Guillaume de Fondaumière était aujourd'hui convié à parler dans le cadre du festival Digital Dragons qui se tient actuellement en Pologne. Durant sa présentation intitulée "Les jeux sont-ils culturels ?", le codirecteur général du studio Quantic Dream a pu toucher quelques mots sur les profits à même d'être générés par les jeux qui osent prendre des risques et innover.
Je vous donnerai un exemple avec lequel je suis familier : Heavy Rain. Disons qu'il a coûté 22 millions de dollars à produire. Avec le marketing, peut-être 30 millions. Avec la distribution 40 millions. Sony a gagné 100 millions avec le jeu, c'est donc très rentable. C'est le genre de marges que les éditeurs rêvent d'avoir, qu'importe le jeu.
Heavy Rain était le neuvième jeu le plus vendu l'année où il est sorti, donc nous sommes entrés dans le top 10. C'est aussi vrai pour Journey. Je ne connais pas les détails du budget, mais pour en avoir parlé avec les membres de ThatGameCompany, ce jeu a été rentable pour eux et pour Sony également.
Nous devrions arrêter de penser que l'innovation rime avec absence de profit.
Voilà de quoi mettre en confiance pour le succès de Beyond : Two Souls, le prochain jeu de Quantic Dream à paraître en octobre sur PlayStation 3.