Il est coutume de dire que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et la Nintendo Switch pourrait connaître un sort similaire. Malgré des ventes records et un engouement toujours aussi impressionnant pour la console hybride de Nintendo, celle-ci fait face à un nouveau coup dur après les ruptures de stock. En effet, l'accessoiriste Gamevice a porté plainte contre le constructeur japonais pour utilisation frauduleuse de brevets leur appartenant.
La Nintendo Switch n’est pas la première console-tablette de l’histoire. La Nvidia Shield a précédé la machine de Nintendo et le partenariat entre les 2 constructeurs n’a fait que confirmer leur stratégie mutuelle sur le marché du jeu vidéo en mobilité. Cependant, un autre acteur dans ce domaine s’est distingué dès 2013 avec la sortie du Wikipad 7 pouces, une tablette hybride détachable d’un socle servant de manette. Selon la plainte déposée par Gamevice, la Nintendo Switch, son design et ses Joy-Con détachables sont bien trop proches du Wikipad avec son contrôleur détachable et sa tablette autonome.
Ce dernier réclame donc des dommages et intérêts, mais également l’arrêt pur et simple des ventes de Switch à travers le monde. Si le tribunal déclarait « coupable » Nintendo, cela signifierait tout simplement la fin de la Switch. Cependant, ce cas de figure paraît peu probable, les plaintes pour vol de brevets se terminant bien souvent par un non lieu ou une compensation financière.
La Nintendo Switch est disponible à la vente depuis le 3 mars 2017.
Source : RPXCorp