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Test The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme

The Tomorrow Children : Notre avis en 3 minutes

8 468 vues
Profil de Ayden_,  Jeuxvideo.com
Ayden_ - Rédaction jeuxvideo.com

Si le nom de Dylan Cuthbert ne vous dit rien, sachez que cet homme est l'un des développeurs étrangers les plus réputés du Japon. À seulement 18 ans, alors qu'il travaille pour le studio Argonaut Software, le jeune Anglais devient l'un des programmeurs du célèbre StarWing de Nintendo. Très apprécié par Shigeru Miyamoto, il finira par tomber amoureux de la ville de Kyoto, le poussant à quitter son Europe natale pour s'installer définitivement au coeur du Kansaï. Après ses années chez Nintendo, le virtuose fera un passage aux États-Unis, chez Sony Computer Entertainment America, avant de rentrer au Japon. Désormais à la tête de Q-Games, le créateur britannique revient aux affaires avec un véritable OVNI. The Tomorrow Children, exclusif à la PlayStation 4, est assurément un titre à part. Ou quand le crafting rejoint l'étrange...

Expliquer le concept de The Tomorrow Children n'est pas chose aisée. Après l'écran-titre, l'aventure commence de façon abrupte. Une petite fille apparaît au centre de l'écran. Avec son look d'écolière, son visage singulier et son petit sac, elle a tout de l'élève studieuse. Autour d'elle, le joueur découvre un monde vide, colorée avec une seule teinte, qui s'étend à perte de vue. Seule une télévision, au loin, attire l'attention. Pour un peu, on se croirait dans Matrix, lorsque Morpheus présente à Néo les bienfaits de la pilule rouge. Prudemment, on se rapproche de l'appareil et celui-ci s'allume. Par le biais d'un individu menaçant, on apprend que le monde a failli disparaître à la suite d'une expérience scientifique ayant mal tournée. De la planète, il ne reste plus que cette vaste étendue appelée le Void. Au fil des années, les hautes instances ont mis en place un projet de reconstruction. Celui-ci consiste à employer des clones (dont vous faites partie) dans le but de récolter des ressources afin d'ériger de nouvelles villes. Mais cela ne sera possible qu'au prix de nombreux efforts et c'est là que vous intervenez.

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxismeThe Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxismeThe Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme

Le parfait explorateur

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme
Techniquement, le jeu est une vraie réussite.

D'abord inspirés par le Printemps de Prague de 1968, les développeurs ont finalement opté pour une dystopie post-apocalyptique se déroulant au cœur de l'Union Soviétique. Si la thématique a de quoi surprendre, elle se montre particulièrement immersive. The Tomorrow Children mélange plusieurs types de gameplay : de la gestion, de l'exploration, du crafing et même quelques bribes d'action. Tout le concept gravite ainsi autour de mécaniques à la Minecraft avec une interaction asynchrone avec les autres "clones". En quelques mots, cela signifie que vos actes, et ceux des autres joueurs, impactent directement sur les villes que vous construisez et modelez petit à petit. Au départ, pourtant, la tâche paraît impossible. Le Ministère du Travail ne fournit qu'une pelle et une pioche et ces outils semblent bien insuffisants. Pour mener à bien vos activités de larb... de citoyen modèle, vous allez devoir, au fil des heures, enrichir et améliorer votre équipement : tronçonneuse, jet-pack, pioche plus performante, etc. En somme, l'attirail du parfait explorateur. Lorsque vous rejoignez la ville, le rituel peut commencer. Au début, votre cité ne comprend qu'un Ministère du Travail et quelques habitations. Ce n'est que par votre labeur, et celui de la communauté, que votre confort et celui des citoyens va s'améliorer. Vous devez ainsi vous rendre à l'arrêt de bus, en respectant les horaires, avant de prendre le véhicule qui vous amènera vers des ilots riches en ressources. Sur place, à vous de briser les blocs, de récupérer les matériaux, de secouer les arbres pour faire tomber des fruits... Ensuite, il ne reste plus qu'à ramener le contenu de votre sac jusqu'à l'arrêt de bus. Cette zone, qui représente un point de stockage, permet de faire transiter vos découvertes (métal, bois, charbon, nourriture, cristal...) jusqu'à votre ville. Mais là n'est qu'une partie du travail...

