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News business L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack
Profil de daFrans,  Jeuxvideo.com
daFrans - Journaliste jeuxvideo.com

C’est la nouvelle branche montante des loisirs numériques, générant des millions de dollars et faisant de plus en plus d’adeptes chaque année. Derrière l’image de discipline occulte qu’il renvoie encore de nos jours, l’eSport est en réalité devenu une véritable industrie possédant ses codes, son public et depuis peu, ses lois. C’est en effet le souhait d’Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du numérique, qui annonçait durant l’année 2016 la formation d’une commission chargée de concevoir un cadre législatif autour de cette pratique. Ce sont des signes qui ne trompent pas, le sport électronique est en pleine essor et pour en prendre pleine conscience nous avons eu l’occasion de nous entretenir avec l’un des acteurs de cette scène si particulière : Jean-Christophe Arnaud, ancien directeur de la ligue ESL, désormais aux commandes du festival DreamHack France.

L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack

L’eSport voit grand

L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack
Jean-Christophe Arnaud, organisateur de la DreamHack Tours

Nous sommes aujourd’hui bien loin la LAN-Party du voisin, l’eSport veut devenir un pilier du divertissement. Déjà très populaire, la DreamHack a ainsi choisi d’étendre sa présence jusqu’en France en lançant en 2015, la DreamHack France à Tours. Avec ses grosses ambitions, cet événement promettait des dizaines de milliers de dollars de cashprize. Mais cette somme folle, il fallait la dénicher auprès de sponsors et surtout, attirer les foules qui pouvaient se rendre à la Gamer Assembly, un salon concurrent, un mois avant :

Il y avait un gros pari. Est-ce qu’on va réussir à motiver les gens à venir, est-ce qu’on réussir à motiver les marques à venir ? (…) C’était un pari, mais on s’est aperçu qu’on pouvait coexister avec la Gamer Assembly.

L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack

Première preuve que l’eSport attire et que l’arrivée de la DreamHack en France venait combler un véritable manque, « ça s’est traduit dans les chiffres, au niveau de l’affluence et au niveau de l’audience. (…) On a fait 8.000 visiteurs dans le week-end et on a fait en même temps 10 millions de téléspectateurs ». Mais en dehors d'une audience française bien présente, Jean-Christophe Arnaud parle d’une portée internationale. Tous les continents étaient connectés pour voir ce qui se passait dans la ville de Tours : « On avait une carte interactive qui nous montraient d’où les connexions venaient. Le matin on avait le continent asiatique, le soir le continent américain. Ça faisait vraiment une grosse audience étrangère ».

Bref, l’eSport intéresse les joueurs du monde entier, à tel point que la DreamHack compte multiplier ses activités, en organisant notamment trois événements aux Etats-Unis dans les mois à venir. Mais l’un des objectifs actuels des organisateurs, c’est bien la France : « Sur le PC, c’est vraiment le plus gros (marché européen). On est vraiment un pays de gamers ».

Et les constructeurs ont repéré l’eSport

L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack

Evidemment, pour financer tous ses salons, la compagnie MTG qui s’occupe de la DreamHack ne peut pas compter que pour ses fonds propres. Pour pallier à ce problème, de nombreux constructeurs se sont eux aussi mis à l’heure du sport électronique en lançant des gammes de produits dédiées à cette pratique exigeante. Cette exigence donne ainsi naissance à des appareils onéreux, qui ne sont clairement pas les best-sellers de la marque, mais qui servent souvent de vitrine aux marques comme l’explique bien Jean-Christophe :

Nous, on a plutôt vocation à faire de l’eSport. Ce serait un peu la Formule 1 et la Paris Games Week ce serait le salon de l’auto. C’est un marché à part entière. Le Gaming est une sorte de vitrine pour les constructeurs de matériel.

Voilà donc ce qui motive les constructeurs à se lancer dans ce marché de niche, montrer tout sa puissance, imposer une image de marque. « C’est un peu comme quand Renault fait une voiture de rallye. Cette voiture ils ne la vendent pas beaucoup, mais elle donne une image de marque, montre qu’ils font des voitures puissantes, fiable ».

L’eSport, la révolution sportive de demain ?

Mais en plus d’intéresser les constructeurs, le sport électronique a attiré l’attention de marques dédiées au sport traditionnel. Ainsi, aux Etats-Unis, les Sixers de Philadelphie ont investis massivement dans cette discipline rachetant deux grandes équipes sévissant sur League of Legends, Counter-Strike : GO et bien d’autres titres. Selon Jean-Christophe Arnaud, tout cela est très logique et découle d’un constat simple : « (Ces structures) se sont demandé, "Quel est le prochain média ? Qu’est-ce qui va attirer de l’audience ? Ça va être le sport électronique, donc on va racheter les leaders ».

