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Test Spider-Man 2

Spider-Man 2 : L'Araignée en toile

16 378 vues
Profil de Killy,  Jeuxvideo.com
Killy - Journaliste jeuxvideo.com

Les araignées, pour la majeure partie des gens sont des êtres innommables, sorte de cauchemar incarné, se glissant dans n'importe quel endroit sombre et humide pour surveiller vos moindres faits et gestes. Il serait donc logique si l'on pousse la réflexion, qu'un héros, adroit mélange d'homme et d'arachnide, ne soit pas vraiment à même de soulever les foules de contentement. Et bien l'illogisme demeure, car Spider-Man s'avère être un des super-héros les plus populaires de Marvel. Mais contrairement à l'animal dont il s'inspire, ses membres restent coincés dans une toile gluante et vidéoludique.

Spider-Man 2

Pour une fois, et bien que portant un patronyme identique à celui des versions consoles, cette mouture PC reste bel et bien un titre totalement différent dans ses possibilités et son approche d'un monde sans cesse aux prises avec la pègre. Cet univers est celui de Peter Parker, jeune étudiant malencontreusement transformé en défenseur de la veuve et de l'orphelin via une morsure d'araignée exposée à des produits toxiques. Valeureux détenteur d'un costume rouge et bleu fort moulant, il erre désormais dans les rues de New-York afin de faire régner la paix et la droiture. Bien mal lui en prit, car désormais le gratin des super-méchants cherche à l'annihiler purement et simplement et ce de toutes manières imaginables. Alors qu'il croyait goûter un repos bien mérité, notre ami acrobate se voit contraint d'intervenir sur les lieux d'une expérience ayant tourné à la catastrophe pyrotechnique. Il va rencontrer l'un de ses pires ennemis, le Docteur Octopus. La traque est maintenant lancée. Néanmoins ce scientifique dérangé ne sera pas le seul écueil à votre soif de justice. Rhino, à la carapace indestructible, Mysterio, adepte de l'illusion à grande échelle, ainsi que Puma, dont la rapidité n'a pas d'égal, s'associeront pour avoir l'occasion de vous éliminer, après les humiliations que ces pauvres hères ont subi. Ce sont donc quatre dangereux psychopathes que vous aurez à affronter, eux-mêmes secondés d'hommes de main disséminés dans toute la cité, oeuvrant dans chaque mauvais coup. Il vous incombe alors de traverser les immenses avenues le plus rapidement possible pour exercer votre loi humaniste. Trois solutions s'offrent à vous pour ce faire. Soit vous y allez à pied en déambulant dans la rue (grande nouveauté), soit en sautant d'immeubles en immeuble en vous aidant de votre toile. Mais il en manque un, me direz-vous. Celui-ci se place effectivement à part. Il représente un des points les plus positifs du titre, mais aussi l'un des plus frustrants.

Spider-Man 2
Une sorte de silo électrique qui vous fera regretter la caméra
En effet, si vous désirez choisir la dernière solution, à savoir explorer la Grosse Pomme en vous balançant au bout de votre filet poisseux, vous allez indubitablement être surpris. Tout d'abord, ces phases s'avèrent sincèrement immersives et totalement addictives, de par cette sensation de voler entre ces grands blocs de béton, de ressentir une légèreté dans ces amas de béton, une sorte d'évasion, de liberté. Tout en souplesse, avec grâce, vous vous glissez entre les rangées de building, paraissant flotter dans l'air frais du matin. Jamais une telle saveur d'absence de contraintes n'avait été abordée depuis GTA. Pas une absence de linéarité, non, mais la possession d'un espace où l'on est le seul à pouvoir évoluer. On oserait pratiquement sentir le vent dans nos cheveux, au détour d'une rue, flirtant avec les angles de diverses constructions. Le rêve de tout enfant connaissant Spider-Man semblait enfin se réaliser. Toutefois, un accroc de taille vient amoindrir de manière notable le plaisir pris. Loin de pouvoir vous accrocher librement à la première fenêtre venue afin de vous balancer joyeusement, il est obligatoire de se servir de sortes de cibles répandues dans la ville. En forme de toile, elles vous octroient un point d'ancrage nécessaire à la poursuite de votre progression. La crédibilité relative des premiers opus de cette série, du fait de la suspension improbable à d'obscurs objets matériels habitant les cieux, sombre encore davantage dans les travers du gameplay. Si la façon d'appréhender ce principe de jeu particulier n'est pas un problème en soi, l'abandon du déplacement harmonieux et jouissif des versions consoles, dans lequel vous pouviez prendre appui sur n'importe quel bâtiment dans le but de vous balancer "naturellement" est incompréhensible. On se retrouve par conséquent en face de la limitation dommageable des produits précédents, ce qui nuit au soft d'Activision.

