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Test Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !

Mordheim : City of the Damned - La chasse aux trésors hardcore

22 804 vues
Profil de mrderiv,  Jeuxvideo.com
mrderiv - Journaliste jeuxvideo.com

Tiré du jeu de plateau éponyme sorti dans les années 90, Mordheim City of the Damned fait partie de cette nouvelle vague de jeux estampillés Warhammer sortis ces derniers temps. En pleine boulimie vidéoludique, Games Workshop confie l’adaptation de ses différentes déclinaisons de licence à divers studios de développeurs passionnés que l’on imagine eux aussi amateurs de jeux de plateau. C’est Rogue Factor, jeune studio Canadien fondé en 2013 par des vétérans de l’industrie qui hérite du projet. Au plus proche de son support d’origine et de sa communauté de joueurs, l’équipe effectue ici du très bon boulot avec cette adapation du jeu de stratégie au tour par tour. Toujours aussi impitoyable, Mordheim n'en demeure pas moins diablement addictif une fois maîtrisé !

Ravagée par la chute d’une comète à deux queues, la cité de Mordheim paye en quelque sorte le prix de la décadence du monde. Mais loin de faire table rase sur les plus vils instincts de l’humanité, ce tragique évènement attise au contraire la cupidité des voleurs et mercenaires de tout poil. Attirés par le contrôle des quartiers importants de la ville, mais surtout par la présence de fragments très convoités de Wyrdstone, une pierre magique, les pires bandes de chasseurs de trésors se livrent une bataille sans merci pour la fortune. C’est dans la peau d’un chef de bande que nous jouerons à Mordheim, à la tête d’une troupe de mercenaires attirés par la richesse plongée dans l’atmosphère sombre et viciée de la cité en ruine. Une tâche loin d’être de tout repos croyez-moi !

J'ai glissé chef !

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !
Les différentes factions disponibles

Nous prendrons donc le contrôle de l’une des quatre factions disponible en jeu : Les Mercenaires de l’empire, les fanatiques Soeurs de Sigmar, le Culte des Possédés ou encore les agiles Skavens. Si le jeu de plateau dénombre de son côté 8 factions, les développeurs annoncent l’arrivée régulière de nouvelles bandes via différents DLC pour le futur. Il faudra donc attendre un peu pour voir débouler les Nains en ville. Mordheim dispose de plusieurs modes de jeux sur lesquels nous reviendrons durant ce test. Le titre s’articule autour de ses modes campagne, escarmouche et de sa facette multijoueur. Pour faire simple, chaque mission du jeu sera l’occasion pour votre bande de mercenaires de s’aventurer dans la cité de Mordheim avec pour objectif de récupérer des ressources et de l’expérience.

Chaque escapade représente un moyen de gagner en efficacité pour les sorties suivantes. Revers de la médaille, chaque sortie est aussi un risque à prendre pour votre équipe. Une mauvaise blessure, une embuscade vicieuse contre l’une de vos unités ou un jet de dés malchanceux et vous en payerez le prix fort. À la manière d’un XCOM dont il s’inspire, Mordheim instaure une tension permanente en rendant persistants tous les effets néfastes sur vos troupes. Du simple bobo à la mort définitive d’une unité, vos actions pourront avoir de graves répercussions sur votre progression. Au joueur de faire preuve d’intelligence pour mettre toutes les chances de son côté afin de ne pas payer ses erreurs de son sang.

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !

Vous avez dit complexe ?

La campagne de Mordheim comporte son lot de missions clés scénarisées aux objectifs assez variés, elles sont entrecoupées d’escarmouches sur des cartes générées aléatoirement. Si la plupart du temps l’objectif principal sera de mettre en déroute la bande rivale, les missions de la campagne disposent d’objectifs secondaires que les plus téméraires tenteront de remplir pour maximiser leurs gains une fois rentrés au campement. Au tour par tour, une partie prendra fin selon différents critères de victoire. Chaque bande peut disposer d’un maximum de 10 mercenaires dans ses rangs et compte différents types d’unités. Attaquants à distance, lanceurs de sorts, lourds soldats ou brutes comme les Ogres Rats Skavens ou les Ogres Humains, Mordheim s’appuie sur une liberté totale laissée au joueur quant à la personnalisation de sa troupe de combattants.