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxismeThe Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme

Redonner l'éclat de Mère-Patrie

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme
Le jet-pack est très pratique, que ce soit dans les phases d'exploration ou d'action.

Pour retrouver son lustre d'antan, l'humanité a besoin de métropoles autonomes. Dans cette optique, les joueurs doivent, via l'atelier, construire des bâtiments et des objets permettant d'embellir les lieux, tout en améliorant le confort des citoyens. Là où The Tomorrow Children surprend, c'est dans l'obligation... d'attendre son tour pour accéder à l'établi de fabrication. En effet, comme à la caisse d'un supermarché, vous devez faire la queue et attendre que vos comparses quittent l'endroit. Cela vaut pour l'atelier mais aussi pour les magasins ou encore le Ministère du Travail (l'établissement permet de récolter les fonds de son dur labeur). Après ça, il faut encore participer à un mini-jeu de réflexion pour obtenir le droit de dépenser ses sous pour lancer la fabrication dudit objet ou bâtiment. Ce n'est que par le biais d'espèces sonnantes et trébuchantes que vous pouvez zapper cette étape. Autant dire que ce côté "réaliste" risque de rebuter plus d'un joueur. Notre petit bout de femme doit se débrouiller par ses propres moyens pour le bien de la communauté. À chaque activité réussie, le Ministère du Travail émet des coupons de ravitaillement. Ces derniers, symbolisant la monnaie locale, offre la possibilité au joueur d'améliorer son équipement. On peut aussi acquérir des vêtements. À l'instar de la thématique soviétique, The Tomorrow Children reprend le modèle du marxisme et le traduit d'une façon plutôt ingénieuse. Et il faut bien avouer qu'on est plongé dedans, découvrant de nouveaux éléments au fil de la progression. Cela va de nouveaux magasins à des bâtiments de plus en plus importants. Ce n'est qu'en cumulant les heures que le jeu, à l'apparence fort étrange au départ, ne révèle sa richesse.

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxismeThe Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxismeThe Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme

Nos voisins les hommes

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme
Une économie parallèle s'est développée et a permis l'émergence d'un marché noir.

Édifier des bâtiments et s'assurer du confort des citoyens, c'est bien... à condition qu'il y ait des habitants pour y loger. C'est là qu'intervient le principe des Poupées Russes. Sous ce cliché amusant se cachent des artefacts que l'on récupère au cours de nos explorations. Symbolisant les âmes en détresse, elles deviennent des Égarés une fois ranimées, c'est-à-dire des citoyens qui nécessitent un logement, de la nourriture et un bon confort. Autant dire que la tâche, pour les satisfaire, n'est pas simple. Ce n'est pourtant que par ce biais que chaque bourgade peut être restaurée et agrandie. Mais cet afflux de population, qui réclame beaucoup d'attention (sous peine de quitter la ville), fait naître de nombreux problèmes. Comme on ne peut pas contrôler les actes des autres joueurs, les développeurs ont imaginé un système de... cages permettant d'enfermer les éléments perturbateurs. Par ailleurs, à côté de la monnaie de base (les coupons de ravitaillement), une économie parallèle s'est développée faisant naître un marché noir et des dollars Freeman. Cela a pour effet d'entraîner une accumulation des pots-de-vin, auxquels vous n'échapperez pas. Pour terminer, le Void n'est pas qu'un endroit tranquille, où les clones vaquent à leurs occupations. Il faut parfois se défaire de créatures, parfois très imposantes, qui n'hésitent pas à vous attaquer. Ces bestioles hargneuses n'hésitent d'ailleurs pas à quitter leurs ilots pour venir attaquer les villes, ce qui obligent les clones à installer des tourelles afin de se protéger. Si la pioche permet de se défendre contre les petits ennemis, elle est totalement inutile face aux Izvergs les plus imposants. Dans ces conditions, rien de tel que le lance-roquettes pour s'en dépêtrer !

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxismeThe Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme

Pour quel public ?

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme
Au fil de la progression, les villes se développent et accueillent de plus en plus d'habitants... qu'il faut chouchouter.

