La nouvelle phase de restructuration, que Sega a débutée en 2012, pourrait signifier un désengagement de l'éditeur vis-à-vis des consoles de jeu.
Cherchant encore et toujours à renouer avec les profits qui s'obstinent à lui échapper, Sega amorce une nouvelle étape dans sa restructuration. Une phase qui s'accompagne d'une vague de licenciements et de départs volontaires dans ses différentes branches. Au total, d'ici cet été, environ 300 employés se verront proposer des propositions de départs volontaires ou de retraite anticipée, une façon de limiter le nombre de licenciements en offrant de meilleures contreparties aux salariés concernés.
Particulièrement touché, Sega America se prépare à quitter ses locaux de San Francisco au profit de bureaux situés en Californie du Sud. Une opération durant laquelle une première vague de départs volontaires devrait voir 120 employés quitter la compagnie avant la fin de l'année fiscale, soit le 31 mars. Une partie d'entre eux se verra toutefois reclassée dans la branche Digital Games, le département en charge des jeux PC en ligne et sur smartphones, qualifiée de nouvel axe de croissance pour Sega Sammy et sur laquelle la compagnie compte bien s'appuyer, potentiellement au détriment des titres AAA sur consoles qui ne sont même pas mentionnés dans la note de Sega Sammy Holdings.
De même, Sega semble vouloir miser sur le merchandising et les produits dérivés, au rang desquels on trouve la série TV Sonic Boom dont le développement devrait être favorisé par le déménagement de Sega America, d'après son président John Cheng.