiment. Même si les possibilités d'équiper deux "attaques surpuissantes" parmi celles engrangées au gré des rixes et d'évoluer par le biais d'un gain d'expérience peuvent sembler un bon bouclier à l'ennui répétitif, elles ne sont en fait qu'un placebo laissant rapidement deviner sa nature. Effectivement, on arrive fort vite aux limites de son personnage et l'absence d'apprentissage de nouveaux coups à inscrire dans ses combinaisons afin de les rallonger nuit grandement au plaisir pris à long terme. De plus, les objectifs de mission ont cruellement tendance à se ressembler et surtout à montrer une bien pauvre variété. Voulant s'éloigner de DW par une approche tonitruante et explosive, Devil Kings tombe pourtant dans des travers similaires. Néanmoins, vous décrocherez beaucoup moins vite, malgré la carence coupable de modes de jeu autres que le principal. Effectivement, à part la Conquête et la Bataille Libre, vous n'aurez rien d'autre à vous mettre sous la dent. Même pas un petit mode 2 joueurs traînant derrière un paravent. Il est réellement dommage que ce jeu subisse les mauvaises influences du beat'em all, notamment au regard de son ambiance prenante, subtil mélange entre esprit guerrier et déraison. Qui plus est, le chara-design très réussi signé Makoto Tsuchibayashi (Devil May Cry, Shinobi) donne accès à un attachement véritable pour les personnages, auréolant leurs assauts d'une classe provoquant une certaine jubilation. Il est donc décevant de voir ces approximations gênantes dans un jeu qui aurait pu facilement se hisser dans les hautes sphères du massacre à grand échelle. Rien de suffisant pour tenter un seppuku, mais tout de même.

Les notes
  • Graphismes14/20

    D'un niveau acceptable pour la PS2, la réalisation graphique oscille constamment entre le fantastique et le très moyen. En effet, le titre de Capcom, tout en proposant des effets lumineux très travaillés et une animation de grande qualité, se heurte également à des environnements vides et détenteurs de textures relativement frustes. Un déséquilibre dommageable, surtout lorsque l'on se rend compte de l'ambiance captivante qui émane du soft. De plus, la présence de scènes cinématiques en dessin animé amène une touche décalée éminemment agréable.

  • Jouabilité14/20

    Ouvertement basé sur le dynamisme et le côté spectaculaire des affrontements, Devil Kings vous donne avec grande gentillesse la possibilité de rendre cette volonté réelle. Effectivement, très accessible et déclenchant immédiatement des montées d'adrénaline, le gameplay est complètement au service de l'action pure et dure, laissant de côté la diversité pour s'axer sur la fureur. Un choix intéressant, mais bloquant l'évolution des coups au strict minimum. La redondance apparaît alors très rapidement, même si c'est toujours un plaisir de décimer une troupe entière d'un revers de la main.

  • Durée de vie13/20

    Relativement long si vous désirez terminer les douze scénarios présents, Devil Kings souffre pourtant, d'une part de sa redondance survenant assez vite et d'autre part de son manque coupable de modes de jeu. Ne proposer que deux modes dont un qui est quasiment la copie conforme du premier, est particulièrement frustrant et surtout un manque de respect vis-à-vis du joueur qui souhaite tout de même en avoir pour son argent. Vous pourrez toujours tenter de découvrir les galeries et les musiques à débloquer, mais cela reste secondaire.

  • Bande son14/20

    La bande-son de Devil Kings, sans être époustouflante, demeure de bonne qualité, mélangeant divers styles assez éloignés et une qualité sonore très convenable. Vous profiterez donc des passages épiques et amples avec des sonorités cinématographiques, ainsi que de rapides envolées à la guitare électrique parfois auréolées d'un petit côté Devil May Cry. Une ambiance sonore qui se voit accompagnée d'un doublage en demi-teinte, mais collant bien aux personnages. Les effets sonores sont quant à eux convaincants, mais on aurait aimé un peu plus de sonorités métalliques.

  • Scénario11/20

    Assez bateau, les scenarii du titre de Capcom reprennent des grandes histoires de trahisons et de conquêtes pour le pouvoir total. Heureusement, l'inventivité de certains passages et le charisme des personnages parvient un peu à susciter l'intérêt. Mais là où Dynasty Warriors sublime grâce à son contexte, Devil Kings tombe un peu à plat.

Apportant un vrai souffle au beat'em all de masse, Devil Kings est le premier à insérer dans ce concept une dose réelle de folie, un doigt de grand spectacle et une pincée de fureur viscérale. Affichant des personnages charismatiques aux assauts fascinants et des effets graphiques parfois magnifiques, le titre de Capcom manque toutefois le coche à cause de ses nombreuses errances. Vide, ne proposant aucune alternative au mode principal, constellé de petits soucis de caméra, et surtout handicapé par une I.A. décidément au repos, il ne peut en aucun cas trouver le chemin des grands jeux de ce début d'année. Néanmoins pour un premier essai dans le genre, Capcom laisse augurer du meilleur pour la suite. Espérons.

Note de la rédaction

13
13.9

L'avis des lecteurs (8)

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