Spider-Man 2
J'en connais un qui n'a pas peur du vide. Mais la témérité a des limites !
D'autre part, les affrontements, nombreux, contre des sbires ou des opposants plus à même de vous inspirer la crainte se révèlent lacunaires et assez mal pensés. Si les mouvements s'avèrent simples à effectuer, et l'esquive intuitive, il en est tout autrement du gameplay, très limité. Vous contentant de trois ou quatre enchaînements différents, et de la faculté d'expulser des boules de toiles, vous paraissez bien peu à même de renouveler votre technique de combat. Les pugilats se ressemblent alors tous, et le fait de cliquer sans arrêt sur le bouton droit de la souris n'aide pas à pénétrer au sein de l'effervescence de ces derniers. Les phases d'action sont soumises à une certaine mollesse, ne quémandant aucune ressource intellectuelle, aucune stratégie. Le but est on ne peut plus réducteur, frapper. Il va sans dire que cela est l'essence du beat'em all, mais un tantinet de fraîcheur n'aurait pas entraîné une désaffection du public, loin de là. On ne confie que peu d'attention à ces phases, ce qui en devient cruellement inquiétant, lorsque l'on sait que ces dernières sont un peu le sel, l'aspect dynamique d'un tel titre. Si l'on retire celles-ci, comparées à une sorte d'enveloppe charnelle, il ne reste qu'un squelette morne et sans saveur.

Spider-Man 2
Le fait de pouvoir se saisir de l'arme des ennemis est une très bonne idée, pas assez exploitée pourtant
Fort heureusement, les batailles contre les boss rehaussent vers des cimes plus clémentes le marasme ambiant. Exposant une mise en scène sympathique et typique des combats entre vaillants antagonistes, ces rencontres particulièrement violentes sont l'occasion d'enfin réfléchir. Chaque gardien de fin de niveau dispose d'un style de combat personnel, possédant bien entendu une faille qu'il aurait été intéressant de découvrir à force d'attention. Mais il n'en est rien. On vous indique le point faible de votre compatriote dès le début de votre duel. Une idée douteuse qui miraculeusement ne gâche pas le plaisir de joutes pour le moins originales et dépositaires de tension et d'amusement, deux notions que l'on croyait éteintes. D'autre part, l'exploration des divers niveaux, souvent étendus, ce qui est une fort bonne chose, manque un tant soit peu d'intérêt, mis à part certains environnements exploités intelligemment. Vous serez d'ailleurs confrontés, durant ces visites ponctuées de scènes d'échanges de coups en tout bien tout honneur, à des énigmes injectant un ensemble de situations nouvelles salvateur. Bien que reposant la plupart du temps sur des principes identiques, ces appels au calme permettent de profiter de l'ambiance du jeu, paramètre plus qu'important. Malgré le fait incontestable que le fond peut se targuer d'être sincèrement décevant, l'atmosphère inhérente à l'inspiration manifeste des comics mettant en scène l'homme-araignée charme et parvient à convaincre. On se retrouve immédiatement plongé dans les méandres de la ville américaine telles que les bandes dessinées se plaisent à l'imaginer. Ses longues rues, ses immeubles défiant la gravité, ses enseignes lumineuses, ses vieux magasins à l'abandon, ses plaques d'égouts fumantes, tout concourt à parachever le rêve de tout fan de la BD. Du moins si l'on fait l'impasse sur la qualité graphique.

Spider-Man 2
Retrouvez les plus grands méchants de l'univers de Spider-Man, à commencer par le Puma
Il est regrettable de briser l'immersion par l'apparition de personnages ressemblant certes aux acteurs officiant dans la super-production hollywoodienne, mais modélisés avec un soin douteux, dans des séquences cinématiques insipides. Encore plus repoussant que durant les moments où le gameplay entre en scène, les intervenants font les frais d'un visage aux traits tirés de manière abusive, donnant le sentiment que les textures ont été posées à la va-vite, sans se soucier des arêtes de polygones saillantes, et de cet effet d'aplanissement symptomatique. On jurerait que chaque individu s'est un jour retrouvé la figure coincée dans une presse. Comment ? Ca je ne sais pas. Ils sont peut-être maladroits. De plus, leurs mouvements sont hachés et peu crédibles, donnant furieusement envie de mettre fin à leurs souffrances en coupant leurs apparitions, ce qui est naturellement impossible. Comment s'immerger dans une trame scénaristique lorsque l'on perd tout attrait filmique, et par extension toute envie de poursuivre plus en avant l'expérience. Lors du retour aux séquences effectives de jeu, on se rassure petit à petit sur la valeur réelle de l'habillage artistique. La profondeur de champ, dans cette forêt de constructions plus gigantesques les unes que les autres, s'avère correcte, tout comme les textures appliquées sur les bâtiments, et les divers matériaux le composant. Notre ami Spider-Man dispose d'une animation convaincante, enchaînant ses mouvements avec fluidité et surtout célérité. Et s'il est vrai que des bugs et du clipping apparaissent de temps en temps, on peut qualifier l'ensemble d'honnête. Mais le plus détestable demeure le pendant du cadre, l'ambiance sonore. Non que les sons relatifs aux moteurs engorgés, aux oiseaux enjoués soient en cause, bien au contraire. Il s'agit vous l'aurez compris du doublage. Les doubleurs, voix officielles de Kirsten Dunst, et Tobey McGuire entre autres, semblent complètement extérieurs aux personnages, aboutissant à des répliques sonnant faux et qui plus est mal écrites.

