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Test Pro Evolution Soccer 5

Pro Evolution Soccer 5 : Foot à toutes les sauces

7 556 vues
Profil de Rivaol,  Jeuxvideo.com
Rivaol - Journaliste jeuxvideo.com

Comme ce fut le cas sur PC et consoles de salon, Pro Evolution Soccer 5 débarque quelques semaines après FIFA 06 sur PSP. Utilisant un gameplay quasi identique aux versions précédemment testées, cet opus PSP a un objectif bien précis : être le premier jeu de foot axé simulation sur la console portable de Sony. Une mission qu'il n'aura pas de mal à remplir mais son contenu sera-t-il capable de faire aussi bien ?

Pro Evolution Soccer 5

Le principal atout de Pro Evolution Soccer 5, c'est d'être passé de 128 bits à PSP sans aucun souci d'adaptation. Autrement dit, on a la joie de retrouver les mêmes sensations que sur consoles de salon avec cette mouture qui n'a pas subi la moindre amputation au niveau du gameplay. Malgré le fait que l'on joue avec 2 touches en moins que sur PS2 par exemple, la configuration des commandes a été paramétrée de sorte à ce que toutes les fonctions puissent être proposées, notamment les dribbles. Le confort de jeu se voit tout de même légèrement diminué puisque seule la touche R (qui sert déjà pour sprinter) est associée aux dribbles, feintes et autres mouvements corporels et il faut être très précis pour réaliser le geste souhaité afin de ne pas produire une action totalement opposée à ce qu'on avait en tête. Mis à part cela, tout joueur de PES 5 sur une autre machine n'aura pas besoin de 30 secondes pour prendre en mains ce volet, qui est, en ce qui concerne la jouabilité et les phases de jeu, le clone des opus déjà sortis. Les sensations sont donc bien présentes, le football réaliste aussi, il ne manque plus qu'à savoir si le reste suit.

Pro Evolution Soccer 5
Voilà ce que propose PES 5. C'est un contenu bien faible pour un jeu d'une telle envergure.
Forcément, être capable de reproduire un gameplay si jouissif et réaliste est un énorme point fort puisque les consoles portables ne se prêtent pas toujours à des jeux de pure simulation. Seulement si des efforts ont été faits à ce niveau-là, le contenu de ce PES 5 est considérablement amaigri. En effet, dès nos premiers pas dans les menus du titre de Konami, on s'aperçoit que de nombreux modes de jeu et pas mal d'options manquent à l'appel. Le premier exemple est le mode Master League qui a littéralement été rayé de la carte. Cela surprend franchement sachant que c'est le seul mode carrière que propose la série des Pro Evolution Soccer sur les autres supports. La durée s'en voit donc réellement diminuée. Le constat ne s'arrête malheureusement pas là car nous n'avons pas non plus la possibilité de disputer de coupe, quelle que soit sa nature. Pas de coupe internationale ni de coupe continentale ou de coupe Konami pour créer sa propre compétition. Sachant que PES 5 ne propose pas le même nombre de championnats que FIFA 06, cela commence à faire franchement beaucoup. Il faut donc se contenter des matchs amicaux, des 6 championnats nationaux, de la ligue internationale et surtout du mode multi sans fil accueillant 2 joueurs. L'excellent mode challenge en entraînement a également disparu, étant pourtant fait sur mesure pour les novices qui goûtaient pour la première fois aux joies de Pro Evolution Soccer...

Pro Evolution Soccer 5
Le repère situé en bas est vraiment utile dans ce genre de situation.
Et là, on rentre dans une spirale négative interminable puisque le mode Modifier n'offre pas autant de possibilités que sur PC et 128 bits puisqu'on ne peut pas changer les maillots, le nom des championnats, créer les emblèmes des équipes ni apporter quelques touches au physique des joueurs. Pour ceux qui peuvent récupérer des données PS2, il est tout de même possible de transférer les modifications effectuées, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. A partir de là, le réflexe est d'aller tout droit dans le magasin PES car on se dit que les options à débloquer doivent être innombrables mais ce n'est que se leurrer. En effet, seules 7 options répondent à l'appel, et parmi elles aucune ne mentionnant la possibilité de remplacer l'un des nombreux manques cités ci-dessus. Passé toutes ces déceptions (qui ne marqueront cependant peut-être pas les néophytes), on se dirige droit vers la première rencontre, et là, le constat continue irrémédiablement. Les stades ont disparu et pour combler cela on a le choix de modifier la tonte de la pelouse, la belle affaire ! Autre petit manque, anecdotique cependant, on ne peut pas combiner les maillots domicile et extérieur pour créer des tenues évitant de confondre les joueurs des 2 équipes. Certes, on ne demande pas à PES 5 version PSP de proposer tout ce qu'on a vu sur PC et consoles de salon mais il est quand même étrange de voir qu'autant de paramètres et de modes de jeu aient été supprimés si rapidement.

