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Test Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

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Brandish : The Dark Revenant : Trailer

6 829 vues
Profil de Djidane01,  Jeuxvideo.com
Djidane01 - Contributeur jeuxvideo.com

Nous sommes en 2015 après Jesus-Christ. Tous les supports de jeu sont occupés par les sorties majeures. Tous ? Non ! Car dans leur infinie mansuétude, un groupe d'irréductibles gaulois - pardon, éditeurs - s'occupe toujours d'apporter les quelques jeux plus modestes à un marché de niche en expansion. Une fois de plus, c'est Xseed qui joue le rôle du bon samaritain en localisant en ce début d'année Brandish : The Dark Revenant.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

Sortie à l'origine en 1991 uniquement sur les étals japonais, cette franchise de Falcom (tiens donc !) n'avait pour ainsi dire jamais quitté l'archipel nippon. Il faut dire qu'à l'époque, le marché occidental n'était pas tellement propice à accueillir d'obscures licences. Au départ sur NEC-PC98, Brandish avait eu droit à quelques portages, mais sa version SNES réalisée par Koei n'avait pas rencontré le succès escompté. Seul essai d'export aux US, partiellement censurée et surtout loin de faire honneur à l'original, elle entérina définitivement toute envie d'un éditeur de retenter l'expérience avec les suites Brandish 2 : The Planet Buster, Brandish 3 : Spirit of Balcan et l'épisode final Brandish VT. Jusqu'à ce que la relation de confiance tissée ces dernières années entre le développeur, Falcom, et l'éditeurXseed ne décide ceux-ci à s'atteler à la tâche d'une localisation du remake PSP, qui aboutit donc aujourd'hui à sa sortie US et européenne sur le PSN.

Alone in the Dark, ou presque

On en a l'habitude, le scénario d'un dungeon-crawler n'est généralement pas des plus développés. Celui de Brandish n'échappe pas à la tradition : Tout au plus apprendrez-vous au fil de l'aventure la raison qui pousse les deux personnages principaux, les seuls à montrer une véritable présence au sein de l'histoire, à se livrer au jeu du chat et de la souris dans ces souterrains oubliés. Dans le coin bleu, Ares, le héros de l'histoire. Sorte de palette-swap d'Adol Cristin, cet aventurier solitaire plutôt taiseux mettra toutes ses compétences à tenter de se sortir du pétrin dans lequel l'a plongée sa Némésis. Et dans le coin rouge donc, Dela, magicienne pour le moins fraichement vêtue, qui jouera le rôle d'antagoniste principale mais aussi de comique de service. Suite à un concours de circonstance, le traqué et la traqueuse se retrouvent emmurés dans ce qui semble être les ruines d'une ancienne civilisation déchue. Et il faut bien le dire, ce n'est pas l'hospitalité qui semble régner en ces lieux.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance
Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance
Let's get ready to rumbleee !

Pour ennemis qu'ils soient, les deux compères ne passent pas leur temps à se taper dessus. Leur relation, semble-t-il complexe, les amènera bon an mal an à devoir coopérer pour survivre. La fin du jeu change ainsi en fonction de vos choix, tout comme du personnage contrôlé. Car oui, à l'occasion de ce remake PSP, Falcom a opté pour un bonus conséquent prenant la forme d'une aventure alternative, qui place pour l'occasion le joueur aux commandes de Dela. D'une durée plus réduite, mais à la difficulté accrue, ces quelques heures de jeu en plus offriront une nouvelle perspective plutôt sympathique et un gameplay légèrement remanié. Un cadeau louable à qui parvient au bout de la première aventure.

La première chose qui frappe lors des premiers pas dans Brandish, c'est l'austérité qui semble gouverner le gameplay. Malgré quelques menus aménagements permis par le remake sur consoles portables, on ne peut pas dire que le confort de jeu soit poussé à son paroxysme. A l'instar des vieux Zelda, Ares ne peut compter que sur son fidèle bouclier comme rempart aux attaques, l'évitement n'étant clairement pas sa tasse de thé. A ce titre, il est crucial d'apprivoiser son maniement pour espérer survivre. L'écu peut être brandi d'une simple pression sur un bouton, mais se lève automatiquement dès lors qu'un ennemi se trouve sur la case adjacente. Cela pourrait paraitre pratique, mais le même bouton permet, dans cette configuration, de porter des coups d'épée aux ennemis. Un mauvais timing et vous voilà à la merci de coups potentiellement létaux. Surtout, le corps d'Ares se conduit avec le doigté d'un 36 tonnes : impossible de faire simplement face à un ennemi qui vous attaque par la droite, car le personnage ne peut orienter son regard que vers le haut de l'écran. C'est donc tout l'axe "regard" que vous devez gérer par le bais des gâchettes, et indépendamment du déplacement, au prix d'un délai important (presque une seconde) durant duquel vous êtes vulnérable à toute attaque extérieure. Délai qui se retrouve aussi dans toute action esquissée par le personnage, rendant presque impossible le moindre enchainement d'un mouvement et d'un coup d'épée, ou de tourner la caméra en marchant. Seul le combo d'épée d'Ares, en trois coups, semble relativement fluide.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