Spider-Man 2
Moi je n'ai jamais vu une araignée faire ça...
Imaginez les calembours de Raven dans MGS ("Rampe tel le serpent que tu es !" en parlant à Snake), associés à la voix désormais célèbre de Dart dans Legend Of Dragoon ("Coup Double !") et vous aurez une idée de l'environnement auditif général. Les artistes sont excusables du fait de l'absence d'images lors des séances, mais les personnes chargées des dialogues ne le sont pas le moins du monde. Voici le coup de couteau dans le dos dont ce Spider-Man 2 n'avait pas besoin. J'ai toujours adoré Peter Parker, de par son côté humain. Il se fabrique son costume seul, ne peut pas se faire de toile lorsqu'il n'a plus d'argent, etc... Un aspect "amateur" attachant, qui l'est beaucoup moins lorsqu'il s'agit d'un jeu vidéo découlant d'une juteuse licence. Spider-Man forever, oui, mais sous forme papier.

Les notes
  • Graphismes11/20

    Errer dans New-York, tissant sa toile au gré du vent, se laissant voltiger avec souplesse sous un soleil couchant est le rêve de tout amateur de Spider-Man qui se respecte. Mais la réalité est toute autre dans ce titre. Alors que l'on aurait pu bénéficier des compétences des dernières cartes graphiques pour être plongé au coeur d'environnements vraiment réalistes, on se retrouve devant un ensemble à la réalisation correcte, mais ne rendant pas hommage a ce qu'aurait pu être le titre. D'autre part, la modélisation générale des personnages laisse vraiment à désirer, surtout durant les scènes cinématiques. Dommage. Reste la fluidité relative et l'ivresse des parcours accrochés à sa toile.

  • Jouabilité14/20

    Les commandes se prennent très rapidement en main, et permettent les plus dangereuses acrobaties en à peine quelques minutes de jeu. Une porte ouverte à l'immersion immédiate. Malheureusement, l'absence d'inventivité, et la restriction des coups disponibles, ne permettent pas de s'aventurer plus en profondeur. L'impression de stagner se fait vite ressentir, et malgré le gain de quelques capacités, supplémentaires, l'évolution escomptée ne s'opère pas, et l'on demeure sur notre faim. A noter tout de même le fun, bien qu'entâché, très présent lors des phases demandant l'utilisation de la toile.

  • Durée de vie11/20

    Le jeu n'est vraiment pas difficile, et donne toutes les clés pour sa réussite. Aiguillant sur la moindre piste avec insistance, il vous tiendra la main tout au long de l'aventure. Néanmoins, parfois, la flèche située au-dessus de vous et sensée vous indiquer la direction disparaît mystérieusement. Vous pouvez également effectuer les mini-épreuves dans lesquelles vous devez collecter des jetons rouges, et la quête des araignées exotiques, aboutissant à la découverte de nouvelles missions. Mais cela ne joue pas un rôle majeur dans la duré de vie.

  • Bande son10/20

    Les thèmes musicaux, assez discrets s'avèrent de qualité, s'adaptant en temps réel à la situation. Ceux-ci s'imbriquent parfaitement dans l'ambiance du soft. Le doublage quant à lui, n'est pas du tout convaincant, desservi par des dialogues pathétiques et ridicules. Un ensemble très décevant donc, tout juste rehaussé par les effets sonores crédibles.

  • Scénario10/20

    Un grand méchant, un grand gentil, et d'autres vilains un peu moins fourbes. Tout ce petit monde s'en veut réciproquement, au sein d'une trame scénaristique assez mince, suffisante pourtant à créer le désir de connaître la fin de l'aventure.

Après des opus consoles honnêtes et ludiquement parlant agréables, Activision nous fait une mauvaise surprise avec ce Spiderman 2 PC. Mettant de côté tous les bons points inhérents aux autres versions, il nous propose un fond insipide, épicé simplement d'une pointe d'intérêt ne suffisant pas à lui redonner du goût. L'ambiance est là, les personnages sont présents, les jouissives figures libres par le biais de la solide toile demeurent en ces lieux, mais le corps du titre est absent. Un soft véritablement moyen, mais qui saura peut-être attirer l'oeil des Peter Parker en herbe... en occasion. Reviens-nous en forme la prochaine fois Spider. Sans rancunes.

Note de la rédaction

11
11.7

L'avis des lecteurs (56)

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