Pro Evolution Soccer 5
Le suisse Gygax à la baguette.
Arrivant à l'écran de match, on est face à une nouveauté puisque l'écran de la composition de l'équipe ne concerne que le joueur et pas le CPU. Il est donc scindé en 2 avec le positionnement des joueurs à gauche et la composition de la formation à droite. On ne prend donc connaissance de l'équipe de départ de notre adversaire qu'après avoir validé la nôtre. Une énième surprise nous attend donc au moment où l'arbitre siffle le coup d'envoi : Christian Jeanpierre et Jean-Luc Arribard ne sont pas aux commentaires. Qui pour les remplacer ? Personne, tout simplement, on joue avec pour seule ambiance sonore les chants et les encouragements des supporters. Non que les 2 journalistes nous manquent de par leur absence de cohérence dans leurs interventions, mais cela fait tout de même bizarre de voir un PES sans commentateurs. Ce qui est sûr, c'est que ce ne sont pas les animations qui ont donné du travail à l'équipe de développement car les ralentis de mi-temps et de fin de match représentant les moments forts de la rencontre et, le cas échéant les buts, sont tout simplement absentes. Pour finir avec les différences notables en comparaison avec le PES 5 des autres supports, sachez que l'on ne dispose que de 3 caméras : les intermédiaires court, moyen et long.

Pro Evolution Soccer 5
Dommage que les animations se fassent un peu rares...
Après autant de reproches, on pourrait penser que PES est une énorme déception. C'est le cas pour ce qui est du contenu, des options et des paramètres mais certainement pas pour le jeu en lui-même. Très réaliste, complet et agréable à prendre en mains, il procure un plaisir énorme dans la construction des actions. Si l'IA semble un peu moins corsée sur cette version PSP, on a tout de même du mal à tromper sa vigilance en 6 étoiles (niveau de difficulté débloquable). Les défenses se placent tactiquement très bien et vous poussent à évoluer sur les côtés tant il est compliqué de trouver les attaquants de pointe sans passer par les ailes. Les attributs des joueurs sont très bien représentés et ne perdent absolument pas en crédibilité, les valeurs techniques et physiques faisant régulièrement la différence. Dommage en revanche de voir des ralentissements lorsqu'une douzaine de joueurs évolue dans le même petit périmètre, particulièrement sur les corners où les gardiens n'hésitent pas à venir en aide à leurs coéquipiers si le temps réglementaire touche à sa fin et que leur équipe est menée à la marque. Graphiquement, hormis des filets de buts bizarrement dessinés avec des bandes de couleur, on ne peut rien reprocher à PES 5 qui s'en tire franchement bien en utilisant les capacités de la machine pour produire des visages réalistes.

Pro Evolution Soccer 5
Comme vous pouvez le voir, les visages n'ont pas grand chose à envier aux versions PC et consoles de salon.
Au risque de se répéter vis-à-vis de nos tests PC, PS2 et Xbox, Pro Evolution Soccer 5 est, en terme de jeu, loin devant la concurrence. Celle-ci représentée sur PSP par FIFA 06 et World Tour Soccer a bien du mal à rivaliser avec celui qui est le maître en la matière. Les passes s'enchaînent bien, le dosage ayant une grande importance et les joueurs savent s'adapter aux situations qui se proposent à eux et répondent parfaitement aux commandes. Par contre, il est clair que l'on se heurte très souvent aux montants adverses, arrivant même à toucher du bois à 5 ou 6 reprises par match pour une seule équipe, ce qui est légèrement exagéré. Bien que stricts, les arbitres ne sont pas plus sévères que cela et n'hésitent pas à user de la règle de l'avantage pour éviter que le jeu soit haché. Lorsque l'on parvient à maîtriser parfaitement quelques aspects importants du jeu comme les passes lobées en profondeur, les courses en avant sans toucher le ballon au moment de réceptionner une passe ou encore les déviations pour créer des brèches dans la défense adverse, on arrive à multiplier les belles actions et à produire un jeu léché et bien huilé. C'est donc sur le terrain que ce nouvel opus renverse une situation assez compromise par un contenu succinct et décevant. Konami sait ce qui lui reste à faire pour parvenir à séduire complètement...

Les notes
  • Graphismes16/20

    C'est joli, réaliste et assez précis pour que l'on reconnaisse aisément les protagonistes. En revanche, on ne voit que très peu tout ce qui se passe autour du terrain, les animations se font rares et le public est toujours aussi impersonnel. Bilan tout de même très positif pour une PSP qui en a dans le ventre.

  • Jouabilité17/20

    Même avec 2 touches en moins, cette version PSP est extrêmement simple à prendre en mains. L'absence du challenge entraînement demandera tout de même aux débutants de franchir les niveaux de difficulté un à un afin de perfectionner leur technique et leur tactique, qui s'avèrent très importantes lorsque l'IA a décidé de défendre en bloc. De la simulation pure et dure.

  • Durée de vie13/20

    Heureusement que le gameplay ne lasse pas car les modes de jeu sont trop peu nombreux pour assurer une durée de vie digne de ce nom. De plus, on ne peut pas changer ni actualiser grand-chose dans le mode Modifier (sauf si l'on utilise les données PS2 transférables) et on a vite fait le tour du contenu du jeu. Un effort est indispensable à faire à ce niveau-là. Le multi vient rattraper le coup avec la possibilité de s'affronter à 2 en LAN.

  • Bande son10/20

    Pas de commentaires, des supporters très timides et des musiques un peu lassantes à la longue, tel est le bilan d'une bande-son presque inexistante et à revoir sérieusement. Heureusement que les quelques sons provenant de la pelouse sont réalistes.

  • Scénario/

Offrant un excellent gameplay et de très bonnes sensations, PES 5 est au rendez-vous pour les phases de jeu, réalistes, aussi bien techniquement que tactiquement. Par contre, le faible nombre de compétitions et une bande-son douteuse en font un titre qui peut nettement s'améliorer. A conseiller aux fans utilisant souvent la console portable.

Note de la rédaction

15
13.3

L'avis des lecteurs (53)

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