Le géant chinois Tencent, soit la firme de jeu vidéo qui a généré le plus de revenus en 2017, n'en finit plus de grossir. Sa dernière acquisition n'est autre que le studio néo-zélandais Grinding Gear Games, à l'origine de l'un des free to play les plus populaires de Steam : Path of Exile.
Grinding Gear Games a rejoint la longue liste des entreprises vidéoludiques appartenant à Tencent, dans laquelle figurent notamment Riot Games (League of Legends), Supercell (Clash of Clans, Clash Royal), Epic Games (Fortnite) ou encore BlueHole (PUBG). Comme l'explique le studio néo-zélandais, la firme chinoise possède désormais la majorité des actions (80%) de l'entreprise à l'origine du hack'n slash Path of Exile.
Si l'on en croit les développeurs, la démarche de Tencent, qui éditait déjà Path of Exile en Chine avant de faire l'acquisition complète de Grinding Gear Games, permettra de "leur donner les ressources nécessaires pour faire de Path of Exile le meilleur jeu possible". Ils précisent ainsi que Tencent ne jouera aucun rôle dans son développement. Seule obligation : rendre des comptes à l'entreprise chinoise financièrement parlant, ce qui ne devrait avoir qu'un "impact minimal sur leur philosophie et leurs activités". À ce sujet, Grinding Gear Games a eu la confirmation de la part des PDG d'autres entreprises dans lesquelles Tencent a investi qu'ils n'essayent jamais d'interférer avec la conception d'un jeu ou son modèle économique, du moins en dehors de la Chine.
Pour le studio en lui-même, qui restera indépendant, les conséquences seront importantes, puisque le nombre de salariés devrait passer de 114 à 130. Ils pourront ainsi s'atteler à la tâche pour respecter un calendrier chargé : Grinding Gear Games prévoit trois extensions de Path of Exile en 2018 et 2019, tandis que le développement d'une version 4.0.0 vient de débuter, avec en ligne de mire un déploiement en bêta pour le début de l'année 2020.
Path of Exile : le trailer de la récente mise à jour Incursion