La campagne de Mordheim se montre en vidéo

De leur nom, à leur apparence en passant par leur équipement et leurs compétences, chaque unité est en fait notre soldat, un personnage qui demande un certain investissement en ressources pour gagner en puissance sur le terrain. Vous comprenez maintenant pourquoi perdre un membre de sa bande fiche un sacré coup au moral et aux finances. Il faudra sans cesse être prêt à parer à toute éventualité funeste car une campagne en apparence tranquille peut très vite se transformer en cauchemar en cas de perte d’un élément clé de l’équipe.

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !
Les tutoriels sont nombreux et velus pour le néophyte

La complexité de Mordheim est l’une de ses plus grosse qualité mais aussi paradoxalement un défaut pour le joueur non connaisseur du jeu de plateau. Livré avec un épais tutoriel ingame nous expliquant les effets de la foule de statistiques des unités, le jeu manque tout de même d’une certaine courbe d’apprentissage pour le débutant. Qu’on se le dise, les premières heures seront douloureuses si vous débarquez dans l’univers. Considérez vos deux premières bandes comme des essais en environnement réel tant il est presque sûr que vous les perdrez dans les pires conditions après quelques missions. À ce titre, nous vous conseillons de vous faire la main en mode escarmouche contre l’IA pendant quelques missions afin de mieux appréhender toutes les subtilités du titre. Le sentiment de frustration du départ laissera peu à peu place à la satisfaction de mener sa troupe avec un certain recul stratégique.

Réfléchir d’abord, avancer après

Les explorations urbaines de Mordheim comportent en fait deux phases significatives : d’une part la récolte de ressources et d’une autre les combats contre d’autres bandes de pilleurs ou contre les monstres en maraude. L’ordre de passage des unités est dicté par une barre d’initiative présente en haut de l’écran. Si Mordheim partage un esprit commun avec un XCOM voire même un Valkyria Chronicles, il se veut aussi très proche de la philosophie de son support d’origine. Bienvenue donc au royaume du calcul de pourcentage de réussite. Certains déplacements comme les escalades ou les sauts en contrebas peuvent en effet échouer selon les statistiques de vos unités. Un jet de dé malchanceux et votre unité risque de subir des dégâts de chute voire même de se blesser. Il convient donc de toujours peser le pour et le contre avant de tenter la moindre action. Chaque unité dispose de deux ressources : des points de déplacement et d’attaque à utiliser pour progresser sur la carte et pour lancer des attaques ou des améliorations. Tant qu’il n’est pas validé par le joueur, le coût du déplacement peut être remboursé en rebroussant simplement chemin. Tactique dans son approche, Mordheim joue aussi la carte de la vue à la troisième personne sur ses personnages pour nous plonger dans son action.

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !

Fidèles à l’ambiance Warhammer et à l’esprit du jeu de plateau, les cartes de Mordheim regorgent de pièges qu’il convient d’éviter pour des raisons évidentes de survie. Au détour d’une batisse en ruine, il n’est pas rare de croiser une créature démoniaque rôdant parmi les restes fumants de la ville. Encore une fois, la décision de l’attaquer ou de la contourner dépendra de l’estimation de vos chances de réussite et du gain potentiel. Pour vous repérer dans le dédale de ruines, la carte tactique sera une aide à ne pas négliger. Elle indique l’emplacement des trésors ainsi que la position des ennemis si ces derniers sont repérés par l’une de vos unités. Générés aléatoirement en escarmouche, les cartes sont par contre fixes dans les missions de l'histoire principale. Cette dernière ne possède pas une profondeur narrative folle mais présente l’avantage de varier les objectifs de mission afin d’éviter de tomber dans une certaine répétitivité en escarmouche.

