Vous incarnez Warren Baker, fraîchement sorti de prison et désormais à la recherche d’un travail légal de manière à subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Il va le trouver auprès d’un chef mafieux local propriétaire de The Box, un club très sélect à la recherche d’un videur. Concrètement, le titre est scindé en deux parties avec d’un côté des séquences de gameplay, et de l’autre des scènes animées et scénarisées dans lesquelles vous pouvez opter pour différents choix de dialogues.

“J’ai papiers”

Les phases de jeu s’avèrent simples et reprennent en grande partie le concept et les idées de Papers, Please. Si, pour vos premiers pas, vous n’aurez qu’à contrôler la pièce d’identité des entrants afin de vérifier leur âge, l’ensemble devient progressivement plus complexe. Faux papiers, tickets obligatoires, tenue vestimentaire exigée ou autres passe-droits s’invitent ainsi dans la partie et offrent un soupçon de diversité dans un gameplay somme toute minimaliste et répétitif. À vous de gérer au mieux le tout pour à la fois remplir le club et éviter les potentiels ennuis financiers - amendes, retenues sur salaire - engendrés par une série d’erreurs de votre part. Une autre contrainte s’invite d’ailleurs à l’ensemble, puisqu’il vous faudra régler chaque mois vos factures, en sachant que votre salaire dépend de votre efficacité dans ces phases de jeux.

C’est dans la boîte

Si la répétitivité est présente, elle n’en reste pas moins essentielle au propos du jeu et ne gâche ici en rien un ensemble de mécanique simple, mais bien pensé. En revanche, le titre s’avère finalement bien trop facile et n’arrive pas, contrairement à Papers, Please, à instaurer une vraie tension liée à vos choix entre argent et moralité. Au cours de nos deux parties, nous n’avons ainsi jamais été confrontés à la possibilité d’être endetté malgré quelques erreurs. C’est finalement la possibilité de réaliser quelques choix dans les phases narratives qui ajoute plus d’intérêt au concept. L’écriture est certes un brin cliché et les personnages caricaturaux, la présence de plusieurs embranchements et de twists inattendus rend néanmoins l’histoire appréciable, même si toutes les fins ne se valent pas, certaines semblant avoir été bouclées à la va-vite.

Out of the Box s’avère en revanche très propre sur le plan visuel, proposant un style basique, mais parfaitement adapté à l’univers qu’il dépeint. Le résultat est également impeccable sur la lisibilité en jeu malgré le flux parfois important de personnages à l’écran, et l’ensemble ne souffre d’aucun ralentissement ou bug notable. Notez tout de même qu’un léger rééquilibrage ne serait pas de trop lors de certaines séquences, puisqu’il arrive parfois que les clients potentiels ne correspondent pas aux critères d’entrée, vous compliquant foncièrement la tâche au moment de remplir le club. Ce cas reste isolé, il est cependant susceptible de se produire.