C'est une certitude, The Tomorrow Children n'est pas un titre destiné à tout le monde. S'il attirera les plus curieux et les amateurs de gestion, on aurait aimé que l'exploration soit plus diversifiée. Les ilots que l'on découvre ont tendance à se ressembler et la redondance des activités fait que l'on tourne vite en rond. Le jeu a également une légère propension à nous faire utiliser des dollars Freeman qui, eux, peuvent s'échanger contre de l'argent bien réel. Évidemment, comme le jeu est pensé comme un free to play, ces aspirations sont logiques. À l'heure où l'on écrit ces lignes, seule la Founder Pack Edition (comprenant des bonus comme un costume de mineurs, 1 000 dollars Freeman, un jet-pack plus performant, etc.) est disponible pour une vingtaine d'euros. Pour se procurer le jeu gratuitement, il faudra attendre encore un petit peu. Quoiqu'il en soit, le jeu de Q-Games est une expérience atypique, qui ne manque pas de surprises. Un système de mandats vient se greffer aux coupons de rationnement, on peut produire de l'électricité... en courant sur un tapis, il faut gérer sa population et réparer les bâtiments lorsqu'ils sont endommagés, la Voidka (véridique) booste les capacités des clones, les badges d'honneur viennent récompenser les clones les plus assidus à la tâche, il faut voter pour le Maire... les possibilités sont très vastes. Enfin, côté réalisation, il est difficile de ne pas être charmé par ce character design étrange, cette ambiance soviétique parfaitement maîtrisée (avec des doublages russes et des sous-titres en français) et ce moteur si performant. Pour The Tomorrow Children, Q-Games a mis au point une technologie maison avec un système de réflexion lumineuse inédit. Le tout confère au soft une patte à la "Pixar" assez épatante. On soulignera aussi l'excellence des chœurs et des musiques qui viennent accompagner l'aventure de fort belle manière. Entre gestion, crafting, exploration et action, The Tomorrow Children est un titre absolument unique, difficile à appréhender mais qui se révèle très immersif. Maintenant, au-delà de la richesse de son background, son gameplay est plus limité et on finit par inlassablement tourner en rond. On regrette aussi que les interactions avec les autres joueurs ne soient pas plus poussées. Certes, on peut les siffler, leur faire des signes (des gestes, comme la danse, sont à se procurer) et les apercevoir à certains moments (lorsqu'ils font la queue, font une activité, etc.) mais c'est à peu près tout. Chacun travaille dans son coin (c'est une profusion de mondes parallèles en quelque sorte) pour le bien de la ville et il n'est à aucun moment question de multijoueur. Dans ces conditions, il apparaît évident que ce titre n'est pas fait pour tout le monde mais que sa future gratuité (ou son petit prix) l'ouvre à de nombreux curieux.

The Tomorrow Children : Quand Minecraft rencontre le marxisme

Points forts

  • Le background soviétique
  • Graphismes chatoyants
  • L'ambiance avec les choeurs et les doublages russes
  • Éco-système immersif
  • Le mélange des mécaniques de gameplay

Points faibles

  • Quelques choix étranges
  • Interactions avec les autres joueurs limitées
  • Maniabilité pas toujours optimale
  • Phases d'action un peu molles
  • Une progression redondante

Malgré ses limites, The Tomorrow Children est un jeu assez ambitieux. Que ce soit sa réalisation, le principe d'ilots à explorer, la richesse de son écosystème, son background soviétique, tout est fait pour immerger le joueur dans un monde unique. Difficile d'accès au départ, le jeu devient attachant mais peine à passionner sur la longueur, la faute à des mécaniques de gameplay redondantes. Certains pans du jeu ne semblent avoir été travaillés qu'en surface et la progression en pâtît au bout d'un moment. Free to play oblige, les micro-transactions sont de la partie et le joueur est plus ou moins poussé à dégainer le portefeuille. Dans ces conditions, la version payante (une vingtaine d'euros) apparaît comme une bonne initiative pour celles et ceux qui veulent développer leur ville plus rapidement. Pour les autres, qui veulent s'essayer au titre gratuitement, il faudra patienter. Un jeu pour les curieux et les patients, qui présente de belles qualités mais souffre aussi de quelques choix archaïques.

Note de la rédaction

14
12.5

L'avis des lecteurs (21)

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