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Test Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?

Banishers: Ghosts of New Eden est-il le digne héritier de God of War ?

111 137 vues
Profil de Tiraxa,  Jeuxvideo.com
Tiraxa - Journaliste jeuxvideo.com

En 2024, les développeurs de la saga Life is Strange se la jouent God of War avec Banishers: Ghosts of New Eden, jeu d'action-aventure ambitieux qui vous parle d'amour et de fantômes...

Cette année, les Français de Don’tnod poursuivent leur émancipation des sagas purement narrative à l’instar de Life is Strange en explorant la voie du jeu d’action-aventure, un genre qui lui a notamment offert ses premières lettres de noblesse avec les sorties respectives de Remember Me et de Vampyr. Banishers : Ghosts of New Eden nous embarque en 1695 alors qu’Antea Duarte et Red mac Raith, une bannisseuse et son disciple/amant, s’efforcent de mener à bien leurs missions contre les esprits errants. Un job périlleux qui consiste à protéger les vivants et à permettre aux âmes d’entamer leur ascension, ou leur bannissement éternel. Par un malencontreux événement, Antea est mortellement blessée, laissent Red seul face à une tâche délicate et un dilemme qui pèse sur ses épaules le restant de son aventure : que faire de l’âme de sa défunte qui hante encore son monde ?


Sherlock au pays des fantômes

Dans chaque région semi-ouvertes de Banishers, une multitude de cas mystérieux et fantomatiques s’offrent à la bonne résolution de nos camarades de jeu, Red et Antea, vous laissant le choix d'une approche souvent non-linéaire. La première partie de chaque intrigue et sous-intrigue consistant en une session d’examen d’indices et en quelques affrontements inopinés contre des esprits errants. La recherche d’éléments cachés est aussi souvent au programme, et constitue peut-être l’occupation majeure de l’aventure, formant parfois même un point de frustration tant il est omniprésent. Il permet tout de même la résolution de puzzles environnementaux très malins où les aptitudes de chacun sont exploitées : Red peut tirer sur des cordes fragiles pour libérer des passages quand Antea peut user de ses pouvoirs spectraux pour révéler des indices invisibles à l’oeil nu et même nous téléporter sur de courtes distances. Retenons aussi les rituels occasionnels enclenchés par Red qui permettent d'invoquer des fantômes et des fléaux, et qui constituent la petite touche immersive dans les pratiques d'un bannisseur. Côté durée de vie, vous en aurez pour votre compte, le périple pouvant être bouclé en une petite vingtaine d’heures si vous choisissez d’ignorer la plupart des quêtes annexes, mais peut aussi vous occuper une trentaine d’heures, auxquelles ont aurait bien amputé quelques arcs dispensables.

Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?

La deuxième partie d’une intrigue vous confronte généralement à un choix moral qui a le mérite de souvent nous faire hésiter : faut-il bannir ou épargner l'âme que vous inspectez, ou faut-il permettre son ascension vers une paix éternelle ? Des dilemmes qui clôturent plaisamment chaque petit récit en modifiant le gros fil narratif de l'aventure, à contrario des choix de dialogues habituels que vous aurez à faire et qui ne servent réellement qu’à approfondir la narration. Il est à ce propos plaisant de constater que chaque villageois rencontré a plus ou moins quelque chose de consistant à vous raconter, offrant un peu de vie à des environnements très froids. Et tout au long de votre histoire, c’est un tout autre dilemme, d’autant plus accablant qui ne cesse de peser sur vos épaules, celui de la destinée d’Antea qui repose entièrement sur un choix terriblement difficile. En blâmant le plus grand nombre de personnes, vous aiderez à la ramener à la vie. Mais à quel prix ?

Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?

Un univers convaincant pour un duo de charme

Planté au 17ème siècle, le cadre historique de Banishers se traduit d’abord dans les régions souvent sauvages du jeu, où les étendues luxuriantes vous forcent régulièrement à trouver des chemins praticables dissimulés, créant autant une partie de cache-cache intelligente que quelques égarements frustrants ; de quoi trahir un système de fast travel trop limité. À défaut de subjuguer, l’ensemble constitue des décors plutôt charmants et cohérents, bien qu’un peu trop homogènes à mon goût. Red et Antea s’extasient de temps à autre devant des panoramas qui souvent, nous émoustillent à peine la rétine, même en mode qualité. La surface explorable est néanmoins massive, et recèle de secrets à dévoiler, gonflant à bloc une durée de vie déjà hautement généreuse. Le contexte du scénario s’illustre aussi dans ses communautés rurales et les débuts visibles de la colonisation, marquée d’entrée par une critique raciste à l’égard d’Antea lors de notre première heure de jeu : “Votre servante peut se réchauffer au coin du feu”, suggère un démonologue à Red, pourtant simple disciple de cette première.

Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?

