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News débat et opinion Billet : "Une licence en sommeil doit bien négocier son retour"
Profil de [87],  Jeuxvideo.com
[87] - Journaliste jeuxvideo.com

Nombre de licences cultes pour bien des joueurs sont encore chéries et placées sur un piédestal qui confine au sacré, mais beaucoup d'entre elles aussi, ont été mises en sommeil, laissant parfois la porte ouverte à l'espoir d'une résurrection. Il semblerait que la remise au goût du jour ou le retour de franchises de renom soit d'actualité, mais revenir sur le devant de la scène nécessite un équilibre délicat à trouver entre respect de l'essence et modernisation des mécaniques. Un come-back, qu'il soit attendu ou non, doit se faire en grande pompe faute de quoi le risque de ternir l'héritage est grand.

Billet : "Une licence en sommeil doit bien négocier son retour"

Un équilibre en respect de l'ADN et évolution

Billet : "Une licence en sommeil doit bien négocier son retour"

Nous sommes en 2020 et le mois de mars et d'avril sont l'occasion de parler avec une grande vigueur de deux franchises ayant marqué des générations de joueurs : Half-Life et Final Fantasy VII . Les deux mastodontes semblent avoir parfaitement compris l'enjeu d'un retour tonitruant sous les feux de la rampe : ils ne pouvaient pas décemment revenir sans bouleverser un minimum leur image d’antan. Dans le cas d'Half-Life : Alyx , le parti pris était pour le moins radical. Effectivement, et en dépit de son vieillissement et de l'effacement progressif de son nom dans les colonnes d'actualité des sites spécialisés, Half-Life avait toujours pour lui une aura de prestige et le sentiment d'une mise en suspens douloureuse, même si l'espoir de le voir revenir un jour tenait davantage de la blague que de l'hypothétique réalité. Valve a alors choisi de faire revenir l'ancêtre d'une manière exclusive pour une large partie du public, certes, mais en accord avec la volonté de faire bouger les choses en choisissant d'en faire un jeu uniquement jouable en réalité virtuelle. Et, comme en attestent la critique comme le public, Half-Life Alyx reste profondément lié à ce qu'était la franchise il y a plus de 10 ans, mais la licence a sur s'adapter à ce que certains considèrent comme l'avenir du jeu vidéo. En plus d'être une très belle preuve des possibilités offertes par la réalité virtuelle, d'être conforme aux attentes que l'on pouvait se faire d'une itération de la saga, Half-Life Alyx pourrait bien mettre le pied à l'étrier à d'autres développeurs frileux d'investir pleinement dans la VR et démocratiser, partiellement au moins, cette nouvelle manière de jouer. C'est ainsi qu'un retour devrait se faire, prouver par A+B « qui est le patron ».

Billet : "Une licence en sommeil doit bien négocier son retour"

Du côté des remakes, FF VII est particulièrement osé en ce qu'il dépoussière absolument tout ce qui faisait l'expérience de base, tout en choisissant manifestement d'être conforme à l'ADN de ce qu'était l'épisode de 1997. Si nous ne devrions pas tarder à juger des qualités de ce remaniement drastique, les quelques entrevues que chacun a pu avoir avec le remake de Square Enix rassure et prouve que remettre au goût du jour ce pilier du jeu vidéo n'aurait su se faire qu'à simple coup de textures HD. Si ces deux titres font l'actualité, d'autres exemples prouvent que l'on peut revenir de la plus belle des manières qui soit, mais sans pour autant bouleverser radicalement l'expérience de jeu : Wolfenstein The New Order, Deus Ex : Human Revolution, Doom, XCOM... autant d'exemples montrant qu'avec une compréhension de l'essence des jeux d'origine, il est parfaitement possible de créer des titres susceptibles d'attirer un public, peut-être plus jeune et indifférent aux origines de certaines licences tout en conservant le socle historique de fans.

Un retour raté synonyme de conséquences désastreuses

Billet : "Une licence en sommeil doit bien négocier son retour"

Et il vaut mieux parfois pas de retour qu'un retour raté. Et là aussi, les exemples sont légion. Parmi les plus notables, Duke Nukem Forever, Thief : Deadly Shadows, Carmageddon Reincarnation, Dungeon Keeper en 2014, Tony Hawk Pro Skater 5... voilà autant de noms qui résonnent comme de vraies désillusions, voire, pire encore, comme une trahison à tout ce qui faisait le charme des jeux d'origine. Peu d'innovation, gameplay ou technique figés dans le passé ou développement précipité dans le seul but d'essayer de vendre sur le prestige d'un nom... les raisons qui viennent ternir grandement l'héritage laissé par les produits d'origines peuvent être nombreuses, mais elles sont immanquablement cruelles pour le prestige d'une licence qui en l’occurrence peut tomber en disgrâce et donc ruiner toute possibilité de voir un jour naître une nouvelle itération à la hauteur. Difficile, en effet, de se relever d'une descente en flamme de la critique et du public, sans même parler des ventes interdisant le financement d'un développement plus sérieux, plus solide, plus audacieux. Et je n'évoque ici que les cas les plus notables m'ayant franchement déçu et m'ayant conduit à regretter davantage encore la « belle époque » où ces jeux cultes étaient auréolés d'un éclat unique. Un retour en demi-teinte est presque autant préjudiciable qu'un retour raté. Si l'on prend l'exemple de Mass Effect Andromeda, nous aurons tous le souvenir certes, de ces fameuses animations rapidement corrigées, mais surtout de ce sentiment que l'on n'avait pas un mauvais jeu entre les mains, c'est une certitude, mais également que l'on n'assistait pas au meilleur de ce qu'un Mass Effect aurait dû nous offrir.

C'est pourquoi il est parfois préférable de laisser le sacré là où il est. Faire revenir d'outre-tombe des franchises parties au plus haut de leur succès est un exercice délicat qu'il est aisé de rater. Et, le cas échéant, les conséquences ne se résument pas qu'à un échec économique ou l'absence d'un succès d'estime, c'est toute une franchise qui peut basculer définitivement dans l'oubli et se voir ad vitam accoler d'adjectifs péjoratif. Mais il est également possible, avec beaucoup de respect, de travail et de compréhension du matériel d'origine de faire revivre une franchise, de la moderniser et de se rallier un nouveau public sans pour autant s'aliéner les vétérans ni trahir l'ADN de ce qui a fait l'éclat des jeux d'antan. Gageons que ce soit cette philosophie qui régisse les résurrections futures.

Billet : "Une licence en sommeil doit bien négocier son retour"
Commentaires
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djbech djbech
MP
Niveau 6
le 08 avr. 2020 à 21:29

Bin perso, j'avais bien aimé Duke Nukem Forever. Je ne l'avais pas trouvé si médiocre que ca. Pas le meilleur jeu à ce moment là certes, mais je me suis éclaté dessus et c'est le principale.

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