S'il ne sort pour tout le monde que le 6 septembre, Starfield a déjà été testé par la critique et lancé par les joueurs ayant fait le choix de la version Premium accessible dès le 1er septembre. S'il divise sur le fond et la forme, il jouit tout de même d'une excellente réception critique, et offre de nombreuses possibilités.
Le "Skyrim" dans l'espace peut vous occuper des centaines d'heures sans trembler
Après 5 ans d'attente, Starfield est enfin arrivé, ou presque. La nouvelle production de Bethesda Games Studios est accessible aux acheteurs de la version premium, et le sera dans deux petits jours pour le reste des joueurs. Reprenant les grands principes des autres jeux du studio, Starfield laisse de côté le médiéval-fantastique pour la science-fiction. Le titre nous emmène donc dans les étoiles, colonisées par les êtres humains. Les joueurs peuvent donc explorer des centaines de planètes, qu'elles soient occupées ou non par différentes factions, des avant-postes, des laboratoires, des usines, des animaux ou des plantes.
Bourré de contenu, ce jeu de rôle et d'aventure jouable à la première personne a de quoi séduire les amateurs de la formule Bethesda sensibles à la science-fiction. En attendant les outils qui permettront aux moddeurs d'ajouter leur pierre à l'édifice, les joueurs profitent des outils de personnalisation pour se faire plaisir. Dans Starfield, il y a les quêtes, les factions, les missions, les dogfights ou encore l'exploration des différents astres, mais il y a aussi beaucoup de personnalisation. On commence évidemment par créer son personnage (modifiable auprès de certains PNJ), mais on peut également créer, développer et personnaliser des avant-postes.
Il est possible d'en tirer des ressources et d'y affecter du personnel, et même de mettre en place des liaisons commerciales. Mais ce n'est pas tout car Starfield propose également tout un système autour des vaisseaux. Les joueurs peuvent en acheter mais également les modifier et les personnaliser en fonction des besoins ou des envies. En jeu, le gameplay directement lié au vol est limité, l'exploration de l'espace se faisant par des bonds d'orbite en orbite et les dogfight se déroulant dans ces mêmes orbites . Cet état de fait n'a pas manqué de décevoir les joueurs de Starfield qui attendaient que cet aspect soit plus immersif.
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Star Wars, Mass Effect, Halo, et Star Trek déjà présents dans Starfield
Cependant, les joueurs auront souvent besoin de stocker ou de transporter des ressources, mais également de se battre. Pour cela, il faut ajuster son espace de stockage, son armement, la solidité de la coque et optimiser le tout en recrutant et en affectant différents membres d'équipage. Bethesda a donc mis en place tout un sytème qui permet de modifier à volonté les appareils moyennant finances.
Des modules d'habitations aux outils de recherche en passant par les armes, les moteurs, la soute, le bouclier les couleurs ou encore le cockpit, les trains d'atterrissage et divers éléments estétiques, on peut absolument tout changer afin de faire correspondre les vaisseaux aux besoins. On débloque les divers éléments au fil de la progression, et, bien évidemment, de nombreux joueurs s'en sont donnés à coeur-joie et notamment un certain Karim Jovian.
Someone made the Normandy from Mass Effect in #Starfield using only it’s ship builder!
— Karim Jovian (@KJovian) September 2, 2023
Woah! pic.twitter.com/Jc0ykgbQ3x
Depuis le lancement de la version Premium, ils sont des centaines à avoir reproduits le plus fidèlement possible des vaisseaux issus d'autres licences. Tout au long du week-end, on a donc vu apparaître des images et des vidéos d'explorateurs ayant recréé au plus près le Normandy de Mass Effect, l'Enterprise de Star Trek, le Pélican de Halo ou encore le Faucon Millenium de Star Wars. Les résultats sont impressionnants, d'autant plus que la construction des vaisseaux doit répondre à certaines exigences. Il faut par exemple disposer du bon nombre de trains d'atterrissage, on ne peut pas mettre plusieurs réacteurs, le cockpit doit être relié d'une façon ou d'une autre à une sortie bref, des choses cohérentes. Fort heureusement, le jeu indique en temps réel les éventuelles erreurs à corriger. Comme le reste de l'interface, assez souvent critiquée, l'interface de modification des vaisseau demande du temps mais une fois en main, elle autorise de nombreuses fantasies.