"Mourir, c’est pas facile"

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !
Payer ses troupes, les équiper et les soigner, la gestion de la bande est primordiale

À l’inverse d’XCOM, un tour ne se déroule pas en deux phases bien distinctes joueur puis ennemi. L’ordre de passage est dicté par le score d’initiative de chaque unité, il est donc tout à fait possible de jouer deux ou trois fois de suite avant son adversaire. Chaque attaque est soumise à de complexes calculs de chances de réussite, mieux vaut donc mettre tous les avantages de son côté avant de porter un coup. Debuff, stun, aveuglement, malédictions, lancer de bombes, le panel des actions disponible s’agrandit à mesure que vos unités gagnent en expérience et en équipement. Réaliste, le jeu de Rogue Factor prend en compte une foule de paramètres pour ses combats. Les unités massives ne peuvent par exemple pas entrer dans les endroits trop exigus et certaines troupes gagnent en efficacité si elles sont proches de leur commandant. Si ces mécaniques finissent par entrer à la dur dans nos petites caboches, nous n’aurions pas rechigné à des explications plus claires du côté de l’interface utilisateur parfois trop chiche en indications claires et précises de nos chances réelles de toucher ou des effets d’un sort. Cela contribue à renforcer le côté hermétique du titre aux néophytes du jeu de plateau.

Le trailer de lancement du jeu

Mordheim joue aussi au petit jeu de qui sera le plus rusé. Et malin il faudra l’être à tous les instants pour éviter de subir la fonctionnalité majeure et impitoyable du titre : la mort permanente ! Si l’un de vos mercenaires tombe sur le terrain et que la chance n’est pas de votre côté lors du lancé de dés final, il y a une chance non négligeable de le perdre définitivement. Les blessures sont également conservées lors de votre avancée si vous ne prenez pas le temps (et les ressources) pour les soigner entre les missions. Néanmoins, qui dit unité blessée ne dit pas forcément unité en repos forcé. Ce n’est pas parce que notre assassin Skaven a perdu un bras qu’il ne peut plus combattre ! Éclopés, borgnes et autres manchots finiront par constituer une bonne partie de votre bande au fil des explorations pas toujours bienveillantes. Mais mieux vaut un vieux briscard plein d’expérience avec une jambe de bois qu’une jeune recrue dénuée de compétences. Comme pour le jeu de plateau, Rogue Factor souhaite que le joueur se sente vraiment concerné par la perte d’un élément clé de sa troupe.

Une belle bande de bras cassés

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !
Les fanatiques sœurs de Sigmar en action

Car tout soldat tombé dans Mordheim laisse tomber derrière lui son équipement et représente une perte considérable en matière d’investissement. À contrario, abattre une ennemi autorise à piller son cadavre pour parfois y découvrir de nouvelles armes et armures. De nombreux paramètres sont à prendre en compte pour la gestion de notre bande. Le salaire des troupes déjà est un élément à ne surtout pas négliger. Nos chers camarades explorateurs de ruelles sombres ne bossent pas à l’oeil, il sera nécessaire de les payer en temps et en heure sous peine de les voir vous filer entre les doigts. Influencé par des statuts comme l’échec de mission, les blessures ou la présence de leur leader, leur moral sera aussi à prendre en compte afin d’éviter de se retrouver avec une équipe démotivée et donc moins efficace en combat. En cas de succès cependant, on passera un bon moment au campement (sorte de hub de gestion du titre) à choisir dans quelle amélioration dépenser les précieuses ressources récupérées sur le terrain. Elles nous sont livrées en échange de pierres magiques ou en revendant l’équipement récolté sur le terrain. Voilà pourquoi il est parfois plus intéressant de jouer le rush des ressources que de vouloir à tout prix se jeter dans la bataille.

