Arnold Schwarzenegger est une légende du cinéma d'action, mais cela ne veut pas dire qu'il a toujours eu ce qu'il voulait. La vedette de Conan le Barbare et de Terminator, également champion de culturisme, a déjà vu sa stature exceptionnelle lui fermer les porte d'un rôle au sein d'un film désormais culte.
Bande-annonce de RoboCop Rogue City, FPS sorti sur PC, PS5 et Xbox Series le 2 novembre 2023.
Arnold Schwarzenegger : du culturisme aux films cultes
Né en Autriche en 1947, Arnold Schwarzenegger a passé toute sa jeunesse en Europe. Dès l'âge de six ans, il se rêve en champion de culturisme après avoir vu Hercule à la conquête de l'Atlantide et, dès 1961, il commence à s'entraîner dans ce but. Il sait déjà qu'il veut devenir culturiste, mais qu'il ira ensuite aux Etats-Unis pour devenir acteur. C'est exactement ce qu'il fera. En 1968 il part s'installer outre-Atlantique et devient Arnold Strong et est entraîné par le légendaire Joe Weider. Dès 1970, il décroche son premier rôle dans Hercule à New York, et enchaîne en 1973 avec Le Privé de Robert Altman. Remarqué en 76 par Bob Rafelson, il joue dans Stay Hungry et décroche le Golden Globe du meilleur jeune espoir l'année suivante.
Mais le succès n'arrive vraiment qu'en 1982 lorsqu'il devient Conan le Barbare sous la direction de John Milius. Le film est un succès, et met Arnold Schwarzenegger sur les rails d'Hollywood. La consécration arrivera deux ans plus tard, lorsqu'il devient la star du cultissime Terminator de James Cameron. La suite on la connait, avec Predator, Total Recall, Running Man, Terminator 2 ou encore Un Flic à la Maternelle et Last Action Hero. A la toute fin des année 90, il s'engage en politique et devient gouverneur de Californie de 2003 à 2011. Dès la fin de son double mandat, il redevient acteur et on le retrouve dans Le Dernier Rempart ou encore dans Expandables 3 et Terminator Genisys.
Essayer Amazon Prime gratuitement pendant 30 jours
Trop musclé pour être un robot !
La carrière d'Arnold Schwarzenegger n'est plus à faire, mais il a bien failli ajouter une autre ligne à son CV, et quelle ligne ! Au début des années 1980, le réalisateur Paul Verhoeven cherche un acteur capable d'incarner RoboCop. Aux côtés de Peter Fonda, de Michael Ironside ou encore de Peter Weller, Arnold Schwarzenegger passe les essais. Paul M. Sammon, vice-président d'Orion Pictures, raconte que l'acteur austro-américain était devenu ami avec Mike Medevoy, cofondateur du studio. Il a donc été mis sur le coup, mais un problème est très rapidement apparu :
(...) Ils ont commencé à concevoir l'armure avec Bottin (chef maquilleur) pour qu'elle aille à Arnold. Mais il ressemblait à Bibendum. C'était trop exagéré, trop gros. Avec quelque chose d'aussi gros, il n'y a pas de drame. Ce truc est indestructible. Invincible. Ils ont dit : "Ça n'ira pas".
En raison du physique ayant fait son succès, Arnold Schwarzenegger n'est donc pas devenu Alex J. Murphy, policier robotique déterminé connu sous le nom de Robocop. Il a donc pu s'engager sur Predator. Sorti en 1987, RoboCop a été un grand succès. Récoltant plus de 53,4 millions de dollars au box-office, le long métrage s'est imposé comme l'un des symboles du cinéma d'action à l'aube des années 90 et a fait de Peter Weller une star. Ultra violent mais porteur d'une réflexion intéressante sur l'autorité et la violence, le film jouit encore aujourd'hui belle aura. En témoigne la récente sortie de RoboCop : Rogue City, jeu de tir à la première personne développé par Teyon et édité par Nacon.