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News jeu Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Profil de Logan,  Jeuxvideo.com
Logan - Journaliste jeuxvideo.com

Lorsque je réfléchis aux jeux m'ayant marqué de par leur qualité au fur et à mesure que je les découvrais à la Rédaction, le premier God of War, Batman Arkham Asylum et enfin Dead Space me viennent naturellement en tête. Si j’avais bien évidemment suivi l’évolution du survival-horror de Visceral Games, j'avoue que je ne m’attendais pas à un tel degré de qualité, surtout de la part d’une société américaine qui n’avait jamais brillé dans le genre. Jamais je n’aurai imaginé que le premier épisode de la trilogie horrifique, éditée par EA, aurait damné le pion à Capcom et sa série Resident Evil avec une telle irrévérence.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Resident Evil 4 apporte un vent de fraîcheur à la saga de Capcom mais privilégie l'action au détriment de l'horreur

Revenons quelques instants en arrière pour analyser la situation en 2008, année à laquelle sort Dead Space sur PC, PS3 et Xbox 360. Si Capcom a redéfini le genre en 2004 avec Resident Evil 4, pour le malheur et le bonheur des joueurs en fonction de leur vision du genre, la saga traverse une période durant laquelle elle fait du surplace. D'ailleurs, cette évolution sera par la suite synonyme d'épisodes controversés. En 2009, Resident Evil 5 déçoit en tant qu’épisode canonique tout en restant un bon jeu d’action. Malheureusement, l’orientation «actioner» initiée par Mikami pour le «reboot» de la saga qu’il a enfanté, prévaut du début à la fin en délaissant complètement le sentiment de peur ici remplacé au pied levé par des gunfights soutenus et des scènes d’action hollywoodiennes. En 2012, Resident Evil : Revelations s'offre une dimension série TV mais l’ensemble n’en reste pas moins peu original, sa construction ne masquant en rien un manque d’ambitions tant dans ses situations que son scénario. Alors que Resident Evil 6 essaie de mettre tout le monde d'accord la même année (sans nécessairement y parvenir), il faudra alors attendre 2017 pour que la saga retourne du côté de l'horreur via un excellent Resident Evil VII.

Un premier épisode donnant le ton

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Le premier épisode de Dead Space explose littéralement les codes du genre définis par Capcom depuis 1996

Revenons en octobre 2008, date à laquelle Dead Space a le champ libre dans le domaine de l'effroi et pousse la porte laissée grande ouverte par la société japonaise pour proposer autre chose, un voyage aux confins de l’espace, aux confins du malsain. S’inspirant ouvertement de plusieurs longs-métrages (Alien, Event Horizon…), Visceral Games plonge le joueur dans un univers familier, du moins pour l’amateur d’horreur. Un vaisseau ne donnant plus aucun signe de vie, une mission de sauvetage, l’équipage de la dernière chance et la promesse que rien ne va se passer comme Isaac Clarke (héros de l’aventure dont le nom est une référence directe à Isaac Asimov et Arthur C. Clarke) l’aurait souhaité. En nous faisant incarner un ingénieur (à l’inverse d’un Marine ou d’un soldat entraîné), les scénaristes permettent donc aux joueurs de ressentir ce premier frisson, d’autant qu’au delà de l’inexpérience de l’homme au combat (synonyme de vulnérabilité face au danger), ce dernier se retrouve sans arme hormis un Cutter plasma ressemblant davantage à un outil qu’à un véritable moyen de défense. Bien entendu, le système de jeu aidant, ledit Cutter se révélera par la suite bien plus utile grâce à de nombreux upgrades, surtout face à la menace que sont les Nécromorphes.

Dead Space nous plonge dans une terreur sans nom

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Les Nécromorphes sont variés et véritablement effrayants

Ces créatures représentent indubitablement l’un des coups de génie du titre. Horribles dans leur représentation décharnée et grotesque, effrayants dans leur démarche et leur faculté à nous surprendre en sortant de nulle part pour tenter de nous empaler, les Nécromorphes nous obligent surtout à repenser notre façon de procéder induite par des notions de game design vieilles de plusieurs années. En effet, si la plupart (quasi totalité ?) des jeux nous ont appris à viser la tête pour venir rapidement à bout d’un adversaire, il convient ici de viser les membres afin d’arrêter la progression de nos ennemis. D’ailleurs, notons pour l’anecdote qu’à l’époque, Glen Schofield, producteur exécutif de Dead Space, avait précisé que le démembrement était le thème du jeu.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
La solitude est au centre de l'aventure

Ainsi, grâce à une aventure anxiogène au possible nous menant de coursives sans vie, où le moindre bruit peut provoquer l’effroi, à des passages en extérieur mettant en exergue un sound-design absolument parfait (exception faite du parti pris de rendre Isaac muet), Dead Space prend le joueur par la main pour mieux le lâcher dans l’enfer que représente l’USG Ishimura. Immense, hanté par un passé glauque et sordide et abritant des abominations sans nom, le vaisseau s’avère être un véritable cercueil flottant où chaque nouvelle rencontre glace le sang. Impossible à ce titre d’oublier la première «entrevue» avec une Brute, le simple pas pesant de la bête défonçant de frêles panneaux nous séparant d’elle ayant tôt fait de nous faire perdre tous nos moyens. Des passages iconiques comme ceci, Dead Space en comprend des dizaines, renforcés par une atmosphère à mi-chemin entre horreur, folie et mysticisme. Un pari gagnant puisque le jeu infligera une gifle monumentale à Capcom en se posant comme l’un des meilleurs survival-horror sortis depuis un certain Resident Evil 4.