La gestion des troupes via le campement s’avère en ce sens primordiale, elle vous demandera de gérer vos ressources avec habileté pour espérer progresser de jour en jour et de missions en missions. Les ventes de Wyrdstone aux différentes factions rapportent de l’or à investir dans de nouvelles armes, armures et améliorations des troupes. Un cycle continuel jour/nuit rythme le cour du jeu, il nous impose des délais serrés sur nos paiements et permet de renouveler les missions disponibles ou les stocks des marchands.

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !

Mordheim s’articule autour d’un mode campagne composé de missions scénarisées et d’escarmouches contre l’IA. Le multijoueur propose deux modes de jeux sur 16 champs de batailles. Un mode démonstration permettant d’affronter un ami juste pour le simple plaisir de jouer sans conséquence ni récompense pour votre bande. Le mode opposition applique de son côté toutes les règles classiques, blessures permanentes, mort mais aussi récompenses pouvant être utilisées en campagne.

Sigmar loading

Mordheim : City of the Damned - Mourir, c'est pas facile !
La caméra souffre de quelques problèmes de placement

Loin d’être un fleuron technique, Mordheim City of the Damned parvient toutefois à retranscrire l’esprit du jeu de plateau ainsi que la patte distinctive de l’univers Warhammer. Les connaisseurs apprécieront la ressemblance des modèles des unités avec leur figurine d’origine tandis que les néophytes se laisseront séduire par l’esthétique gothique sombre de la cité. À défaut d’être très variés, les environnements du jeu, en majorité urbains, tentent tout de même de créer des ambiances différentes en fonction des quartiers explorés. Au rang des imperfections appelées à être corrigées au fil des mises à jour, on note une caméra trop souvent aux fraises lors des combats avec des angles mal calculés empêchant de voir l’action. Cette dernière reste d’ailleurs statique lors du tour des adversaires hors du champ de vision ce qui contribue à créer un certain flottement dans l’action. Certaines animations figurent aussi aux abonnés absents sur quelques unités. S'ils ont été en partie réduits depuis la bêta, les temps de chargement entre les missions s'éternisent encore un peu trop à notre goût. L’IA des adversaires se montre enfin parfois pas très maligne en dépensant ses points de déplacement dans des actions peu sensées.

Points forts

  • Tactique et profond, un vrai jeu pour les amateurs de défi
  • La gestion très avancée de notre groupe de mercenaires
  • On aime la tension constante induite par les blessures et la mort permanente
  • Bonne ambiance, esprit du jeu plateau fidèlement respecté
  • Des heures de contenu pour les amateurs du genre

Points faibles

  • Une caméra encore mal gérée
  • Interface chargée
  • IA pas toujours très fute-fute
  • Courbe de progression difficile pour le néophyte
  • Le cadre urbain des missions peut rendre le titre un poil répétitif
  • Temps de chargement longuets entre les missions

Vous aimez le challenge ? Ça tombe bien puisque Mordheim City of the Damned est impitoyable et profondément tactique. Fidèle à son support d’origine, le titre de Rogue Factor pourra se montrer frustrant pour le joueur néophyte durant ses premières heures de jeu. C’est le prix à payer pour découvrir une bien belle adaptation du jeu de plateau dans l’univers de Warhammer. Une fois rôdé à ses mécaniques complexes, l’amateur de stratégie au tour par tour y trouvera un loisir de choix capable d’engloutir des heures et des heures de jeu à farfouiller les recoins de la cité en ruine en quête de fortune. Les nombreuses options de gestion des bandes de mercenaires et la tension induite par le système de mort permanente des unités vous pousseront à déployer tout votre art stratégique pour survivre encore un jour de plus dans cette cité sans merci. Une réussite.

Note de la rédaction

16
14.4

L'avis des lecteurs (19)

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