Les consoles sont devenues des dinosaures fonçant vers l'extinction alors que leur habitat naturel commence à changer. Ces anciennes créatures doivent s'adapter à un nouvel environnement dans lequel des plates-formes comme Steam, Facebook ou l'AppStore soutiennent l'innovation.

Une évidence qui s'impose selon lui comme étant la seule façon possible pour les constructeurs de court-circuiter (comprendre faire disparaître) les revendeurs et ainsi avoir la liberté de fixer eux-mêmes le prix des jeux. Les tarifs devant impérativement baisser pour faire face à la concurrence de plates-formes de téléchargement plus compétitives capables de vendre des jeux à 2 €. Ce qui permettrait aux consoliers de toucher un plus grand public demandeur de jeux à prix réduits. Et c'est un peu le moment où le discours du monsieur devient flou, Darling considérant que les jeux à gros budgets peuvent très bien cohabiter avec les "petits" jeux mais faisant grossièrement l'impasse sur les problèmes de rentabilité de production ou surtout de débit qui rend pour l'heure impossible l'idée de voir débarquer une distribution uniquement digitale de jeux AAA. Tout le monde n'aura pas la possibilité de télécharger dans de bonnes conditions un Uncharted PS4 ou un Gears of War 720. Il faut sans doute préciser que David Darling dirige actuellement la compagnie Kwalee, spécialisée dans le social gaming et les applications à petits prix.

Quant à ceux d'entre-vous qui n'apprécieraient pas l'idée de faire une croix sur leurs DVD et les blu-ray, voilà ce que David Darling vous répond :

Les réactionnaires sont toujours réfractaires aux changements. En 1812, la nouvelle technologie qu'ils n'aimaient pas était le métier à tisser mécanique. En 1986, c'était le CD quand ils préféraient les vieux disques vinyles. Aujourd'hui, il y a une résistance à l'idée que les médias physiques, comme le DVD, et ses revendeurs vont disparaître complètement et céder la place à la distribution digitale. Mais les changements se produisent très vite.

Enfin, en attendant, des vinyles, il s'en vend toujours...