Comics, anime, une incursion sur Wii et une suite canonique, Dead Space ne perd pas de temps

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon

Electronic Arts anticipant dès le départ l'intérêt du public pour sa licence, elle capitalise très rapidement sur sa future franchise en proposant divers contenus transmedia. Outre des comics (disponibles par la suite sous forme de six webisodes), sort en octobre 2008, en même temps que le premier jeu, un anime du nom de Dead Space : Downfall, se déroulant là où se termine le comic-book. Malheureusement, outre une animation déplorable, le film pille sans génie de nombreuses idées à divers films (Aliens, The Thing...) et entre deux séquences de tripaille, entreprend de nous raconter l'histoire de l'Ishimura avant l'arrivée d'Isaac. Une bonne idée mais malheureusement desservie par une réalisation maladroite et une direction artistique loupée.

C'est en 2009 que Visceral Games sort Dead Space Extraction sur Wii. Si il s'agit d'un épisode canonique, celui-ci met en avant d'autres personnes à travers un rail-shooter revenant sur quelques zones d'ombre du premier volet. Alors qu'on aurait pu craindre le pire, le jeu s'avère étonnamment bon en réussissant à distiller une atmosphère toujours aussi glauque mais prenante malgré une absence de liberté cédant ici sa place à un rythme plus soutenu profitant d'une excellente réalisation.

Dead Space Extraction fait frémir la Wii

En 2010, nous arrive un certain Dead Space : Ignition. Pensé en tant que prologue de Dead Space 2, ce titre propose simplement trois mini-jeux servant de liens entre plusieurs cinématiques formant une sorte de comics vaguement interactif. Tout juste retiendra-t-on un costume bonus pour la future suite et la possibilité d'avoir Ignition gratuitement si on pré-commande Dead Space 2.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon

Quelques mois plus tard, sachant que Dead Space a en quelque sorte réhabilité l’horreur Visceral(e) auprès d’un large public, c’est avec une forte impatience que sa suite se fait attendre. Rajoutons au passage que EA et Visceral retentent alors le coup du transmedia via un nouvel anime, Dead Space : Aftermath, faisant le lien entre le premier Dead Space et le second. Se basant sur un long-métrage omnibus à l'image d'Animatrix, le film bénéfice d'une meilleure qualité d'animation cette fois confiée à plusieurs artistes, chacun d'entre-eux se chargeant de raconter l’histoire d'un survivant de l'USG O'Bannon (référence directe au scénariste d'Alien, Dan O'Bannon) dans un style graphique dédié. Malgré cet artifice (minimisant la cohérence visuelle et donc l'immersion compte tenu du propos et du fait que les récits se croisent), le film s'avère vide et aussi peu cohérent dans ce qu'il raconte que dans ce qu'il montre.

On note aussi en janvier 2011 un épisode mobile plutôt bien fichu et nous contant des événements précédant ceux de Ignition et Dead Space 2. On y incarne une nouvelle protagoniste du nom de Karrie Norton, chargée de missions de sabotage pour le compte de l'Eglise de l'Unitologie sur la station Titan. Contre toute attente, le jeu s'avère jouable et procure de bonnes sensations.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon

Pour ce qui est de Dead Space 2, n’y allons pas par quatre chemins, bien que ce deuxième opus soit plus ouvert et un peu plus tourné vers l'action, ce qui marchait dans le premier opus fonctionne tout aussi bien dans le cas présent. En troquant l'immense vaisseau par une station spatiale, on aurait pourtant pu craindre que le côté inquiétant, suffocant, en pâtisse. Si cet état de faits se ressent par moments, Visceral utilise pour Dead Space 2 d'autres mécaniques afin de rendre la station de La Méduse aussi dangereuse que l'USG Ishimura et ses coursives étriquées envahies par un mal séculaire.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Le design racé des armures fait toujours recette

Ainsi, en bardant encore plus le lieu de l'action de multiples ouvertures permettant aux Nécromorphes de nous surprendre à tout moment (généralement, dans le dos, quand on s'y attend le moins), les développeurs ont réussi à trouver un juste milieu en mélangeant le malsain à un sentiment constant d'oppression synonyme de vagues de créatures nous chargeant à toute allure. Heureusement, de nouvelles armes font leur apparition et l'utilisation de la Stase se révèle toujours aussi utile pour ralentir les Nécromorphes et les démembrer. Multipliant une fois de plus les scènes choc (la chirurgie de l'oeil, la séquence d'évitement de météorites dans l’espace...) soutenues par une réalisation exceptionnelle, Dead Space 2 marque autant les esprits que son prédécesseur même si on pourra lui reprocher un manque de prise de risques et un multijoueur des plus dispensables. Ce dernier semble en effet avoir été principalement intégré pour surfer sur l'air du temps plutôt que pour proposer une alternative au solo bien que ledit multi nous permette d'incarner aussi bien Nécromorphes qu'humains dans des matchs en 4V4.