Dommage que les ennemis de base ne vous laissent généralement pas le temps de l’employer, puisque les combats du jeu se déroulent la plupart du temps (et c'est souhaitable) en un contre un, entre deux adversaires au corps à corps se regardant en chiens de faïence, attendant que l'un attaque pour bloquer son coup et contrattaquer. Et dans la mesure où le bouclier ne laisse passer que quelques rares coups adverses, et que les ennemis aussi souffrent de la même latence - en plus d'une IA au raz des pâquerettes qui permet de les balader sans trop d'effort - ce duel épique se conclut majoritairement par une victoire sans trop forcer de notre héros. Finalement la seule difficulté tient en votre bonne gestion des groupes d'ennemis tout en gardant le contrôle du coin de l'œil sur votre environnement direct, histoire d'éviter tant une attaque à distance qu'une trappe mal placée.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

La Piste de Xapatan

En dépit de sa réputation de chasseur confirmé, Ares est pourtant très loin d'un surhomme. Il est même plutôt fragile, confronté aux nombreux pièges vicieux et ennemis millénaires qui se baladent dans les catacombes. Malgré son équipement, et sa force, le moindre mauvais coup, le moindre faux-pas risque de le faire passer de vie à trépas. Le fait est que Brandish prend souvent des allures de Die and Retry, avec ses pièges presque impossibles à prévoir et éviter de prime abord. En effet, tout est étudié pour faire d'un nouvel étage un puzzle mortel : ici, le sol d'une pièce se dérobe par pans entiers sous les pas du héros. Là, la quinzième dalle d'un couloir - en tout point identique aux précédentes - lui enverra rouler un énorme boulet sur le coin de la tronche. En rajoutant des flèches empoisonnées, pour le fun. Il conviendra donc à tout moment d'être sur le qui-vive, prendre le temps d'évaluer les risques avant de poser le pied dans un couloir semble-t-il sans danger. Et si l'on peut parfois apercevoir une fissure sur le dallage, le meilleur moyen de s'assurer de l'innocuité de celui-ci reste encore d'y regarder de plus près (un bouton est affecté à cette action) ou de faire tomber un lourd poids pour éventrer les dalles trop faibles pour supporter la masse de personnage. Bien sûr, on trouvera en sus tout un tas d'autres pièges parmi lesquels d'énormes pièces de bois destinées à vous faire tomber dans l'abime, des téléporteurs qui n'aident pas à vous repérer dans les dédales, des potions empoisonnées en tout point semblables à vos soins préférés. Ou même, ponctuellement, des guet-apens bêtes et méchants qui vous tueront en dépit de toute réaction de votre part. Mieux vaut sauvegarder souvent ou prévoir de semer régulièrement de petits morceaux de pain, synonymes ici de checkpoints.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

Dans la droite ligne de la série Ys, les affrontements contre les boss constituent les éléments les plus intéressants qui vous seront proposés. Dynamiques dans leur déroulement, ceux-ci demandent de prendre du recul pour bien appréhender le chemin qui mène à la victoire, mais aussi une parfaite exécution de ce plan. Il est d'ailleurs dommage que la latence du contrôle du personnage rejaillisse aussi fortement sur le déroulé des combats. Quand Ares se déplace péniblement, certains boss bondissent d'un bout à l'autre de l'arène avec la souplesse d'un acrobate chinois. Une différence de traitement qui oblige plus à tenter de trouver un pattern précis à appâter, que de réagir prestement à l'action en cours. En ce sens, le second boss fera office d'épouvantail, car si la marche à suivre coule assez rapidement de source, il est bien plus compliqué de réussir à la mettre en pratique. Vous aurez tôt fait de mourir sous les assauts de la bête, et serez contraints à recommencer le combat du début, encore. Ceci dit, les développeurs devaient anticiper cette frustration, car le jeu permet au joueur de sortir de l'arène au beau milieu d'un combat pour se soigner, sauvegarder, voire même attaquer un boss à distance, parfois, sans pénalité aucune ni que le boss ne se régénère entretemps. Cela pourra sembler mesquin, mais le jeu lui-même nous enjoint à le faire. Dès lors, pourquoi se priver ? Rien ne vous y oblige cela dit, et il est tout à fait possible avec un peu d'entrainement d'occire les boss sans même se faire toucher.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance
[[image:992382|position=gauche]] Les mains dans la mécanique