À ce propos, Don’tnod oblige, l’écriture globale constitue indéniablement le premier atout de l’expérience, le duo d’Antea Duarte et Red mac Raith animant l’épopée de joutes verbales et d’échanges philosophiques qui évoluent au fil de leurs émotions. L’une est aussi implacable qu’une professeure de langue sévère et l’autre s’autorise quelques phrases cocasses à l’instar d’un : “Quelle mouche a bien pu lui piquer le cul”, entre deux observations au français bien léché. Sans extravagances, les bannisseurs forment un duo charismatique au doublage d’une qualité remarquable. Tous les personnages du jeu profitent par ailleurs d’excellentes performances vocales dans la langue de molière. Un avantage qui permet de pallier des animations très peu convaincantes, lesquelles rendent les interactions un peu ternes malgré de jolies mises en scène. Banishers peut à ce propos se targuer d'offrir quelques séquences épiques qu’il a en revanche parfois du mal à sublimer.


Un gameplay solide après une lente montée en puissance

Banishers, avec un peu d'imagination, c'est un peu un jeu à la croisée des mondes entre Sherlock Holmes (les déductions en moins), God of War et un feuilleton de Ghost Whisperer, dans le meilleur des sens possible. Pour ce qui est des combats, très inspirés du jeu de Santa Monica, Banishers connaît une lente montée en puissance, nous forçant à nous contenter de bastons un peu stériles les quatre premières heures, avant de nous laisser débloquer des avantages vraiment plaisants. Les sensations deviennent ensuite plutôt grisantes, nos deux héros profitant de compétences complémentaires. D’abord à peine muni d'une petite poignée d'attaques de mêlée, Red s’équipe par la suite d’un fusil aux munitions infinies qui ne peut dégainer qu’une balle à chaque recharge et qui propose ainsi une nouvelle approche du terrain et une dynamique séduisante. Ses autres atouts résidant en un puissant coup chargé à l’épée et en sa capacité à bannir instantanée un ennemi une fois la barre du mouvement spécial suffisamment chargé.

Ce jeu vidéo s'inspire de God of War, mais fait-il mieux que le GOTY PS5 ?

Antea profite de son côté de mouvements plus agiles et de prises d’élan qui ont de la patate. La protagoniste étant techniquement morte, elle peut être invoquée comme alliée temporaire - hautement appréciable - à tout moment du jeu et développera au fil du jeu de nouveaux atouts que je me garde de vous dévoiler et qui témoignent d’une bonne progression. Bien maîtrisées, les interventions de chacun peuvent constituer de belles chorégraphies de combat au cours d’affrontements exigeants, mais à la difficulté largement modulable. Notez qu'en facile ou en normal, le tout peut néanmoins vite devenir lassant. Aussi le bestiaire n’évolue que très peu au cours de l’aventure et se contente de fantômes à la robustesse variable, certains se munissant parfois d'armes à feu et de cadavres comme boucliers corporels. Une poignée de boss alimentent heureusement la diversité des ennemis. Le plus gros ennui à souligner étant ces lignes de dialogues insoutenables et complètement incohérentes lâchées en boucle à chaque affrontement, quand Antea suggère par exemple “je peux t’aider”, alors même que le combat est achevé et qu’elle l’a mené à bout de bras. Enfin notons la présence d'une flopée d'éléments récoltables et de coffres à ouvrir qui permettent de débloquer les compétences d’un arbre de compétences à plusieurs branches, lequel sait se montrer concis.

Conclusion

Points forts

  • Un duo de protagonistes charismatiques
  • Un univers bien écrit qui tient la route
  • Les PNJ ont tous quelque chose à vous raconter
  • Des cas d'hantise qu'on explore comme une plaisante enquête
  • Des aptitudes complémentaires au combat
  • Quelques boss stylés à croiser
  • Un espace semi-ouvert qui casse la linéarité du jeu

Points faibles

  • Des affrontements qui peuvent devenir lassants
  • Une montée en puissance du gameplay tout de même lente
  • Des moments de recherche parfois frustrants dans un espace labyrinthique
  • Un bestiaire assez limité
  • Des animations faciales très figées
  • Des lignes de dialogue très agaçantes en combat

Note de la rédaction

15

Généreux dans sa narration comme dans son gameplay, Banishers propose d’abord un niveau d’écriture qui maintient sans aucun mal la bonne réputation de Don’tnod en la matière, offrant de multiples arcs narratifs aux choix marquants qui consolident toute la cohérence de l’univers. D’abord un peu sommaires, les affrontements profitent quant à eux d’une évolution grisante, permise par un arbre de compétence concis et une progression naturelle des personnages, très complémentaires sur le terrain. On retient aussi certaines longueurs, marquées par des intrigues dispensables, une lente montée de puissance du gameplay et une partie recherche un poil frustrante.

16

L'avis des lecteurs (27)

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