Dead Space 2 : Welcome to Hell !

En somme, bien que le scénario loupe le coche et que le DLC sorti ne soit pas une seule seconde à la hauteur du matériau d’origine, Dead Space 2 met une fois de plus en exergue les très bonnes idées du premier volet (absence de HUD pour une immersion absolue, sound-design sans aucune fausse note), dote cette fois Isaac de la parole et assied un peu plus la suprématie de la série comme nouvelle référence du genre.

Un troisième épisode des plus blizzard

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Dead Space 3 troque l'espace contre la planète de glace Tau Volantis

Malheureusement, ce constat s'érodera en 2013 avec un Dead Space 3 plus fraîchement accueilli par la critique et les joueurs. Pour autant, le jeu est-il à éviter coûte que coûte ? Nous n'irons pas jusque là. Disons simplement que Dead Space 3 est un bon jeu d'action à défaut d'être un excellent Dead Space et qu'il choisit mal son combat à l'image de Resident Evil 5. En effet, alors qu'en 2008, le titre prenait par certains côtés le contre-pied de Resident Evil, il semble ici faire du rétropédalage avec une aventure délaissant progressivement l'effroi. Agrandissant une fois encore la zone explorable, cette fois synonyme de planète de glace, le titre balance pêle-mêle plusieurs idées (phases d'escalade, gunfights contre des humains en plus des Nécromorphes) qui sont soit surexploitées soit inefficaces.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon
Certains plans restent d'une beauté absolue en début de jeu

Si les rumeurs laissent entendre que tous ces changements ont en partie été commandés par EA, sans doute persuadé que l'action fait davantage vendre que l'horreur pure et dure, Dead Space 3 semble faire les frais de cette orientation, certes dans le prolongement de celle de Dead Space 2, mais amoindrie par des choix hasardeux dont le système de craft, complet mais nullement adapté à un survival-horror, finit de laisser la plupart des joueurs (fans ou non) quelque peu sceptiques.

Pourtant, avec son ambiance lorgnant cette fois vers le The Thing de John Carpenter et quelques passages inspirés, Dead Space 3 reste un jeu très agréable à parcourir et ce malgré un scénario faiblard. Bien que son mode coopératif propose lui aussi quelques idées intéressantes (notamment basées sur le concept d'hallucinations), il reste lui aussi trop représentatif de ce virage à 180° opéré par une série pensée à l'origine pour l'exploration en solitaire et qui évolue cette fois en un défouloir online en duo.

Dead Space 3 ou quand le frisson est davantage synonyme de températures négatives

Est-il bon d'espérer un Dead Space 4 ?

Bien que Dead Space 3 se soit écoulé à plusieurs millions d'unités, la série s'arrête brutalement sachant que le troisième épisode n'a pas atteint les objectifs de ventes établis en amont. Néanmoins, impossible de ne pas imaginer un nouvel opus tant la série a durablement marqué les esprits. Bien entendu, avec la fermeture du studio Visceral Games en octobre 2017, l'espoir de voir une suite est mince. Cependant, le directeur créatif Ben Wanat nous a récemment rappelé aux bons souvenirs de la saga en évoquant le concept d'un épisode 4 abandonné qui aurait pu se dérouler dans un monde semi-ouvert où nous aurions voyagé de vaisseau en vaisseau à l'intérieur d'une flottille. Idée étonnante mais qui entre de bonnes mains pourrait donner quelque chose de très original pour le genre survival-horror.

Dead Space : il y a 10 ans, le survival-horror trouvait un nouveau mètre-étalon

Comme on le sait, rien ne meurt jamais vraiment dans le jeu vidéo et si Electronic Arts, détenteur de la licence, entrevoit un jour un intérêt à ressusciter sa série, nul doute que les fans seront au rendez-vous, ne serait-ce que pour l'envie (ou la curiosité) de retrouver cet espace infini découvert un jour d'octobre 2008 et qui encore aujourd'hui alimente nos cauchemars de pixels.

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Commentaires
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kakas08 kakas08
MP
Niveau 2
le 28 oct. 2018 à 15:24

manque plus qu'à integrer la saga bioshock et les 3 derniers tomb raider et on obtient un top 5 qui m'a fais kiffer

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