Malgré la rigidité et la frugalité du gameplay, on trouve - fort heureusement - quelques menues améliorations à se mettre sous la dent. Au programme, une large gamme d'épées plus ou moins puissantes - mais fragiles, chaque coup les rapprochant du point de rupture -, des murs à détruire, et diverses potions aux effets parfois surprenants. On trouvera aussi une demi-douzaine de sorts magiques à récolter pour aider Arès dans sa quête, parmi lesquels une régénération de santé, une boule de feu ou encore une téléportation fort utile dans la recherche des dernières cases non visitées des niveaux. En effet, chaque étage que compte l'aventure parmi la grosse trentaine répartie en 5 zones, offrent chacun une récompense particulière pour l'aventurier qui en visitera la totalité. Les niveaux se dotent d'ailleurs d'un système proche, dans l'esprit, des Etrian Odyssey, Dungeon-crawlers bien connus pour leurs cartes à annoter manuellement. En pratique on est cependant bien loin de la maitrise de cette dernière licence, notamment en matière d'ergonomie. Problème qui s'applique d'ailleurs à la gestion de l'inventaire qui trop souvent vire à la corvée nettoyage. Enfin, sachez que le jeu sauvegarde perpétuellement les actions. Toute mort et utilisation d'objets est ainsi irréversible, mais généralement peu punitive.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeanceBrandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

Et l'aspect "RPG" demanderez-vous ? Il se cantonne à l'évolution des caractéristiques des personnages en fonction de leurs actions. A l'instar d'un Final Fantasy II, la force augmente à mesure que l'on tape sur les ennemis, la magie sera influencée par l'utilisation des sorts, et les défenses en fonction des mauvais traitements subis. Un peu léger, mais on s'en contentera.

Brandish : The Dark Revenant, le retour de la vengeance

Si certaines "énigmes" gardant l'entrée d'une pièce et de la complétion de l'étage en cours se montrent gentiment astucieuses ou demandent une certaine maitrise du timing, on ne peut que constater que d'autres sont tellement arbitraires qu'elles en deviennent bêtes et méchantes. C'est par exemple le cas d'une chambre close dont le seul accès réside en cette seule trappe, en tout point identique aux quarante autres qui garnissent le sol de l'étage supérieur, au travers de laquelle il faut choir. Quand on fait entrer dans l'équation que le joueur est, à ce niveau, conditionné à éviter comme la peste ces pièges plus ou moins mortels, il parait difficile d'imaginer que l'on s'y laisse tomber autrement que par chance. Cependant considérant qu'outre les boss, l'exploration totale des niveaux est probablement la seule chose un brin ludique qui forcera le joueur à avancer, celui-ci se retrouvera par une relation proche du syndrome de Stockholm à tenter toutes les possibilités pour arriver à ses fins, y compris les plus farfelues et les plus suicidaires.

Points forts

  • Ceux qui cherchent un défi coriace seront servis...
  • Les portraits des quelques personnages et PNJ sont au moins soignés.
  • Un morceau d'Histoire du jeu vidéo japonais enfin restauré.
  • Propose une vision bon enfant et originale du dungeon-RPG.

Points faibles

  • ... mais ce n'est pas forcément pour les bonnes raisons qu'il représente une gageure.
  • Accuse franchement son âge malgré le remake.
  • La rigidité du gameplay.
  • Enigmes et combats oscillent entre simplicité enfantine et le déclenchement de trichotillomanie pour le joueur.

L'expérience Brandish : the Dark Revenant relève parfois du masochisme. Loin d'égaler la réalisation, la profondeur de gameplay et le confort de jeux d'autres licences plus choyées, ce remake n'en a pas moins un certain charme oldschool inhérent à ces jeux d'un autre âge que l'on se plait à refaire en boucle pour se mesurer aux standards brutaux de l'époque. Certains oseront une comparaison exagérée avec la série Dark Souls de FROMSOFT. On peut en rapprocher certains choix minimalistes ou piégeux, mais sachons raison garder, Brandish n'en a ni le panache ni le potentiel. Il n'en reste pas moins un bon petit jeu à faire à l'occasion, pour les quelques irréductibles amateurs de ce genre d'expériences.

Note de la rédaction

11
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Vita PSP Xseed Games Falcom Dungeon RPG
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