L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack
Avec League of Legends, Riot a beaucoup investi dans l'eSport

Tout cela est donc très logique, si la firme possédant les Golden State Warriors ou encore les Dodgers de Los Angeles s’est lancé dans le rachat tout récent de la Team Liquid, c’est avant tout pour des questions d’audience. Il faut dire qu’avec l’arrivée de Riot et l’investissement colossal de Valve ou encore Blizzard, toute cette scène encore confidentielle il y a quelques années a connu un élan sans précédent. Ce n’est par ailleurs pas un hasard si le PSG emboîte aujourd'hui le pas à ces clubs américains en se lançant lui aussi dans l'aventure.

On est aux premières loges pour voir que ça monte énormément. Il y a tout un écosystème qui se structure avec des recrutements de joueurs, des contrats bien ficelés, des agents.

Ces sociétés ne se contentent plus de développer des jeux, elles les accompagnent, créent des ligues professionnelles et interagissent avec les organisateurs d’événements tels que la DreamHack : « parfois ils participent même au cashprize ». Voilà donc le genre de pratique qui a permis à l’eSport d’exploser : les studios développent les jeux et de multiples entités se greffent ou se créées autour d'eux pour en faire de véritables sports. Rien d’étonnant à voir la DreamHack de Tours mettre en jeu plus de 335.000 dollars lors de son édition 2016. « C’est de cette façon que les éditeurs interviennent et derrière, nous avons tous les constructeurs de PC ou de matériel qui, comme dans n’importe quelle compétition de tennis ou de F1, associent leur marque (à l’événement) ».

Un avenir radieux

L’eSport, la révolution vidéoludique de demain ? Interview avec l'organisateur de la DreamHack
L'eSport doit beaucoup à Twitch qui lui a offert un mode de diffusion nouveau.

Si la DreamHack a scotché plusieurs millions de téléspectateurs derrière leur écran, c’est évidemment par le biais des streams. Selon Jean-Christophe Arnaud, ce nouveau mode de consommation ne sera toutefois pas suffisant pour convaincre tout le monde. « Les gens prennent conscience que l’eSport peut passer à la télé. Plusieurs grandes chaîne commencent à s’y intéresser, à tendre des perches et s’aperçoivent que c’est une audience qui existe ». Il faut dire que la plateforme telles que Twitch affichent des chiffres à en faire pâlir d’envie certaines chaînes hertziennes. Avec un record à plus de 2 millions de spectateurs en simultanée et une moyenne à 550.000 viewers en 2015, le contenu que propose la compagnie numéro un sur le streaming de jeu commence doucement à faire son apparition à la télévision. En France, la chaîne L'Equipe a ainsi diffusé un programme dédié aux professionnels de FIFA.

Les gens qui étaient derrière leurs télévisions sont passés derrières leurs PC et les annonceurs vont les suivre.

Preuve de la reconnaissance nouvelle de cette pratique, nous avons vu cette année le gouvernement s’intéresser à l’eSport. Comme nous l’avons souligné en introduction, Axelle Lemaire a ainsi commencé à légiférer sur le sujet avec l’introduction d’une fédération dédiée aux sports électroniques de laquelle font partie les responsables de la DreamHack. « On a vu les premiers effets, la DreamHack est un événement "autorisé". C’est important pour nous ».

C'est donc avec cette fusion entre amusement vidéoludique, compétition et entertainment qu'il faudra compter plus que jamais dans les années à venir. Que ce soit sur le plan politique, financier ou sur celui de l'audience, l'eSport intéresse et risque de s'imposer de plus en plus dans paysage du jeu vidéo. Une corde de plus à l'arc de notre cher média vidéoludique qui pourrait bien finir par s'offrir une place auprès des sports traditionnels. Le classico Paris-Marseille sur League of Legends n'est peut-être plus si loin...

À voir aussi : La DreamHack Tours se tiendra du 6 au 8 mai 2017 à Tours

eSport
Commentaires
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xzblue xzblue
MP
Niveau 7
le 06 oct. 2016 à 05:32

Vraiment GT Sport quand on a besoin d'eux ils sont pas là :(
Leur License virtuel c'est du flan ou c'est pour 2018 vu que le prix de la ps4 va baisser en flêche
je n'exclue pas d'ajouter cette console à ma collection si il sorte un GT digne de ce nom

Lire la suite...
Commentaire édité 06 oct. 2016, 05:33 par xzblue
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